La Chapelle-Blanche (Côtes-d'Armor)

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La Chapelle-Blanche
La Chapelle-Blanche (Côtes-d'Armor)
L'église Notre-Dame-de-Pitié.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Dinan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Dinan Agglomération
Maire
Mandat
Sandrine Deutschmann
2020-2026
Code postal 22350
Code commune 22036
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
211 hab. (2021 en augmentation de 7,11 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 59″ nord, 2° 08′ 36″ ouest
Altitude 123 m
Min. 52 m
Max. 123 m
Superficie 7,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Broons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Blanche
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La Chapelle-Blanche

La Chapelle-Blanche [la ʃapɛl blɑ̃ʃ] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne.

Ses habitants sont les Chapellois et les Chapelloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune se situe à l'est du département, en limite avec le département d'Ille-et-Vilaine.

Elle est traversée par la RN 12, voie rapide Rennes − Saint-Brieuc.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,1 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (7,8 %), prairies (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme La Chapelle-Blanche en 1513[14].

La Chapelle-Blanche n’est d’abord qu’une chapelle qui se trouvait au lieu-dit la Croix Joubeau.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms de 29 soldats morts pour la Patrie[15] :

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 24 mai 2020 Gérard Bertrand[16] DVD Ingénieur chargé d'études
Conseiller général du canton de Caulnes (1994-2015)
24 mai 2020 En cours Sandrine Deutschmann[17],[18]   Professeure
Les données manquantes sont à compléter.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame-de-Pitié
  • La légende de la chapelle Blanche

Le premier édifice de la commune se trouvait au lieudit la Croix Joubeau. À l'époque, les habitants de la commune discutaient sa reconstruction, à cause de son usure, sans arriver à conclure pour son nouvel emplacement, lorsque apparut une colombe, blanche comme neige, qui prit une petite pierre dans son bec et la transporta à l'endroit où se trouve actuellement le cimetière. L'oiseau répéta sa manœuvre plusieurs fois en présence des paroissiens émerveillés, lesquels ne doutèrent pas que le Ciel leur envoyait ce messager pour résoudre la question qui les embarrassait. Telle est la légende de la chapelle Blanche.

  • Le château ou manoir de la Hunaudière

Le château ou manoir de la Hunaudière date du XVIe siècle mais l'essentiel du bâti actuel remonte aux XVIIIe et XIXe siècles. Il comporte plusieurs dépendances telles qu'une orangerie, des écuries, et un pigeonnier remarquable, possédant trois portes les unes au dessus des autres[19]. Le manoir possède une tour lanterne ou lanternon. L'ensemble des constructions est en bauge, matériau typique du bassin rennais. Le nom hunaudière est vraisemblablement un anthropotoponyme : les noms médievaux en -ière ou en -erie désignaient initialement la ferme ou le domaine d'une famille fondé sur les nouvelles terres obtenues par les grands défrichements des XIe – XIIIe siècles. Par la suite, on a utilisé ces suffixes pour noter simplement la propriété. Ainsi la Hunaudière était la propriété d'un dénommé Hunaud. Hunaud ou Hunault est la francisation du prénom Hunald d'origine germanique composé de « hunn », l'ours, et « waldan », gouverner.

Armes des Grignard de Champsavoy.

Selon le Dictionnaire historique et géographique de la province de la Bretagne de Jean Ogée, publié en 1779, la Hunaudière fait partie, avec la Guerinais, des deux maisons nobles de La Chapelle-Blanche. Elle appartenait en 1350 à Jean Grignard, Sieur de Champsavoy (aujourd'hui lieu-dit de Saint-Judoce). Selon le même auteur, la Hunaudière appartenait toujours en 1779 à M. Grignard de Champsavoy, de la même famille[20].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
498507526526475478494486514
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
512490509456482488468474467
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
472475449380349365351333283
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
280236181180169165210190203
2021 - - - - - - - -
211--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Chapelle-Blanche et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 62, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 » (consulté le ).
  15. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  16. « Gérard Bertrand élu pour un sixième mandat de maire », Ouest-France, 9 avril 2014.
  17. « Municipales à La Chapelle-Blanche. Sandrine Deutschmann est élue maire à l’unanimité », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. site de la mairie de la chapelle blanche|http://lachapelleblanche.pagesperso-orange.fr/Histoire.html
  20. Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, page 280, version numérisée par l'université d'Ottawa disponible en ligne|https://archive.org/details/dictionnairehist02og
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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