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Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale

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Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale
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L'Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale (UCIDS) est une association patronale française, politico-économique, fondée à la fin du XIXe siècle et qui fonctionna jusqu'à la seconde moitié des années 1930.

Fondation en 1897-1898

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L'Union a été fondée par des industriels et négociants catholiques, essentiellement parisiens à l'origine. Son premier président fut Ernest Lefebure[1] (1835-1913), fabricant de dentelles installé à la fois à Paris et à Bayeux, membre du conseil d'administration d'une association de patrons catholiques, l'Union fraternelle du commerce et de l'industrie, fondée en 1891 et présidée par Léon Harmel[2]. Son premier vice-président fut Joseph Gardair, négociant en huiles et savons, également membre du conseil d'administration de l'Union fraternelle[3], lequel se fit le promoteur de la philosophie thomiste[4]. Le petit industriel Jules Briançon, trésorier, également membre du conseil d'administration de l'Union fraternelle, fut le directeur du secteur parisien à partir de 1997[5]. Membre de la fraternité parisienne du Tiers-Ordre franciscain, promu commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand en 1900, il fut également le trésorier des congrès catholiques nationaux de 1897 et 1898 et un soutien des comités Justice-égalité des Augustins Assomptionnistes et du Journal La Croix[6].

L'UCIDS est fondée fin 1897, dans la perspective des Élections législatives françaises de 1898, en réponse à la formation sous les auspices de Pierre Waldeck-Rousseau d'un Comité national républicain du commerce et de l'industrie. Les fondateurs de l'Union, s'ils partagent avec ceux du comité une hostilité commune au socialisme, reprochent à ces derniers de ne lutter que pour la défense des intérêts matériels des patrons, d'oublier les principes moraux et religieux et de ne pas mettre assez l'accent sur l'apaisement des divisions politico-religieuses[7].

Les patrons de l'Union se veulent donc à la fois catholiques et républicains, dans la droite lignée des directives du pape Léon XIII, initiateur du ralliement des catholiques français à la IIIe République. L'Union adhère ainsi à l'éphémère Fédération électorale catholique[8] portée par Étienne Lamy depuis 1897. A la demande de Léon XIII, désireux de neutraliser les catholiques intransigeants, Lamy est chargé de préparer les élections législatives de 1898 et de faire adhérer les militants à un programme acceptant la République[9]. Lefebure participe ainsi au nom de l'Union au congrès catholique national de 1898, aux côtés d'autres groupements composant cette fédération[10]. Toutefois, ce projet échoue du fait de membres intransigeants. En , quatre des groupes constituant cette fédération, dont l'Union, décident la dissolution de la fédération.

L'Union traverse une crise en 1901 lorsque Lefebure soutient à l'occasion d'une élection législative partielle à Paris l'agitateur antisémite Max Régis. Même si Lefebure se défend de tout antisémitisme, plusieurs membres dénoncent ce soutien compromettant et démissionnent[11]. Le secrétaire général est alors le journaliste Henri de Maynard (alias H. Sarrazanas), chroniqueur parlementaire du Journal de Roubaix, ancien du Peuple français de l'abbé Théodore Garnier[12]. Il va occuper cette fonction jusqu'aux années 1920.

Une association liée à la Fédération républicaine

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Une nouvelle équipe prend la direction de l'Union en [13]: elle est constituée du banquier Ferdinand Périer comme président, et comme vice-présidents Charpentier, ancien négociant en vins, Gaston Japy, industriel de la métallurgie du Doubs, protestant, Armand Mame (1866-1926), imprimeur et éditeur catholique à Tours[14], Louis Nicolas, agriculteur en Seine-et-Marne[15], et Maurice de Vilmorin (de la famille des graines Vilmorin) , qui était membre du comité de l'Union l'année précédente. Le trésorier reste encore un temps, toutefois, Jules Briançon, et Lefebure est encore membre du comité directeur de l'Union en 1909[16]. La plupart de ces hommes soutiennent alors les débuts du syndicalisme jaune qui s'organise sous la direction de Paul Lanoir[17]. Gaston Japy, surtout, appuie Pierre Biétry et sa Fédération nationale des Jaunes de France.

L'Union s'éloigne de ses racines catholiques pour rejoindre le camp des nationalistes puis celui des républicains progressistes de la Fédération républicaine. L'Union a pu servir de collecteur de fonds pour les candidats de la Ligue de la patrie française en 1902[18], puis pour ceux de la Fédération républicaine dont elle est très proche et dont plusieurs de ses présidents successifs (l'industriel de Roubaix Eugène Motte - premier président du parti -, Joseph Thierry - président du groupe progressiste de la Chambre des députés en 1905-1906, président de ce parti de 1906 à 1911 -, Paul Beauregard) ont été ses fondateurs et animateurs à partir de 1903[19]. Cette association patronale politisée lance des appels à l'occasion des élections municipales[20] ou législatives[21] contre le programme économique des partis de gauche et pour que commerçants et industriels lui versent des fonds pour son combat politique. Ainsi, au lendemain des élections législatives de 1910, l'Union appelle ses adhérents à constituer un « trésor de guerre » pour les futurs combats électoraux et annonce qu'elle a déjà réuni un groupe d'industriels et de commerçants qui se sont engagés à prélever chaque année sur leur budget une somme destinée à la défense « de leurs convictions et de leurs intérêts ». Elle espère avoir mille souscripteurs versant chacun 250 francs, soit une somme de 250 000 francs par an, et donc 1 million de francs sont attendus en 1914 au total[22]. Dès lors, l'Union apparaît comme le pendant moins puissant du Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture (comité Mascuraud), lié aux radicaux et fondé après l'UCIDS[23].

L'Union est aussi un lieu de sociabilité: elle organise des déjeuners mensuels à l'issue desquels un conférencier prend la parole. Parlementaires modérés et élites économiques s'y côtoient[24]. Ils ont lieu avant la guerre au Restaurant Ledoyen, puis dans les salons de l'hôtel Lutetia par la suite. Les conférences sont publiées à partir de 1904 dans un bulletin mensuel.

À la veille de la Première Guerre mondiale, les dirigeants de l'Union sont Beauregard, président, Gaston Japy, A. Patricot, fabricant de tissus pour ameublement, et Maurice de Vilmorin, vice-présidents, Jules Caussade (négociant commissionnaire à Paris), trésorier, E. Périllat (ancien négociant), trésorier adjoint, André Radius (fabricant d'étoffes pour ameublement à Bohain-en-Vermandois, dans l'Aisne)[25]), secrétaire, et Henri de Maynard, secrétaire général[26]. H. de Maynard a été candidat aux législatives à Commercy dans la Meuse en 1906 (contre un maître de forge accusé d'avoir rallié la gauche, René Grosdidier), et candidat à une élection municipale partielle à Paris en 1911 (avec le soutien de Paul Beauregard), sans succès[27]. L'industriel et député Lucien Dior était l'un des vice-présidents vers 1910, aux côtés de ces personnalités[22]. Plusieurs dirigeants de l'Union appartiennent alors à la Fédération nationale des contribuables contre le projet d'impôt sur le revenu présidée par Jules Roche: Beauregard, vice-président, Dior, Patricot, l'éditeur Bourdel (Plon), Lefebure, membres du conseil général de cette fédération[28].

L'UCIDS est présidée après la guerre par le député Louis Dubois, membre du comité directeur de la Fédération républicaine[29]. Sont vice-présidents[30] les sénateurs Frédéric François-Marsal[31], brièvement président de l'Union en remplacement de Dubois nommé ministre du commerce, et Gaston Japy[32], Armand Mame et A. Patricot. Ce dernier est remplacé en 1922 à son décès par Georges Pascalis, ancien président de l'Union des industries chimiques (1904-1909 et 1912-1919) et ancien président de la Chambre de commerce de Paris (1919-22), censeur de la banque de France depuis 1919 et administrateur de sociétés (Compagnie des chemins de fer du Nord, Crédit foncier, compagnies d'assurances)[33]. Pascalis, membre de la Fédération républicaine, intègre le conseil directeur de ce parti en [34] et celui de la Ligue républicaine nationale en 1924-25. Le reste du bureau est inchangé: Caussade reste trésorier, André Radius, secrétaire, Henri de Maynard secrétaire général [35]. Aymé Guerrin est par la suite secrétaire général[36] et il s'occupe d'un bulletin bimensuel de l'Union, La Documentation nationale, à partir de 1927[37]. Eugène Motte préside un déjeuner de l'Union en 1924[38]. L'Union des intérêts économiques a pris le relais de l'UCIDS en ce qui concerne le financement des candidats de la Fédération républicaine.

En , Claude-Joseph Gignoux, ancien député, remplace Dubois comme président. Ce directeur du quotidien lié aux milieux d'affaires La Journée industrielle n'est pas membre de la Fédération républicaine : il est en effet membre du comité directeur de l'Alliance démocratique.

Présidents

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PortraitIdentitéPériodeDurée
DébutFin
Eugène MotteEugène Motte
( - )
1 an
Joseph Thierry dans Le Matin du 24 septembre 1918.Joseph Thierry
( - )
3 ans
Paul BeauregardPaul Beauregard
( - )
12 ans
Frédéric François-MarsalFrédéric François-Marsal
( - )
1 an
Louis DuboisLouis Dubois
( - )
moins d’un an
Louis DuboisLouis Dubois
( - )
13 ans
Claude-Joseph GignouxClaude-Joseph Gignoux
( - )
3 ans

Bibliographie

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  • Pierre Guillaume (dir.), Les solidarités: le lien social dans tous ses états, volume 1, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 2001, p. 410-414,
  • Jean Garrigues, La République des hommes d'affaires: 1870-1900, Aubier, 1997, p. 351
  • Jean-François Sirinelli (dir.), Histoire des droites en France (tome 1) - Politique, Gallimard
  • Ibid., Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Presses universitaires de France, 1995, p. 454
  • Collectif, Les modérés dans la vie politique française, 1870-1965: colloque organisé par l'Université Nancy 2, 18-19-, Presses universitaires de Nancy, 2000

Notes et références

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  1. Dossier de la Légion d'honneur d'E. Lefebure dans la base Léonore
  2. L'Univers, 6 février 1892, "L'annuaire de l'Union fraternelle", La Croix, 2 février 1898, "L'union fraternelle à la nonciature", Site france-politique.fr
  3. L'Univers, 26 septembre 1891
  4. La Croix, 1er novembre 1891, "Un disciple de Saint Thomas, Joseph Gardair",
  5. Annuaire de l'Union fraternelle du commerce et de l'industrie, 1898: Conseil d'administration, L'Univers, 29 janvier 1897. Il décède en 1911.
  6. La Croix, 13 juin 1897, La Croix, 7 octobre 1898, Ibid., 19 novembre 1898, Ibid., 19 mai 1898, La Croix, 10 avril 1900
  7. La Croix, 2 février 1898, "Le commerce et les élections" (appels de l'Union, lettres d'Ernest Lefebure), Le Temps, 28 janvier 1898, "Le commerce et les élections". Une vision critique: La Lanterne, 2 février 18987, "Tribune libre. Comédie électorale". Les membres de l'Union assistent à une messe au Sacré-Cœur: Le Matin, 31 janvier 1898
  8. La Croix, 18 janvier 1898, "Union du commerce et de l'industrie pour la défense sociale"
  9. Jean-Louis Ormières, Politique et religion en France, Complexe, 2002, p. 134
  10. La Croix, 6 décembre 1898
  11. Le Temps, 11 février 1901 ( Appel de Max Régis, appel de l'Union, lettres d'adhérents de l'Union ), La Lanterne, 13 février 1901, Le Radical, 14 février 1901, Ibid., 15 février 1901, Ibid., 16 février 1901
  12. Le Temps, 11 février 1901: composition du bureau et membres du comité de l'Union, L'Intransigeant, 4 octobre 1911, "La bataille électorale: M. de Maynard" ( biographie et photographie ), Pierre Dabry, Catholiques républicains, histoire et souvenirs, 1890-1903 .
  13. L'Univers, 30 janvier 1902, Le Temps, 12 avril 1902
  14. Petit-fils d'Alfred Mame. Il est commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand à sa mort: Revue des lectures, 1926
  15. Propriétaire depuis 1872 du domaine d'Arcy-en-Brie ( 482 ha ), sur la commune de Chaumes-en-Brie, qui a fait de son exploitation une ferme modèle connue pour sa distribution de lait directement à la consommation à Paris: Pierre-Olivier Fanica, Le lait, la vache et le citadin: Du XVIIe au XXe siècle, Éditions Quae, 2008 , p. 425-428
  16. La Vie municipale, 1909
  17. Le Matin, 16 février 1902, 'Le banquet des jaunes", Journal des débats, 17 février 1902, Jean Garrigues, Les patrons et la politique: 150 ans de liaisons dangereuses, Perrin, 2011, p. 79
  18. Le Matin, 11 décembre 1906, Bertrand Joly, Histoire politique de l'affaire Dreyfus, Fayard, 2014
  19. Gilles Pollet, Les réseaux libéraux et la construction de l’État solidariste : entre libéralisme social et conservatisme politique, dans Jacques Guilhaumou, Jean-Louis Fournel, Jean-Pierre Potier (dir.), Libertés et libéralismes: Formation et circulation des concepts, ENS éditions, 2012], Pierre Guillaume (dir.), Les solidarités: le lien social dans tous ses états, Volume 1, Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine, 2001, p. 413, Jean-François Sirinelli, Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Presses Universitaires de France, 1995, p. 454
  20. La Croix, 10 avril 1912, Le Gaulois, 3 mai 1925 ( son appel recommande des candidats ).
  21. Le Figaro, 30 janvier 1902, 'Avant les élections", Le Figaro, 10 février 1914
  22. a et b Journal des débats, 4 décembre 1910, "Nouvelles politiques"
  23. Jean Garrigues, Industrie, politique et vecteurs d'influence, dans Collectif, Industrie et politique en Europe occidentale et aux États-Unis: XIXe et XXe siècles, Presses Paris Sorbonne, 2006 , p. 85 ( Une erreur factuelle: l'UCIDS n'est pas fondée par Eugène Motte ).
  24. La Croix, 26 mars 1908, Le Figaro, 30 avril 1908, "Défense patronale", Le Temps, 30 juin 1910, Le Petit Journal, 28 février 1912, L'Intransigeant, 16 décembre 1913
  25. Dossier de la Légion d'honneur d'André Radius dans la base Léonore. Ancien membre de la Ligue de la patrie française.
  26. Journal des débats, 11 février 1914, "Un appel aux commerçants et industriels"
  27. L'Est républicain, 1er avril 1906, L'Intransigeant, 4 octobre 1911, "La bataille électorale: M. de Maynard" ( biographie et photographie ), . Il a été un antidreyfusard militant, encore en 1904.
  28. La Vie municipale, 1909, Petit annuaire du contribuable : publié par la Fédération nationale pour la défense des contribuables contre le projet d'impôt sur le revenu, 1911
  29. Il donne une conférence à un déjeuner de l'Union en 1928 sur la question des dettes et des réparations, et une autre l'année suivante sur le plan Young, en présence du président de la Fédération républicaine, Louis Marin (homme politique): Le Petit Parisien, 6 décembre 1928, Le Petit Parisien, 14 novembre 1929. Il traite de la politique allemande en 1931: Journal des débats, 8 mai 1931. Il avait donné une conférence en 1914: L'Univers, 27 février 1914
  30. Le Journal, 2 mai 1925, "Les candidats aux élections municipales"
  31. Qui donne des causeries en 1921, en 1925, en 1926, en 1927, en présence de plusieurs parlementaires: L'Action française, 30 juin 1921, Le Petit Parisien, 2 juillet 1925, Le Journal, 29 janvier 1926, L'Action française, 24 décembre 1927
  32. Qui donne une conférence sur la capacité économique de l'Allemagne lors d'un déjeuner de l'Union en 1922: Le Matin, 21 janvier 1922, Le Petit Parisien, 26 janvier 1922. Il donne aussi une causerie en 1924: L'Action française, 18 décembre 1924
  33. Laurence Lestel (dir.), Itinéraires de chimistes. 150 ans de chimie en France avec les présidents de la SFC, 1857-2007, EDP Sciences, 2007, p. 413-418, Dossier de la Légion d'honneur de G. Pascalis (1854-1933) dans la base Léonore. Il donne une causerie en 1923: L'Action française, , "Chambre de commerce"
  34. Jean-Étienne Dubois, Leçon d’histoire pour une droite dans l’opposition ? Les mobilisations de droite contre le Cartel des gauches dans la France des années Vingt, Thèse de doctorat, Université Blaise Pascal, 2013, p. 170
  35. Le Petit Parisien, 21 janvier 1922, "A l'Union du commerce et de l'industrie"
  36. Le Matin, 5 juillet 1925, "Fiançailles"
  37. Notice de la BNF
  38. Journal des débats, 17 décembre 1924
  39. En 1897, lorsqu'il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur, il est aussi président du conseil d'administration depuis 1891 de la Compagnie havraise de navigation à vapeur, président de la compagnie d'assurances l'Union maritime depuis 1894, administrateur d'autres sociétés, en France et en Belgique : Dossier de la Légion d'honneur de Ferdinand Périer dans la base Léonore. C'est un descendant de Casimir Perier, fondateur de la maison de banque Périer et Cie. Ferdinand Périer célèbre le centenaire de cette banque en 1907, aux côtés de Paul Beauregard : Le Temps, 13 mai 1907. Le contrôle de la banque échappe ensuite à Ferdinand Périer et à son fils Edmond, au profit de son gendre, Marchal. S'ensuit un procès pour diffamation en 1918, en liaison avec l'affaire Bolo Pacha.