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Tour de Samois

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Tour de Samois
La tour de Samois vue depuis le sommet du rocher. On aperçoit les marches extérieures et le renfoncement.
Présentation
Type
Fondation
Styles
Architecture néo-médiévale (d), éclectismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Architecte
Isidore Hébert (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Construction
Propriétaire
Ville de Samois-sur-Seine (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Usage
État de conservation
abandonné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
Altitude
117 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Emplacement
Coordonnées
Carte

La tour de Samois, aussi appelée tour Hébert ou tour de l'Observatoire, est une tour d'observation dans la forêt de Fontainebleau, sur le territoire de Samois-sur-Seine, en France. De nos jours abandonnée et interdite d'accès, elle constitue pourtant l'un des symboles de la commune.

Situation et accès

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Située sur le rocher de Samois culminant à 117 mètres d'altitude[1], la tour se dresse sur un banc de sable entouré de rochers, au sud-ouest du village. Le rocher même constitue une partie de la forêt communale de Samois-sur-Seine, division du massif forestier de Fontainebleau.

Son accès est possible via le chemin du Rocher-de-Samois, lui-même accessible depuis l'avenue de la Libération. Visible depuis le parc de stationnement de la salle des fêtes « La Samoisienne », elle reste cependant isolée du village.

Elle est située à 1 kilomètre de la halte de Fontainebleau-Forêt[1].

Le rocher de Samois surplombe le village de Samois-sur-Seine et offre une vue sur celui-ci et sur la Seine. Jonché de plusieurs groupes de roches, certaines auraient servi d'autel de sacrifices pour les druides[2].

Isidore Hébert, sculpteur sur bois de Fontainebleau, demande le au conseil municipal de Samois-sur-Seine[réf. nécessaire] la concession gratuite d'un emplacement sur le rocher de Samois afin d'élever une tour servant d'observatoire[3]. À l'instar de la tour Denecourt, située à 2,3 kilomètres[1] et construite 28 ans plus tôt, la tour de Samois aurait donc un rôle majoritairement touristique[4]. Cette initiative est aussi motivée par le fait que Samois-sur-Seine est à l'époque moins fréquenté que les autres villages de la forêt et n'a pas bénéficié d'une gare ferroviaire faisant venir les visiteurs parisiens[5]. Il est également prévu d'établir des jeux et une buvette sur cet emplacement. La tour est construite et achevée en 1880[réf. nécessaire].

Dégradations successives et restaurations

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En 1894 déjà, le perron doit être refait et à ces fins la famille Hébert recueille des souscriptions pour sa restauration — d'après les publications dans L'Abeille de Fontainebleau, ce sont 204 francs qui sont récoltés —, ce qui permet de reprendre les visites[6],[7],[8]. La concession a été accordée pour 25 ans ; déjà en mauvais état à l'expiration de cette période, on la décrit comme en « ruines » en 1908[9]. Le constructeur s'est ruiné à la construire, la tour revient ensuite à la Ville, qui cherche un nouveau locataire, mais en vain[2],[9]. C'est finalement cette dernière qui en assurance son entretien et son gardiennage jusqu'en 1936[3],[10].

En 1928, l'édifice doit être fermé à cause de la dégradation de son état. Il est tout de même restauré grâce à l’Amicale de Samois, et son accès devient payant. Une buvette est aménagée à sa base[3]. Peut-on lire en outre dans la presse locale en  : « à la tour de l'observatoire de Samois d'où les journalistes appréciaient le vaste cadre d'un paysage de verdure et d'horizons »[11].

Panneau sur le côté nord-ouest de la tour interdisant son accès par arrêté municipal 15/96.

En 1960, l'Association des amis de Samois procède à la création du sentier no 15 de la forêt de Fontainebleau qui traverse le sommet du rocher[4]. Mais, la tour devient de plus en plus dégradée et subit de multiples actes de vandalisme, parmi eux la dégradation d'une table d'orientation installée en 1962 par l'Association des amis de Samois. À cela s'ajoute l'absence du contrôle de la végétation, ce qui ne permet plus d'offrir la vue panoramique d'où il était possible d'apercevoir la Seine[12]. Par mesure de sécurité, la Ville interdit son accès en 2002 et mure l'entrée de la tour, condamnant entièrement l'accès à la terrasse[3], ce qui vient également témoigner du déclin touristique du site[13].

Propositions d'aménagement

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En 2007, la mise en place d'un escalier métallique est proposée lors d'un conseil municipal. On propose dans le cas contraire, ironiquement ou non, de retirer la tour du blason communal[12]. Aucune des deux mesures n'a pris effet.

La tour est à base carrée et est surmontée d'une terrasse d'observation où l'escalier intérieur en colimaçon ressort sous un abri de forme octogonale[14],[1]. Elle est composée de 46 marches qui permettent son ascension[4], le début se trouvant en extérieur. La base contient un renfoncement ne contenant plus qu'un banc aujourd'hui.

Représentations culturelles

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Héraldique

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Blason de Samois-sur-Seine.

La tour et le rocher de Samois figurent dans le quart haut-gauche du blason de la commune de Samois-sur-Seine[12]. Sa représentation est légèrement altérée et présente une vue dégagée des arbres.

Références

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  1. a b c et d Ressources de geoportail.gouv.fr/carte, Géoportail de l'IGN.
  2. a et b Victor Bouquet, Paul Comble et Auguste Limosin, Samois-sur-Seine : notice historique et archéologique depuis les temps anciens jusqu'à la Révolution, 73 rue Claude-Bernard, Paris, Ernest-Louis-Désiré Le Deley, , 84 p. (lire en ligne), « La Pierre Druidique », p. 17
  3. a b c et d Agnès Braik, « La Tour de Samois, un site touristique à l'abandon », sur actu.fr, La République de Seine-et-Marne, (consulté le )
  4. a b et c Monique Berger, Château et forêt de Fontainebleau, Paris, Éditions Favre S.A., , 175 p. (ISBN 978-2-8289-1186-7), La Tour de Samois
  5. Georges Guillo Lohan (préf. Didier Maus), Samois : Du village rural au bourg rurbain, Les Amis de Samois, , Une gare à Samois, p. 88
  6. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 60, no 23,‎ , p. 1/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  7. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 60, no 24,‎ , p. 1 (lire en ligne Accès libre)
  8. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 60, no 25,‎ , p. 2 (lire en ligne Accès libre)
  9. a et b « Samois archéologique », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 74, no 26,‎ , p. 6/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  10. « Un patrimoine typique en région de Fontainebleau : Le Rocher de Samois et ses alentours », sur www.samois-sur-seine.fr (consulté le )
  11. « Au médaillon de Sénancour, tourisme et journalisme à Fontainebleau », L'Informateur de Fontainebleau, vol. 32, no 41,‎ , p. 1/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  12. a b et c Georges Guillo Lohan, « Convocation du conseil municipal », sur samois-sur-seine.fr, (consulté le )
  13. Remi Salaün, « L’héritage touristique. Trajectoire d’un lieu périurbain : trajectoire d’un lieu périurbain : la forêt de Fontainebleau », sur HAL, Université Panthéon-Sorbonne, (consulté le ), p. 255
  14. Plans de drones dans [vidéo] Skyviews, « Les Tours de Fontainebleau par Skyviews », sur YouTube, (consulté le )

Bibliographie

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  • [Herbet 1903] Félix Herbet, Dictionnaire historique et artistique de la forêt de Fontainebleau : Routes, carrefours, cantons, gardes, monuments, croix, fontaines, puits, mares, environs, moulins, etc., Fontainebleau, Bourges, , 522 p. (lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata

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Articles connexes

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Liens externes

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