Oratoire Notre-Dame-de-Grâce de Corne-Biche

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Oratoire Notre-Dame-de-Grâce de Corne-Biche
Présentation
Type
Fondation
Dédicataire
Matériau
Restauration
entre et Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Adresse
Rocher de Corne-BicheVoir et modifier les données sur Wikidata
Arbonne-la-Forêt, Seine-et-Marne
 France
Altitude
127 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Carte

L’oratoire Notre-Dame-de-Grâce, dit tour de la Vierge, de la Madone ou encore du Rocher-Corne-Biche, est un édifice religieux catholique situé dans la forêt de Fontainebleau, en France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

L’édifice est situé au sommet du rocher de Corne-Biche (aussi orthographié Cornebiche), à l’ouest de la forêt de Fontainebleau et au sud-est de la commune d’Arbonne-la-Forêt. Plus largement, il se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

L’oratoire en lui-même est fondé en 1862[1]. Ce n’est que le à l’occasion d’une fête religieuse en l’honneur de Notre-Dame des Champs (protectrice de l’agriculture) qu’une statue la représentant, réalisée par Joseph Lefèvre, est installée au sommet de la tour : une messe est d’abord célébrée à 10 h 30 à Saint-Martin-en-Bière, puis un salut solennel et une allocution prononcées à 14 h à Arbonne avant un départ en procession une demi-heure plus tard vers les lieux pour l’érection. Un discours est alors prononcé par l’abbé Garnier et la statue est à cette occasion bénie par l’abbé Séroin (chanoine honoraire, curé-doyen à Melun)[2]. Le , l’oratoire et les plantations alentour sont en proie à un important incendie[3].

Conversion personnelle et restauration[modifier | modifier le code]

L’oratoire motive en 1906 une conversion personnelle au catholicisme : celle de l’homme de lettres anarchiste Adolphe Retté[4]. La tour est finalement acquise en 1937 avec son terrain par plusieurs notabilités[5]. Paraissant abandonnée depuis plusieurs années, elle est restaurée par les nouveaux acquéreurs et le groupe des Amis d’Adolphe Retté. Une cérémonie d’inauguration a lieu le [5],[6].

Structure[modifier | modifier le code]

La tour est faite de grès[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Flohic 2001, p. 1196.
  2. « Chronique locale », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 61, no 19,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  3. « Incendies en forêt », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 63, no 32,‎ , p. 2/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. Daguenet 2002, p. 269.
  5. a et b « Inauguration de l’oratoire de Notre-Dame-de-Grâce », L'Abeille de Fontainebleau, vol. 103, no 37,‎ , p. 2/4 (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  6. « Restauration de l’oratoire de Notre-Dame-de-Grâce à Cornebiche », L’Informateur de Seine-et-Marne, vol. 68, no 39,‎ , p. 2/8 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Daguenet 2002] Patrick Daguenet, Fontainebleau, et ses villages d'art (1850-1950) : Le tout-Paris dans la forêt, Étrépilly, Presses du Village, , 493 p. (lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Flohic 2001] Jean-Luc Flohic, Le Patrimoine des communes de Seine-et-Marne, t. II, Paris, Flohic, , 1re éd., 1 507 p. (ISBN 2-842-34100-7), Canton de Perthes, « Arbonne-la-Forêt », p. 1195-1197Voir et modifier les données sur Wikidata
  • [Hervet et Mérienne 2009] Jean-Pierre Hervet et Patrick Mérienne, Fontainebleau : Une forêt de légendes et de mystères, Rennes, Éditions Ouest-France, , 144 p. (ISBN 2-737-34741-6), « Le patrimoine forestier bellifontain », p. 27-39Voir et modifier les données sur Wikidata

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]