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Socratea exorrhiza

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Socratea exorrhiza
Description de cette image, également commentée ci-après
Racines-échasses épineuses de Socratea exorrhiza
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Liliopsida
Ordre Arecales
Famille Arécacée
Genre Socratea

Espèce

Socratea exorrhiza
(Mart.) H. Wendl., 1860[1]

Classification APG III (2009)

Clade Angiospermes
Clade Monocotylédones
Clade Commelinidées
Ordre Arecales
Famille Arecaceae
Sous-famille Arecoideae
Tribu Iriarteeae

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Synonymes

Selon GBIF (18 juin 2022)[2] :

  • Iriartea durissima Oerst.
  • Iriartea exorrhiza Mart.
  • Iriartea exorrhiza var. elegans (H.Karst.) Drude
  • Iriartea exorrhiza var. exorrhiza Mart.
  • Iriartea exorrhiza var. orbignyana (Blume ex Mart.) Drude
  • Iriartea orbignyana Blume
  • Iriartea orbignyana Blume ex Mart.
  • Iriartea philonotia Barb.Rodr.
  • Socratea albolineata Steyerm.
  • Socratea durissima (Oerst.) H.Wendl.
  • Socratea elegans H.Karst.
  • Socratea gracilis Burret
  • Socratea hoppii Burret
  • Socratea macrochlamys Burret
  • Socratea microchlamys Burret
  • Socratea orbignyana (Blume ex Mart.) H.Karst.
  • Socratea philonotia (Barb.Rodr.) Benth. & Hook.f.

Selon Tropicos (18 juin 2022)[3] :

  • Iriartea durissima Oerst.
  • Iriartea exorrhiza Mart. - Basionyme
  • Iriartea exorrhiza var. elegans (H. Karst.) Drude
  • Iriartea exorrhiza var. orbigniana (Mart.) Drude
  • Iriartea orbigniana Mart.
  • Iriartea philonotia Barb. Rodr.
  • Socratea albolineata Steyerm.
  • Socratea durissima (Oerst.) H. Wendl.
  • Socratea elegans H. Karst.
  • Socratea gracilis Burret
  • Socratea hoppii Burret
  • Socratea macrochlamys Burret
  • Socratea microchlamys Burret
  • Socratea orbigniana (Mart.) H. Karst.
  • Socratea philonotia (Barb. Rodr.) Hook. f.

Socratea exorrhiza est une espèce de plantes de la famille des Arecaceae (les palmiers) originaire des forêts tropicales humides d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Il se caractérise notamment par ses racines-échasses formant un cône soutenant la base du tronc. On l'appelle aussi Palmier marcheur ou Palmier à échasses.

Il est connu en Guyane sous les noms de Awara-monpé, Awara-monbin (Créole)[4], Pasiwɨ, Pasi'ɨ (Kali'na), Pup (Palikur), Patsi'ɨ (Teko), Pëpë (Wayana), Pasi'ɨ (Wayãpi), Paasa, Tasi-tiki (Nenge tongo), Paxiúba (Portugais du Brésil)[5].

Description

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Socratea exorrhiza est un palmier à tige solitaire, dressée, pouvant atteindre jusqu'à 20-25 mètres de haut[6], avec un diamètre du tronc de 10-18 cm. Il porte un « cône » lâche de racines-échasses remarquables, atteignant 2 mètres de long pour 0,5-9 cm de diamètre, armés de pneumatorhizes transformés en petites épines coniques, dont la fonction a fait l'objet de discussions.

Les 5 à 8 feuilles de ce palmier sont glabres, plus ou moins arquées, à gaine tubulaire, mesurent jusqu'à 2 mètres de long et forment une couronne cylindrique, plumeuse, bleu-vert. Celles qui sont exposées au soleil sont plus épaisses et ont davantage de trichomes et de stomates que celles qui poussent à l'ombre[7]. Le pétiole cylindrique, est blanchâtre-tomenteux long de 10-40 cm, à rachis brun-tomenteux, arrondi en dessous, canaliculé au-dessus, long de 1,4-2,8 m, porte 13-25 pennes insérées à intervalles réguliers, de chaque côté. Les pennes mesurent jusqu'à 100 × 30 cm, sont cunéiformes, asymétriques, insérées obliquement à la base, se terminant brusquement comme déchirée à l'apex, entières ou laciniées longitudinalement en 2-8 segments inégaux, plus ou moins pubérulentes sur les nervures abaxiales.

C'est une espèce monoïque. On compte 1-4 inflorescences par plante, dressées au stade bouton puis pendante à l'anthèse. Le pédoncule est long de 20-50 cm, d'abord blanc-tomenteux devenant brun-tomenteux. La prophylle est longue jusqu'à de 12 cm, persistante, de couleur brun clair-tomenteuse. Les bractées pédonculaires mesurent jusqu'à 60 cm de long, précocement caduc, tomenteux brun clair. Le rachis est long de 8-25 cm, portant 9-14 rachidules, longues de 30-70 cm, avec un tomentum identique à celui du pédoncule. Les fleurs sont blanches.

Les fruits sont de forme ellipsoïde, lisse, glabre, mesurant 25-30 x 15-25 mm, de couleur brun jaunâtre à maturité, avec un noyau de 2 à 3 cm de diamètre[4].

Répartition

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Socratea exorrhiza est répandu de l'Amérique centrale (Costa Rica, Nicaragua, Panama) au bassin de l'Amazone en Amérique du Sud (Colombie, Venezuela : Delta Amacuro, Bolívar Amazonas, Andes vénézuéliennes et Cordillère côtière, Guyana, Suriname, Guyane, Équateur, Pérou, Bolivie, Brésil)[6].

Ce palmier a été introduit, entre autres, à l'île Maurice.

Socratea exorrhiza pousse dans les forêts sempervirentes de plaine et montagnardes, autour de 50–1 000 m d'altitude au Venezuela[6].

Il fleurit et fructifie toute l'année en Guyane, et pousse sur tous types de sol et de drainage, mais jamais en forte densité[4].

Comment marche le Socratea exorrhiza

Les graines de Socratea exorrhiza germent facilement au Panama[8].

À Manaus, Socratea exorrhiza est associé aux forêts des basses terres et ripicoles. La germination de ses graines est peu affectée par les inondations[9].

Diverses espèces frugivores mangent l'enveloppe charnue des fruits de Socratea dans le Parc national de Manú (Pérou). Les graines dures, à l'endosperme relativement mince, s'accumulent jusqu'à ce que Tayassu pecari les consomme (ce dernier parvient en effet à écraser ses graines entières)[10],[11], et parfois participent à la dissémination de ses graines[12]. À la station biologique de La Selva (en) (Costa Rica), les pécaris à collier (Pecari tajacu) mâchent aussi les jeunes racines-échasses de Socratea exorrhiza, ce qui modifie la forme et réduit la taille des cônes racinaires et diminue leur fonction de soutien[13].

Les graines de Socratea exorrhiza ne présenteraient pas de défense physique ou chimique contre leur prédation au Costa Rica[14].

Soixante-six espèces épiphytes et hémiépiphytes ont été recensées sur Socratea exorrhiza au Panama[15]. Ces communautés végétales épiphytes sont très dynamiques[16].

La prédation des graines de Socratea exorrhiza par les insectes et les mammifères varie selon la saison de fructification et la distance des pieds-mère, à la station biologique de La Selva (en) (Costa Rica) et dans la Gigante Peninsula (Pérou)[17].

La survie des graines de Socratea exorrhiza face à la prédation, aux agents pathogènes, selon l'exploitation forestière sélective, la présence de litière a été étudiée au Pérou[18]

Dans le parc national Yasuní (Équateur), les singes araignées Ateles belzebuth belzebuth avalent habituellement les graines de Socratea exorrhiza (qu'ils consomment en abondance en avril), tandis que les singes laineux Lagothrix lagotricha ont tendance à consommer les graines immatures, ou la chair des fruits mâtures en recrachant les graines[19].

Dans la Reserva Florestal Adolpho Ducke (en) (Brésil), la tortue Phrynops rufipes mange communément les graines de Socratea exorrhiza, parfois en les avalant entières[20].

Le palmier qui marche, légende tropicale ?

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Socratea exorrhiza est parfois présenté comme étant capable de se déplacer de l'endroit où il a germé, en faisant pousser ses racines sur un côté et en les abandonnant de l'autre[réf. nécessaire]. En anglais l'un de ses noms vernaculaires est Walking palm, le « palmier qui marche », en raison de cette supposée capacité. Le biologiste Gerardo Avalos a contesté cette capacité de déplacement[21],[22].

Il s’agit la plupart du temps d’une adaptation à un accident environnemental tel une chute d’arbre ou de grosses branches, dans un milieu écologique très perturbé, qui provoque sur les individus couché sous l’impact, une repousse de ses racines proches du point de contact, pour lui permettre de reprendre son ascension verticale en reprenant ainsi une assise plus stable.

En l’absence de cet accident végétatif, la recherche de lumière pourrait, dans certains cas, expliquer des pousses de S. exorrhiza à l’horizontale avec une reprise de la verticalité sur de nouvelle racines échasses, dès que les conditions de luminosité sont suffisantes pour satisfaire ses besoins chlorophylliens[23][source insuffisante].

Cependant dans son étude[24] Gerardo Avalos explique que cela relève de la légende (colporté par des guides forestiers en Amérique Latine[25]), et que la plante ne se déplace pas même si elle développe de nouvelles racines. De plus les changements de luminosité dus à la structure de la canopée sont des phénomènes beaucoup plus rapides que la croissance des racines du palmier ce qui rend de fait totalement impossible que la plante puisse « rattraper » les trouées lumineuses[26].

En 2007, une autre étude, de l'Université du Costa Rica[27] confirme les conclusions de Gerardo Avalos, reléguant ainsi cette information au rang de la « légende tropicale », folklore local pour amuser les touristes.

Utilisations

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En Guyane, le stipe de Socratea exorrhiza est divisé longitudinalement pour servir dans la construction de maisons et d'autres structures (cloisons, planchers, chevrons). On peut l'évider pour en faire un tube. On en fait aussi des fuseaux artisanaux[5]. Les fruits sont réputés toxiques chez les Palikur qui les emploient, mélangés à des fragments de ses racines, pour empoisonner les pécaris à collier (Tayassu tajacu). Les Wayãpi font un emplâtre de stipe gratté pour cicatriser l'ombilic des nouveau-nés. La sève des racines est réputée corrosive[28].

Les tiges sont fendues en planches et utilisées dans la construction de maisons au Venezuela[6].

Les amérindiens Tapɨĩy agrandiraient la perforation de leurs lobes d'oreilles avec ses racines[28], tandis que les Tacana de Bolivie l'emploient pour allonger leur pénis[29].

Au Brésil, les Yekwana de l'Auaris utilisent la sève irritante des racines comme adjuvant du curare[30].

Les Mosetene écrasent les racines aériennes pour pêcher au poison[31].

Au Panama, les Emberá et Wounaan emploient Socratea exorrhiza pour construire les toits et le sol des maisons rondes et ouvertes traditionnelles[8].

La partie interne des racines aériennes est employée comme aphrodisiaque masculin[32].

Les racines sont également bouillies dans de l'eau pour préparer une infusion destinée à traiter l'hépatite[33].

Socratea exorrhiza accumule principalement du β-tocotriénol (forme rare de vitamine E) dans ses graines[34].

En 1824, le botaniste Martius propose un protologue pour Iriartea exorrhiza Mart. (basionyme de Socratea exorrhiza)

Socratea exorrhiza (et Elaeis melanococca) dans l'article original de Martius

Carl Friedrich Philipp von Martius, 1824[35].

Notes et références

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  1. (de + la) Hermann A. Wendland, « ? », Bonplandia. Zeitschrift für die gesammte Botanik, vol. 8, no 6,‎ , p. 103 (lire en ligne)
  2. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 18 juin 2022
  3. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 18 juin 2022
  4. a b et c (en) Scott A. Mori, Georges Cremers, Carol Gracie, Jean-Jacques de Granville, Michel Hoff et John D. Mitchell, Guide to the Vascular Plants of Central French Guiana : Part 1. Pteridophytes, Gymnosperms, and Monocotyledons, New York Botanical Garden Pr Dept, , 422 p. (ISBN 978-0893273989), p. 213-214
  5. a et b Jean-Jacques de GRANVILLE et Marc GAY0T, Guide des palmiers de Guyane, ONF : Guyane (FR), , 272 p. (ISBN 978-2-84207-374-9)
  6. a b c et d (en) Andrew Henderson et Julian A. Steyermark Paul E. Berry, Kay Yatskievych & Bruce K. Holst (Eds.), Flora of the Venezuelan Guayana, vol. 3, Araliaceae–Cactaceae, Timber Press, Missouri Botanical Garden Press, , 792 p. (ISBN 9780915279463)
  7. (en) Jose Araus et Kevin Hogan, « Leaf structure and patterns of photoinhibition in two neotropical palms in clearings and forest understory during the dry season », American Journal of Botany, jstor, Botanical Society of America, vol. 81, no 6,‎ , p. 726–738 (DOI 10.2307/2445651, JSTOR 2445651)
  8. a et b (en) Catherine POTVIN, Rogelio CANSARI et Jane HUTTON, « Preparation for propagation: understanding germination of giwa (Astrocaryum standleyanum), wagara (Sabal mauritiiformis), and eba (Socratea exorrhiza) for future cultivation », Biodiversity & Conservation, vol. 12, no 11,‎ , p. 2161-2171 (DOI 10.1023/A:1024511727478, lire en ligne)
  9. (en) Manoel A.W. PACHECO, « Effects of flooding and herbivores on variation in recruitment of palms between habitats », Journal of Ecology, vol. 89,‎ , p. 358-366 (DOI 10.1046/j.1365-2745.2001.00548.x)
  10. (en) Richard A. KILTIE, « Stomach contents of rain forest peccaries (Tayassu tajacu and T. pecari) », Biotropica, vol. 13, no 3,‎ , p. 234-236 (DOI 10.2307/2388133, lire en ligne)
  11. (en) Richard A. KILTIE, « Bite force as a basis for niche differentiation between rain forest peccaries (Tayassu tajacu and T. pecari) », Biotropica, vol. 14, no 3,‎ , p. 188-195 (DOI 10.2307/2388025)
  12. (en) Harald BECK, « 6 Seed Predation and Dispersal by Peccaries », dans Seed Fate: Predation, Dispersal, and Seedling Establishment, (lire en ligne), p. 77
  13. (en) Gerardo AVALOS, Milena CAMBRONERO et Orlando VARGAS, « Quantification of browsing damage to the stilt root cone of Socratea exorrhiza (Arecaceae) by Collared Peccaries (Pecari tajacu, Artiodactyla: Tayassuidae) at La Selva, Costa Rica », Brenesia, nos 85-86,‎ , p. 30-37 (DOI 10.1111/j.1744-7429.2005.03148.x, lire en ligne)
  14. (en) Erin K. KUPREWICZ, « Mammal abundances and seed traits control the seed dispersal and predation roles of terrestrial mammals in a Costa Rican forest », Biotropica, vol. 45, no 3,‎ , p. 333-342 (DOI 10.1111/btp.12014)
  15. (en) Gerhard ZOTZ et Birgit VOLLRATH, « The epiphyte vegetation of the palm Socratea exorrhiza-correlations with tree size, tree age and bryophyte cover », Journal of Tropical Ecology, vol. 19, no 1,‎ , p. 81-90 (DOI 10.1017/S0266467403003092, lire en ligne)
  16. (en) Stefan LAUBE et Gerhard ZOTZ, « Long‐term changes of the vascular epiphyte assemblage on the palm Socratea exorrhiza in a lowland forest in Panama », Journal of Vegetation Science, vol. 17, no 3,‎ , p. 307-314 (DOI 10.1111/j.1654-1103.2006.tb02450.x)
  17. (en) Evan M. NOTMAN et Ana C. VILLEGAS, « 5 Patterns of Seed Predation by Vertebrate », dans Pierre M Forget, Joanna E Lambert, Philip E Hulme, Seed Fate: Predation, Dispersal, and Seedling Establishment, (ISBN 978-0851998060, DOI 10.1079/9780851998060.0055, lire en ligne), p. 55
  18. (en) Randall W. MYSTER, « Effects of selective-logging, litter and tree species on forests in the Peruvian Amazon: seed predation, seed pathogens, germination », New Zealand Journal of Forestry Science, vol. 51,‎ (DOI 10.33494/nzjfs512021x153x, lire en ligne)
  19. (en) J. LAWRENCE DEW, « Spider monkeys as seed dispersers », dans Spider monkeys: Behavior, ecology and evolution of the genus Ateles, , 155-182 p. (lire en ligne)
  20. (en) Francesco Paolo CAPUTO et Richard C. VOGT, « Stomach flushing vs. fecal analysis: the example of Phrynops rufipes (Testudines: Chelidae) », Copeia, vol. 2008, no 2,‎ , p. 301-305 (DOI 10.1643/CH-05-031, lire en ligne)
  21. (en) Benjamin Radford, « Can 'Walking Palm Trees' Really Walk? », Live Science,‎ (lire en ligne)
  22. Sabah Rahmani, « Le palmier marcheur : la fin d’un mythe : Contrairement à la légende, cette espèce des forêts tropicales reste immobile », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  23. « Socratea exorrhiza au Costa Rica », Le Palmier, no 70,‎ , p. 13
  24. (en) Gerardo Avalos, Diego Salazar, Ana L. Araya, « Stilt Root Structure in the Neotropical Palms Iriartea deltoidea and Socratea exorrhiza† », sur onlinelibrary.wiley.com, (consulté le )
  25. (en) CARLY CASSELLA, « A Persistent Rumor Suggests This Tree Can Walk Around, But Is It True? », sur sciencealert.com, (consulté le )
  26. (en) Benjamin Radford, « The Myth of the Walking Tree », sur skepticalinquirer.org, (consulté le )
  27. (en) Gregory R. GoldsmithRakan A. Zahawi, « The function of stilt roots in the growth strategy of Socratea exorrhiza (Arecaceae) at two neotropical sites », sur revistas.ucr.ac.cr, (consulté le )
  28. a et b Pierre Grenand, Christian Moretti, Henri Jacquemin et Marie-Françoise Prévost, Pharmacopées traditionnelles en Guyane : Créoles. Wayãpi, Palikur, Paris, IRD Editions, , 663 p. (ISBN 978-2-7099-1545-8, lire en ligne), p. 198-200
  29. (en) Geneviève BOURDY, S.I. DE WALT, LX. CHAVEZ DE MICHEL, A. ROCA, E. DEHARO, V. MUNOZ, L. BALDERRAMA, C. QUENEVO et A. GIMENEZ, « Medicinal plants uses of the Tacana, an Amazonian Bolivian ethnic group », Journal of Ethnopharmacology, vol. 70,‎ , p. 87-109 (DOI 10.1016/S0378-8741(99)00158-0)
  30. (en) M.J. PLOTKIN et M.J. BALICK, « Medicinal Uses of South American Palms », Journal of Ethnopharmacology, vol. 10,‎ , p. 157-179 (DOI 10.1016/0378-8741(84)90001-1, lire en ligne)
  31. (en) V. MUNOZ, M. SAUVAIN, G. BOURDY, J. CALLAPA, I. ROJAS, L. VARGAS, A. TAE et E. DEHARO, « The search for natural bioactive compounds through a multidisciplinary approach in Bolivia, Part Il. Antimalarial activity of some plants used by Mosetene Indians », Journal of Etnnopnarmacology, vol. 69,‎ , p. 139-155 (DOI 10.1016/S0378-8741(99)00096-3)
  32. « Rainforest Conservation ».
  33. « Useful Plants: Cashapona, Socratea exorrhiza », How Stuff Works (consulté le ).
  34. (en) Laura SILES, Jana CELA et Sergi MUNNÉ-BOSCH, « Vitamin E analyses in seeds reveal a dominant presence of tocotrienols over tocopherols in the Arecaceae family », Phytochemistry, vol. 95,‎ , p. 207-214 (DOI 10.1016/j.phytochem.2013.07.008)
  35. (la) Carl Friedrich Philipp von Martius, « ? », Historia Naturalis Palmarum, vol. 2, no 2,‎ , p. 36–37, t. 33–34. (lire en ligne)

Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • « Socratea exorrhiza », sur Flore de Guyane, (consulté le )

Bases de données et dictionnaires

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