Landelino Lavilla
Landelino Lavilla | |
Fonctions | |
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2e président du Congrès des députés espagnol | |
– (3 ans, 5 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Fernando Álvarez de Miranda |
Successeur | Gregorio Peces-Barba |
Ministre de la Justice | |
– (1 an, 9 mois et 1 jour) |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez |
Prédécesseur | Lui-même |
Successeur | Íñigo Cavero |
Président de l'Union du centre démocratique | |
– (7 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Leopoldo Calvo-Sotelo |
Successeur | Aucun |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lérida, Espagne |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | UCD |
Diplômé de | Université centrale de Madrid |
Profession | Avocat |
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Landelino Lavilla Alsina (né à Lérida le ) est un homme politique et juriste espagnol qui préside actuellement l'Académie royale de jurisprudence et de la législation.
Biographie
Catalan de naissance, il débute ses études de droit à l'Université de Saragosse et les termine à l'Université centrale de Madrid.
Il embrasse ensuite une carrière d'avocat (letrado), qui démarre en 1958 au Tribunal des comptes, et qui se poursuit au Conseil d'État l'année suivante.
En 1983, il est nommé conseiller permanent du Conseil d'État, dont il a présidé diverses sections. Il refuse de devenir membre du Tribunal constitutionnel en 1992, puis Défenseur du peuple en 1994.
Élu à l'Académie royale de la jurisprudence et de la législation en , il prend possession de son fauteuil deux ans plus tard. En 2003, il en est élu président, et se voit réélu en .
Activité politique
Membre de l'Union du centre démocratique (UCD) d'Adolfo Suárez, il est nommé ministre de la Justice dans le second gouvernement pré-constitutionnel, le .
Le , il est reconduit dans ses fonctions dans le premier gouvernement démocratique. Dix-huit jours plus tard, il entre au Sénat par désignation royale.
À son poste, il fait approuver plusieurs lois de rupture totale avec l'idéologie conservatrice et autoritaire du franquisme, comme la dépénalisation de l'adultère et la reconnaissance des couples de fait, l'inscription du délit de torture dans le Code pénal, ou encore la protection juridictionnelle des droits fondamentaux.
Il est élu député de la province de Jaén lors des législatives du , puis président du Congrès des députés le 23. C'est sous mandat que la chambre basse des Cortes Generales adopte son règlement intérieur.
Le , Landelino Lavilla est élu président de l'Union du centre démocratique au pouvoir, en remplacement du président du gouvernement, Leopoldo Calvo-Sotelo[1].
Candidat de l'UCD à la présidence du gouvernement et tête de liste dans la Communauté de Madrid aux élections législatives anticipées du , il n'obtient que 11 sièges sur 350, contre 168 sous la précédente législature.
Il devient porte-parole du groupe Centriste le 23 novembre, mais démissionne le , abandonnant par la même son mandat de député, qui revient alors au premier non élu sur la liste, Leopoldo Calvo-Sotelo.
Le 18 février précédent, il avait démissionné de la présidence de l'UCD[2].
Notes et références
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Naissance en août 1934
- Naissance à Lérida
- Ministre espagnol de la Transition démocratique
- Ministre espagnol de la Justice
- Personnalité politique espagnole de la Transition démocratique
- Président du Congrès des députés espagnol
- Personnalité de l'Union du centre démocratique
- Sénateur espagnol
- Député de la province de Madrid
- Député de la province de Jaén
- Député espagnol de la Ire législature
- Député espagnol de la IIe législature
- Juriste espagnol
- Étudiant de l'université de Saragosse
- Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique
- Étudiant de l'université complutense de Madrid