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Histoire de la DGSE

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La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) est le principal service de renseignement extérieur français. Si sa fondation légale date de 1982, la structure de la DGSE est issue du Bureau central de renseignements et d'action, services de renseignement de la Résistance auprès de Charles de Gaulle. De nombreuses fois renommé, son nom est changé en Direction générale de la sécurité extérieure en 1982 par Pierre Marion.

Origines

Du Deuxième Bureau à la DGER (1871-1944)

Le Deuxième Bureau sous la IIIe République

La structure initiale de la DGSE remonte au Deuxième Bureau, actif entre 1871 et 1940.

Le 8 juin 1871, le Ministère de la Guerre autorise la création d'un service de renseignement chargé de mener des recherches sur les plans et les opérations ennemies[1]. Le Deuxième Bureau est ainsi mis en place au sein de l'état-major de l'Armée française. Lui est adjointe l'année suivante la mission d'assurer le contre-espionnage français.

En 1876, est ajoutée au Deuxième Bureau une section de Statistiques et de reconnaissances militaires, qui forme la base de la Direction du Renseignement de l'actuelle DGSE.

Le Deuxième Bureau développe au début du 20e siècle une excellente réputation dans le domaine de la cryptanalyse. Avant même l'entrée en guerre de la France durant la Première Guerre mondiale, les mathématiciens du Deuxième Bureau réussissent à décrypter le télégramme qui contient la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France, avant même que l'ambassadeur d'Allemagne en France ne le lise. Les interceptions du service technique du Deuxième Bureau permettent de prévoir les déplacements de l'armée allemande à Montdidier et Compiègne avant qu'elle n'atteigne Paris.

Le Deuxième Bureau forme au lendemain de la guerre un patrimoine clandestin, constitué d'une partie des indemnités que l'Allemagne verse à la France en application du traité de Versailles et des revenus générés par la location d'immeubles allemands par les services secrets français après la guerre. Ce patrimoine est transmis à tous les avatars successifs du Deuxième Bureau jusqu'à aujourd'hui[2].

Un des principaux succès du Bureau durant la Seconde Guerre mondiale est l'obtention des codes de la machine Enigma. Un agent du Bureau, « Rex », obtient un rendez-vous avec Hans-Thilo Schmidt, un crypteur allemand qui travaillait au ministère de l'Armée allemande. Il vend au Bureau les manuels qui permettent de faire fonctionner Enigma. Ils sont ensuite transmis aux ingénieurs alliés qui travaillent sur la machine.

Maintien clandestin sous le régime de Vichy

Après l'armistice de 1940, le Deuxième Bureau est, officiellement, dissous. Les services de renseignements militaires sont clandestinement restructurés pour échapper au régime de Vichy, qui met la main sur le Bureau et réorganise le renseignement.

Le colonel Louis Rivet dirige une partie des renseignements avec Paul Paillole sous son autorité au contre-espionnage militaire offensif. En août 1942, sous la pression allemande, les BMA sont dissous par Pierre Laval, aussitôt remplacés par un Service de Sécurité Militaire (SSM) par décret signé du même Laval ; Rivet démissionne et rejoint Alger.

Simultanément, la France libre met en place, à Londres, son propre service de renseignement, le « 2e Bureau » puis le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), sous la direction du colonel Passy (André Dewavrin).

Le rapprochement entre Giraud et de Gaulle permet une fusion des deux services. Le décret du 19 novembre 1943 du comité français de la Libération nationale ordonne la fusion du BCRA et des services de renseignement de Rivet dans une nouvelle structure, la Direction générale des services spéciaux (DGSS), dirigée par Jacques Soustelle. La DGSS reprend la forme de ce qu'elle avait été, à savoir le Deuxième Bureau.

La DGSS est renommée en Direction générale des études et recherches (DGER) le 26 octobre 1944.

Années du SDECE (1945-1982)

Mutation et scandales

Lors du Conseil des ministres du 28 décembre 1945, la DGER est renommée Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE)[3]. Elle est transférée au Boulevard Mortier, dans la Caserne des Tourelles. Le SDECE mène des opérations dans le cadre de la Guerre d'Indochine, de la Guerre d'Algérie, ainsi qu'au Québec[4].

Le directeur du SDEC Henri Ribière décide début 1946, sur l'insistance de l'état-major des armées, de créer un service spécial armé au sein du service de renseignement, appelé Service Action. Dès le printemps 1946, Ribière envoie le capitaine Mautaint à Mont-Louis pour animer et entraîner le 11e bataillon parachutiste de choc, nouvellement créé, bras armé du service Action du SDECE.

Le service est impliqué dans plusieurs affaires qui secouent la Cinquième République : l'Affaire Ben Barka, l'Affaire Marković et l'affaire des barbouzes de la DGSE.

L'ère Alexandre de Marenches

Alexandre de Marenches est nommé directeur du SDECE en 1970 par Georges Pompidou dans l'objectif de réformer en profondeur le service, qui a trempé dans l'affaire Markovic qui a humilié personnellement le président Pompidou et sa femme.

Il lutte auprès de ses supérieurs hiérarchiques pour que le SDECE obtienne des augmentations de budget en vue de recruter les diplômes des grandes écoles, qu'il voit comme une façon de régénérer ses troupes et engendrer une montée en puissance du service. Le budget au début de son mandat est de 70 millions de francs ; Marenches le fera monter jusqu'à 400 millions lors de sa dernière année[5].

Marenches réorganise le service action, élabore une stratégie basée sur la lutte contre l'empire communiste soviétique qu'il voit comme l'ennemi principal. Il autorise des missions de renseignement sur les communistes à la fois en dehors du territoire national et en son sein. Il fonde le Safari Club pour insérer le SDECE dans un réseau mondial de services de renseignement[5].

Le bilan d'Alexandre de Marenches à la tête du SDECE reste plutôt positif, aucun scandale n'éclaboussant le service durant son mandat, le statut du personnel étant revalorisé, et les moyens techniques et humains considérablement accrus. Le SDECE a toutefois très peu investi dans les moyens informatiques et d'interception, provoquant un retard que les directeurs suivants devront combler.

Lorsqu'il est élu Président de la République, François Mitterrand propose à de Marenches de rester, mais ce dernier refuse de servir un président socialiste, et quitte son poste. Il intervient par la suite dans les médias et révèle que le service détient des archives classifiées datant de la Seconde guerre mondiale relatives à Klaus Barbie et à Paul Touvier. Le service nie, mais l'information sera par la suite confirmée par Pierre Siramy[6].

Fondation de la DGSE

Premières années

Commande présidentielle

Le président François Mitterrand doit décider, après la fin du règne de dix ans d'Alexandre de Marenches, d'un successeur. Son choix se porte sur Pierre Marion, haut-fonctionnaire polytechnicien qui, dans le cadre de sa présidence d'Air France, a déjà eu affaire au SDECE.

Le président confie à Pierre Marion le soin de dresser un tableau détaillé de l'état du SDECE, qu'il juge médiocre. Selon lui, les analyses du service sont connues pour manquer de rigueur et leurs renseignements étaient insuffisants ; en plus de cela, le service a dérapé avec des affaires qui ont secoué la République quelques années plus tôt. 80% des postes du service à l'étranger sont accrédités auprès des autorités du pays et de leurs services de renseignements, ils sont donc quasiment incapables de mener des recherches et de l'espionnage en autonomie[7].

Marion remet son rapport au président à la mi-janvier 1982, et tranche en faveur d'une refondation du SDECE, accompagnée d'un changement de nom pour marquer la modernisation du service. Le SDECE est renommé par décret le 2 avril 1982[8] en DGSE, à la demande de Marion[7].

Modernisation à marche forcée

Par la Décision générale no 1, le directeur entreprend une modernisation à marche forcée des services. Il crée par le texte organique du 18 août 1981[9] une division Plan Prospective Évaluation, qui « élaborera les plans de renseignement, de contre-espionnage et d'action, et préparera des synthèses et analyses de situation ». Il crée « une évaluation hebdomadaire des évènements internationaux, interprétation prospective par rapprochements et interprétations des faits et des renseignements »[7].

Il est dépourvu d'agents dans les pays du bloc soviétique, et a cessé d'espionner les États-Unis. Marion envoie des agents de l'autre côté du rideau de fer[10], et fait infiltrer des grandes entreprises américaines par des espions de la DGSE[11].

L'ère Marion est également marquée par l'informatisation du service, la création d'une direction dédiée au renseignement économique, et la démilitarisation progressive de la maison. Il modifie sa politique de ressources humaines : le recrutement de civils, issus de l'université puis des grandes écoles, augmente. Un programme de recrutement et de formation est mis en place. Sont ainsi engagés des ingénieurs, des économistes, des géographes, des linguistes, etc.

Il rattache le service de Sécurité, qui s'occupe de la surveillance et protection des personnels, des installations et des ambassades, à la Direction générale. Il redynamise la division du contre-espionnage, ses tâches et responsabilités sont reformulées, et ses effets sont augmentés de 50%. Il crée en son sein la division Contre-subversion.

Pierre Marion refuse que la DGSE s'occupe de protéger Mazarine Pingeot, fille cachée du président Mitterrand. Ce dernier fait ainsi créer une cellule ad hoc basée à l’Élysée, ce qui conduira à l'affaire des écoutes de l'Élysée. Aussi, il décide de supprimer la composante française du réseau clandestin Gladio[7].

L'attentat de la rue des rosiers, en août 1982, que ses services n'ont pas pu empêcher, arrive au même moment où Marion, qui se plaint des obstacles politiques à son action et des concurrences stériles entre les services, décide de démissionner[9]. Il est donc resté moins d'un an en poste. Malgré la brièveté de son passage au service, le mandat de Pierre Marion est marqué par des chantiers importants qui modifient la structure, le fonctionnement, et la qualité des travaux du service.

Poursuite de la restructuration

Marion est remplacé par l'amiral Pierre Lacoste. Il est nommé le 12 novembre 1982, et entreprend de continuer la modernisation du service en s'appuyant sur les ingénieurs recrutés par son prédécesseur dans le vivier des polytechniciens. Il entreprend l'extension de l'utilisation de l'informatique, et fait rénover les locaux du boulevard Mortier[12]. Il alerte le Président via son ami François de Grossouvre sur les "imprudences" commises par la cellule de l’Élysée[12]. Lacoste décide de rétablir le dialogue avec le ministère des Affaires étrangères, considérant que les deux devaient travailler main dans la main et partager avec l'autre son expertise propre, comme c'est le cas au Royaume-Uni, où le MI5 est rattachée au Foreign Office.

Il est responsable de l'opération Satanic qui a détruit le Rainbow Warrior en 1985 et donné naissance à l'Affaire du Rainbow Warrior. Si Lacoste n'était pas convaincu de l'opération, lui privilégiant une formule plus douce qui aurait consisté à polluer le gasoil du Rainbow Warrior pour l'empêcher de prendre le large, il est considéré comme responsable et est limogé le 19 septembre 1985.

René Imbot lui succède. La DGSE enquête sur les sources de la presse qui ont informé Le Monde de la responsabilité du service dans l'affaire du Rainbow Warrior.

Imbot réorganise le service et le modernise. Il recrée le 11e régiment parachutiste de choc qui avait été dissous en 1963. Entretenant des relations tendues avec Jacques Chirac lors de la première cohabitation, il est remercié en 1987 pour avoir refusé de reprendre à la DGSE Jean-Charles Marchiani et pour avoir refusé d'envoyer le 11e régiment parachutiste de choc en Nouvelle-Calédonie[10]. Il est remplacé par le général François Mermet, à la demande de Chirac et avec le soutien du ministre André Giraud.

Arrivant en poste en décembre 1987, Mermet doit améliorer le fonctionnement du service. L'opération du Rainbow Warrior a été un échec retentissant qui pèse encore sur la réputation du service. Le président Mitterrand confie à Mermet que sa déception envers la DGSE est telle qu'il l'aurait dissoute si Charles Hernu ne s'y était pas opposé. Mermet restructure donc le service.

La DGSE mène en 1988 une enquête sur l'affaire de l'assassinat de Dulcie September dans les jours qui suivent le meurtre pour déterminer si d'anciens membres du service action étaient impliqués dans l'assassinat[6].

Pérennisation de la DGSE

Montée en puissance

En mars 1989, Mermet est remplacé par Claude Silberzahn[13]. Le président Mitterrand rompt avec la tradition qui voulait que le directeur de la DGSE soit un militaire. La décision de nommer un préfet est prise par Mitterrand dans le but de punir l'armée pour son insubordination à la suite de la publication de quarante cinq généraux, quelques jours avant l'élection présidentielle de 1988, d'un article à charge contre le président[11].

Silberzahn crée la Direction des opérations (DO), qui regroupe le service Action, chargé de la planification et de la mise en œuvre des opérations clandestines, le service Mission (DO SM), chargé de la recherche de renseignement par moyens humains (officiers traitants) dans les zones où la DGSE n’a pas de poste normal, le service Assistance (DO ASS), spécialisé dans la formation de services spéciaux étrangers, et le service Opérations (SO), spécialisé dans le vol d’informations étrangères mais sur le territoire français (cambriolage de chambres d'hôtels, surveillance de courrier, ouverture de valise diplomatiqueetc.)[14].

Il bénéficie du soutien du Premier ministre Michel Rocard, avec lequel il coordonne la réforme des services. Rocard s'intéresse à la DGSE dans le but de réinvestir le champ des affaires étrangères, dont le président Mitterrand et le ministre des Affaires étrangères Roland Dumas le privent. Les informations de la DGSE, transmises directement à Matignon, lui permettent de plus s'impliquer dans le "pré carré" présidentiel[11]. La marque principale de Silberzahn à la tête du service est la re-création de la direction de la stratégie au sein du service, héritier de la division Plan Prospective Evaluation de Pierre Marion. Il quitte ses fonctions en 1993.

Le 7 juin 1993 est nommé Jacques Dewatre, également préfet. Il est le responsable resté le plus longtemps à son poste sur la période "DGSE", pour une durée de sept ans. Il quitte ses fonctions en mars 2000.

Lui succède Jean-Claude Cousseran, qui est le premier diplomate de carrière à diriger le service. Il avait été détaché entre 1989 et 1992 à la DGSE en tant que directeur de la direction de la stratégie créée par Silberzahn. Il est nommé d'un accord commun entre le chef de l'Etat et le chef du gouvernement sous la troisième cohabitation[10].

Est créé sous a direction et à la demande du Président de la République l'Alliance Base, un service de contre-terrorisme et de partage de renseignement franco-américain, qui permet à la CIA de réorienter son activité vers le Moyen-Orient à la suite des attentats du 11 septembre 2001[10]. Cousseran met aussi en place en 2000[15] ou en 2001[16] le centre de situation, chargé de traiter les crises en temps réel : il a pour but de rassembler le renseignement de toutes sources et de permettre au directeur général de diriger la recherche et la production de renseignement.

Impliqué dans l'affaire du compte japonais de Jacques Chirac, Cousseran est écarté en juillet 2002, avec Gilbert Flam et quelques autres fonctionnaires.

Affirmation

Après l'affaire du compte japonais de Jacques Chirac, le sérieux et la crédibilité de la DGSE n'est plus remise en question et le service se normalise.

Cousseran est remplacé par Pierre Brochand, qui reste six ans à la tête du service. La DGSE développe son activité de libération d'otages du fait de l'intensification de la menace terroriste. Le service sauve les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot en Irak le 21 décembre 2004[réf. nécessaire], puis la journaliste Florence Aubenas en Irak le 12 juin 2005.

La DGSE est mobilisée en amont de la Guerre d'Irak. Afin de lancer une guerre au Moyen-Orient, les Etats-Unis prétendent que l'Irak détient des armes de destruction massive. Jacques Chirac demande à la Direction Technique, qui est chargée de l'imagerie satellitaire, de vérifier l'information. Confirmant qu'il n'y a aucune arme de destruction massive en Irak, Jacques Chirac prend la décision de ne pas s'impliquer dans l'Irak et de s'opposer aux États-Unis.

Erard Corbin de Mangoux lui succède en 2008 et ce jusqu'à 2013. Son mandat est marqué par le kidnapping de l'agent Denis Allex à Mogadiscio en 2009. Une opération de sauvetage est mise en place par le Service action en 2013, qui se solde par la mise à mort d'Allex par ses geôliers. L'Alliance Base est dissoute en 2009 à la suite d'une mésentente entre le président Obama et la communauté du renseignement. Le président François Hollande décide de le remplacer dès son élection, le considérant comme trop sarkozyste[17].

L'énarque Bernard Bajolet, ambassadeur de carrière et arabophone, est nommé en 2013 et reste à ce poste jusqu'en 2017 ; il est maintenu après 2016 malgré sa limite d'âge du fait de ses performances au service[18]. Il perpétue l'action antiterroriste de ses prédécesseurs. Entre 2016 et 2017, la DGSE a été impliquée dans le ciblage et le meurtre de 40 terroristes en Irak, en Syrie, et au Sahel[19].

Un interim de Jean-Pierre Palasset permet de faire la jonction avec Bernard Émié, qui prend la tête de la DGSE sur nomination d'Emmanuel Macron, nouvellement élu Président de la République. Emié mène une enquête sur l'élection présidentielle et conclut que la Russie a tenté d'influencer l'élection présidentielle de 2017 en France, en appuyant les candidats d'extrême droite sur les réseaux sociaux[20].

Voir aussi

Notes et références

  1. « AASSDN - Histoire : Les Services français depuis 1871 », sur www.aassdn.org (consulté le ).
  2. Laurent Valdiguié, « Le trésor englouti de la DGSE », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne).
  3. Claude Faure, « Bref historique des services de renseignement et de sécurité français contemporains », Revue historique des armées, no 247,‎ , p. 70–81 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le ).
  4. Roger Faligot et Rémi Kauffer, Histoire politique des services secrets français : de la Seconde guerre mondiale à nos jours, Paris, La Découverte, impr. 2013, cop. 2012, 738 p. (ISBN 978-2-7071-7771-1 et 2-7071-7771-7, OCLC 865173925).
  5. a et b Jean-Christophe Notin, Le maître du secret : Alexandre de Marenches, Paris, Tallandier, 555 p. (ISBN 979-10-210-3129-6, 978-979-1021-03-6 et 979-1021-03-1, OCLC 1030779675).
  6. a et b Pierre Siramy, 25 ans dans les services secrets, Paris, Flammarion, , 341 p. (ISBN 978-2-08-123261-7 et 2-08-123261-8, OCLC 587016058).
  7. a b c et d Pierre Marion, La mission impossible : à la tête des Services Secrets, Paris, Calmann-Lévy, , 259 p. (ISBN 2-7021-1970-0 et 978-2-7021-1970-9, OCLC 23660930).
  8. Décret no 82-306 du 2 avril 1982 portant création et fixant les attributions de la direction générale de la sécurité extérieure., (lire en ligne).
  9. a et b Pierre Marion, Mémoires de l'ombre : Un homme dans les secrets de l'Etat, Flammarion, (ISBN 2-08-067692-X et 978-2-08-067692-4, OCLC 406851583).
  10. a b c et d Vincent Nouzille, Les tueurs de la République : assassinats et opérations spéciales des services secrets : document, Paris, J'ai lu, dl 2016, 408 p. (ISBN 978-2-290-12212-9 et 2-290-12212-2, OCLC 957659468).
  11. a b et c Jean Guisnel, Histoire secrète de la DGSE, Paris, Robert Laffont, 378 p. (ISBN 978-2-221-24028-1 et 2-221-24028-6, OCLC 1127907429).
  12. a et b Pierre Lacoste, Un amiral au secret, Paris, Flammarion, , 220 p. (ISBN 2-08-067416-1 et 978-2-08-067416-6, OCLC 38057077).
  13. Philippe Leymarie, « La mue des agents français de l'ombre... », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  14. « Arrêté du 21 décembre 2012 portant organisation de la direction générale de la sécurité extérieure | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  15. Le Point magazine, « Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High-Tech, Culture », sur Le Point.fr (consulté le ).
  16. « L’art du renseignement », Armées d'aujourd'hui, no 276,‎ décembre 2002 - janvier 2003.
  17. Gérard Davet, "Un président ne devrait pas dire ça...", , 672 p. (ISBN 978-2-234-07527-6 et 2-234-07527-0, OCLC 1033465957).
  18. « La petite manœuvre de Hollande pour prolonger un proche à la tête de la DGSE », sur Marianne, (consulté le ).
  19. « How France strove to eliminate terrorists on its ‘kill list’ », sur www.irishtimes.com (consulté le ).
  20. (en-US) Emily Tamkin, « French Intelligence Agency Braces for Russian Bots to Back Le Pen », sur Foreign Policy (consulté le ).