Hexafluorure de rhodium

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Hexafluorure de rhodium
Image illustrative de l’article Hexafluorure de rhodium
Structure de l'hexafluorure de rhodium
Identification
Nom UICPA hexafluororhodium
Synonymes

fluorure de rhodium(VI)

No CAS 13693-07-7
PubChem 20488757
SMILES
InChI
Apparence solide noir volatil cristallisé[1]
Propriétés chimiques
Formule F6RhRhF6
Masse molaire[2] 216,895 92 ± 2,0E−5 g/mol
F 52,56 %, Rh 47,44 %,
Propriétés physiques
fusion 70 °C[1]
Masse volumique 3,71 g/cm3[3] à −140 °C

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'hexafluorure de rhodium, ou fluorure de rhodium(VI), est un composé chimique de formule RhF6. Il se présente comme un solide noir volatil qui fond à environ 70 °C et cristallise à −140 °C dans le système orthorhombique, groupe d'espace Pnma (no 62) avec comme paramètres cristallins a = 932,3 pm, b = 847,4 pm, c = 491,0 pm et Z = 4, d'où une masse volumique calculée de 3,71 g/cm3[3]. La molécule RhF6 présente une géométrie octaédrique, de symétrie Oh, avec des liaisons RhF longues de 182,4 pm[3].

On peut l'obtenir en faisant réagir du rhodium métallique dans un excès de fluor F2 :

Rh + 3 F2 ⟶ RhF6.

Comme d'autres fluorures de métaux, RhF6 est très oxydant. Il attaque le verre même en l'absence d'eau[4]. Il est également susceptible de réagir directement avec l'oxygène[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) David R. Lide, « Properties of the Elements and Inorganic Compounds », CRC Handbook of Chemistry and Physics, 90e éd., Taylor & Francis, 2009, p. 4-85. (ISBN 978-1420090840)
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. a b et c (en) Thomas Drews, Joanna Supeł, Adelheid Hagenbach et Konrad Seppelt, « Solid State Molecular Structures of Transition Metal Hexafluorides », Inorganic Chemistry, vol. 45, no 9,‎ , p. 3782-3788 (PMID 16634614, DOI 10.1021/ic052029f, lire en ligne)
  4. (zh) 无机化学丛书•第9卷: 锰分族 铁系 铂系 其他, 科学出版社, 北京, p. 478. (ISBN 7-03-002238-6)
  5. (en) Sebastian Riedel et Martin Kaupp, « The highest oxidation states of the transition metal elements », Coordination Chemistry Reviews, vol. 253, nos 5-6,‎ , p. 606-624 (DOI 10.1016/j.ccr.2008.07.014, lire en ligne)