Goyrans
Goyrans | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Sicoval | ||||
Maire Mandat |
démissionné le 17/11/2014 intérim Corinne Cabanié 2014-2020 |
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Code postal | 31120 | ||||
Code commune | 31227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Goyranais | ||||
Population municipale |
868 hab. (2014) | ||||
Densité | 151 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 56″ nord, 1° 25′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 147 m Max. 274 m |
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Superficie | 5,75 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Castanet-Tolosan | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
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Goyrans est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Midi-Pyrénées. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval.
Ses habitants sont appelés les Goyranais (de l'occitan goiranés).
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 13 km au sud de Toulouse, à 10 km du périphérique de Toulouse.
Elle est bordée à l'ouest par le cours de l'Ariège à quelques kilomètres du confluent de cette rivière avec la Garonne. Au sud se trouve la commune de Clermont-le-Fort, à l'est la commune d'Aureville, au nord la commune de Lacroix-Falgarde. Au-delà de l'Ariège se trouve la commune de Pins-Justaret.
Communes limitrophes
Géologie
La plus grande partie de la commune est située sur une serre (occitan serra, une colline toute en longueur). Cette serre surplombe la plaine de la Garonne et de l'Ariège qui s'étend à plus de 120 m en contrebas à l'ouest. Cette colline constitue un des coteaux de la Garonne, zone d'élargissement par érosion de la plaine alluviale du fleuve. La transition vers la plaine est abrupte (au sens propre du terme) et laisse place par endroit à de véritables petites falaises (las ròcas en occitan toulousain, d'où le « chemin des Roques » situé au nord de la commune).
La crête de la serre est relativement plus haute que celle des collines environnantes. Le terrain parfois accidenté est de nature argilo-marneuse. La configuration des lieux permet de nombreux points de vue remarquables en particulier vers l'ouest et le sud. Au nord du village, à l'extrémité nord de la serre se trouve un platane d'âge respectable que l'on peut apercevoir depuis l'autre extrémité de l'agglomération toulousaine Castelnau-d'Estretefond, Saint-Jory à plus de 30 km de distance à vol d'oiseau.
Au bord de l'Ariège s'étend le Ramier de Goyrans (de l'occitan ramièr lieu ombragé de branches ramas), terrain alluvial et plat dont une partie est mise à profit pour les cultures, l'autre passablement humide étant boisée.
La commune est traversée dans le sens de la longueur par une route de crête (Chemin des Crêtes) sur laquelle s'embranchent des routes transversales. La commune est de constituée de 7 quartiers. Outre le vieux village, les anciennes habitations sont comme partout dans la région disséminées dans la campagne. À ces anciennes habitations ont été ajoutées depuis une trentaine d'années plusieurs quartiers lotis relativement circonscrits. On peut compter en allant du sud vers le nord : Badel (occitan Badelh), les Pins (les maisons de ce lotissement sont disséminées dans une pinède orientée au sud), Daurides, La Maison, Les Hauts de Goyrans et Balandra.
Histoire
Toponymie
Pour le nom du village, on entend les prononciations [gwaʀãᵑ] plutôt chez les personnes d'origine locale ou [gwaʀãs] chez les nouveaux arrivants - en particulier ceux arrivant du nord de la France.
Le nom occitan de la commune est Goirans prononcé "gouill-rannss" IPA [guɪ'ɾɑns]. Ce nom est à rapprocher du nom occitan de la buse (rapace) gòira prononcé (goɪɾo). On trouve des toponymes similaires dans le Gard (Goyran) et les Alpes-de-Haute-Provence (Goirands). Au XVIIe siècle, la carte de France de Cassini mentionne le village sous le nom de Gouirans, selon sa prononciation occitane.
Préhistoire
En 1883, des outils néolithiques ont été retrouvés sur le territoire de la commune, attestant une première occupation des lieux dès cette époque.
Moyen Âge
Une des premières attestations - indirecte - du village est un acte d'arpentage de Lacroix-Falgarde daté du 3 janvier 1254 (archives départementales E90). Deux des terres qui bordaient alors Falgarde appartenaient à deux personnes nommées "Petrus Andreas de Goirons" et "Petrus Paulus de Goirons". La forme 'Goirons' (avec an > on) sous laquelle le nom du village apparaît dans ce texte est normale en occitan toulousain du Moyen Âge. Ce phénomène (par ex. 'campana' prononcé [kom'pono]), qui était encore attesté en Aveyron au XXe siècle s'étendait alors jusqu'au pays toulousain et aux Corbières, et a fini par régresser en laissant de nombreuses traces.
En 1335, Goyrans fait partie des villages dévastés par le Prince Noir.
Le seigneur Bernardus de Goyranibus (Bernard de Goyrans ?-1469) fut capitoul (membre du conseil municipal) de Toulouse.
Au tournant du XVIe siècle, Goyrans faisait partie du pays de cocagne, région qui prospérait grâce à la culture du pastel, qui était exporté par voie fluviale vers Bordeaux. Cette prospérité a été brutalement arrêtée par les guerres de religion qui ont ravagé la région dans la seconde moitié du XVIe siècle. Le village a fait un temps partie à cette époque du domaine de Jacques de Rochechouart qui comprenait également Aureville, Clermont et Labarthe. Ce seigneur basé (et enterré) à Aureville avait droit de haute et basse justice et battait monnaie.
La commune parlait autrefois un occitan languedocien de type toulousain (par exemple, article défini masculin « le/les et non lo/los). Elle se situait tout au bord de la zone de dialecte gascon (la limite dans ce secteur étant le cours de l'Ariège), et le parler local en comportait quelques influences. La langue est pour ainsi dire éteinte, les quelques locuteurs restant ayant dépassé les 60 ans.
Période contemporaine
Depuis les années 1980, l'histoire du village a vu un changement radical de la composition de sa population. En 30 ans, le village est passé de l'état de commune rurale vieillissante à celle de commune résidentielle cossue en lien avec le développement des hautes technologies dans l'agglomération toulousaine (aéronautique, spatial). Cette évolution est reflétée dans les données de la table ci-dessous. Le surcroît de population est localisé dans les 6 quartiers hors vieux village mentionnés ci-dessus.
Depuis 2008, un projet de logement social a été réalisé pour répondre aux réglementations visant à introduire de la mixité sociale sur le territoire français. À cet effet, l'ancienne (et très grande) ferme de Penteville a été aménagée de façon à abriter cinq appartements sur deux niveaux.
Rectifications : Le concept de la ferme de Panteville est de 8 appartements entre 150 et 200 mètres carrés sur 3 niveaux et n'a rien à voir avec des logements sociaux.Il s'agit d'appartements de standing en harmonie avec l'architecture de ce corps de ferme datant de plus de 150 ans.
Héraldique
Les armes de Goyrans se blasonnent ainsi : D'or au lion de sable. |
Politique et administration
Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[2],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 868 habitants, en diminution de −2,91 % par rapport à 2009 (Haute-Garonne : 6,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie
Hors les zones habitées, la plus grande majorité des sols est d'utilisation agricole - et le restera pour plusieurs décennies suite au règlement d'un leg - ou boisée.
Le caractère campagnard et l'intérêt des paysages rendu possible par la configuration du terrain a motivé l'établissement d'un grand nombre de sentiers dans la commune, en collaboration avec le Sicoval.
La commune ne présente à ce jour (2010) aucun commerce permanent, mais un marché « de plein vent » se tient tous les mardis soirs depuis 2010 sur la place de la Mairie.
Enseignement
La commune est équipée d'une école maternelle de deux classes qui a pour mission d'accueillir les enfants des communes de Clermont-le-Fort et Aureville outre ceux du village. Le village est également le siège d'une école élémentaire communale comportant trois classes. Au collège et au lycée, les enfants vont par défaut à Pins-Justaret. Chaque école dispose d'une garderie ainsi d'une cantine.
Lieux et monuments
- L'église du village présente un clocher-mur typique de la région toulousaine, relativement bien garni en cloches.
- Le centre du village est la place des marronniers ombragée de ses arbres éponymes, et faisant parvis à l'école primaire.
Vie locale
La commune est équipée de trois terrains de tennis dont l'accès est géré par le club Tennis Goyrans Village, membre de la fédération française de tennis.
Il existe un foyer rural présentant de nombreuses activités (poterie, théâtre, yoga, guitare, judo, bridge, etc.).
La municipalité a lancé en 2010 le festival « Goyrans Vibration », un événement à vocation récurrente, présentant entre autres des spectacles musicaux (édition I 01/05/2010, édition II les 2 et 3/10/2010).
La commune est également le siège de plusieurs associations (La Roco Gouiranéso, etc.).
Personnalités liées à la commune
- Maurice Sarrazin, acteur et directeur du théâtre Daniel-Sorano de Toulouse.
- Maison de Limoges, dont Goyrans était une possession.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Liens externes