Franz Conrad von Hötzendorf

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Comte Franz Conrad von Hötzendorf
Franz Conrad von Hötzendorf

Naissance
Penzing
Décès (à 73 ans)
Bad Mergentheim
Origine Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
Grade Chef de l'état-major Austro-Hongrois
Années de service 1863 – 1918
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes bataille de Limanowa qui arrête les Russes

Le baron, puis comte Franz Conrad von Hötzendorf (en allemand : Franz Graf Conrad von Hötzendorf), né le à Penzing, dans la banlieue de Vienne en Autriche, et mort le à Bad Mergentheim, dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, est un aristocrate autrichien qui fut maréchal de l'armée royale et impériale austro-hongroise (KuK) de 1906 à 1918.

Vie privée

Il est né en 1852, le 11 novembre, d'une famille anoblie par l'empereur (son grand-père est fait baron en 1810) dans la banlieue de Vienne (Penzing). Le nom de Hötzendorf est tiré en 1816 de sa grand-mère (du Palatinat) d'après le nom de son domaine. Il sera fait comte (Graf) en 1918.

Son père, colonel d'un régiment de hussards, a fait les campagnes contre Napoléon, et a pris sa retraite après une blessure. Sa mère, née Kübler, est d'un milieu artistique. Il entre jeune dans l'académie militaire de Hainburg, et fait une ascension rapide.

Il se marie en 1886 avec Wilhemine Le Beau qui lui donne quatre fils (Conrad, Irvin, Herbert et Egon). Conrad, l'aîné, meurt en 1915 à Davos, des blessures subies sur le Front roumain. Le second est blessé au siège de Prömsel. Le troisième est tué à la bataille de Lemberg, sur le front russe.

Il épouse, le 19 octobre 1915, Virginia von Reininghaus en secondes noces, connue lors d'un voyage à Trieste. Ce remariage induit de nombreuses tensions aussi bien dans la famille que dans la société austro-hongroise, remontant jusqu'à l'empereur ; pour aplanir ces hostilités, il fallut recourir à une adoption par un ami hongrois pour contourner le blocage.

Carrière militaire

1863-1867 : académie militaire (hadaprodiskolava de Hainburg)

1867-1871 : académie militaire Marie-Thérèse de Wiener-Neustadt[1], lieutenant au 11e bataillon de chasseurs.

1876 : lieutenant au 6e cosaque. (Guillaume II roi du Wurtemberg).

1878-1879 : 4e division d'infanterie d'occupation de la Bosnie-Herzégovine. Capitaine, il participe à la répression des serbes de Dalmatie.

1883 : en Galicie, chef d'une division d'infanterie.

1890 : chef d'état major.

1893 : au 93e régiment d'infanterie à Olmütz.

1895 : commandant à Oppau.

1895-1899 : Cracovie, commandant au 1er régiment de l'empereur.

1899 : commandant à la 55e brigade d'infanterie à Trieste.

1901 : général de division.

1903 : commandant à la 8e division d'infanterie de Bozen.

1906 : chef d'état-major de l'armée royale et impériale austro-hongroise.

Chef d'état-major

Franz Graf Conrad von Hötzendorf

Il est en novembre 1906 chef d'état-major. Prônant des réformes dans l'armée, reconnu pour ses capacités, il se montre partisan d'une nouvelle approche dans la gestion de l'armée impériale et royale : il propose une refonte de l'organisation de l'armée commune, un rapprochement des officiers généraux avec les diplomates[2]. Il a des vues bellicistes, opposées à de nombreux collègues, et prône des guerres préventives contre la Serbie et l'Italie, ce qui entraîne son éviction en 1909[3]. L'empereur lui aurait dit « l'Autriche n'a jamais commencé une guerre » ce à quoi il aurait répondu : « malheureusement non, votre Majesté »[4].

Il prônait souvent une politique d'ouverture envers les Slaves de l'Empire, contre l'hégémonie des Allemands et des Magyars, car il percevait lucidement les tensions ethniques en jeu dans l'Empire. Il entre donc en disgrâce, en 1911, mais est rappelé en 1912 à l'époque des Guerres balkaniques. Il fait alors savoir que s'il était partisan d'une ouverture à l'intérieur de l'Empire, il avait aussi demandé, à de nombreuses reprises et assez précocement, à mener une « guerre préventive » à l'extérieur, contre la Serbie, par exemple en 1908, lors de la crise bosniaque, car il redoutait les séparatismes autant que l'héritier du trône François-Ferdinand. Il se montre partisan de la soumission des états slaves du Sud par la « double-monarchie » mais doit modérer ses élans face au Kronprinz, soucieux de l'opinion des grandes puissances[5]. En 1913, lorsque, rappelé, il propose d'entrer en guerre contre la Serbie, sortie victorieuse et renforcée des guerres balkaniques[6]. Il est soutenu dans cette attitude belliciste par le versatile Guillaume II qu'il rencontre à Leipzig le 18 octobre[7] et qui lui propose des objectifs communs dans la crise en cours[8]. Mais en mars 1914, lors d'une rencontre avec l'ambassadeur allemand à Vienne, il montre qu'il n'est pas dupe sur la nature du soutien de Guillaume II à cette politique, et, d'accord avec l'ambassadeur, indique dans la conversation les conditions du déclenchement de ce conflit préventif[9], conflit qu'il souhaite voir déclenché le plus rapidement possible[10].

Conscient que la double-monarchie n'était pas la plus forte dans l'alliance qui la liait au Reich[11], et que, contrairement à celui-ci, elle ne survivrait pas à une défaite[10], il se montre très attaché à l'alliance allemande et à l'idée d'une guerre préventive contre la Serbie[12].

La Première Guerre mondiale

Préparation du conflit

Il est l'artisan du plan austro-hongrois en cas de guerre : si les Russes restent neutres, une attaque en masse sur le front serbe doit avoir lieu. Si les Russes entrent en guerre, il faut alors concentrer les forces sur le front oriental. À partir de 1913[13] puis en mai[14] et en juillet 1914[15], il tente de coordonner les plans de mobilisation et d'opérations austro-hongrois avec les plans allemands, en insistant sur les délais nécessaires au Reich pour écraser la France et concentrer ses troupes face à la Russie, son obsession durant toute la crise de juillet[16] : il rencontre ainsi à de nombreuses reprises son homologue allemand, Helmuth von Moltke, dans les années qui précèdent le conflit[17].

Chef d'état-major d'une armée en guerre

Ses relations avec son homologue allemand, Falkenhayn, deviennent exécrables au fil des mois : les différences de caractère et de conceptions ont abouti à des échanges aigres, voire à une rupture des relations entre les deux hommes à l'automne 1915[18]. Ces divergences personnelles se traduisent également dans la conduite du conflit : l'Allemand souhaite lancer une bataille d'usure en France, avec le soutien de l'artillerie lourde austro-hongroise[19], tandis que l'Autrichien se montre partisan d'une grande offensive en Italie[20], le commandement allemand s'y oppose, le Reich n'étant pas entré en guerre avec l'Italie[21]. De même, il souhaite rapidement réduire la tête de pont alliée à Salonique, mais Falkenhayn, devant les difficultés du maintien des unités allemandes en Serbie[22], ne considère pas ce front comme prioritaire[23], dans le contexte de préparation de l'offensive contre Verdun[24].

Ces divergences aboutissent à affaiblir toutes les offensives des puissances centrales au cours des années 1915 et 1916[19]. Ainsi, en décembre 1915, il propose la participation du Reich dans une offensive visant au retrait italien du conflit, en échange d'un soutien autrichien massif en France[25], ,mais les Allemands maintiennent leurs projets face à la France[25], tout en demandant aux Autrichiens une participation accrue à l'Est, ce que Conrad refuse en retirant unilatéralement des unités destinées à être engagées sur le front italien[25].

Hötzendorf (L'Illustration, 1er août 1914)

Rôle dans la crise de juillet

Le 28 juin 1914, l'archiduc François-Ferdinand et sa femme sont assassinés à Sarajevo. Consulté sur les capacités militaires de la double monarchie[26], il affirme le 20 juillet que l'armée commune pourra entrer en guerre à la mi aout[27] et se soucie surtout, durant toute la crise, du soutien allemand[28]. Il s'oppose néanmoins à une déclaration de guerre dès le 28 juillet, arguant de l'impossibilité de mobiliser l'armée dans un délai aussi bref[27].

La gestion des fronts

Cependant, lorsque la Russie déclare la mobilisation générale (30 juillet 1914), l'Autriche-Hongrie déclare la guerre le 5 août, et le front s'ouvre en Galicie. Le front serbe va stagner jusqu'à l'entrée dans le conflit de la Bulgarie (5 octobre 1915). Sur le front de l'Est, les manœuvres qu'il ordonne sont mises à mal par l'impétuosité de ses subordonnés[29]; il réussit cependant à mener une retraite rapide après les défaites de l'automne 1914[29]. Au cours des premiers mois du conflit, il démontre son habileté dans les transferts de troupes d'une aile du front à l'autre[30], voire d'un front à l'autre[31], en réquisitionnant massivement les camions, les automobiles et les chemins de fer pour tranporter parfois des armées entières[21].

Dès les premiers jours du conflit, peu confiant dans la neutralité de l'Italie, il obtient que la frontière italienne ne soit pas totalement dégarnie ; des petites garnisons et de petits dépôts militaires, ainsi que des unités de territoriaux (l'équivalent de quatre divisions) sont ainsi maintenus. Ces unités forment l'ossature des grandes unités affectées au front italien par la suite[32]. De plus, il fait renforcer la frontière italienne, que la topographie rend favorable à la défense, par de multiples ouvrages défensifs : bunkers, tranchées en béton, abris et galeries[32].

La gestion du front russe par Conrad von Hötzendorf est critiquée, notamment à cause des 1 800 000 morts qu'elle a provoqué : il obtient néanmoins en 1915 que l'effort principal des puissances centrales soit porté sur ce front[33], obtenant qu'une offensive de grande ampleur soit lancée à partir des Carpates[34], offensive dont il fixe les grandes lignes et définit les objectifs prioritaires[35]. Informé de l'imminence de l'attaque russe de l'été 1916[36], il tente de colmater la brêche qui se forme d'abord avec les moyens dont il dispose, puis en appelant les Allemands à l'aide[36]. Ce sont les échecs qu'il essuie sur le front de l'Est, dans un contexte de préparation de succession en Autriche-Hongrie, surtout depuis que l'archiduc héritier a pris en main les unités dont il a la charge, qui contribuent à la réduction de son influence et de son aura dans les cercles militaires et politiques de la double monarchie[37].

Dans le même temps, il participe à l'élaboration des plans de conquête de la Serbie, puis obtient la réduction du Monténégro, après la conquête de la Serbie[22].

L'entrée dans le conflit des Roumains du côté Allié (17 août 1916) fait basculer les équilibres dans la région. L'offensive roumaine fournit l'occasion d'une immixtion d'István Tisza dans la gestion des opérations : il souhaite que la Transylvanie soit défendue, contrairement aux militaires, Conrad le premier, qui souhaite défendre la double monarchie à l'intérieur du territoire hongrois[38].

À partir de ce moment, l'immixtion de l'état-major allemand ne cesse plus. Elle participe à son limogeage : en effet, à partir de 1915, des pourparlers entre la Russie et le Reich lui font craindre la perte de la Galicie au profit de l'empire russe, comme prix de la paix à l'Est[39]. Cependant, les succès de l'été sur le front russe le poussent à défendre devant les Allemands non seulement l'ouverture de négociations de paix, mais aussi une alliance germano-austro-russe[40]. Au fil des mois, il s'implique dans les pourparlers avec le Reich et ses alliés, notamment autour des buts de guerre de la double monarchie en Roumanie, que lui font miroiter les ministres des affaires étrangères successifs[41], ou encore lorsqu'il s'agit de mettre au point le partage des zones d'occupation austro-hongroises et Bulgares en Serbie[42].

Au printemps 1916, sans concertation avec le Reich, il lance une offensive de rupture en Italie, mais cette offensive s'enlise rapidement et n'aboutit qu'à des gains minimes et à un affaiblissement du front oriental[19]. Avec des troupes réduites, il doit néanmoins affronter l'offensive russe lancée au mois de juillet, qui éventre le front autrichien : face à cette pression, il doit ramener en urgence des unités déployées face à l'Italie, qui ne peuvent colmater seules la brèche[43].

Face à ces échecs, son autorité est remise en cause[44]. Il est affecté sur le front italien par le nouvel empereur Charles Ier, qui l'éloigne ainsi du grand quartier général[45]. De nouveaux échecs en Italie mènent à sa promotion au titre de commandant de la Garde impériale, au titre de comte et à une fin de carrière. Il démissionne en juillet 1918.

Après-guerre

La fin de la guerre voit la chute de son monde. Il se retire à Innsbruck pour écrire ses Mémoires, afin de défendre ses idées et ses mérites.

Sa pensée

Il était très éloigné des réalités et des détails matériels, tant dans ses écrits que dans ses ordres militaires. Les exemples dans ses campagnes en Galicie, en Serbie, en Italie montrent que son peu de considération pour les conditions météorologiques et les besoins des troupes, est à l'une des causes des énormes pertes humaines sur ces fronts (plus de 1 800 000 soldats).

En revanche, ses capacités de synthèse et sa clairvoyance à propos des transmissions, de la mobilité des troupes, de la mécanisation des transports et de la guerre aérienne, en firent un précurseur dans le domaine militaire[46].

Tenant du darwinisme social, il ne croit qu'au rapport de force entre les humains, entre les peuples, et à la prépondérance du fort sur le faible, donc à l'impérialisme. En cas de victoire, il préconisait l'annexion de la Pologne, de la Serbie, du Monténégro et de la Roumanie à l'Empire (qui serait devenu une fédération de royaumes). Il adhère aux idées de Metternich, selon lesquelles « l'Homme commence au baron », tandis que les intérêts de l'Empire doivent briser ceux des nations et des individus ; dans cette vision ultra-conservatrice, l'Empire tient un rôle économique et colonial en premier, et social loin derrière, les peuples n'étant protégés qu'à la manière dont « un bon fermier prend soin de son bétail ». Il ne réalise pas, comme certains de ses contemporains, que ce mépris des peuples et des sociétés affaiblit l'État impérial en sapant sa légitimité et en ébranlant leur confiance et leur fidélité. Le démantèlement de l'Empire à la fin de la Première Guerre mondiale, qu'il avait envisagé en cas de défaite, le conforte dans sa vision d'un monde peuplé uniquement de gagnants et de perdants ; il finit d'ailleurs par quitter l'Autriche pour s'installer en Allemagne, où il meurt le 25 août 1925.

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Bibliographie

Ouvrages de Franz Conrad von Hötzendorf

  • Mémoires en 5 tomes
  • Le Temps du service (Aus meiner Dienstzeit),
  • Mes Débuts 1878-1882 (Mein Aufang 1878-1882).

Ouvrages scientifiques

  • Christopher Munro Clark (trad. Marie-Anne de Béru), Les somnambules : été 1914, comment l'Europe a marché vers la guerre [« The sleepwalkers : how Europe went to war in 1914 »], Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l'histoire », , 668 p. (ISBN 978-2-08-121648-8).
  • Fritz Fischer (trad. Geneviève Migeon et Henri Thiès), Les Buts de guerre de l’Allemagne impériale (1914-1918) [« Griff nach der Weltmacht »], Paris, Éditions de Trévise, , 654 p. (BNF 35255571)
  • Pierre Renouvin, La Crise européenne et la Première Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no 19), (réimpr. 1939, 1948, 1969 et 1972) (1re éd. 1934), 779 p. (BNF 33152114).
  • Max Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre mondiale : La fin d'un empire, Paris, Éditions SOTECA, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre », , 298 p. (ISBN 978-2-9163-8559-4).


Notes et références

  1. http://www.bmlv.gv.at/english/index.shtml
  2. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 48
  3. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 49
  4. Hew Strachan
  5. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 26
  6. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 31
  7. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 57
  8. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 181
  9. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 62
  10. a et b Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 64
  11. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 36
  12. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 65
  13. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 52
  14. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 184
  15. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 67
  16. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 89
  17. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 79
  18. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 357
  19. a b et c Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 364
  20. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 358
  21. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 115
  22. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 120
  23. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 321
  24. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 121
  25. a b et c Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 125
  26. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 70
  27. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 73
  28. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 69
  29. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 82
  30. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 85
  31. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 87
  32. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 109
  33. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 309
  34. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 94
  35. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 96
  36. a et b Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 126
  37. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 134
  38. Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la Première Guerre Mondiale, p. 139
  39. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 202
  40. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 208
  41. Fischer, Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, p. 336
  42. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 351
  43. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 369
  44. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 374
  45. Renouvin, La crise européenne et la Première Guerre Mondiale, p. 484
  46. (en) Cyril Falls: The Great War ; Cyril Falls: La Grande Guerre, Putnam, New York, 1929, page 36