Concept de Logos dans la philosophie de Martin Heidegger

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Le mot « logos » dérive du grec λόγος. Il désigne en première approximation, depuis Platon et Aristote, la « parole », le « discours écrit »[1] (textuel ou parlé) et, par extension, la « rationalité » (l’intelligence) puis la logique.

Le terme de « logos » est traduit traditionnellement par le concept de « logique », qui a le sens de « méthode visant à s'assurer d'une pensée juste »[2], attribut que Heidegger tente de justifier en en interrogeant l'origine. Cependant, la « logique », l'ancienne épistémé logiké (ἐπιστήμη λογική), a un sens tout différent du nôtre dans la pensée des anciens Grecs.

Martin Heidegger, qui est celui des philosophes contemporains qui s'est le plus intéressé à ce vieux concept, rassemble d'emblée pour les mettre en relation les trois notions qui dominent, dans les anciens textes, la pensée de ces vieux penseurs, à savoir le logos (λόγος), la phusis (φύσις) et la vérité (ἀλήθεια, alètheia)[N 1]. La thématique du Logos est présente dès le paragraphe (§7) d'Être et Temps, où elle apparaît, à l'occasion d'un définition de la phénoménologie, par le biais d'une interrogation sur la signification du suffixe « logie ». Guillaume [3], note incidemment que dans toutes les disciplines faisant appel à ce même suffixe « il semble que toute connaissance apparaisse comme une logique ».

Comme le note Éliane Escoubas[4] : « tous ces thèmes primordiaux (relevés par Heidegger) sans absolument se confondre, s’ouvrent les uns sur les autres et en arrivent presque à s’identifier entre eux ». Ces trois notions[N 2], dont il s’agirait de reconquérir un sens originaire perdu, appartiennent au groupe dit des « paroles fondamentales » également distinguées par Marlène Zarader, spécialiste du philosophe dans son livre : Heidegger et les paroles de l'origine[5],[N 3].

Approche du sens philosophique de Logos[modifier | modifier le code]

Chez Martin Heidegger comme chez Edmund Husserl, le « Logos » est d’abord « discours », et en tant que discours, il est plus précisément un « faire voir » δηλοὖν [N 4] (pas une prière, pas une incantation, ni une poésie), et c’est dans ce sens qu’il intervient dans le mot « Phénoméno-logie », la science du « faire-voir » avec le sens encore plus précis de « faire-voir la chose même », c’est-à-dire l’être de la chose, et c’est parce qu'il lui fait prendre une tournure ontologique, que ne lui donne pas Husserl, que Heidegger se sépare de lui comme le note Françoise Dastur[6].

Si l'on s'en tient au « Logos » comme « faire voir », il faut noter que :

« Faire voir », présuppose une entente de l'être, une Seinverständnis, de telle manière que l'étant n'est présent que dans l'ouverture d'un espace qui lui-même n'apparaît jamais comme une chose présente

« Faire voir », la chose même est depuis Aristote l'objet du discours apophantique, mais parce qu'il s'agit d'un faire voir, le Logos en ce sens limité peut être vrai ou faux, (découvrant ou occultant)[N 5]. Comme l'écrit Françoise Dastur[7] « il s'agit de comprendre (la vérité) comme l'acte de soustraire à son occultation l'étant dont il est discouru pour le faire voir comme sorti de l'occultation (Unverborgenes), comme « dé-couvert », alors que l'être-faux signifie à l'inverse le fait de tromper au sens de « re-couvrir » ».

L'énigme du Logos[modifier | modifier le code]

Il y a pourtant une énigme du Logos, car si la signification usuelle précoce a bien été le « dire » et le « discours », expose Heidegger[8], sa signification originelle profonde serait autre, cette autre signification s'est estompée et le dire ou le discours n'en seraient qu'une signification dérivée[9]. Le penseur insiste sur ce caractère énigmatique, qu'auraient ressenti les anciens grecs et qui serait ni de notre fait, ni du fait d'Héraclite mais qu'il appartient à la « chose pensée elle-même »[10].

C'est à partir de l'étymologie du terme λόγος et particulièrement de sa forme verbale λέγειν , que Heidegger va chercher dans la langue de l'époque, ce sens originaire, qui lui apparaîtra comme un « cueillir », un « récolter », un « mettre à l'abri »[11]. Au terme d'une longue méditation, le mot de λόγος , substantif du verbe λέγειν n'aurait pas pour signification première « ce qui est de l'ordre de la parole mais, ce qui recueille le présent, le laisse étendu-ensemble devant et ainsi, le préserve en l'abritant dans la présence » [12]. Le penseur s'efforce ensuite de montrer par quel chemin le sens propre du verbe λέγειν qui signifie « étendre » en est venu à signifier « dire et parler »[13].

Cependant Heidegger ne va pas s'attarder sur le sens traditionnel attribué au terme Logos, depuis Aristote, comme simple « Dire » ou « Discours » qui pour lui présente le défaut de signifier, dans sa dernière mutation, après la raison et la rationalité, la Logique qui ira jusqu'à prétendre se réserver la détermination du juste. Dans les années 1930, après le Tournant, Heidegger puise dans son origine présocratique pour dépasser ce sens habituel de Logos compris comme « Discours » ou « Logique »[14]. Quant à la Logique, il remarque qu'elle est l'héritière de l' épistémé logiké, ἐπιστήμη λογική aristotélicienne qui est elle-même d'essence technique (technè, τέχνη ) et donc déjà une perspective particulière sur le Logos, une perspective métaphysique, et non le Logos lui-même dans son sens archaïque et plénier ; de droit, elle n'en est donc qu'une approche possible[N 6].

Si on cherchait un motif à cette investigation de l'origine d'un si vieux concept on le trouverait comme l'écrit Guillaume Badoual [3] dans l'énigme que constitue « l'étrange correspondance qui fait de la raison à la fois le fond même de l'être (c'est le sens même du principe de raison) et la faculté maîtresse de l'homme ».

Le Logos des penseurs initiaux[modifier | modifier le code]

La reconquête du sens originaire de Logos suppose un travail archéologique sur la pensée de ces Présocratiques et notamment sur celle d'Héraclite. Cette investigation a été effectuée au long de plusieurs cours et conférences, à partir de 1935. La recherche débute avec le cours intitulé dans la traduction française Introduction à la métaphysique[15]. S'agissant des premiers moments de la pensée aucune définition du type genre et espèce, ne peut, bien entendu, être donnée des termes fondamentaux Phusis, Logos, Alètheia. L'explicitation du sens originaire du terme Logos ne peut apparaître qu'au terme d'approximations de sens successives. Si l'on suit Éliane Escoubas[16], c'est dans la «déconstruction » de l'opposition traditionnelle de « l'être et du penser » que se focalise l'investigation heideggérienne du Logos . C'est essentiellement chez Héraclite dont la tradition ne retient que quelques formules et deux ou trois paroles fondamentales, que puise cette investigation[N 7].

L'émergence et le recueillement[modifier | modifier le code]

L'explicitation du Logos pense Heidegger, n'est possible que si d'abord nous comprenons ce que veut dire « être » pour les grecs et faisons un détour par le concept qui semble en tenir lieu pour eux, la Phusis, la φύσις nous dit Marlène Zarader[17]. La Phusis, qui dépasse largement le concept de nature, comprenant toute chose est le terme le plus englobant qui soit, « elle est le règne de ce qui s'épanouissant vers le dehors demeure en même temps en soi-même » et qui se déployant, dans un tel déploiement, fait son apparition, se tient dans cet apparaître et y demeure. Cette idée d'émergence souligne Jean Grondin[18] se retrouve partout chez les grecs (dans les événements du ciel, dans le roulement des vagues, dans la croissance des plantes).

Or l'émergence de la phusis écrit Jean Grondin[19], « présuppose le recueillement de ce qui se tient de soi-même dans la lumière et ce recueillement est, et ne peut être, que l'œuvre du « Logos », situation, qui à terme, signera sa pré-éminence dans le jeu complexe des deux phénomènes. Le « Logos » devenant un pouvoir de l'homme, compris comme "animal rationale", soumettra progressivement tout l'étant à son joug ». Éliane Escoubas[20] souligne la divergence qui en découle quant au sens du mot apparaître Erscheinen ou φαἰνεσθαi : « l'apparaître ( des penseurs initiaux) comme le rassemblement qui porte à la tenue […] et l'apparaître du déjà-là qui offre une façade, une surface, un point de vue […] ».

L'Un-Tout[modifier | modifier le code]

On doit à Héraclite la formule où le « Logos » est dit de façon lapidaire (dans le fragment 50) : « hèn panta » ou « Un-Tout » ou encore « l'Un unissant Tout »[N 8].

Cet « Un-Tout » n'est pas à concevoir comme la résultante d'une unité par agrégation du multiple, par rattachement ou accouplement mais, selon l'expression de Guillaume Badoual[21] comme une« unité concertante » qui va constituer la « Dimension » dans laquelle toutes choses « avec leur adverse » vont pouvoir apparaître dans leur lumière propre[21]. Le propre du Logos est aussi en tant que « Un-Tout » de dire l'appartenance mutuelle de l'être et de l'homme[22],[N 9]. Entre les adverses (que sont la nuit et le jour, la guerre et la paix, la famine et l'abondance), s'il y a combat, Polémos, il n'y a pas rupture mais « co-appartenance », comme il n'y a pas dans la conception d'Héraclite succession, les adverses sont toujours ensemble et ne font qu'un (la nuit a besoin du jour pour être ce qu'elle est).

Il est important de remarquer que pour Heidegger cette unité n'est pas à rechercher sur un plan dialectique à la manière de la Dialectique hégélienne, l'unité est originaire et essentielle dans la dimension de la coappartenance au sein justement de l'idée de Logos qui constitue l' arché, l' ἀρχή ' caché, le principe originaire. C'est aussi à travers la métaphore de l' « éclair » qui illumine en un instant, de son rayon, toute la scène des êtres comme dans la caverne platonicienne, et non en faisant appel à l'image éclatante du soleil qui déploie lentement sa lumière dans la stabilité du jour, que Héraclite perçoit l'unité du Tout, Τα Πάντα , image de l'éclair et de la foudre[23] dont Heidegger va se saisir comme une anticipation pré-socratique de l'événementialité de son Ereignis voir les Beiträge zur Philosophie (Vom Ereignis).

Le Logos semblable à la Phusis[modifier | modifier le code]

Malgré ou peut-être grâce à cette lutte des « adverses », le logos héraclitéen peut être considéré comme un rassemblement stable, comme le souligne Éliane Escoubas[24], car « l'entre-appartenance et l'adversité conviennent ensemble », d'où la quasi identité chez les anciens grecs entre les notions de « logos » et de « physis » (qui dit aussi rassemblement et recueil). Il s'agit donc pour Heidegger de faire un sort définitif à l'interprétation traditionnelle de la célèbre sentence héraclitéenne Ta Panta Rei (en grec ancien Τα Πάντα ῥεῖ) : traduit traditionnellement par « Tout coule ». Héraclite est connu à la fois pour son obscurité (« Héraclite d'Éphèse dit Héraclite l'Obscur » disait déjà Aristote)[25], et son opposition à Parménide, l'un étant le philosophe du mouvement universel, Τα Πάντα ῥεῖ , « tout coule » ou « on ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve », l'autre celui de l'immobilité radicale[26].

Car il y a aussi, note Jean Beaufret, après Heidegger, du « permanent » chez Héraclite, la permanence de la mesure et de la justice la Δίκη (Diké), sans aller jusqu'à parler d'harmonie cosmique comme certains ont cru pouvoir le faire[27], dans l'incessant « combat » du flux et du reflux[28], « L'unité de la phusis, la φύσις est maintenue au sein même des oppositions, du jour et de la nuit, de la paix et de la guerre, de l'abondance et de la disette et la loi qui porte l'ajointement des contraires, c'est çà, le « Logos », le λόγος  »[29],[N 10].

Ce mouvement universel encadré dans de strictes limites fait dire à Jean Baufret[28] « que rien n'est donc plus étranger à l'esprit d'Héraclite que la prétendue doctrine du mobilisme universel que nous transmet la tradition » et que l'on oppose superficiellement à l'immobilité parménidienne.

Penser et Être[modifier | modifier le code]

L'expérience grecque de l'être se dit Phusis[30]. Tout le travail d'Heidegger a consisté à partir d'Héraclite, à rapprocher « Phusis » et « Logos », lequel est aussi à l'origine la « pensée », à une époque où la distinction entre « pensée » et « être » ou « Phusis » n'a pas lieu d'être. C'est parce qu'originellement « Logos » n'a pas la signification de « dire » ou de « discours » mais au contraire celui de « recueillement » qu'il y a lieu de mettre en évidence un rapport d'appartenance essentielle entre le « penser » et l'« être ». Ce qu'il faut expliquer c'est bien la division qui s'est produite à partir de cette provenance essentielle, car cette division qui a tourmenté toute l'histoire de la philosophie se trouve être à l'origine de la métaphysique et de toutes les théories de la connaissances qui ont suivi[31],[N 11].

Par la suite, la préoccupation pour la vérité de l'énoncé, conçue comme adéquation entre les deux, s'est ultérieurement développée sur la base de cette disjonction , quand le Logos n'a plus été compris (chez Platon) que comme l'agent qui saisit l'étant à travers son idée, et quand l' « être », la Phusis s'est vu réduit à son résultat, l'étant, oubliant par là, son caractère épiphanique que Heidegger va s'efforcer de retrouver à travers son concept d'Ereignis.

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Heidegger consacre une conférence au logos, conférence reprise dans l'ouvrage "essais et conférences" , préface Jean Beaufret et parue sous le titre allemand Vorträge und Aufsätze" en 1954, traduite par André Préau, à noter une autre traduction de Jacques Lacan parue dans la revue La psychanalyse 1/1956-Lacan 1956lire en ligne
  2. Ces trois notions font l’objet de trois articles séparés, phusis, logos, alètheia.
  3. Ces paroles fondamentales n'appartiennent pas seulement à ceux qui les prononcèrent. En tant que paroles du commencement, elles ouvrent tous les domaines du questionnement que la philosophie reconnaîtra comme siens : elles disent l’être, la vérité, le destin, le temps-Zarader 1990, p. 19
  4. « Mais en tant que discours, logos signifie bien plutôt δηλοὖν , rendre manifeste ce dont il est parlé, ce dont il est question, dans le discours. Le logos « fait voir », φαἰνεσθαi quelque chose. Le logos signifie la même chose que φαινόμενον […] »Éliane Escoubas 2007, p. 160
  5. Il s'ensuit que si le Logos, et donc le jugement fait voir il n'est en aucune manière source de vérité et que donc la Vérité ou Alètheia n’a pas son lieu propre, dans le Logos mais dans une autre dimension où se déploie les conditions de sa possibilité, c'est-à-dire dans l'être-au-monde du Dasein-Dastur 2007, p. 77
  6. Marlène Zarader souligne qu'il ne s'agit pas pour Heidegger de critiquer la Logique lorsqu'elle interprète le Logos comme raison, comme s'il s'agissait de lui en substituer une autre, en lui révélant d'où elle parle dans son propre mode de représentation, c'est-à-dire comme énoncé, raison ou fondement on voit qu'elle se moule dans les catégories métaphysiques-Zarader 1990, p. 160
  7. Ta Panta Rei (Τα Πάντα ῥεῖ): « Tout coule » - dans le sens de « Tout passe » qui signerait le mobilisme universel de Héraclite opposé au fixisme Parménidien ; Πόλεμος πάντων μὲν πατήρ ἐστι : La guerre est père de tout ; Si ce n'est pas moi, mais le λόγος que vous avez « entendu », il est sage de dire dans le même sens « UN est TOUT ». Points et formules qui sont à compléter pour ce qui concerne l'interprétation du λόγος chez les Présocratiques par la sentence de Parménide : « Le penser et l'être sont la même chose »
  8. Le fragment 50 est considéré comme le fragment clef pour la suite de la compréhension du λόγος héraclitéen, il expose : « Si ce n'est pas moi mais le λόγος que vous avez entendu, il est sage de dire, en conformité avec lui : Un est Tout ». Cette sentence ouvre la voie à une double interprétation, deux modalités d'audition, soit l'entente des simples paroles humaines d'Héraclite, soit l'écoute du λόγος dans les paroles d'Héraclite, à travers les paroles de Héraclite, ce qui traduit, selon Heidegger, une autre espèce d'écoute et d'entente. Marlène Zarader note que dans la forme de la sentence ( ce n'est pas moi), le simple locuteur, le discours, est d'emblée écarté au profit du λόγος auprès duquel Héraclite invite ses élèves à « être à l'écoute ». Ce qui est en jeu ici c'est la condition du savoir authentique qui consiste à ce que l'écoute s'ordonne au λόγος et se soumette à lui « Le Logos amène ce qui apparaît, ce qui se produit et s'étend devant nous, à se montrer de lui-même, à se faire voir en lumière »-Logos dans essais et conférences, p. 257
  9. Quant à la Logique elle est l'héritière de l' épistémé logiké, ἐπιστήμη λογική aristotélicienne qui est elle-même l'essence technique (technè, τέχνη ) et donc déjà une perspective particulière sur le « Logos », une perspective métaphysique, et non le Logos lui-même dans son sens archaïque et plénier ; de droit, elle n'en est donc qu'une approche possible. Marlène Zarader souligne qu'il ne s'agit pas pour Heidegger de critiquer la Logique lorsqu'elle interprète le Logos comme raison, comme s'il s'agissait de lui en substituer une autre, en lui révélant d'où elle parle dans son propre mode de représentation, c'est-à-dire comme énoncé, raison ou fondement on voit qu'elle se moule dans les catégories métaphysiques-Zarader 1990, p. 160
  10. Si référant l'exemple héraclitéen, l'eau du fleuve coule, le lit du fleuve est là pour maintenir en rassemblant
  11. C'est dans l'unité d'un même mouvement que l'être cesse d'être expérimenté comme Phusis pour devenir Idea, que la vérité cesse d'être expérimentée comme Alètheia, déploiement hors du retrait, pour devenir Image et que le Logos perde sa signification originelle au profit de sa signification dérivée comme énoncé Marlène Zarader-Marlène Zarader 1990, p. 159

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Martin Heidegger (trad. Gilbert Kahn), Introduction à la métaphysique, Gallimard, coll. « Tel » (no 49), , 231 p. (ISBN 2-07-020419-7).
  • Martin Heidegger (préf. Jean Beaufret), essais et conférences, Paris, Gallimard, coll. « Tel » (no 52), (ISBN 2-07-022220-9).
  • Martin Heidegger (trad. de l'allemand par Bernard Stevens et Pol Vandervelde), Aristote Métaphysique Θ 1-3 : De l'essence de la réalité et de la force, Paris, Gallimard,‎ , 225 p. (ISBN 2-07-072289-9).
  • Marlène Zarader, Heidegger et les paroles de l'origine, J. Vrin, coll. « Bibliothèque de la philosophie », , 319 p. (ISBN 978-2-7116-0899-7).
  • Jean Beaufret, Dialogue avec Heidegger : tome 1- Philosophie grecque, Éditions de Minuit, , 145 p..
  • Franco Volpi, « La question du Logos dans l'articulation de la facticité chez le jeune Heidegger lecteur d'Aristote », dans Heidegger 1919-1929: De l'herméneutique de la facticité à la métaphysique du Dasein, Paris, J. Vrin, coll. « Problèmes et controverses », (ISBN 978-2-7116-1273-4), p. 33-66.
  • Éliane Escoubas, « L'archive du Logos », dans Jean-François Courtine (dir.), L'Introduction à la métaphysique de Heidegger, Paris, Vrin, coll. « Études et Commentaires », (ISBN 978-2-7116-1934-4), p. 159-180.
  • Jean Grondin, « Le drame de la physis », dans Jean-François Courtine (dir.), L'Introduction à la métaphysique de Heidegger, Paris, Vrin, coll. « Études et Commentaires », (ISBN 978-2-7116-1934-4), p. 145-157.
  • Martina Roesner, « Hors du questionnement, point de philosophie : Sur les multiples facette de la critique du christianisme et de la « philosophie chrétienne » dans l’Introduction à la métaphysique », dans Jean-François Courtine (dir.), L'Introduction à la métaphysique de Heidegger, Paris, Vrin, coll. « Études et Commentaires », , 240 p. (ISBN 978-2-7116-1934-4), p. 83-104.
  • Françoise Dastur, Heidegger : la question du Logos, Paris, VRIN, , 256 p. (ISBN 978-2-7116-1912-2, présentation en ligne).
  • Philippe Arjakovsky, François Fédier et Hadrien France-Lanord (dir.), Le Dictionnaire Martin Heidegger : Vocabulaire polyphonique de sa pensée, Paris, Éditions du Cerf, , 1450 p. (ISBN 978-2-204-10077-9).
  • Martin Heidegger et Eugen Fink (trad. Jean Launay, Patrick Lévy), Héraclite séminaire du semestre d'hiver 1966-1967, Gallimard, coll. « NRF », .