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L'Ulster Volunteer Force déclare dans un communiqué fondateur : « À partir de ce jour nous déclarons la guerre à l'IRA et à tous les groupes dissidents. Les membres connus de l'IRA seront exécutés sans pitié et sans hésitation. Des mesures moins extrêmes seront prises contre ceux qui cachent ou protègent ces gens. Mais ceux qui persistent à les aider subiront le même sort. Nous ne tolérons aucune interférence de quelque origine que ce soit, et mettons en garde solennellement les autorités si elles continuent à faire des discours d'apaisement. Nous sommes des protestants bien armés dévoués à cette cause »[2].
juin
L'UVF tue plusieurs civils catholiques à Belfast[2]. Interdiction de l'UVF[1].
Des activistes des droits civiques occupent des maisons à Caledon dans le comté de Tyrone pour protester contre la discrimination dans l'allocation de logement. Une célibataire protestante avait obtenu une maison avant une famille catholique. Les RUC interviennent[4].
Une marche pour les droits civiques est interdite à Derry. L'appel à manifester maintenu déclenche l'intervention des RUC et trois jours d'émeutes. Cet événement est considéré comme le point de départ du conflit nord-irlandais[4].
1969
4 janvier
Une manifestation du People's Democracy entre Belfast et Derry est attaquée à plusieurs reprises par des unionistes et des policiers en civil. Au pont Burntollet, 200 unionistes attaquent la marche à coup de barres de fer, de briques et de bouteilles. La police ne protégea que peu la marche[5].
30 mars
L'Ulster Protestant Volunteers fait exploser une station électrique à Castlereagh, déclenchant une coupure de courant. Cinq autres bombes visèrent les stations électriques et les conduites d'eau durant le mois d'avril[6]. L'IRA est accusée[1].
17 avril
Bernadette Devlin devient la plus jeune femme jamais élue à Westminster.
21 avril
Le contingent d'Irlande du Nord reçoit des renforts (500 soldats) pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale[7],[1].
À la suite des évènements de Derry, des émeutes éclate à Belfast, Dungannon, Dungiven, Coalisland, Armagh, Newry et Crossmaglen. Huit personnes sont abattues et au moins 133 blessées par balle. Les unionistes incendient plusieurs maisons dans des quartiers républicains[9].
L'armée britannique est déployée dans les rues d'Irlande du Nord, remplaçant la police[1].
11 octobre
Victor Arbuckle, un officier du RUC, est tué dans l'aire de Shankill Road pendant une émeute loyaliste[1]. C'est le premier officier du RUC tué pendant les Troubles.
À la suite d'une parade de l'Orange Order, des émeutes éclatent sur la Springfield Road à Belfast. Les violences cessent au bout de trois jours. Autour de 38 soldats et des douzaines de civils sont blessés[11].
À la suite de l'arrestation de Bernadette Devlin, des émeutes éclatent à Derry et Belfast. Dans la soirée, des loyalistes font des raids dans les quartiers républicains, entrainant une fusillade avec les républicains, épisode connu comme la bataille de Saint Matthew. Cinq personnes y trouvent la mort[1].
3–5 juillet
Durant trois jours, l'armée britannique impose un couvre-feu dans la zone de Falls Road à Belfast, tout en recherchant des armes. L'Official IRA et des émeutiers attaquent l'armée. Cinq civils sont tués, soixante blessés et trois cent arrêtés par l'armée britannique. L'OIRA a tiré sur cinquante soldats.
L'IRA provisoire jette une bombe contre la base militaire de Springfield Road à Belfast, tuant un sergent de l'armée britannique, Michael Willetts, et blessant sept officiers du RUC, deux soldats britanniques and dix-huit civils.
8 juillet
Pendant des émeutes, des soldats britanniques tuent deux civils catholiques à Free Derry dans de curieuses circonstances. Des émeutes éclatent et le SDLP boycotte le Parlement d'Irlande du Nord[13],[1].
9 août
Opération Demetrius - Début de l'Internement. Les forces de sécurité arrêtent 342 personnes suspectées d'aider les paramilitaires républicains. Un campagne de désobéissance civile incluant une grève des loyers et des charges est lancée[1]. Entre le 9 et 11 août, 14 civils sont tués par l'armée britannique, et trois membres des forces de sécurité par les républicains. Dans les jours suivant, autour de 7000 personnes abandonnent leurs foyers. La majorité des morts, exilés et emprisonnés étaient catholiques[14].
Une bombe de l'UVF tue 15 civils[1] et en blesse 17 dans un bar à Belfast.
21 décembre
Gerard McDade (frère de James McDade) est tué dans le dos par un soldat de l'armée britannique[16].
1972
30 janvier
Bloody Sunday - Des parachutistes tirent sur une manifestations pacifiques, faisant 14 morts[1].
2 février
Funérailles des morts du Bloody Sunday. À Dublin, plus 30 000 personnes manifestent devant l'ambassade britannique, qui est incendiée par des cocktails molotov.
22 février
7 personnes meurent dans l'explosion d'une bombe de l'Official IRA à Aldershot Barracks en Angleterre, en représailles au Bloody Sunday[1].
4 mars
Une bombe de l'IRA provisoire explose dans un restaurant sur Castle Lane à Belfast, faisant deux morts et 130 blessés[1].
24 mars
Direct Rule - Le parlement d'Irlande du Nord est dissous, l'Ulster passe sous le contrôle direct de la Couronne britannique[1].
14 avril
L'IRA fait exploser 24 bombes en Irlande du Nord. 14 fusillades entre l'IRA et les forces de sécurité[17].
28 mai
Quatre membres de l'IRA provisoire et quatre civils sont tués dans l'explosion accidentelle d'une bombe en cours de fabrication dans une maison sur Anderson Street à Belfast.
29 mai
L'Official IRA annonce un cessez-le-feu. C'est la fin de la campagne militaire de l'OIRA (celle de la PIRA continuera jusqu'en 1997)[1].
13 juillet
Série de fusillades à Belfast. L'IRA provisoire abat trois soldats britanniques, et l'armée britannique tue deux civils et un membre de l'IRA provisoire.
14 juillet
Série de fusillades à Belfast. L'IRA provisoire abat trois soldats britanniques, l'armée britannique tue un membre de l'IRA provisoire et un membre de l'OIRA. Un civil est tué dans des tirs croisés.
21 juillet
Bloody Friday – Dans l'espace de 75 minutes, l'IRA provisoire fait exploser 22 bombes à Belfast. Six civils, deux soldats de l'armée britannique et un membre de l'UDA sont tués, 130 blessés.
31 juillet
Opération Motorman - l'armée britannique déploie 21 000 soldats supportés par des tanks et des bulldozers pour reprendre les zones contrôlés par l'IRA provisoire[1]. Attentat de Claudy – Neuf civils meurent dans l'explosion de trois voitures piégées à Claudy dans le comté de Londonderry. Aucun groupe ne revendique l'action.
1er novembre
Publication du livre vert du gouvernement britannique : Avenir pour l'Irlande du Nord[18].
1er décembre
Deux civils sont tués et 127 blessés dans l'explosion de deux voitures piégées à Dublin, revendiquée par les loyalistes[1].
1973
4 février
Un sniper de l'armée britannique tue un membre de l'IRA provisoire et trois civils à la jonction d'Edlingham Street et New Lodge Road à Belfast[19].
7 février
L'United Loyalist Council lance une grève d'un jour pour « réétablir le contrôle protestant ou loyaliste dans les affaires de la province » (« re-establish some sort of Protestant or loyalist control over the affairs of the province ». Les paramilitaires unionistes interdisent au gens d'aller travailler et font fermer les commerces. Huit attentats à la bombe et trente cinq incendies. Trois loyalistes et un civil sont tués.
12 personnes meurent dans l'explosion d'une bombe de l'IRA provisoire dans un bus à West Yorkshire en Angleterre. Il transportait des soldats de l'armée britannique et des membres de leurs familles. Neuf soldats et trois civils sont tués.
Attentats de Dublin et Monaghan – L'UVF fait exploser quatre bombes (trois à Dublin et une à Monaghan), tuant 33 civils et en blessant plus de 300. C'est l'attentat le plus meurtrier des Troubles. L'UVF ne revendiqua l'attentat seulement le 15 juillet 1993[24].
17 juin
Une bombe de l'IRA provisoire explose à la Chambres du Parlement à Londres, blessant 11 personnes[25].
L'IRA provisoire annonce un cessez-le-feu jusqu'au 2 janvier[1]., après un attentat à la bombe contre la maison du Premier ministre Edward Heath[26].
1975
10 février
L'IRA provisoire accepte un cessez-le-feu avec le gouvernement britannique[27].
20 février
Un différend éclate entre l'Official IRA (OIRA) et l'Irish National Liberation Army (INLA). Les deux groupes s'entretuent jusqu'en juin 1975[27].
mars
Un différend éclate entre l'Ulster Volunteer Force (UVF) et l'Ulster Defence Association (UDA), aboutissant à plusieurs meurtres[28].
12 avril
Six civils catholiques sont tués dans l'attaque du bar Strand par l'UVF à Belfast[29].
22 juin
L'UVF tente de faire dérailler un train en plaçant une bombe sur les rails près de Straffan dans le comté de Kildare en République d'Irlande. Un civil est tué en tentant de les arrêter. La bombe explosa trop tard.
17 juillet
Quatre soldats britanniques sont tués par une bombe de l'IRA provisoire près de Forkhill dans le comté d'Armagh. C'est la première attaque d'envergure depuis le cessez-le-feu[30].
31 juillet
Trois membres d'un groupe de musique sont tués par l'UVF après un concert dans le comté de Down.
L'UVF tue sept civils (six catholiques et un protestant) dans une série d'attaque en Irlande du Nord. Quatre membres de l'UVF meurent dans l'explosion prématurée de leur bombe près de Coleraine[32].
22 novembre
Trois soldats de l'armée britannique sont tués et un capturé dans une attaque de l'IRA provisoire à South Armagh.
Neuf civils sont tués dans différentes attaques autour de et à Belfast. L'UVF tue six civils, l'UFF assassine un membre du Sinn Féin, et les républicains tuent deux civils dans un attentats à la bombe[36].
2 juillet
Six civils sont tués dans une attaque de l'UVF contre un pub possédé par des catholiques près d'Antrim dans le comté d'Antrim[37].
21 juillet
Christopher Ewart-Biggs, ambassadeur britannique en Irlande, et sa secrétaire Judith Cook, meurent dans l'explosion d'une bombe placée dans leur voiture à Dublin[1].
30 juillet
Quatre civils protestants sont abattus dans un bar à Belfast par le Republican Action Force (RAF), un groupe inconnu[37].
10 août
Un membre de l'IRA provisoire est tué par l'armée britannique alors qu'il roulait dans Belfast. Le crash de sa voiture tue trois enfants. Des peace rallies sont organisés pendant tout le mois, lançant un mouvement pacifiste réunissant catholiques et protestants[38].
septembre
Début des Blanket protest dans la prison du Maze, les prisonniers républicains refusant de porter l'habit classique du détenu de droit commun[1].
Grève loyaliste menée par Ian Paisley et l'UDA[1].
1978
17 février
11 civils et un officier du RUC sont tués et trante blessés dans l'explosion d'une bombe incendiaire de l'IRA provisoire de l'hôtel La Mon près de Belfast[1].
17 juin
L'IRA provisoire tue un officier du RUC et en enlève un autre près de Crossmaglen dans le comté d'Armagh. Le lendemain, trois officiers du RUC prennent en otage un prêtre catholique en attendant que leur collègue soit libéré. Néanmoins, ils relâchent rapidement le prêtre. En décembre 1978 ces officiers du RUC seront accusés de l'enlèvement et du meurtre d'un commerçant catholique[39].
21 juin
L'armée britannique abat trois membres de l'IRA provisoire et un membre de l'UVF à un dépôt de poste sur Ballysillan Road à Belfast. L'IRA provisoire serait venu posé une bombe[40].
18 soldats de l'armée britannique d'un convoi sont tués dans l'explosion de deux bombes de l'IRA provisoire sur une route près de Warrenpoint. Lors d'une courte fusillade, l'armée britannique tue un civil. Quatre personnes dont le Lord Louis Mountbatten dans l'explosion d'une bombe de l'IRA provisoire contre un bateau près de la côte du comté de Sligo[1].
septembre
En visite en République d'Irlande, le pape Jean-Paul II appelle à la fin des violence en Irlande du Nord[45].
Après 66 jours de grève de la faim, Bobby Sands meurt à Maze. Neuf autres grévistes de la faim moururent dans les trois mois suivant
19 mai
Cinq soldats de l'armée britannique sont tués dans l'explosion d'une bombe de l'IRA provisoire contre leur véhicule blindé près de Bessbrook dans le comté d'Armagh[47],[48].
Onze soldats britanniques et sept chevaux sont tués par une bombe de l'IRA provisoire pendant des cérémonies militaires dans Regents Park et Hyde Park et Londres. De nombreux spectateurs sont blessés.
6 décembre
Onze soldats britanniques et six civils sont tués par une bombe de l'INLA au Droppin’ Well Bar à Ballykelly dans le comté de Londonderry.
1983
11 avril
14 membres de l'UVF sont condamnés à un total de 200 ans de prison[50].
22 membres de l'IRA provisoire sont condamnés à un total de 400 ans de prison. members were jailed for a total of over four thousand years. 18 verront leur condamnations annulées par la suite[52].
25 septembre
38 prisonniers républicains tentent de s'échapper de la prison du Maze.
17 décembre
Une voiture piégée de l'IRA provisoire fait six morts et 90 blessés à Londres. L'Army Council de l'IRA provisoire déclare n'avoir pas autorisé cette attaque.
L'IRA provisoire avertit que toute personne travaillant avec les forces de sécurité sera considérée comme une « part de la machine de guerre » et « traitée comme un collaborateurs »[57].
2 novembre
A la conférence du parti à Dublin, le Sinn Féin vote la fin de la politique abstentionniste. L'opposition à cette motion fonde le Republican Sinn Féin[58].
Pendant l'enterrement des morts de Gibraltar, un loyaliste attaque la procession, tuant un membre de l'IRA provisoire et deux civils et faisant 16 blessés, filmé par les caméras de télévision.
19 mars
Pendant les funérailles de Michael Brady (tué pendant l'enterrement des morts de Gibraltar) deux caporaux de l'armée britannique en civil, pris pour des paramilitaires loyalistes, sont attaqués par des civils puis exécutés par l'IRA provisoire.
15 juin
Six soldats de l'armée britannique au repos sont tués par une bombe de l'IRA provisoire contre leur véhicule à Lisburn[60].
Le gouvernement britannique censure de la BBC toutes organisations suspectées de soutenir le terrorisme, dont 11 groupes républicains et loyaliste, ainsi que Gerry Adams[62].
Attaque de l'IRA provisoire à la mitrailleuse, à la grenade et au lance-flamme contre un checkpoint de l'armée britannique près de Rosslea dans le comté de Fermanagh. Deux soldats britanniques sont tués et un blessé.
Le député conservateur Ian Gow meurt dans l'explosion d'une bombe de l'IRA provisoire placée dans sa voiture.
30 septembre
Deux civils catholiques sont tués par l'armée britannique à Belfast.
24 octobre
L'IRA provisoire attaque trois checkpoints de l'armée britannique en forçant trois hommes travaillant pour les Britanniques à conduire des voitures chargées d'explosif. La première Proxy bomb(en) explose au checkpoint de Coshquin, tuant le conducteur et cinq soldats. La deuxième explose au checkpoint de Killeen, seul un soldat est tué. La troisième n'explose pas[65].
Une bombe de l'IRA provisoire explose à Victoria Station dans le métro de Londres, tuant un civil et en blessant 38 autres.
29 avril
Le Combined Loyalist Military Command (CLMC) annonce un cessez-le-feu jusqu'au 4 juillet c'est-à-dire pendant les négociations entre les quatre principaux partis d'Irlande du Nord (Brooke-Mayhew talks).
31 mai
Attaque au camion piégée de l'IRA provisoire contre une caserne de l'Ulster Defence Regiment dans le comté d'Armagh. Trois soldats sont tués, dix soldats et quatre civils blessés. Ce fut une des plus grosses bombes du conflit.
Allen Moore, un officier du RUC, pénètre dans une permanence du Sinn Féin à Belfast et abat trois civils catholiques avant de se suicider plus tard.
5 février
L'UFF ouvre le feu sur la boutique d'un bookmaker sur Lower Ormeau Road à Belfast. Cinq civils catholiques sont tués et trois blessés.
16 février
L'IRA provisoire attaque à la mitrailleuse lourde (montée sur un camion volé) un base RUC à Coalisland dans le comté de Tyrone. L'armée britannique tend une embuscade, tuant quatre membres de l'IRA provisoire et en blessant deux qui réussissent à s'échapper[66].
10 avril
Trois civils sont tués dans l'explosion d'une bombe de l'IRA provisoire au Baltic ExchangeBaltic Exchange à Londres.
1er mai
L'IRA provisoire attaque un checkpoint de l'armée britannique dans South Armagh à l'aide d'un camion piégé modifié pour pouvoir rouler sur les rails. Le checkpoint est détruit et un soldat tué.
17 mai
Après un attentat à la bombe de l'IRA provisoire à Coalisland, des soldats de l'armée britannique investissent deux pubs et causent de sérieux dommages. Plus tard, un autre groupe de soldats britanniques tirent sur un rassemblement et blessent sept civils[67].
23 septembre
Une bombe de 2000 livres de l'IRA provisoire explose contre un laboratoire de la police scientifique dans le sud de Belfast. 700 maisons aux alentours sont abîmées et 20 personnes blessés. C'est l'une des plus grosses bombes du conflit[68].
1993
20 mars
Malgré un avertissement téléphonique, deux enfants sont tués et 56 personnes blessés dans l'explosion de deux bombes de l'IRA provisoire à Cheshire en Angleterre. D'importantes protestations s'organisent en Angleterre comme en Irlande.
Une bombe de l'IRA provisoire explose à Bishopsgate à Londres. Malgré un avertissement, elle tue un civil et en blesse une trentaine d'autres. Les dégâts sont évalués à 350 millions de Livres.
23 octobre
10 civils et un membres de l'IRA provisoire sont tués dans l'explosion prématurée d'une bombe de l'IRA provisoire chez un poissonnier sur Shankill Road à Belfast.
L'IRA provisoire fait exploser une bombe dans Docklands à Londres, tuant deux civils et mettant fin au cessez-le feu qui avait duré 17 mois et 9 jours.
10 juin
Les débats au Parlement d'Irlande du Nord débutent sans le Sinn Féin[73].
15 juin
L'IRA provisoire fait exploser une bombe à Manchester en Angleterre, détruisant une large partie du centre ville et blessant plus de 200 personnes. C'était la plus grosse bombe qui explosait en Angleterre depuis la Seconde Guerre mondiale.
7 juillet
La RUC bloque une parade orangiste annuelle, l'empêchant de traverser le quartier de Garvaghy, républicain, à Portadown. Les loyalistes attaquent alors la police et bloquent des routes dans toute l'Irlande du Nord[74].
7 octobre
L'IRA provisoire fait exploser deux bombes au quartier général l'armée britannique à Lisburn, faisant un mort et 31 blessés[75].
Pour protéger une parade de l'Ordre d'Orange, les forces de sécurité ferment le quartier de Garvaghy à Portadown, donnant lieu à des émeutes dans toute l'Irlande du Nord. Au bout de quatre jours, 60 officiers du RUC, et 56 civils ont été blessés, 117 personnes arrêtées, 2 500 balles en plastique tirées, 815 attaques contre les forces de sécurité, 1 506 cocktails molotov jetés et 402 voitures volées[76].
L'INLA abat en prison le leader de la LVF, Billy Wright, emprisonné au Maze. Les violences qui éclatent à la suite de cet assassinat font huit morts (sept catholiques et un protestant)[1].
La LVF annonce un cessez-le-feu, espérant encourager la population à voter contre l'Accord de Belfast[77].
22 mai
Deux référendums se tiennent (un en République d'Irlande et un en Irlande du Nord) sur l'accord de Belfast. En Irlande du Nord, 71.2% vote pour, en République d'Irlande 94.39%[78].
Une parade de l'Ordre d'Orange à Portadowndéclenche des émeutes. Le 12 juillet, trois enfants sont brûlés par un cocktail molotov lancé par un loyaliste[79].
Le membre de l'IRA repenti ayant collaboré avec la justice Eamon Collins est retrouvé mort près de Newry dans le comté de Down. La brigade South Armagh de l'IRA provisoire est suspectée de ce meurtre.
L'INLA et l'IRSP considèrent qu'« Il n'y a plus d'argument politique ou moral pour justifier la reprise d'une campagne [armée] »« There is no political or moral argument to justify a resumption of the campaign »[81].
Le RUC est remplacé par le Police Service of Northern Ireland (PSNI) sur la base d'une égalité entre catholiques et protestants en termes de recrutement[92].
↑(en) Jonathan Bardon, A History of Ulster, Dundonald, Belfast, The Blackstaff Press, (1re éd. 1992), poche (ISBN978-0-85640-476-4, LCCN92225896), « The O'Neill Era, 1963-1972 », p. 664
↑Robert William White(1993). Provisional Irish republicans: an oral and interpretive history. Greenwood Publishing Group. p. 81. ISBN 978-0-313-28564-6.