Barc
Barc | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Arrondissement de Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes du canton de Beaumont-le-Roger |
Maire Mandat |
Colette Drouin 2014-2020 |
Code postal | 27170 |
Code commune | 27037 |
Démographie | |
Population municipale |
1 169 hab. (2014) |
Densité | 103 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 04′ 14″ nord, 0° 49′ 20″ est |
Altitude | Min. 105 m Max. 158 m |
Superficie | 11,35 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Beaumont-le-Roger |
Localisation | |
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Barc est une commune française située dans le département de l'Eure en région Haute-Normandie.
Géographie
Situation
La commune est située en bordure de la vallée de la Risle et de la plaine du Neubourg. Elle a donc un accès privilégié à deux paysages différents (plaine et la vallée).
La commune est limitrophe avec la commune de Beaumont-le-Roger (chef-lieu de canton).
Voies de communication et transports
Elle est traversée par deux routes importantes faisant l'axe Brionne/Conches et la seconde Bernay/Beaumont-le-Roger/Évreux.
Toponymie
Mentionné sous les formes latinisées Barco en 1087-90[1], Barchus en 1088[2].
Le gaulois *barco « barque », non attesté, c'est-à-dire hypothétique, a été proposé, « le village est à la tête d'un vallon allongé »[3].
Cependant, une partie du village se trouve sur une légère élévation (un dénivelé de 53 m a été mis en évidence sur le territoire de la commune par les géomètres-topographes), c'est pourquoi, d'autres auteurs identifient le germanique berc « mont, éminence »[4] qui s'est parfois appliqué à des monticules[5], comme Bark (de) (Schleswig-Holstein, Allemagne). L'ancienne commune homonyme de Barques (Seine-Maritime, Barc XIIe siècle), rattachée à Marques, est effectivement située sur une hauteur[5]. Voir aussi Berck et Bergues[6].
Histoire
D'après Charpillon, le nom de l’église de Barc est mentionné à la fin du XIe siècle[7]. Le seigneur de Beaumont-le-Roger (qui donna son nom à la ville), fils de Onfroi de Vieilles, ayant fondé dans sa ville vers 1070, une collégiale dédiée à la Sainte Trinité, lui assura des revenus pour lesquels Barc fut largement mis à contribution : 360 acres de terres, les dîmes, tous les revenus de la forêt et les droits de chasse. Quelques années plus tard, en complément de dotation, le même Roger de Beaumont donna à sa collégiale l’église de Barc avec son apanage.
En 1141, un descendant de Roger, le Comte de Meulan, transforma la collégiale de Beaumont en prieuré dépendant de l'abbaye du Bec Hellouin. L’abbaye qui, depuis Hellouin son fondateur, possédait des biens à Barc, reçut le patronage de l’église dédié aux deux frères martyrs de Soissons, saint Crépin et saint Crépinien, avec les revenus qui lui étaient attachés.
Au début du XIIIe siècle, l’abbé du Bec fut déclaré, à perpétuité, chanoine d'Évreux. Il fonda alors, à son profit, une prébende dite de Marbeuf pour laquelle furent employés le patronage et les dîmes de diverses églises : Marbeuf, Saint-Aubin-d'Écrosville, la Roussière, Émanville, Hellenvilliers et Barc. Ces revenus furent détachés de ceux de l’abbaye pour constituer la prébende de l’abbé.
Héraldique
Les armes de la commune de Barc se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
Démographie
Les habitants de Barc sont les Barcois et les Barcoises.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 169 habitants, en évolution de +15,97 % par rapport à 2009 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Crépin et Saint-Crépinien du XIVe
L'église St-Crépin et St-Crépinien de Barc, à l'exception du chevet en bordure de rue, est au cœur du cimetière ancien qu'entoure un mur en pierre.
L'ensemble chœur-nef forme un bâtiment de plan rectangulaire, avec une toiture à double pente, en ardoise sur le chœur, en tuiles plates sur la nef et ses annexes du XIIe siècle. La nef a été refaite au XVIe siècle, la même période voit s'édifier la tour clocher quadrangulaire, haute de 36 mètres.
À l'ouest, au voisinage de l'ancienne porte d'entrée, les pierres sont abondamment poinçonnées de graffitis, souvenirs du passage d'anciens pèlerins.
À l'intérieur, on peut voir notamment :
- Des vitraux du XXe siècle, œuvres des ateliers du verrier ébroïcien Marette et des ateliers Lorin et Devisme.
- Une toile peinte de Notre-Dame-de-Piété (1769) par le Chevalier Sixe (peintre du Duc de Bouillon, né à L'Aigle en 1704)[12]
Elle est inscrite au titre des monuments historiques par décret du 26 décembre 1927[13]
-
église Saint-Crépin-Saint-Crépinien -
croix de cimetière
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 59
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 53a
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de commune de Normandie, Charles Corlet éditions / PUC 1994, p. 58b.
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Ibid.
- M. Charpillon, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, 1868
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Notice no IM27000087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no IA00018729, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture