Abdelhamid Escheikh

	Abdelhamid Escheikh
	; Abdelhamid Escheikh en 1981.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Intérieur
	3 mars 1990 – 17 février 1991; (11 mois et 14 jours)
Président	Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre	Hamed Karoui
Gouvernement	Karoui
Prédécesseur	Chédli Neffati
Successeur	Abdallah Kallel
Ministre tunisien des Affaires étrangères
	7 novembre 1988 – 3 mars 1990; (1 an, 3 mois et 24 jours)
Président	Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre	Hédi Baccouche; Hamed Karoui
Gouvernement	Baccouche II et III; Karoui
Prédécesseur	Mahmoud Mestiri
Successeur	Ismaïl Khelil
Ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports
	12 avril – 27 juillet 1988; (3 mois et 15 jours)
Président	Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre	Hédi Baccouche
Gouvernement	Baccouche I
Prédécesseur	Fouad Mebazaa
Successeur	Hamouda Ben Slama
Biographie
Date de naissance	10 mars 1935
Lieu de naissance	Tunis, Tunisie
Date de décès	8 novembre 1999 (à 64 ans)
Lieu de décès	Tunis, Tunisie
Nationalité	tunisienne
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Abdelhamid Escheikh (arabe : عبد الحميد الشيخ), né le 10 mars 1935 à Tunis^[1] et décédé le 8 novembre 1999^[2], est un général, diplomate et homme politique tunisien.

ll exerce la fonction de chef d'État-Major des armées au début des années 1980.

Carrière militaire

À l'indépendance de la Tunisie en 1956, il entame des études de droit avant d'être envoyé en formation à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en France avec d'autres cadres de la future armée tunisienne (promotion Bourguiba)^[1]. Il continue sa formation au Command and General Staff College en 1965-1966 et à l'École supérieure de guerre en 1970-1972^[1].

Pendant la guerre d'Algérie, il est envoyé dans la zone frontalière pour effectuer des travaux de contrôle. Il est également engagé dans le cadre d'une mission de maintien de la paix de l'ONU au Congo en 1960^[1].

Pendant la crise de Bizerte, il est nommé au sein du l’État-major tactique^[3]. Il exerce par la suite la fonction d'attaché militaire auprès de l'ambassade de Tunisie en France. Après son retour en Tunisie, il gravit tous les échelons de l'armée tunisienne jusqu’à en devenir chef d’état-major de l’Armée de terre puis chef d'État-Major des armées^[3]. Il est alors le plus jeune officier supérieur à avoir été promu au grade militaire le plus élevé, celui de général de corps d'armée^[3].

Carrière politique

À la suite du congrès du Parti socialiste destourien en 1979, dont l’organisation est confiée à l'armée tunisienne, il rejoint la diplomatie^[3]. Il siège par la suite dans les gouvernements de Hédi Baccouche et de Hamed Karoui où il assume plusieurs responsabilités dont^[4] celles de ministre de la Jeunesse et des Sports, ministre des Affaires étrangères et ministre de l'Intérieur.

Entre mai 1991 et septembre 1996, il assume la fonction d'ambassadeur de Tunisie à Khartoum, Alger, Dakar et Paris^[5].

Rôle sportif

En plus d'avoir été footballeur dans les catégories de jeunes de la Jeunesse sportive métouienne, Abdelhamid Escheikh assure la présidence de quelques fédérations sportives : football, tir et des sports équestres^[5].

Il est aussi chargé de présider le comité d'organisation des Jeux méditerranéens de 2001 organisés en Tunisie, mais meurt deux ans avant l'événement des suites d'une longue maladie ; la fonction est alors attribuée à Habib Ammar^[6].

Notes et références

(ar) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en arabe intitulé « عبد الحميد الشيخ » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a b c et d} (de) « Abdelhamid Escheikh », sur munzinger.de, 14 novembre 1988 (consulté le 22 juillet 2017).
↑ (en) « Former minister Abdelhamid Escheikh dies », sur business.highbeam.com, 8 novembre 1999 (consulté le 22 juillet 2017).
↑ ^{a b c et d} « 15^e anniversaire de la disparition d'Abdelhamid Escheikh : hommage à un grand patriote », sur leaders.com.tn, 7 novembre 2014 (consulté le 22 juillet 2017).
↑ Farhat Othman, « Mon hommage à Abdelhamid Escheikh et la raison de son limogeage de Paris », sur leaders.com.tn, 10 novembre 2014 (consulté le 22 juillet 2017).
↑ ^{a et b} « Deuils », Revue olympique, vol. XXVI, n^o 30,‎ décembre 1999-janvier 2000, p. 94-95 (lire en ligne [PDF]).
↑ Ridha Kéfi, « Habib Ammar », sur jeuneafrique.com, 20 novembre 2003 (consulté le 22 juillet 2017).

[Escheikh-1] {a b c et d} (de) « Abdelhamid Escheikh », sur munzinger.de, 14 novembre 1988 (consulté le 22 juillet 2017).

[Abdelhamid_Escheikh-2] (en) « Former minister Abdelhamid Escheikh dies », sur business.highbeam.com, 8 novembre 1999 (consulté le 22 juillet 2017).

[:0-3] {a b c et d} « 15^e anniversaire de la disparition d'Abdelhamid Escheikh : hommage à un grand patriote », sur leaders.com.tn, 7 novembre 2014 (consulté le 22 juillet 2017).

[4] Farhat Othman, « Mon hommage à Abdelhamid Escheikh et la raison de son limogeage de Paris », sur leaders.com.tn, 10 novembre 2014 (consulté le 22 juillet 2017).

[Cheikh-5] {a et b} « Deuils », Revue olympique, vol. XXVI, n^o 30,‎ décembre 1999-janvier 2000, p. 94-95 (lire en ligne [PDF]).

[Min-Escheikh-6] Ridha Kéfi, « Habib Ammar », sur jeuneafrique.com, 20 novembre 2003 (consulté le 22 juillet 2017).

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[3]

[4]

[5]

[6]

v · m Ministres tunisiens de l'Intérieur
Règne Lamine Bey	Mongi Slim (1955-1956) Taïeb Mehiri (1956-1957)
Présidence Bourguiba	Taïeb Mehiri (1957-1965) Béji Caïd Essebsi (1965-1969) Hédi Khefacha (1969-1970) Ahmed Mestiri (1970-1971) Hédi Nouira (1971) Hédi Khefacha (1971-1973) Tahar Belkhodja (1973-1977) Abdallah Farhat (1977) Dhaoui Hannablia (1977-1979) Othman Kechrid (1979-1980) Driss Guiga (1980-1984) Mohamed Mzali (1984-1986) Zine el-Abidine Ben Ali (1986-1987)
Présidence Ben Ali	Habib Ammar (1987-1988) Chédli Neffati (1988-1990) Abdelhamid Escheikh (1990-1991) Abdallah Kallel (1991-1995) Mohamed Jegham (1995-1997) Mohamed Ben Rejeb (1997) Ali Chaouch (1997-1999) Abdallah Kallel (1999-2001) Abdallah Kaâbi (2001-2002) Hédi M'henni (2002-2004) Rafik Belhaj Kacem (2004-2011) Ahmed Friaâ (2011)
Intérim Mebazaa	Ahmed Friaâ (2011) Farhat Rajhi (2011) Habib Essid (2011)
Présidence Marzouki	Habib Essid (2011) Ali Larayedh (2011-2013) Lotfi Ben Jeddou (2013-2014)
Présidence Caïd Essebsi	Lotfi Ben Jeddou (2014-2015) Mohamed Najem Gharsalli (2015-2016) Hédi Majdoub (2016-2017) Lotfi Brahem (2017-2018) Ghazi Jeribi (2018) Hichem Fourati (2018-2019)
Intérim Ennaceur	Hichem Fourati (2019)
Présidence Saïed	Hichem Fourati (2019-2020) Hichem Mechichi (2020) Taoufik Charfeddine (2020-2021) Hichem Mechichi (2021) Khaled Yahyaoui (2021) Ridha Gharsallaoui (2021) Taoufik Charfeddine (2021-2023) Kamel Feki (2023-2024) Khaled Nouri (depuis 2024)

v · m Ministres tunisiens des Affaires étrangères
Règne Lamine Bey	Habib Bourguiba (1956-1957)
Présidence Bourguiba	Sadok Mokaddem (1957-1962) Mongi Slim (1962-1964) Habib Bourguiba Jr. (1964-1970) Mohamed Masmoudi (1970-1974) Habib Chatti (1974-1977) Mohamed Fitouri (1977-1980) Hassen Belkhodja (1980-1981) Béji Caïd Essebsi (1981-1986) Hédi Mabrouk (1986-1987)
Présidence Ben Ali	Mahmoud Mestiri (1987-1988) Abdelhamid Escheikh (1988-1990) Ismaïl Khelil (1990) Habib Boularès (1990-1991) Habib Ben Yahia (1991-1997) Abderrahim Zouari (1997) Saïd Ben Mustapha (1997-1999) Habib Ben Yahia (1999-2004) Abdelbaki Hermassi (2004-2005) Abdelwahab Abdallah (2005-2010) Kamel Morjane (2010-2011)
Intérim Mebazaa	Kamel Morjane (2011) Ahmed Ounaies (2011) Mouldi Kefi (2011)
Présidence Marzouki	Mouldi Kefi (2011) Rafik Abdessalem (2011-2013) Othman Jerandi (2013-2014) Mongi Hamdi (2014)
Présidence Caïd Essebsi	Mongi Hamdi (2014-2015) Taïeb Baccouche (2015-2016) Khemaies Jhinaoui (2016-2019)
Intérim Ennaceur	Khemaies Jhinaoui (2019)
Présidence Saïed	Khemaies Jhinaoui (2019) Sabri Bachtobji (2019-2020) Noureddine Erray (2020) Selma Ennaifer (2020) Othman Jerandi (2020-2023) Nabil Ammar (2023-2024) Mohamed Ali Nafti (depuis 2024)