Trois ballades de François Villon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Trois ballades de François Villon
L 126 (119)
page de titre du manuscrit autographe
Page de titre du manuscrit autographe.

Genre Cycle de mélodies
Nb. de mouvements 3
Musique Claude Debussy
Texte François Villon
Langue originale moyen français
Effectif Voix et piano (ou orchestre)
Durée approximative 10 min
Dates de composition 1910
Création
Londres, Aeolian Hall
Création
française

Paris, salle des Agriculteurs
Interprètes Maggie Teyte (voix) (création)
Marguerite Babaïan (voix) et Auguste Delacroix (piano) (création française)

Trois ballades de François Villon (FL. 126 [119]) est une suite de trois mélodies composée par Claude Debussy en 1910 sur des ballades du XVe siècle de François Villon.

Histoire de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Les mélodies sont composées en et sont publiées en septembre chez Durand. Il en existe deux versions, toutes deux composées en même temps, une pour voix et orchestre et l'autre pour voix et piano.

L'œuvre pour piano est créée à Londres à l'Aeolian Hall, le , par Maggie Teyte[1], puis à Paris, salle des Agriculteurs, le , par Marguerite Babaïn et A. Delacroix au piano[2].

L'œuvre pour orchestre est interprétée pour la première fois le , par Charles W. Clark et les Concerts Séchiari sous la direction du compositeur, puis le suivant, par Jean Périer avec le Cercle musical, sous la direction de Charles Domergue[3].

Titres[modifier | modifier le code]

  1. Ballade de Villon à s'amye
  2. Ballade que Villon fait à la requeste de sa mère
  3. Ballade des femmes de Paris

Texte des poèmes[modifier | modifier le code]

Les trois ballades sont issues du Testament de François Villon. La première est la Ballade à s'amie de la section XCIII, qui répète le vers : « Sans empirer, ung povre secourir ? ». La deuxième est la Ballade pour prier Nostre Dame que l'on trouve à la section LXXXIX, et qui a pour refrain : « En ceste foy je vueil vivre et mourir ». La troisième est la Ballade des femmes de Paris (section CXLIV) dont le refrain est : « Il n'est bon bec que de Paris ».

Le compositeur a conservé la langue des ballades en français moyen.

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]