Saint-Symphorien-d'Ozon
Saint-Symphorien-d'Ozon | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC du Pays de l'Ozon |
Maire Mandat |
Pierre Ballesio 2020-2026 |
Code postal | 69360 |
Code commune | 69291 |
Démographie | |
Gentilé | Symphorinois |
Population municipale |
5 965 hab. (2021 ) |
Densité | 446 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 38′ 01″ nord, 4° 51′ 25″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 308 m |
Superficie | 13,37 km2 |
Type | Ceinture urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Saint-Symphorien-d'Ozon |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintsymphoriendozon.fr |
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Saint-Symphorien-d'Ozon est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Symphorinois
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune située dans l'aire urbaine de Lyon, à 10 km au sud de Lyon. Elle fait aussi partie de la communauté de communes du Pays de l'Ozon.
L'Ozon est le ruisseau traversant le territoire de la commune, affluent du Rhône.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Feyzin (Métropole de Lyon) | Corbas (Métropole de Lyon) | |||
Solaize (Métropole de Lyon) | N | Marennes | ||
O Saint-Symphorien-d'Ozon E | ||||
S | ||||
Sérézin-du-Rhône | Communay | Simandres |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Nord-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luzinay », sur la commune de Luzinay à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,1 | 3,9 | 7 | 10,8 | 14,4 | 16,1 | 15,7 | 12,4 | 9,4 | 4,7 | 1,6 | 8,2 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 4,8 | 8,6 | 12,2 | 16,1 | 20,2 | 22,1 | 21,6 | 17,7 | 13,3 | 7,7 | 4,3 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,4 | 13,3 | 17,4 | 21,3 | 25,9 | 28 | 27,5 | 22,9 | 17,3 | 10,7 | 7 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−10 13.01.03 |
−12,9 05.02.12 |
−10,5 01.03.05 |
−3,4 08.04.03 |
1,5 07.05.19 |
5,5 07.06.06 |
7,5 13.07.00 |
7,9 30.08.1998 |
4,2 27.09.20 |
−3,5 26.10.03 |
−7,8 23.11.1998 |
−14 30.12.05 |
−14 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 10.01.15 |
21 23.02.20 |
24,8 30.03.17 |
29,2 21.04.18 |
33,1 24.05.09 |
39 22.06.03 |
39,6 24.07.19 |
40,3 13.08.03 |
33,8 14.09.20 |
27,7 04.10.10 |
21,5 07.11.15 |
17,2 05.12.06 |
40,3 2003 |
Précipitations (mm) | 64,5 | 52,4 | 55,2 | 75,2 | 92,5 | 78,5 | 72,7 | 67,8 | 91,3 | 110,2 | 101,9 | 65,9 | 928,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Symphorien-d'Ozon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 123 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), zones urbanisées (13,5 %), prairies (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5 %), forêts (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Noms du lieu
[modifier | modifier le code]Saint-Symphorien-d'Ozon (français).
Historique du nom
[modifier | modifier le code]S. Symphorianus de Ausone, XIIIe s.[13], Saint Safurin, 1338[14].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Ozon[15].
Interprétation et étymologie
[modifier | modifier le code]La ville porte le nom de saint Symphorien, né et mort à Autun en 179 ou 257. Le nom de ce saint est issu du grec sumphoros, « qui accompagne » ou « profitable, utile »[16]. La distinction avec les autres Saint-Symphorien se fait par la mention de l’Ozon qui traverse la ville. De Ausone (mention du XIIIe s.) est un ablatif féminin de Auso < Also et semble donc dériver d’un hydronyme du type *Aliso. Il serait formé sur un thème préceltique *alis-, qui aurait le sens d’un « cours d’eau issu d’une source puissante », est serait associé à un suffixe gaulois –ona[14]. Plus vraisemblablement, l’étymon *alis-, que l'on retrouve dans de nombreux hydronymes et dans l’espagnol aliso et le basque altz, en aurait le même sens, « aulne », ainsi que celui de « marécage »[17]. Il est donc probablement d’origine aquitano-ibérique et associé ici à un suffixe latin –o.
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]rattachements
[modifier | modifier le code]Initialement rattachés au département de l'Isère, la commune de Saint-Symphorien-d'Ozon et l'ensemble de son canton ont rejoint le département du Rhône par la loi no 67-1205 du .
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 5 965 habitants[Note 4], en évolution de +5,05 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Symphorien fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [23].
L'hôtel de Melat, ancienne mairie de la commune, fait aussi l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [24].
- Ancien castrum démantelé à la fin du XVIe siècle.
-
Église Saint-Symphorien.
-
La chapelle de Notre-Dame-de-Pitié illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
-
La bibliothèque municipale.
-
Vitrail patriotique de l'église.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude La Colombière jésuite, qui fut canonisé par le pape Jean-Paul II le , est né à Saint-Symphorien en 1641. Il fut un confesseur et directeur de conscience très influent. Par exemple celui de Marguerite-Marie Alacoque mystique de l'ordre de la Visitation, inspiratrice du culte du Sacré-Cœur et reconnue sainte par l'Église catholique ; mais surtout de la duchesse d'York qui fut reine d'Angleterre. Il fut soupçonné de conspiration par les princes protestants et le roi ne put empêcher son emprisonnement et son bannissement du royaume. Il fut l'auteur de la Retraite spirituelle. Il avait été béatifié en 1929. Liturgiquement, ce saint est commémoré le 15 février.
- Son frère Joseph La Colombière (1651-1723) est un prêtre sulpicien, vicaire général du diocèse de Québec, prédicateur de renom, ordonné en 1676. Docteur en droit civil et canonique. En 1694, il fut supérieur des hospitalières de Québec. Le , il prononça l'oraison funèbre de Mgr de Laval. Meurt en 1723, à l'âge de 72 ans, inhumé à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.
- Barbe Rey, mère de Jean Rondelet (1743–1829), architecte dont le nom est associé au Panthéon de Paris, est de Saint-Symphorien[25].
- Le général d'Empire Ennemond Bonnard (1756-1819) (son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile).
- L'abbé Jean Gerin (1797-1863), vicaire à Saint-Symphorien (1821-1823) puis curé (1831-1835), dont le procès en béatification est ouvert depuis 2023[26].
- Le compositeur Hector Berlioz y rencontra en 1867 son amour d'adolescence et amie de vieillesse, Estelle Fornier (1797-1876)[27]. Une plaque posée en 2003 l'atteste et une petite rue voisine porte le nom d'Estelle Fornier.
- Florent Balmont, joueur de football.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Saint-Symphorien-d'Ozon se blasonnent ainsi : Parti, au premier d'or à la croix d'azur, au second coupé au I de gueules à la croix d'argent et au II d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules. |
Sport et culture
[modifier | modifier le code]Rugby
[modifier | modifier le code]- Le Rugby Club du Pays d'Ozon (RCPO) est le club de rugby de la CCPO. Évoluant en promotion d'honneur (8e division). Situé au stade de rugby Émile Bailly à Saint-Symphorien-d'Ozon.
Football
[modifier | modifier le code]- Le CS Ozon Football situé au 8 rue René Cassin à Saint Symphorien d’Ozon.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Thierry Giraud, Communauté d'habitants, rapports sociaux et vie municipale à Saint-Symphorien-d'Ozon dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (1768-1795),.-TER d'histoire sous la dir. de J.-P. Gutton, Université Lumière-Lyon 2, 1995, 415 p.
- Thierry Giraud, Industrie, artisanat et rapports sociaux à Saint-Symphorien-d'Ozon, XIIIe – XXe siècle. Ed. Ville de Saint-Symphorien-d'Ozon, 2003, 104 p.
- Thierry Giraud, Petit carnet du visiteur curieux : à la découverte de Saint-Symphorien-d'Ozon et de ses patrimoines. Ed. Ville de Saint-Symphorien-d'Ozon, 2010, [n.p.]
Articles connexes,
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lyon comprend une ville-centre et 122 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Symphorien-d'Ozon et Luzinay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Luzinay », sur la commune de Luzinay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Luzinay », sur la commune de Luzinay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Symphorien-d'Ozon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- A. Dauzat & Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, Paris, 1978
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, 2, 3, Droz, Genève,1990-1
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Henry Suter, Noms de lieux de la Suisse Romande, Savoie et Environs, www.henrysuter.ch
- Michel Morvan, Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne, Bonneton, Paris, 2004
- Notice CINELLI Joseph par Gilles Morin, version mise en ligne le 6 juillet 2013, dernière modification le 6 juillet 2013
- « Il y a 50 ans, la tragique disparition du docteur Cinelli », Le Progrès, (lire en ligne)
« Jeudi 31 octobre, les élus municipaux iront fleurir les tombes des anciens maires de la commune et commémorer les cinquante ans de la mort de l’un des plus prestigieux d’entre eux : le docteur Cinelli, victime d’un terrible accident de voiture en 1969. » - L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA69000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00118127, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Revue du Lyonnais, p. 177.
- Cf. Gilles-Marie Moreau, Le "bon curé" de Grenoble : l’abbé Jean Gerin (1797-1863), Paris, L'Harmattan, 2023.
- Biographie d'Estelle Fornier sur le site Berlioz à Meylan