Saint-Sulpice-et-Cameyrac

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Saint-Sulpice-et-Cameyrac
Saint-Sulpice-et-Cameyrac
La mairie.
Blason de Saint-Sulpice-et-Cameyrac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Communauté de communes Les Rives de la Laurence
Maire
Mandat
Pierre Cotsas
2021-2026
Code postal 33450
Code commune 33483
Démographie
Gentilé Saint-Sulpiciens et Cameyracais
Population
municipale
4 879 hab. (2021 en augmentation de 6,88 % par rapport à 2015)
Densité 324 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 54′ 39″ nord, 0° 23′ 22″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 64 m
Superficie 15,04 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Presqu'île
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Sulpice-et-Cameyrac
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Saint-Sulpice-et-Cameyrac
Liens
Site web www.saintsulpiceetcameyrac.fr

Saint-Sulpice-et-Cameyrac (en occitan (gascon) : Sent Sulpici e Camairac) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Sulpice se situe dans l'Entre-deux-Mers, entre Garonne et Dordogne, et dans l'aire d'attraction de Bordeaux et son unité urbaine, entre Bordeaux et Libourne. Elle est bordée à l'ouest par la Laurence, un ruisseau affluent de la Dordogne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Izon, Beychac-et-Caillau, Montussan, Saint-Loubès et Vayres.

Communes limitrophes de Saint-Sulpice-et-Cameyrac[1]
Saint-Loubès Izon
Saint-Sulpice-et-Cameyrac[1]
Montussan Beychac-et-Caillau Vayres

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Gervais à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Sulpice-et-Cameyrac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[12] et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (23,5 %), cultures permanentes (23,1 %), prairies (17,6 %), forêts (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Elle est accessible par l'autoroute A89 à l'entrée-sortie no 5, dit de Saint-Sulpice-et-Cameyrac. La commune est desservie par le réseau interurbain de Gironde TransGironde, lignes 301 et 3011, Bordeaux Buttinière - Libourne par Saint-Loubès[18]. Elle est également desservie par le TER Nouvelle-Aquitaine à partir de la gare de Saint-Sulpice - Izon (ligne ferroviaire de Bordeaux Paris)[19].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Sulpice-et-Cameyrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[22]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[24],[20].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sulpice-et-Cameyrac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 906 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 906 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2011, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 3] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini, 1756.

De nombreuses découvertes de vestiges gallo-romains ont été signalées par Léo Drouyn en 1875 :

  • une villa autour de l'église Saint-Ciers : pierres réemployées, briques à rebord et poteries ;
  • des sépultures en tegulae au sud-est de l'église ;
  • des substructions au lieu-dit Châtillon ;
  • un habitat avec citerne et sépultures en tegulae au lieu-dit Le Leu ;
  • des murs romains au village du Sablot ;
  • une ruine près de l'église de Birac au lieu-dit Les Clans.
  • la voie romaine reliant Burdigala et Vesunna traverse la commune comme en témoigne le toponyme de la Caussade ; le chemin de la Reine n'a pas été daté[30].

La dédicace à saint Sulpice laisse présumer une fondation dès le Haut Moyen Âge. La conquête de nouvelles terres à défricher, encouragée par les abbayes de Saint-Jean d’Angély et de Sainte-Croix de Bordeaux, détentrices de droits sur la paroisse, est à placer à la charnière des XIe siècle et XIIe siècle[31].

Une motte est portée sur la carte de Cassini, sur la rive gauche du ruisseau passant à Birac.

  • À la Révolution, la paroisse Saint-Sulpice de Bernac (ou d'Izon) forme la commune de Saint-Sulpice et la paroisse Saint-Cyr de Cameyrac la commune de Cameyrac. Le , la commune de Cameyrac est rattachée à celle de Saint-Sulpice qui devient Saint-Sulpice-et-Cameyrac[32],[33].
La commune était formée de deux villages, alors qu'une lande presque sans habitation les séparait. Le territoire de la commune est formé d'un plateau descendant au nord vers les marais du Padouen[Note 4],[34],[35], sans atteindre la Dordogne et culminant à 60 m au coteau de Cameyrac. La commune est limitée à l'ouest par la vallée de la Laurence, à l'est par la vallée du Canterane et la colline qui le borde ; au sud la limite suit grossièrement le tracé de l'antique voie impériale de Bordeaux à Périgueux, qui passe par Vayres

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Sulpice-et-Cameyrac appartient à l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Carbon-Blanc supprimé au nouveau canton de la Presqu'île[36],[37]. Carbon-Blanc fait également partie de la communauté de communes du Secteur de Saint-Loubès.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1981 Gabriel Coquilleau    
1981 1984 René Fel    
1984 1994 Raymond Lavielle    
1994 mars 2008 Pierre Jaguenaud    
mars 2008 2014 Claude Pulcrano DVD  
mars 2014 2020 Pierre Jaguenaud[38] SE Retraité
2020 juin 2021[39] Pierre Cotsas DIV  
juin 2021 septembre 2021 Délégation spéciale[40],[Note 5] DIV  
septembre 2021 En cours Pierre Cotsas SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de Saint-Sulpice-et-Cameyrac sont appelés les Saint-Sulpiciens et Cameyracais[41].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43]. En 2021, la commune comptait 4 879 habitants[Note 6], en augmentation de 6,88 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8237997911 0881 0761 0751 1031 0771 073
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0881 0791 0871 0651 0631 0681 0261 0441 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0121 1341 1111 2101 0641 1431 0731 0231 098
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1421 4061 9363 2153 5203 9324 1994 2714 552
2018 2021 - - - - - - -
4 6434 879-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports[modifier | modifier le code]

  • Golf de Bordeaux-Cameyrac : Un parcours de golf privé créé en 1970. Il se compose d'un premier parcours de 9 trous et d'un second de 18 trous, boisé avec lac et vue panoramique sur le Bordelais.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

On trouve trois monuments inscrits ou classés dans la commune et plus d'une vingtaine de bâtiments inscrits dans l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Les monuments inscrits ou classés :

Croix de chemin, rue de la Croix.
Croix de Maucaillou, Cameyrac et le monument aux morts

Dans l'Inventaire général du patrimoine culturel on trouve :

La croix de rue de la Croix est décrite par Léo Drouyn[49] :
Croix de carrefour à Saint-Sulpice-d'Izon, canton du Carbon-Blanc (Gironde) (XVIe siècle).
« Cette croix m'a paru trop peu intéressante pour être gravée ; elle est située à 500 mètres environ au sud-ouest de l'église de Saint-Sulpice-d'Izon, dans un ancien carrefour qui vient d'être dénaturé. Elle doit être de la même époque que celle du cimetière, et faite probablement par le même artiste.
Sur un socle carré s'élève une base carrée surmontée d'une colonne octogone. Les angles de la base sont reliés par des boules aux faces de l'octogone. Une corniche sert de chapiteau.
La croix proprement dite est très simple, mais ne doit pas être complète, car on voit, aux extrémités des bras, des trous qui ont dû servir à adapter des ornements. À l'occident, est un crucifix avec nimbe crucifère et pieds attachés avec un seul clou. À l'orient, la Sainte Vierge debout porte dans ses bras l'enfant Jésus. Tout cela est d'un dessin très ordinaire et fort dégradé. »
Quoique peu remarquable ce monument doit être conservé avec soin, car les croix de carrefour bien conservées sont fort rares.
La croix est inscrite[50] à l'Inventaire général du patrimoine culturel le .
La croix de chemin, avenue Maucaillou est en pierre de taille calcaire et celle de Cameyrac, place de l'église, a son fût en pierre et sa croix en fonte.
Château Badines
  • Le château Badines est un manoir fortifié construit dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Elle appartenait à la famille Rubran depuis 1530 jusqu'à la Révolution.
L'édifice était composé d'un logis fortifié et de dépendances qui ouvraient sur une cour fermée par un portail. Le logis est composé de deux corps de bâtiment en équerre avec tours d'angles. Des toits de tuile creuse couvrent l'ensemble sauf les tours, qui sont couvertes de toits coniques ; au sud, l'échauguette en pierre de taille est couverte d'un toit en pavillon de tuile plate. L'escalier en vis est situé dans la tour méridionale. La tour nord porte toujours le blason de la famille de Rubran.
Le bâtiment a été considérablement remanié au XVIIe et XIXe siècles, mais certains dépendances du XVIIe siècle existent toujours (puits et arcades).
Le manoir est inscrit[52] à l'Inventaire général du patrimoine culturel le .
  • Le château Quantin : La maison noble de Quantin existe depuis la fin du XVIe siècle, elle figure sur la carte de Belleyme. L'édifice est composé d'un corps de logis en rez-de-chaussée, avec un avant-corps central à fronton, flanqué de pavillons à un étage carré et un étage de comble, prolongés en retour d'équerre par des dépendances formant une cour ouverte. L'aile orientale des dépendances est composée de bâtiments qui forment une deuxième cour.
Le bâtiment a été reconstruit à la fin du XVIIIe siècle et réaménagé au XIXe siècle avec l'adjonction des pavillons. Les dépendances sont agrandies à cette époque et un jardin régulier, qui figure sur le plan cadastral de 1825, mais qui n'existe plus. Un portail du XVIIIe siècle, en ruine, se trouve au bord de la route de Saint-Loubès-Izon.
Le manoir est inscrit[53] à l'Inventaire général du patrimoine culturel le .
  • Château Beauval, bâti pour M. de Loyac vers 1780, est composé d'un logis et de dépendances en rez-de-chaussée formant une cour fermée par un mur de clôture avec porte cochère. L'intérieur est réaménagé et les dépendances agrandies au XIXe siècle par les propriétaires, la famille Alphand, mais petit à petit le domaine périclite. En 2011, les nouveaux propriétaires restaurent le bâtiment dans son état d'origine.
Le château Beauval est inscrit[54] à l'Inventaire général du patrimoine culturel le . C'est actuellement une exploitation viticole sous le nom de Château Leroy-Beauval.
  • Sculpture de l'artiste et maître carrossier bordelais Paul Bracq qui orne le rond-point à l'intersection des routes départementales D13 et D242 depuis 2000.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Saint-Sulpice-et-Cameyrac autrefois[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Sulpice-et-Cameyrac Blason
D’azur, à la cotice d’argent accompagnée de deux façades de chapelle d’or, une en chef et une en pointe, et deux tours d’argent maçonnées de sable, une à dextre et une à senestre, à la grappe de raisin de gueules tigée au naturel et feuillée de sinople brochant en abîme.
Devise
« Suis droit mon chemin »
Détails
Officiel, présent sur le site internet de la commune[55]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  4. Les Vacans et Padouens sont des lieux vacants qui, en principe, appartiennent au roi ou au seigneur local. Sont reputés padouens quelques landes, des pâtures, des bois, de rares vignes, mais surtout des rivières, des chemins, les talus des remparts, les remparts eux-mêmes, les ponts, les places, les bâtiments effondrés qui ne sont pas remis en état au bout d'un certain temps, etc.
  5. Le résultat des élections de 2020 ayant été annulé, de nouvelles élections sont prévues les 12 et 19 septembre 2021.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. Saint-Sulpice-et-Cameyrac sur Géoportail, consulté le 27 avril 2015.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Sulpice-et-Cameyrac et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Gervais » (commune de Saint-Gervais) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. TransGironde (Conseil général de Gironde), Aux alentours - Izon, consulté le 16 juillet 2014.
  19. SNCF - TER Aquitaine, Halte ferroviaire St-Sulpice-Izon, consulté le 20 août 2014.
  20. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sulpice-et-Cameyrac », sur Géorisques (consulté le )
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  22. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
  23. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Libourne », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
  24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  27. Article R214-112 du code de l’environnement
  28. « barrage de Bort-les-Orgues », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  30. Hubert Sion, Académie des inscriptions et belles-lettres, Carte archéologique de la Gaule 33-1 : La Gironde, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, , 1re éd., 360 p. (ISBN 978-2-87754-028-5), pp. 139-140..
  31. Conseil Régional d'Aquitaine, « Saint-Sulpice-et-Cameyrac », Visites en Aquitaine (consulté le ).
  32. Historique des communes, p. 60, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 20 août 2013.
  33. Saint Sulpice et Cameyrac autrefois...de Denise Dumonteil et Bernard Prégat, Les Dossiers d'Aquitaine, coll. « Mémoire et Patrimoine », 01/2004, (ISBN 2-84622-075-1) (Site de consultation)
  34. Jean-Marc Soyez, Quand les Anglais vendangeaient l'Aquitaine : d'Aliénor à Jeanne d'Arc, Bordeaux, Les Dossiers d'Aquitaine, coll. « Mémoires de France », , 192 p. (ISBN 978-2846221689).
  35. Pierre Harlé, Padouens du bordelais : Étude historique, Bordeaux, Y. Caderet, (lire en ligne).
  36. Décret no 2014-192 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Gironde sur le site de Légifrance
  37. Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du Conseil départemental de la Gironde
  38. Le conseil sur le site officiel de la commune.
  39. Émilien Gomez-Cabot, « Gironde : les élections municipales de Saint-Sulpice-et-Cameyrac annulées », Sud Ouest, 11 juin 2021.
  40. Yannick Delneste, « Saint-Sulpice-et-Cameyrac, commune gérée par l'État pour l'été », Sud Ouest édition Dordogne, 10 août 2021, p. 28.
  41. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 20 août 2013.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. « Inscription MH de l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083805, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « Inscription MH de l'église Saint-Roch », notice no PA00083804, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Classement MH de la croix de cimetière », notice no PA00083806, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Léo Drouyn, Croix de procession de cimetières et de carrefours, Bordeaux 1858.
  50. « Inscription de la croix de chemin », notice no IA33001081, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « Inscription du monument aux morts », notice no IA33001076, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. « Inscription du château Badines », notice no IA33001079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. « Inscription du château Quantin », notice no IA33001082, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. « Inscription du château Beauval », notice no IA33001080, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Site officiel de Saint-Sulpice-et-Cameyrac, consulté le 20 août 2013

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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