Saint-Martin-la-Sauveté
Saint-Martin-la-Sauveté | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Roanne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vals d'Aix et Isable | ||||
Maire Mandat |
Marius Daval 2020-2026 |
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Code postal | 42260 | ||||
Code commune | 42260 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
878 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 50′ 01″ nord, 3° 55′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 396 m Max. 889 m |
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Superficie | 29,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Boën-sur-Lignon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Martin-la-Sauveté est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Marcel-d'Urfé | Juré, Grézolles | Saint-Julien-d'Oddes | ||
Champoly | N | Saint-Germain-Laval Nollieux | ||
O Saint-Martin-la-Sauveté E | ||||
S | ||||
Saint-Thurin | Ailleux | Cezay |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 961 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Martin-la-Sauveté est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,9 %), forêts (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (2 %), terres arables (0,9 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Époque romaine[12]
[modifier | modifier le code]Il existait au lieu-dit « Millantin » sur la commune de Saint-Martin, une agglomération assez importante du nom de « Mediolanum ».
Cette citée est détruite en 262 par les premières invasions barbares.
Moyen-Âge[12]
[modifier | modifier le code]Aux environs du Xe siècle, nous retrouvons des paroisses distinctes : Saint-Martin l'Estra :
- L'Estra vient du latin Strata : la grande route (la voie romaine, "Voie Aquitaine" Lyon Clermont-Ferrand, passait sur la commune).
- La Sauveté : situé sur une colline qui domine Saint-Martin ; on dit que le nom de la Sauveté est dû à l'existence dans ce lieu d'un refuge pour les pèlerins et les voyageurs.
Il y a par la suite, la fusion entre les deux paroisses d'où le nom Saint-Martin-la-Sauveté.
la commune de Saint-Martin appartenait à quatre seigneuries :
- À l'Ouest : Urfé
- Au Nord-Est : Saint-Marcel d'Urfé
- À l'Est : Grézolles
- Au Sud : La Sauveté qui appartenait aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]La Sauveté fut du Moyen Âge à la Révolution française une seigneurie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui dépendait de la commanderie de Verrières au grand prieuré d'Auvergne[13].
C'est également le cas de « Champuljan », fief dépendant de cette même commanderie qui comprenait le château de Saint-Pulgent, le domaine voisin et celui d'un lieu-dit aujourd'hui disparu du nom de « Montdonduin » ou « Montdondon » qui devait se trouver au Sud de la commune à proximité de Corent[14].
L'église de la Sauveté qui était une dépendance des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est détruite en 1420. Quant au bourg de Saint-Martin, il ne comprenait au départ que le quartier de l'église (mise au jour de vestiges d'une palissade en bois et d'un fossé : fortifications construites pendant la guerre de Cent Ans).
La période révolutionnaire au XXe siècle[12]
[modifier | modifier le code]Deux prêtres réfractaires se cachaient à Saint-Martin :
- L'un Joseph Durand dit "Curé Jacob", originaire de Saint-Martin, qui échappe aux autorités révolutionnaires. Il mourra en 1831.
- Le second, Antoine Janvier, natif de Noirétable et officiant à Saint-Rémy-sur-Durolles, sera capturé au lieu-dit "La Forge" et guillotiné à Feurs.
De 1849 à 1850, la commune se dote des bâtiments communaux actuels : mairie, école et bureau de poste.
De 1853 à 1914, différentes routes qui relient Saint-Martin au communes avoisinantes sont construites.
Situation économique d'autrefois[12]
[modifier | modifier le code]La dominante de cette vie économique était essentiellement l'agriculture. Cependant, il est important de noter également l'existence des mines de plomb argentifère.
Les premières mines sont exploitées sous Louis II de Bourbon. Ces mines connaîtront ensuite une extension en 1745 sous la conduite d'Étienne de Blumenstein. Elles sont fermées en 1854.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2021, la commune comptait 878 habitants[Note 1], en évolution de −10,77 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Martin de Saint-Martin-la-Sauveté est construite au XIe siècle. Elle sera agrandie en 1643 puisque lors de la dernière épidémie de peste, les habitants font le vœu d'agrandir leur église si la peste les épargne. Cette église est démolie en 1879 et la première pierre de l'église actuelle est posée le . Sa construction de style néoroman est achevée en 1882, sauf pour la flèche qui sera terminée en 1883. Son intérieur avec ses pierres alternées claires et sombres rappelle la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay.
- La cloche « Anne Marie Sauveterre » de est classée monument historique.
- Le pont Morut du XIVe siècle sur l'ancienne route de Saint - Laval.
- La fontaine dite du père Janvier[Note 2] au village de La Forge.
- La Maison des traditions (musée local).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François d'Aix de La Chaise (1624-1709), prêtre jésuite et confesseur du roi Louis XIV, né au château d'Aix. Il a donné son nom au célèbre cimetière parisien.
- François de Blumenstein[20] (1678-1739), exploitant au nom du roi les mines de plomb argentifère.
- Vincent Durand (1831-1902), archéologue qui fut secrétaire de La Diana (Société historique et archéologique du Forez), y est né.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- En mémoire de l'abbé Janvier, prêtre réfractaire guillotiné à Feurs le .
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Martin-la-Sauveté et Saint-Just-en-Chevalet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Just-en-Chevalet », sur la commune de Saint-Just-en-Chevalet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Martin-la-Sauveté ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Patricia COIFFET, Etude de patois de Saint-Martin-la-Sauveté (Loire) (Mémoire de Maîtrise de Lettres Modernes), Université Jean-Monnet de Saint-Etienne, 1990-1991, 137 p. (lire en ligne)
- Vincent Durand, « Excursion archéologique de la société de la DIANA à Saint-Germain-Laval, Notre-Dame de Laval, Grezolles, Aix et Saint-Marcel d'Urfé le 18 juillet 1894 (compte-rendu) », Bulletin de la Diana, no 3, , p. 392-393, lire en ligne sur Gallica.
- Durand 1898, p. 394.
- Saint-Martin-la-Sauveté sur le site de l'association des maires de France, consulté le 30 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « François Kayr de Blumenstein », sur roglo.eu (consulté le ).