Projet 2025
Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Pays |
Fondateur |
Kevin Roberts (en) |
---|---|
Organisation mère | |
Idéologie | |
Budget |
22 M$ |
Site web |
(en) project2025.org |
Le Projet 2025, également connu sous le nom de projet de transition présidentielle, est un ensemble de 900 pages de propositions politiques conservatrices de droite proposé par la Heritage Foundation visant à transformer le gouvernement fédéral des États-Unis et à consolider le pouvoir exécutif si Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat du Parti républicain, remportait l'élection présidentielle de 2024[1].
Il propose notamment de remplacer des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux par des personnes nommées pour leurs positions conservatrices, de réformer en profondeur certaines agences fédérales et d'appliquer un programme xénophobe, protectionniste, conservateur et climatodénialiste. Il affirme que le président doit avoir un pouvoir absolu sur le pouvoir exécutif[2].
Le projet est critiqué pour ses positions décrites comme autoritaires et nationalistes chrétiennes et pour les atteintes à l'État de droit et aux libertés fondamentales qu'il pourrait provoquer[3],[4].
Bien que le Projet 2025 ne puisse légalement promouvoir un candidat, nombre de ses contributeurs sont associés à Trump et à sa campagne[5],[6],[7]. La Heritage Foundation emploie de nombreuses personnes étroitement liées à Trump[8],[9],[10], y compris des membres de son administration 2017-2021[11], et coordonne l'initiative avec des groupes conservateurs dirigés par des alliés de Trump[4]. Les responsables de la campagne Trump ont eu des contacts réguliers avec le Projet 2025 et ont déclaré à Politico en 2023 que le projet s'alignait bien sur leur programme Agenda 47 (en), bien qu'ils aient déclaré que le projet ne parlait pas au nom de Trump ou de sa campagne[12],[13],[14],[15]. Les propositions controversées du projet ont conduit Trump et sa campagne à prendre leurs distances avec le projet en 2024, déclarant qu'il n'en savait « rien » et qualifiant certaines parties du projet de « ridicules et abyssales »[8],[16],[17],[18]. Dans la foulée, Paul Dans, directeur du projet, démissionne sans en préciser la raison[3]. Des critiques ont rejeté ces distanciations de Trump, soulignant les nombreux contributeurs qui devraient obtenir des rôles de direction dans une future administration Trump et les trois cent fois où Trump avait été mentionné dans les plans en date du [19],[20],[21]. Le Washington Post révèle le que Trump et Roberts ont pris ensemble un vol privé en 2022, avec une photo de Trump et Roberts dans l'avion[22].
Contexte
[modifier | modifier le code]La Heritage Foundation publie chaque année son livre Mandate for Leadership depuis 1981, avec des éditions mises à jour publiées pour les élections présidentielles[23]. Heritage les qualifie de « bible politique »[23]. La fondation affirme que Ronald Reagan a tenté d'appliquer près des deux tiers du programme décrit dans son Mandate de 1981[24]. Elle affirme exactement la même chose pour son Mandate 2015 et le mandat de Donald Trump[24],[25]. Politico a qualifié le Projet 2025 de « bien plus ambitieux » que les éditions précédentes[12] et le New York Times a déclaré qu'il opérait à « une échelle jamais vu auparavant pour une politique conservatrice »[26].
La Heritage Foundation est étroitement liée à Trump[8] et coordonne l'initiative avec une constellation de groupes conservateurs dirigés par des alliés de Trump[4]. Le président de la fondation, Kevin Roberts (en), considère le rôle de l'organisation comme une « institutionnalisation du trumpisme »[27]. Le Projet 2025 veut fournir au candidat républicain à la présidence de 2024 une base de données de personnes disponibles et un cadre idéologique[26]. Lors d'un dîner organisé en 2022 par la Heritage Foundation, Trump apporte son soutien à l'organisation, déclarant qu'elle allait « préparer le terrain et détailler les plans pour savoir exactement ce que notre mouvement fera… lorsque le peuple américain nous donnera un mandat colossal »[28]. Le directeur associé du projet, Spencer Chrétien, soutien qu'il est « grand temps de préparer le terrain pour une Maison-Blanche plus favorable à la droite[29] ».
En la Heritage Foundation publie son Mandate de 920 pages, rédigé par des centaines de conservateurs[30], dont les plus renommés sont d'ancien agents de l'administration Trump[1]. Près de la moitié des organisations collaborant au projet ont reçu des contributions financières (dark money (en)) de la part d'un réseau de groupes de collecte de fonds liés à Leonard Leo (en), un activiste conservateur, important donateur et figure clé dans l'orientation de la sélection des candidats à la magistrature fédérale de Trump[7].
Axios rapporte que, si la fondation a informé d'autres candidats aux primaires présidentielles du Parti républicain de 2024 sur le projet, il s'agit « indéniablement une opération menée par Trump », soulignant l'implication du « plus fervent défenseur de la loyauté interne » de Trump, Johnny McEntee, en tant que conseiller principal du projet[31]. La campagne 2024 de Trump déclare en retour qu'aucun groupe extérieur ne parle au nom de Trump et que son Agenda 47 (en) est le seul programme officiel pour un deuxième mandat présidentiel de Trump[31],[32]. Néanmoins, la campagne de Trump déclare qu'elle « apprécie » les suggestions d'organisations partageant ses idées[24].
Malgré cette tentative de distanciation, le New York Times mentionne qu'une des principales difficultés pour les équipes de Trump « est que la rhétorique et les propositions les plus incendiaires sont venues de la bouche même de M. Trump » et que les déclarations de deux hauts responsables de la campagne de Trump semblent surtout destinées à décourager ces groupes de parler dans la presse sans toutefois les désavouer[33]. Ces deux responsables publient un mémo similaire quelques jours plus tard, après qu'Axios rapporte que Trump a l'intention de doter une nouvelle administration de « guerriers fiers et 100 % MAGA, des zélotes anti-GOP establishment, et désireux et prêts à tester les limites du pouvoir exécutif pour obtenir ce que Trump veut », ce qui comprendrait le ciblage et l'emprisonnement des critiques au sein du gouvernement et des médias[34]. Axios fait également état de personnes pressenties pour occuper des postes à haute responsabilité dans une seconde présidence, notamment Kash Patel, Steve Bannon et Mike Davis, un ancien collaborateur du sénateur Chuck Grassley, qui promet un « règne de terreur de trois semaines » si Trump le nomme procureur général par intérim[35]. Patel avait déclaré sur le podcast de Bannon deux jours plus tôt : « Nous allons sortir et trouver les conspirateurs - pas seulement au sein du gouvernement, mais aussi dans les médias… Nous allons nous en prendre à vous. Que ce soit d'une manière criminelle ou civile, nous verrons[36],[37]. » En , Bannon nomme des fonctionnaires en poste ou anciens du FBI et du Département de la Justice qui seront traqués pour des crimes présumés et des actes de trahison, même s'ils fuient le pays[38],[39].
Le Projet 2025 n'est pas le seul programme conservateur à disposer d'une base de données de recrues potentielles pour une éventuelle administration républicaine, bien que les responsables de ces différentes initiatives aient tous des liens avec Trump[40],[13]. De manière générale, ces initiatives cherchent à aider Trump à éviter les erreurs de son premier mandat, lorsqu'il est arrivé à la Maison-Blanche sans être préparé[41]. En reclassant des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux, dont l'évolution de carrière est jusque là basée sur le « mérite », en tant que personnes nommées pour des raisons politiques pour pouvoir les remplacer par des personnes loyales à Trump[42],[8], certains craignent qu'ils soient prêts à faire des entorses au protocole, voire dans certains cas à enfreindre des lois, pour atteindre ses objectifs[43],[12].
Conseil consultatif et direction
[modifier | modifier le code]La Heritage Foundation est un think tank conservateur américain fondé en 1973 et basé à Washington. Elle emploie des personnes étroitement liées à Trump[8],[10],[9] et coordonne l'initiative avec une constellation de groupes conservateurs eux-mêmes dirigés par des alliés de Trump[4]. En , le projet comptait plus de 100 organisations partenaires[44], dont sept sont identifiées par le Southern Poverty Law Center comme des groupes haineux ou extrémistes[19].
Les partenaires du Projet 2025 emploient plus de 200 anciens fonctionnaires de l'administration Trump[45]. CNN constate qu'au moins 140 personnes ayant travaillé dans l'administration Trump ont participé au Projet 2025 d'une manière ou d'une autre, dont plus de la moitié sont répertoriées comme auteurs, éditeurs et contributeurs[46]. Vox estime de son côté que près des deux tiers des auteurs et des éditeurs ont travaillé dans l'administration Trump[47]. En revanche, au , rien ne prouve que Trump soit personnellement impliqué dans la rédaction ou l'approbation du plan[47]. Six de ses secrétaires de cabinet sont des auteurs ou des contributeurs, et une vingtaine de pages sont créditées à son premier adjoint au chef de cabinet[46]. Le projet acquière une réputation dans les cercles conservateurs en tant que foyer institutionnel pour la jeune et loyale coterie de membres du personnel de Trump[48].
Le Washington Post fait état de communications régulières entre le Projet 2025 et les conseillers de la campagne Trump[13]. En , John McEntee, conseiller principal du Projet 2025, ancien directeur du Bureau du personnel présidentiel de la Maison-Blanche et très proche de Trump[49],[50], déclare que la campagne Trump prévoient d'« intégrer une grande partie de notre travail » selon Media Matters for America[50]. En , Russell Vought est nommé directeur des politiques du comité de la plateforme du Comité national républicain[51]. De nombreux contributeurs au Projet 2025 sont pressentis pour occuper des postes dans une deuxième administration Trump[52]. Une future administration Trump est également précentie d'utiliser la base de données d'employés fédéraux potentiels que le Projet 2025 a recrutés et formés[19]. Dans The Atlantic, Adam Serwer cite Scott Faulkner, collaborateur de Ronald Reagan, qui a déclaré que « le personnel est politique », pour soutenir l'idée qu'une deuxième administration Trump pourrait mettre en œuvre un grand nombre des objectifs politiques du projet[53].
Dans un premier temps, les responsables de la campagne de Trump reconnaissent que le projet s'aligne bien sur les propositions de l'Agenda 47[12],[50], mais le projet provoque de plus en plus de frictions avec la campagne Trump, qui préfère éviter les propositions politiques spécifiques[21]. Trump n'a jamais promu publiquement le Projet 2025. En , sans le nommer, sa campagne fait remarquer que « les recommandations politiques d'alliés extérieurs ne sont que cela, des recommandations »[15],[54],[55].
Le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, déclare en que « nous sommes en train de vivre la deuxième Révolution américaine, qui restera sans effusion de sang si la gauche le permet[56]. » Paul Dans, le directeur du projet, affirme en que le Projet 2025 « se prépare systématiquement à entrer en fonction et à amener une nouvelle armée de conservateurs alignés, entraînés et essentiellement armés, prêts à se battre contre l'État profond[57],[58]. »
Philip Bump du Washington Post affirme qu'il est impossible de séparer la campagne de Trump du Projet 2025[59]. Le Projet 2025 publie une déclaration le , affirmant qu'il « ne parle au nom d'aucun candidat ou campagne » et qu'il appartient au « prochain président conservateur » de décider quelles recommandations mettre en œuvre[25]. Stephen Miller, conseiller de Trump, a ensuite cherché à retirer sa société, America First Legal, de la liste des membres du conseil consultatif du Projet 2025[60]. Depuis, Trump a réitéré son reniement du Projet 2025[61],[62] mais le directeur du Projet 2025, Paul Dans, a confirmé que son équipe avait des liens avec sa campagne[14]. J. D. Vance a également été lié à Kevin Roberts et au Projet 2025[63],[64],[65]. La semaine du , Dans informe l'équipe du projet qu'il quittera ses fonctions de directeur à partir d'août[66]. C'est Kevin Roberts qui le remplace[67].
Philosophie générale
[modifier | modifier le code]Le Projet 2025 cherche à promouvoir une politique gouvernementale alignée sur des éléments du christianisme[4].
Le projet présente quatre objectifs principaux dans Mandate for Leadership : restaurer la famille en tant que pièce centrale de la vie américaine ; démanteler l'État administratif ; défendre la souveraineté et les frontières de la nation ; et garantir les droits individuels donnés par Dieu pour vivre librement[68]. Le président de la 'Heritage Foundation, Kevin Roberts, écrit dans l'avant-propos du Mandate : « La longue marche du marxisme culturel[a] à travers nos institutions est arrivée à son terme. Le gouvernement fédéral est un mastodonte, utilisé comme arme contre les citoyens américains et les valeurs conservatrices, et la liberté est assiégée comme jamais auparavant[70]. »
Il est inspiré par la théorie de l'exécutif unitaire[71].
Politiques proposées
[modifier | modifier le code]The Economist présente le plan comme contenant des questions de guerre culturelle, ainsi que d'autres qui ont une portée plus large et rompent avec l'orthodoxie républicaine passée, augmentant les déficits et la dette nationale[72]. Anna North de Vox le décrit comme un plan visant à consolider le pouvoir et à faire passer des politiques impopulaires[73].
Institutions fédérales
[modifier | modifier le code]Le Projet 2025 envisage des changements généralisés au sein du gouvernement, en particulier en ce qui concerne les politiques économiques et sociales et le rôle du gouvernement fédéral et de ses agences. Le plan propose de prendre le contrôle partisan du département de la Justice (DOJ), du Federal Bureau of Investigation (FBI), du département du Commerce, de la Commission fédérale des communications et de la Federal Trade Commission (FTC), ainsi que de démanteler le département de la Sécurité intérieure en le subdivisant en plusieurs ministères. Il prévoit aussi de réduire fortement les réglementations environnementales et climatiques pour favoriser la production de combustibles fossiles[74],[75]. Le projet cherche à instaurer des réductions d'impôts[76], même si ses auteurs ne sont pas en accord sur le degré de protectionnisme à adopter[77]. Il recommande de supprimer le ministère de l'Éducation, dont les prérogatives seraient transférées à d'autres agences ou supprimées[78],[79]. Ce projet conduirait les États-Unis à réduire leur financement des recherches sur le climat, tandis que les National Institutes of Health (NIH) seraient réformés selon des principes conservateurs[80],[81].
Pornographie et contenus pour adulte
[modifier | modifier le code]Le Projet 2025 propose de criminaliser la pornographie[82].
Santé des femmes en matière de reproduction
[modifier | modifier le code]De manière générale, le projet enjoint le gouvernement à s'opposer au droit à l'avortement[83],[84], et à éliminer la couverture de la contraception d'urgence en application de l'Obamacare[85].
Les partisans du Projet 2025 soutiennent que la vie commence dès la fécondation[85]. Le Mandate stipule que le Département de la Santé et des Services Sociaux (Department of Health and Human Services ou HHS) doit « redevenir connu sous le nom de Département de la Vie », comme l'a surnommé le secrétaire du HHS de Trump, Alex Azar, en , exprimant sa fierté de « faire partie de l'administration la plus pro-vie[b] de l'histoire de ce pays ». Le projet 2025 affirme qu'il repositionnerait les politiques du ministère « en rejetant explicitement la notion selon laquelle l'avortement est un soin de santé et en rétablissant son énoncé de mission dans le plan stratégique [du HHS de Trump] et ailleurs pour inclure la promotion de la santé et du bien-être de tous les Américains « de la fécondation à la mort naturelle » »[83],[86],[87].
En 2022, la Cour suprême statue, dans cas Dobbs v. Jackson Women's Health Organization, que la Constitution ne confère pas de droit à l'avortement, laissant ainsi aux États le soin de créer leur propre législation en la matière, mais le Projet 2025 encourage le prochain président à « promulguer les protections les plus solides pour les enfants à naître que le Congrès pourra soutenir »[88]. Le Projet déclare également que « la décision dans l'affaire Dobbs n'est qu'un début. Les conservateurs… devraient pousser aussi fort que possible pour protéger les enfants à naître dans toutes les juridictions américaines[89]. »
Roger Severino, vice-président de la politique intérieure de la Heritage Foundation, a déclare lors d'une conférence de Students for Life (en) que le Projet 2025 « travaillait sur ce type de décrets présidentiels et de réglementations » pour revenir sur les politiques d'avortement de Biden et « institutionnaliser l'environnement post-Dobbs »[84]. Par exemple, la Reproductive Healthcare Access Task Force (Groupe de travail sur l'Accès aux Soins de santé en matière de Reproduction) créée par le président Biden serait remplacée par une agence « pro-vie » dédiée qui « utiliserait son autorité pour promouvoir la vie et la santé des femmes et de leurs enfants à naître »[88].
Diversité
[modifier | modifier le code]Le projet propose de supprimer les protections contre la discrimination fondée sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre[82],[90] et de mettre fin aux programmes de diversité, équité et inclusion (DEI)[43],[90] ainsi que de discrimination positive[91].
Immigration
[modifier | modifier le code]Le projet recommande l'arrestation, la détention et la déportation des migrants sans papiers vivant aux États-Unis[92].
Justice
[modifier | modifier le code]Le Projet 2025 promeut la peine de mort et salue le « caractère définitif » et la rapidité de cette peine[93].
Critiques et réactions
[modifier | modifier le code]Accusations d'autoritarisme
[modifier | modifier le code]Les critiques du Projet 2025 le qualifient d'autoritaire et nationaliste chrétien et affirment qu'il vise à transformer les États-Unis en une autocratie, dans laquelle une seule personne, le président, détiendrait la majorité du pouvoir des États-Unis d'Amérique[94],[4]. De nombreux experts juridiques ont affirmé que cela porterait atteinte à l'État de droit, la séparation des pouvoirs, la séparation de l'Église et de l'État[74],[43], et aux libertés publiques aux États-Unis[29].
Critiques parmi les républicains
[modifier | modifier le code]Certains conservateurs et républicains critiquent le plan pour sa position sur le changement climatique[95] et le commerce extérieur[77]. D'autres estiment que le Projet 2025 n'est qu'une « façade » pour cacher quatre années de vengeance personnelle à tout prix[12] et pour défaire « presque tout ce qui a été mis en œuvre » par l'administration Biden[96]. Les auteurs du projet reconnaissent que la plupart des propositions exigent que le Parti républicain contrôle à la fois la Chambre des représentants et le Sénat américains[12]. Certains aspects du plan ont par ailleurs été jugés anticonstitutionnels par la Cour suprême plusieurs mois avant l'élection et pourraient faire l'objet de contestations judiciaires[97].
Autres critiques et remarques
[modifier | modifier le code]Paul Dans reconnaît qu'il est « contre-intuitif » de recruter autant de personnes pour rejoindre le gouvernement afin de le réduire, mais souligne la nécessité pour le futur président de « reprendre le contrôle » du gouvernement[43].
De nombreux contributeurs au projet ont des liens étroits avec Donald Trump et sa campagne présidentielle de 2024[6],[7]. Le The Washington Post décrit le projet comme « l'articulation la plus détaillée de ce à quoi ressemblerait un deuxième mandat de Trump »[21].
Alors qu'initialement la campagne Trump déclare que le projet s'aligne bien avec leurs propositions[12], le Projet 2025 est de plus en plus source de frictions avec les équipes de campagne, qui évitent généralement les propositions politiques spécifiques pouvant être utilisées pour le critiquer[21]. En juillet 2024, Trump désavoue publiquement le Projet 2025[98],[99]. Dans la foulée, Paul Dans son directeur démissionne sans en préciser la raison. L'équipe de campagne républicaine dit « accueillir favorablement » la disparition du projet et prévient que cela « devrait servir d’avertissement à toute personne essayant de faire croire qu’ils ont une influence sur Donald Trump et sa campagne ». De leur côté, les démocrates citent de nombreux membres du cercle rapproché du magnat républicain qui sont liés ou ont participé à l’élaboration de ce texte. Ils ajoutent que « le fait de cacher ce projet au peuple américain ne le rend pas moins réel - en fait, cela devrait inciter les électeurs à s’inquiéter davantage de ce que Trump et ses alliés cachent d’autre[3]. »
Références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le « marxisme culturel » est une théorie du complot répandue dans les milieux conservateurs et d'extrême droite[69].
- Les mouvements dit « pro-vie » sont des mouvements anti-avortement.
Référence
[modifier | modifier le code]- Maggie Haberman, Charlie, « Trump and Allies Forge Plans to Increase Presidential Power in 2025 », The New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Carrie Baker, « Project 2025: The Right's Dystopian Plan to Dismantle Civil Rights and What It Means for Women », Ms. Magazine, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Démission du patron d’un groupe à l’origine d’un programme ultraconservateur pour les Etats-Unis » , sur Mediapart, (consulté le )
- Alexander Ward et Heidi Przybyla, « Trump Allies Prepare to Infuse 'Christian Nationalism' in Second Administration » [archive du ] , sur Politico, (consulté le )
- (en) Robert Tait, « Republicans call Trump's move to distance himself from Project 2025 'preposterous' » [archive du ] , sur The Guardian, (consulté le ) : « Of the 38 people involved in the writing and editing of Project 2025, 31 of them were nominated to positions in Trump's administration or transition team – meaning 81% of the document's creators held formal roles in Trump's presidency. »
- (en-GB) Justin Klawans, « The Heritage Foundation's Project 2025 wants to reshape America under Trump » [archive du ] , sur The Week, (consulté le )
- (en) Katherine Doyle, « Donations Have Surged to Groups Linked to Conservative Project 2025 » [archive du ] , NBC News, (consulté le )
- Alayna Treene, Steve Contorno et Kate Sullivan, « Trump seeks to distance himself from pro-Trump Project 2025 » [archive du ] , sur CNN, (consulté le ) : « In a post to his social media site, Trump claimed, 'I know nothing about Project 2025,' the name given to a playbook crafted by the Heritage Foundation to fill the executive branch with thousands of Trump loyalists and reorient its many agencies' missions around conservative ideals. »
- (en) Will Steakin et Soo Rin Kim, « Trump seeks to distance himself from Project 2025, a plan to transform government » [archive du ] , sur ABC7, (consulté le ) : « Last week, former President Donald Trump attempted to distance himself from "Project 2025," a sweeping plan to overhaul the federal government proposed by a closely aligned conservative group. »
- (en) Steve Contorno, « Trump's playboy past is in the spotlight. His allies are readying a new fight against pornography » [archive du ] , sur CNN, (consulté le ) : « Given Heritage's influence – the organization is full of the former president's staff, and the person leading Project 2025, Paul Dans, is a former Trump administration official who told a recent gathering of religious broadcasters that he expects to return to the White House if Republicans are victorious this fall... »
- (en) Kiara Alfonseca, « What is Project 2025? A look at the conservative presidential wish list » [archive du ] , sur ABC News (consulté le )
- (en-US) Michael Hirsh, « Inside the Next Republican Revolution » [archive du ] , sur Politico, (consulté le )
- (en-US) Isaac Arnsdorf, « Trump alumni raising millions for legal defenses while scouting for White House hires » [archive du ] , sur The Washington Post, (consulté le ) : « Officials from PPO and Project 2025 are in regular contact with Trump campaign advisers, though the groups' activities are officially separate and unsanctioned. »
- (en) Mark Willacy et Amy Donaldson, « If all goes to plan this man will make Donald Trump one of the most powerful presidents of all time » [archive du ] , sur ABC News (Australia), (consulté le ) : « But Dans confirmed his team has ongoing connections with the Trump campaign. 'We have integration with folks on the campaign. The reality is ... we often supply ideas and ultimately we hope to offer personnel suggestions,' Dans says. 'This is really going to be the engine room for the next administration. Many of these folks served and will be called upon to serve again.' »
- (en) Nue Ibrahim et Aleksandra Wrona, « What's Project 2025? Unpacking the Pro-Trump Plan to Overhaul US Government » [archive du ] , sur Snopes, (consulté le ) : « Campaign officials once told Politico Project 2025's goals to restructure government ... indeed align with Trump's campaign promises. But in a November 2023 statement, the Trump campaign said: "The efforts by various non-profit groups are certainly appreciated and can be enormously helpful. However, none of these groups or individuals speak for President Trump or his campaign." Without naming Project 2025, they said all policy statements from "external allies" are just "recommendations." »
- (en) Cailey Gleeson, « Trump Disavows Project 2025: Calls Some Of Conservative Group's Ideas 'Absolutely Ridiculous And Abysmal' » [archive du ] , sur Forbes, (consulté le ) : « Former President Donald Trump distanced himself on Friday from Project 2025—a controversial package of conservative policy ideas by the Heritage Foundation »
- (en) Josie Ensor, « Project 2025: Will Trump follow think tank's ultraconservative agenda? » [archive du ] , sur The Times & The Sunday Times, (consulté le ) : « While Donald Trump has publicly distanced himself from it »
- (en) Sarah Bahari, « What is the Heritage Foundation, the think tank behind Project 2025? » [archive du ] , sur Dallas News, (consulté le )
- (en-US) Alec Dent, « Trump 2024 vs. Project 2025 » [archive du ] , sur Intelligencer, (consulté le )
- (en-US) Hayley Smith, « Project 2025 plan calls for demolition of NOAA and National Weather Service » , sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (en-US) Philip Bump, « Trump has unveiled an agenda of his own. He just doesn't mention it much. » [archive du ] , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en-US) Isaac Arnsdorf, Josh Dawsey et Hannah Knowles, « "Trump took a private flight with Project 2025 leader in 2022" » , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en-US) « Project 2025 Publishes Comprehensive Policy Guide, 'Mandate for Leadership: The Conservative Promise' » [archive du ] , sur The Heritage Foundation, (consulté le )
- (en-GB) Rachel Leingang, « What is Project 2025 and what is Trump's involvement? » [archive du ] , sur The Guardian, (consulté le )
- (en-US) Melissa Quinn et Jacob Rosen, « What is Project 2025? What to know about the conservative blueprint for a second Trump administration » [archive du ] , sur CBS News, (consulté le )
- (en-US) Maggie Haberman et Jonathan Swan, « Heritage Foundation Makes Plans to Staff Next G.O.P. Administration » [archive du ] , sur The New York Times, (consulté le )
- (en-US) Alison Durkee, « Project 2025 Explained: What To Know About The Controversial Right-Wing Policy Map For Trump—As Director Steps Down » , sur Forbes, (consulté le )
- Shannon Larson, « What to know about Project 2025, the far-right agenda for a second Trump administration », Boston Globe, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en-US) Scott Waldman, « Conservatives Have Already Written a Climate Plan for Trump's Second Term » [archive du ] , sur Politico, (consulté le )
- (en-US) Jim VandeHei et Mike Allen, « Behind the Curtain: Trump allies pre-screen loyalists for unprecedented power grab » [archive du ] , sur Axios, (consulté le )
- (en-US) Simon J. Levien, « Biden Campaign Takes Aim at Project 2025, a Set of Conservative Proposals » [archive du ] , sur The New York Times, (consulté le )
- (en-US) Maggie Haberman, Charlie Savage et Jonathan Swan, « Trump Campaign Officials Try to Play Down Contentious 2025 Plans » [archive du ] , sur The New York Times, (consulté le )
- (en-US) Jill Colvin et Michelle L. Price, « Trump's Campaign Is Distancing Him from Allies Who Have Sketched Out Plans for a Second Term » [archive du ] , sur Associated Press, (consulté le )
- (en-US) Mike Allen et Jim VandeHei, « Behind the Curtain – Exclusive: How Trump Would Build His Loyalty-First Cabinet » , sur Axios, (consulté le )
- (en-US) Sarah Fortinsky, « Bannon, Patel Say Trump 'Dead Serious' About Revenge on Media: 'We're Going to Come After You' » [archive du ] , sur The Hill, (consulté le )
- (en-US) Isaac Arnsdorf, Josh Dawsey et Marianne LeVine, « Trump 'Dictator' Comment Reignites Criticism His Camp Has Tried to Curb » [archive du ] , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en-US) Josh Meyer, « Trump threats 'terrifying' for feds, ex-FBI chief says. Steve Bannon says they 'should be' » [archive du ] , sur USA Today, (consulté le )
- (en-US) Ellie Quinlan Houghtaling, « Steve Bannon Exposes Trump's Chilling Top Revenge List » [archive du ] , sur The New Republic, (consulté le )
- (en-US) Franco Ordoñez, « Trump allies craft plans to give him unprecedented power if he wins the White House » , sur NPR, (consulté le )
- (en-US) Lynn Berry, Didi Tang, Jill Colvin et Ellen Knickmeyer, « Trump-affiliated group releases new national security book outlining possible second-term approach » [archive du ] , sur Associated Press, (consulté le )
- (en-US) Adriana Gomex Licon, « Trump denies knowing about Project 2025, his allies' sweeping plan to transform the US government » [archive du ] , sur Associated Press, (consulté le )
- (en-US) Lisa Mascaro, « Conservative Groups Draw Up Plan to Dismantle the US Government and Replace It with Trump's Vision » [archive du ] , sur Associated Press, (consulté le )
- (en-US) ShelbyTalcott, « The Heritage Foundation Recruits an Army to Build a Trump Presidency Playbook » [archive du ] , sur Semafor, (consulté le )
- (en-US) Joe Cirincione, « Trump has a strategic plan for the country: Gearing up for nuclear war » [archive du ] , sur Bulletin of the Atomic Scientists, (consulté le )
- (en-US) Steve Contorno, « Trump claims not to know who is behind Project 2025. A CNN review found at least 140 people who worked for him are involved » [archive du ] , sur CNN, (consulté le )
- (en-US) Andrew Prokop, « Project 2025: The myths and the facts » , sur Vox, (consulté le )
- (en-US) Ian Ward, « It Was Supposed to Be Trump's Administration in Waiting. But Project 2025 Was a Mirage All Along: The inside story of how Project 2025 fell apart » , sur Politico, (consulté le )
- (en-US) Jonathan Swan, Charlie Savage et Maggie Haberman, « Some of the Lawyers Who May Fill a Second Trump Adminis » , (consulté le )
- (en-US) Mike Allen et Zachary Basu, « Trump disavows Heritage Foundation's Project 2025, despite MAGA ties » [archive du ] , sur Axios, (consulté le )
- Matt Dixon, « Trump team moves behind the scenes to shift the GOP platform on abortion and marriage » [archive du ] , sur NBC News, (consulté le )
- (en-US) Nathan Layne, « Trump seeks to disavow 'Project 2025' despite ties to conservative group » , sur Reuters, (consulté le )
- (en-US) Adam Serwer, « Why Trump Can’t Banish the Weirdos » , sur The Atlantic, (consulté le )
- (en-US) Patrick Svitek, « Trump tries to distance himself from Project 2025 plan » [archive du ] , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en-US) « Statement from Susie Wiles and Chris LaCivita on Media Speculation About Transition Efforts » [archive du ] , sur Campagne présidentielle de Donald Trump en 2024, (consulté le )
- (en-US) Michael Luciano, « Conservative Leader Issues Cryptic Threat to Liberals, Says 'Second American Revolution' Will Be 'Bloodless If the Left Allows It to Be' » , sur Mediaite, (consulté le )
- (en-US) « Paul Dans » [archive du ], sur Heritage Foundation (consulté le )
- (en-US) Melissa Gir Grant, « The Right Is Winning Its War on Schools » , sur The New Republic, (consulté le )
- (en-US) Philip Bump, « Analysis | The impossibility of separating Trump from Project 2025 » [archive du ] , sur The Washington Post, (consulté le )
- (en-US) Will Steakin, « Pro-Trump group asks to be removed from Project 2025 advisory board: Sources » [archive du ] , sur ABC News, (consulté le )
- (en-GB) Katie Hawkinson, « Trump calls Project 2025 'seriously extreme,' claims he knows nothing about plan » [archive du ] , sur The Independent, (consulté le )
- (en-US) Vaughn Hillyard et Alexandra Marquez, « Trump disavows Project 2025, but he has long-standing ties to some key architects » [archive du ] , sur NBC News, (consulté le )
- (en-US) Robert McCoy, « J.D. Vance in Serious Trouble After Damning Project 2025 Book Foreword » [archive du ] , sur The New Republic, (consulté le )
- (en-GB) Martin Pengelly, « JD Vance writes foreword for Project 2025 leader's upcoming book » [archive du ] , sur The Guardian, (consulté le )
- (en-US) Andrew Prokop, « J.D. Vance has made it impossible for Trump to run away from Project 2025 » [archive du ] , sur Vox, (consulté le )
- Andrew Restuccia, « Head of Project 2025 Steps Down Following Trump Criticism » , sur The Wall Street Journal, (consulté le )
- (en-US) Lisa Mascaro, « Project 2025's new leader Kevin Roberts postpones his own book launch until after the election » , sur Associated Press, (consulté le )
- (en-GB) Mike Wendling, « Project 2025: A wish list for a Trump presidency, explained » [archive du ] , sur BBC, (consulté le )
- Jérôme Jamin, « Marxisme culturel », La Revue Nouvelle, no 5, , p. 59 à 63 (DOI 10.3917/rn.205.0059, lire en ligne , consulté le )
- (en-US) Peter M. Shane, « Blitzkrieg Against the Administrative State » [archive du ] , sur Washington Monthly, (consulté le )
- Florian Gouthière, « Le «Project 2025», une feuille de route trumpiste pour dynamiter la démocratie américaine » , sur Libération, (consulté le )
- (en-GB) « The meticulous, ruthless preparations for a second Trump term » [archive du ] , sur The Economist, (consulté le )
- (en-US) Anna North, « Trump may sound moderate on abortion. The groups setting his agenda definitely aren't. » [archive du ] , sur Vox, (consulté le )
- Peter Stone, « 'Openly Authoritarian Campaign': Trump's Threats of Revenge Fuel Alarm », The Guardian, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Bob Ortega, « What Trump's war on the 'Deep State' could mean: 'An army of suck-ups' », CNN, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« Project 2025's blueprint envisions dismantling the Department of Homeland Security and the FBI; disarming the Environmental Protection Agency by loosening or eliminating emissions and climate-change regulations; eliminating the Departments of Education and Commerce in their entirety. »
- Matthew Cranston, « What a second Trump presidency could bring », Australian Financial Review, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- « Donald Trump's second term would be a protectionist nightmare », The Economist, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Matthew Stone, « What Would Happen to K-12 in a 2nd Trump Term? A Detailed Policy Agenda Offers Clues », Education Week, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Rob Schofield, « The Trump team's radical plan to gut American public education », NC Newsline, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Arianna Skibell, « A deep dive into energy plans for Trump 2.0 », Politico, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Erin Schumacher, « Biden's got a plan to protect science from Trump », Politico, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Martin Pengelly, « US Hard-Right Policy Group Condemned for 'Dehumanising' Anti-LGBTQ+ Rhetoric », The Guardian, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en-US) Shauneen Miranda, « 'Department of Life': Trump allies plot abortion crackdown for second term » [archive du ] , sur Axios, (consulté le )
- (en-US) Alice Miranda Ollstein, « The Anti-Abortion Plan Ready for Trump on Day One » [archive du ] , sur Politico, (consulté le )
- (en-US) Laura Barrón-López et Shrai Popat, « Trump's plans for healthcare and reproductive rights if he returns to White House » [archive du ] , sur PBS NewsHour, (consulté le )
- (en-GB) Kathryn Krawczyk, « Alex Azar just called health and human services 'the Department of Life' » [archive du ] , sur The Week, (consulté le )
- (en-US) Jesse Hellmann, « Trump's HHS defines life as beginning at conception » [archive du ] , The Hill, (consulté le )
- (en-US) Carlos Lozada, « What I Learned When I Read 887 Pages of Plans for Trump's Second Term » [archive du ] , sur The New York Times, (consulté le )
- (en-US) Jonathan Draeger, « Project 2025 Continues Despite Bipartisan Pushback », sur RealClearPolitics, (consulté le )
- Laura Barrón-López, « How a second Trump presidency could impact the LGBTQ+ community », PBS NewsHour, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Brandon Tensley, « 'Project 2025' and the Movement That Could Erode Black Equality », Capital B, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en-US) « 5 Reasons Leftists HATE Project 2025 » [archive du ] , sur The Heritage Foundation, (consulté le )
- (en-US) Austin Sarat, « This Should Be a Wake-Up Call to the Biden Administration on the Death Penalty » [archive du ] , sur Slate, (consulté le )
- Corn, « How Right-Wing Groups Are Plotting to Implement Trump's Authoritarianism » [archive du ], Mother Jones, (consulté le )
- (en-US) Lisa Friedman, « A Republican 2024 Climate Strategy: More Drilling, Less Clean Energy » [archive du ] , sur The New York Times, (consulté le )
- (en-CA) Nick Logan, « You may hear Project 2025 during the U.S. presidential election campaign. What is that? » , sur Canadian Broadcasting Corporation, (consulté le )
- (en-US) Kristen Holmes, « Trump's Radical Second-Term Agenda Would Wield Executive Power in Unprecedented Ways » [archive du ] , sur CNN, (consulté le )
- (en-US) Mike Allen et Zachary Basu, « Trump torches Heritage Foundation's Project 2025 » , Axios, (consulté le )
- (en-US) Matthew Impelli, « Donald Trump Reveals His Views on Project 2025 » , Newsweek, (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Guerres culturelles aux États-Unis
- Érosion démocratique aux États-Unis (en)
- Présidence de Donald Trump
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- (en) Site officiel