Élection présidentielle américaine de 2024
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Élection présidentielle américaine de 2024 | ||||||||||||||
538 membres du collège électoral (majorité absolue : 270 membres) | ||||||||||||||
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Type d’élection | Élection présidentielle Suffrage universel indirect à un tour | |||||||||||||
Kamala Harris – Parti démocrate Colistier : Tim Walz | ||||||||||||||
Donald Trump – Parti républicain Colistier : J. D. Vance | ||||||||||||||
Cornel West – Indépendant Colistier : Melina Abdullah | ||||||||||||||
Jill Stein – Parti vert Colistier : Butch Ware | ||||||||||||||
Chase Oliver (en) – Parti libertarien Colistier : Mike ter Maat | ||||||||||||||
Président des États-Unis | ||||||||||||||
Sortant | ||||||||||||||
Joe Biden Parti démocrate |
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L'élection présidentielle américaine de 2024 a lieu le afin d'élire le président et le vice-président des États-Unis au scrutin indirect. Les électeurs élisent 538 membres du collège électoral des États-Unis, dits « grands électeurs », qui à leur tour élisent le président et vice-président en . Il s'agit de la soixantième élection présidentielle américaine.
Le président démocrate sortant, Joe Biden, et son prédécesseur, l'ancien président républicain Donald J. Trump, sont tous les deux éligibles à un second mandat. L'un comme l'autre se portent initialement candidats, laissant un temps augurer une élection renouvelant le duel de la précédente. Le cependant, Biden se désiste en faveur de sa vice présidente Kamala Harris en raison des critiques de plus en plus fortes sur son âge avancé (81 ans). C'est la première fois qu'un président encore en fonction et sur le point d'être investi par son mouvement politique prend une telle décision.
Trump, qui a remporté les primaires républicaines, est investi par son camp en juillet et Harris est officiellement choisie par les démocrates en août pour remplacer Biden (qui avait initialement fini en tête des primaires du parti).
Donald Trump et Kamala Harris choisissent respectivement pour colistiers J. D. Vance et Tim Walz.
Contexte
L'élection présidentielle américaine de 2020 donne lieu à une alternance avec la victoire du candidat démocrate Joe Biden, qui l'emporte avec 56,88 % des suffrages des grands électeurs face au candidat républicain, le président sortant Donald J. Trump.
La présidence Biden est marquée par les conséquences économiques de la pandémie de Covid qui provoquent une crise inflationniste. Sur le plan sociétal, l'arrêt de la Cour suprême Dobbs v. Jackson Women's Health Organization clive l'Amérique au sujet de l'avortement. Les élections de mi-mandat de 2022 sont décevantes pour les républicains, qui réussissent à prendre le contrôle de la Chambre des représentants mais pas du Sénat. Au niveau international, le retrait d'Afghanistan, la guerre russo-ukrainienne et la guerre Hamas-Israël alimentent le débat. L'âge de Joe Biden est cité comme un facteur négatif.
Dans l'opposition, Donald J. Trump reste toujours populaire auprès de l'électorat conservateur et domine les primaires républicaines. Cependant, il suscite la controverse en raison de ses déclarations sur l'élection de 2020 prétendument volée par les démocrates et de ses affaires judiciaires, avec plusieurs procès et des dizaines de chefs d'accusations, une première pour un ex-président. Des États vont jusqu'à invoquer le quatorzième amendement pour empêcher sa candidature.
Une élection sous la forme d'un duel entre Trump et Biden aurait fait de l'élection la première depuis 1956 à opposer les mêmes candidats que sa précédente. Ce climat électoral est marqué par une course serrée et un désenchantement notable des électeurs, en particulier parmi les jeunes, en raison de la politique de Biden au Moyen-Orient et des troubles juridiques sans précédent de Trump, qui affectent leur perception par l'électorat[1].
Système électoral
L'élection présidentielle américaine est une élection au suffrage universel indirect. Les citoyens électeurs américains élisent 538 grands électeurs qui vont à leur tour voter pour un candidat précis. Ces grands électeurs sont répartis à travers les différents États des États-Unis selon une clé de recensement en partie démographique. Le nombre de grands électeurs d'un État est en effet égal au nombre de représentants — liés à la population de l'État — et de sénateurs — deux par État. Pour l'emporter, un candidat doit remporter la majorité des 538 grands électeurs, donc au moins 270. Chaque État reçoit autant de grands électeurs qu'il possède de représentants et de sénateurs au Congrès, soit respectivement 435 représentants et 100 sénateurs, auxquels s'ajoutent trois représentants du district de Columbia, donnant un total de 538[2].
Dans presque chaque État, la majorité simple au scrutin uninominal majoritaire à un tour suffit pour remporter la totalité des grands électeurs, à l'exception du Maine et du Nebraska, où une partie des grand électeurs est désignée dans le cadre d'un district congressionnel. De même, dans le Maine ainsi qu'en Alaska, le système utilisé est celui du vote à second tour instantané.
L'élection présidentielle de 2024 est la première à avoir lieu sur la base d'une répartition fondée sur le recensement de 2020.
Conditions d'éligibilité
Les conditions d'éligibilité à la fonction de président des États-Unis sont définies par le cinquième alinéa de la section de l'article II de la Constitution. Ne peuvent se présenter que les citoyens américains de naissance âgés d'au moins 35 ans. Il faut en outre qu'ils aient résidé pendant au moins quatorze ans aux États-Unis. Les conditions de candidature du vice-président sont identiques, mais celui-ci ne peut être un résident du même État que celui du président[3]. Le mandat est de quatre ans, renouvelable une seule fois de manière consécutive ou non. La limite à deux mandats date du XXIIe amendement de la Constitution des États-Unis, adopté par le Congrès en 1947 et ratifié en 1951. L'amendement est mis en œuvre à la suite de la rupture par Franklin Delano Roosevelt de cette règle des deux mandats, jusqu'alors tacitement respectée par les présidents successifs. Élu pour la première fois en , Roosevelt est en effet réélu à un deuxième mandat en 1936, puis à un troisième en 1940 et un quatrième en 1944.
Ainsi, trois des cinq anciens présidents des États-Unis toujours vivants à l'heure actuelle (Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama) ne sont pas éligibles à cette élection, chacun des trois ayant déjà effectué deux mandats. Les seuls anciens présidents américains qui seraient éligibles à cette élection sont Jimmy Carter et Donald J. Trump. S'il gagnait en 2024, ce dernier deviendrait le second président américain après Grover Cleveland à réaliser deux mandats non consécutifs[4]. L'actuel président Joe Biden n'est lui non plus pas concerné par le vingt-deuxième amendement, n'ayant été élu président qu'une seule fois en 2020 et par conséquent éligible à ce scrutin.
Candidats
Parti démocrate
Ticket démocrate de 2024 | |
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Kamala Harris | Tim Walz |
Présidente | Vice-président |
Durant son mandat, le président sortant Joe Biden, membre du Parti démocrate, indique à plusieurs reprises qu'il souhaite être candidat à sa succession[5]. Il recueille de nombreux soutiens dans son parti et plusieurs candidats potentiels aux primaires (comme le gouverneur de Californie Gavin Newsom ou encore le sénateur du Vermont Bernie Sanders) annoncent qu'ils ne l'affronteront pas lors de celles-ci s'il présente sa candidature.
Biden publie le une vidéo dans laquelle il annonce officiellement sa candidature pour un second mandat[6],[7]. Il souhaite à nouveau prendre Kamala Harris comme candidate à la vice-présidence[8].
Marianne Williamson annonce sa candidature aux primaires démocrates en [9],[10]. En , le membre du Congrès Dean Phillips annonce à son tour sa candidature[11].
Cependant, des problèmes de santé autour de Biden sont apparus au cours de sa présidence, principalement en raison de son âge et de sa capacité à exercer un second mandat. Ces inquiétudes ont atteint leur apogée en , à la suite d'un débat sur CNN entre Biden et le candidat du Parti républicain Donald J. Trump. La performance de Biden a été largement critiquée, les commentateurs affirmant qu'il perdait fréquemment le fil de ses pensées et donnait des réponses sinueuses, avait une apparence chancelante, parlait d'une voix rauque et ne parvenait pas à se souvenir de statistiques ou à exprimer son opinion de manière cohérente à plusieurs reprises. Biden a ensuite fait face à des appels à se retirer de la course de la part de ses collègues démocrates ainsi que des comités de rédaction de plusieurs grands médias. De plus, les sondages se dégradent dans les swing states. Le , plus de trente hauts démocrates avaient demandé son retrait[12].
Joe Biden annonce finalement renoncer à sa candidature le , en publiant une lettre sur son compte X où il indique notamment avoir pris cette décision « dans le meilleur intérêt de [son] parti et du pays »[13]. Il est ainsi le premier président sortant depuis Lyndon B. Johnson en 1968 à se retirer de la course, le premier depuis les années 1800 à se retirer après avoir purgé un seul mandat[16], et le premier à se retirer après avoir déjà remporté les primaires[14],[17]. Les républicains dénoncent un coup d'État et menacent d'invoquer le XXVe amendement pour mettre fin à son mandat[18]. Biden apporte également son soutien à la vice-présidente sortante Kamala Harris pour le remplacer comme candidate du Parti démocrate à l'élection de novembre.
Ayant jusqu'au suivant pour décider de leur nouveau candidat, les démocrates confirment le choix de Harris le . Sa candidature était largement attendue après les signatures de soutien de la majorité des délégués du parti ainsi que des personnalités de cette famille politique (comme les époux Bill et Hillary Clinton[19] ou Barack et Michelle Obama[20]), en plus de l'actuel président[21]. Trois jours plus tard, la nouvelle candidate démocrate à la présidence annonce avoir choisi Tim Walz, gouverneur du Minnesota, comme colistier pour la vice-présidence[22],[23]. Josh Shapiro, Pete Buttigieg, Andy Beshear et Mark Kelly étaient également favoris pour le ticket[24],[25].
Parti républicain
Ticket républicain de 2024 | |
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Donald Trump | J. D. Vance |
Président | Vice-président |
Dans les rangs du Parti républicain, Donald J. Trump, président des États-Unis de 2017 à 2021, annonce sa candidature en . Il fait figure de favori des sondages juste après des élections de mi-mandat jugées mitigées pour son camp[26],[27].
En , Nikki Haley annonce sa candidature, étant la première à se lancer face à Trump[28]. Les intentions de vote en sa faveur progressent à mesure que celles du gouverneur de Floride, Ron DeSantis, décroissent.
Dans un premier temps, DeSantis, aisément réélu à son poste de gouverneur en 2022, est perçu comme l'opposant principal de Donald J. Trump, utilisant notamment ses thématiques de campagne. Le gouverneur de Floride voit cependant sa cote s'effriter à partir du début de l'année 2023[29]. Il déclare sa candidature en [30].
Mike Pence, vice-président de Trump ayant pris ses distances avec lui lors de la contestation des résultats de l'élection présidentielle de 2020 et de l'assaut du Capitole, dépose sa candidature en [31]. Quatre mois plus tard, en , crédité de faibles scores dans les sondages, il suspend sa campagne[32].
Le , la Cour suprême du Colorado dans sa décision Anderson v. Griswold ordonne que Donald J. Trump ne figure pas parmi les candidats aux primaires dans l'État en raison de son rôle dans l'assaut du Capitole, en vertu du XIVe amendement de la Constitution ; l'ancien président saisit la Cour suprême des États-Unis pour renverser cette décision[33]. Le , l'ancien président est déclaré inéligible, cette fois dans l'État du Maine, par la secrétaire Shenna Bellows[34]. Le , une juge de l'État de l’Illinois prend la même mesure en raison de ses agissements lors de l’assaut du Capitole[35]. À l'unanimité, le suivant, la Cour suprême des États-Unis rejette la décision de rendre Trump inéligible[36].
Dès le premier caucus de l'Iowa, Donald Trump remporte la quasi totalité des États, arrivant nettement en première position. Le , après le caucus de l'Iowa, Ron DeSantis annonce abandonner sa campagne[37]. Le , Nikki Haley l'emporte à Washington, D.C., ce qui en fait sa première victoire dans la course au Parti républicain[38]. Mais lors du Super Tuesday (« Super mardi ») du , alors qu'elle est davantage soutenue par les indépendants et les démocrates que Donald Trump, elle est battue dans quatorze États sur quinze, ce qui la conduit à retirer sa candidature, sans dans un premier temps apporter son soutien à l'ancien président alors qu'ils étaient initialement une quinzaine de candidats[39],[40]. Ce dernier reste seul dans la course[41].
Le , Trump fait l'objet d'une tentative d'assassinat en étant la cible de huit coups de feu dont un qui le blesse à l'oreille ; une personne dans le public est tuée et deux autres sont blessées également. L'événement suscite une grande couverture médiatique. La réactivité des services de sécurité ainsi que les mesures de protection du site font l'objet de critiques.
Lors de la convention républicaine organisée à Milwaukee, dans l'État du Wisconsin, deux jours plus tard, Donald J. Trump est officiellement investi comme candidat du parti républicain[42]. À cette occasion, il annonce choisir J. D. Vance pour colistier et candidat à la vice-présidence[43].
Tiers-partis et candidats indépendants
En , Robert Francis Kennedy Jr. déclare sa candidature à l'investiture démocrate[44]. Il est le quatrième membre de la famille Kennedy à être candidat à l'élection présidentielle américaine après son oncle, l'ancien président John Fitzgerald Kennedy, son père Robert Francis Kennedy et son oncle Ted Kennedy. Au début du mois d', il annonce renoncer à participer aux primaires et se présenter comme candidat indépendant[45]. Le , il annonce « suspendre » sa campagne et appelle à voter pour Donald Trump[46].
En , le philosophe Cornel West annonce sa participation à l’élection présidentielle avec le People's Party[47]. Il déclare ensuite viser la nomination du Parti vert des États-Unis. En , il annonce finalement se présenter comme candidat indépendant[48]. En , Cornel West et sa colistière Melina Abdullah sont tous deux disqualifiés et se voient refuser l'entrée sur le bulletin de vote de l'élection présidentielle de 2024 dans le Michigan en raison d'un formulaire notarié incorrectement[49].
Le , le Parti libertarien élit Chase Oliver (en) comme candidat, après sept tours et un accord avec Mike ter Maat — l'un des candidats — pour devenir son colistier[50]. Âgé de 39 ans au moment de l'élection, il est le plus jeune candidat et se présente comme « une opportunité en or avec un Donald J. Trump versus Joe Biden 2.0, les électeurs recherchent quelque chose de différent, et en particulier, les jeunes électeurs cherchent à faire entendre leurs voix »[51]. Il ajoute qu'il souhaite également étendre l'attrait de son parti envers les jeunes électeurs qui cherchent une alternative aux démocrates et aux républicains[52].
Sondages
Début , en réaction au débat présidentiel tenu entre Joe Biden et Donald Trump, un sondage mené par CNN révèle que si la vice-présidente Kamala Harris se présentait en tant que candidate démocrate pour l'élection présidentielle de 2024, elle obtiendrait 45 % des intentions de voix, contre 47 % pour son potentiel rival Donald Trump. Un autre sondage mené par Ipsos attribue respectivement 42 % et 43 % aux deux potentiels candidats. Un sondage mené par The Washington Post affirme que Donald Trump devancerait Kamala Harris de 1,5 point, et Joe Biden de 1,9 point. Ces trois sondages ont été réalisés avant la tentative d'assassinat de Donald J. Trump, et ne prennent pas en compte les candidats indépendants[53].
Ingérences étrangères
En , les autorités américaines indiquent que des documents de campagne de Donald Trump « volés » ont été envoyés à l'équipe Biden, avant que celui-ci ne se retire de la course à la Maison-Blanche, par des hackers iraniens[54].
Au fur et à mesure de l'approche de l'échéance, les tentatives russes pour influer l'élection américaine en faveur de Donald Trump augmentent. Il en va de même pour la désinformation à propos de Kamala Harris ou sur l'immigration. La révélation que des influenceurs de l'extrême droite américaine, dotés de larges audiences, ont été payés par des médias russes pour diffuser des fakes news à propos des immigrés haïtiens qui mangeraient des animaux domestiques n'a pas mis fin au phénomène. Il en va de même pour les copies de sites de médias américains saisis par le gouvernement ; cela n'a pas ralenti cette opération et d'autres sites voient le jour[55].
Résultats
Candidats | Colisitiers | Partis | Vote populaire | Grands électeurs | |||
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Voix | % | Voix | % | ||||
Kamala Harris | Tim Walz | Parti démocrate | |||||
Chase Oliver | Mike ter Maat | Parti libertarien | |||||
Peter Sonski | Lauren Onak | Parti de la solidarité américaine | |||||
Jill Stein | Butch Ware | Parti vert | |||||
Randall Terry | Stephen Broden | Parti de la Constitution | |||||
Donald Trump | J. D. Vance | Parti républicain | |||||
Cornel West | Melina Abdullah | Indépendant | |||||
Michael Wood | John Pietrowski | Parti de la Prohibition | |||||
Autres candidats | |||||||
Aucun d'entre eux | |||||||
Candidat par écrit | |||||||
Total | 100 | 538 | 100 | ||||
Abstention | |||||||
Inscrits / participation |
Notes et références
- (en-US) « 2024 Election: Biden vs Trump 2.0 Amidst Controversy and Unrest » [« Élection 2024 : Biden contre Trump 2.0 sur fond de controverse et d'agitation »] , sur World English News, (consulté le )
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- « Donald J. Trump peut-il toujours se présenter à la présidentielle américaine après sa condamnation ? » , sur Franceinfo, (consulté le )
- Julien Vattaire, « États-Unis : Joe Biden a « l'intention » de briguer un second mandat » , sur TF1 INFO, (consulté le )
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- (en-US) Toluse Olorunnipa, Tyler Pager et Michael Scherer, « Biden announces 2024 reelection bid, saying he wants to ‘finish the job’ » [« Biden annonce sa candidature à la réélection en 2024, affirmant qu'il veut « finir le travail » »], Washington Post, (ISSN 0190-8286, lire en ligne , consulté le )
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