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Piscop

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Piscop
Piscop
La mairie.
Blason de Piscop
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Plaine Vallée
Maire
Mandat
Christian Lagier
2020-2026
Code postal 95350
Code commune 95489
Démographie
Gentilé Piscopiens
Population
municipale
706 hab. (2021 en évolution de +0,14 % par rapport à 2015)
Densité 173 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 44″ nord, 2° 20′ 37″ est
Altitude 150 m
Min. 73 m
Max. 195 m
Superficie 4,08 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Domont
Législatives 7e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Piscop
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Piscop
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Piscop
Liens
Site web https://www.piscop.fr/

Piscop [pisko] Écouter est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Géographie

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Description

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Piscop a conservé malgré la proximité de Paris (moins de 15 km) et de Sarcelles (3 km) un aspect très rural. Situé à flanc de coteau dominant la Plaine de France, le village est couronné par la forêt de Montmorency.

Communes limitrophes

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La commune est limitrophe de Saint-Brice-sous-Forêt, Écouen, Ézanville, Domont et Montmorency.

Rose des vents Domont Domont Ézanville
Écouen
Rose des vents
Domont
Montmorency
N
O    Piscop    E
S
Saint-Brice-sous-Forêt Saint-Brice-sous-Forêt

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Piscop est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[9]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Plaque de cocher indiquant des hameaux de la commune.

La commune compte plusieurs hameaux et écarts : Blémur (ferme), Luat (château, institut d'enseignement secondaire), Château-Vert, Pontcelles…

Pissecoc aux XIIe et XIIIe siècles[12].

Pissecoc est près d'un ru ; on a pensé que ce nom désignait ce cours de faible débit[12], le nom proviendrait du verbe « pisser » et de « coq »[13], littéralement « pisse coq » a pu, vraisemblablement, désigner un cours d'eau à faible débit[14].

Se prononce [piskoː]. Le -P final est dû à une interprétation par le latin episcopus « évêque ».

Luat, attesté ainsi en 1249, vient de l'ancien français hua, huat « hibou, milan »[15].

Pontcelles, attesté en 1354, vient de l'ancien français poncel « ponceau, petit pont »[15].

Composé de plusieurs hameaux, le fief est offert par Clovis à l'évêque Rémi.

Un château (disparu) est édifié au XIIe siècle par le chevalier Anselme de Pissecoc, seigneur du lieu vassal des Montmorency.

Au XIVe siècle, les terres de Piscop sont partagées en plusieurs fiefs indépendants.

Aux XIXe et XXe siècles, des résidences secondaires sont bâties dans le village, mais la commune conserve, malgré la forte poussée de l'urbanisation connue par les communes voisines un aspect toujours villageois.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1806 à 1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Domont, puis, en 1985, réintègre le canton d'Ecouen[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Piscop fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [18]), et de celui du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[19],[20].

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Domont

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.

Intercommunalité

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Piscop était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialogier avec la métropole du Grand Paris créée par la même loi, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Henri Étienne Metman   Caissier de l'imprimerie royale
mai 1925   G. Hua    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 James Debaisieux    
mars 2008 En cours
(au 14 juin 2021)
Christian Lagier   Réélu pour le mandat 2020-2026[22],[23],[24]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 706 habitants[Note 4], en évolution de +0,14 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
247253248296248263291297308
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
287307311326388360389335362
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
370387384382424476454428458
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
474497522466664632682688736
2017 2021 - - - - - - -
676706-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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On peut signaler :

  • Ruines de l'église : Piscop a été érigée en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite église Renaissance a été bâtie à son emplacement au cours du XVIe siècle, comportant une nef de quatre travées, un chœur en hémicycle et des bas-côtés, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bâtière se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en 1806, puis finalement remise en état et utilisée de nouveau pour le culte à partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitié du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en 1985 en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité. Bien qu'incomplètes, les ruines gardent un intérêt artistique, notamment pour les consoles sculptées en têtes ayant jadis supporté les arcs-doubleaux. Les noms des saints représentés sont gravés en dessous[28],[13].
  • Château du Luat[13]
  • Château-Vert
  • Château de Blémur

Piscop dans les arts et la culture

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Héraldique

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Blason de Piscop Blason
D'azur à la gerbe de blé d'or liée de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Piscop et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Le Bourget » (commune de Bonneuil-en-France) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Piscop ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a et b Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 2-86253-220-7).
  13. a b et c Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Piscop », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 228-229 (ISBN 2-84234-056-6).
  14. Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, page 234
  15. a et b François Bousquet et Jacques Bousquet, Domont, histoire d'un village d'Ile-de-France, municipalité de Domont, , 439 p..
  16. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Décret du 15 février 2008 publié au Journal officiel du 17 février 2008
  19. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
  20. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
  21. « Les maires de Piscop », sur francegenweb.org (consulté le ).
  22. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
  23. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
  24. « Compte-rendu de séance du conseil municipal du mardi 28 mai 2020 - 20H » [PDF], Comptes-rendus des conseils municipaux, sur piscop.fr.
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Mathieu Lours, « Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France,‎ , p. 214-215 (ISBN 9782953155402).