Piles gallo-romaines de Betbèze

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Piles gallo-romaines de Betbèze
Dessin de la pile 1 vue du sud-est (1898).
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Les piles gallo-romaines de Betbèze sont deux anciennes tours gallo-romaines en pierre, aussi appelées piles, situées sur la commune de Mirande, dans le département français du Gers.

L'une, généralement appelée pile 1 dans la bibliographie, est conservée sur une partie de son élévation. La pile 2, voisine, est arasée au niveau de ses fondations. Ces deux monuments, liés chacun à un enclos funéraire, sont très probablement élevés à la mémoire d'un notable local. Ils sont deux éléments d'une nécropole forte d'au moins une trentaine de sépultures — son étendue n'est pas connue — et fréquentée entre le Ier siècle et le IVe siècle apr. J.-C..

Bien que partielles, les fouilles dont le site a fat l'objet entre 1965 et 1968 ont beaucoup contribué à faire progresser les connaissances au sujet de ce type de monument, au-delà même du cas précis de Mirande.

Localisation[modifier | modifier le code]

Le département du Gers compte à lui seul douze piles, presque toutes localisées à l'ouest d'Auch. Huit de ces monuments funéraires gallo-romains sont partiellement conservés au XXIe siècle, quatre ont disparu[C 1].

Les piles de Betbèze sont situées à 2 km au nord-est du chef-lieu communal de Mirande, dans un site de vallée sur la rive droite de la Baïse[1] à moins de 500 m du cours d'eau[C 2]. Les deux monuments, distants d'une vingtaine de mètres l'un plus au nord (no 1), l'autre plus au sud (no 2) et légèrement décalé de quelques mètres vers l'est[C 3], sont établis à la même altitude de 149 m, au fond de la vallée, tournant le dos à la rivière[C 2].

Chronologie du site[modifier | modifier le code]

Avant la construction de ces piles, le site a déjà servi de nécropole : une couche de charbons et de cendres sous les fondations de l'enclos 1 démontre la présence de sépultures à incinération[C 4].

Si les monuments en eux-mêmes ne peuvent être datés avec précision, les sépultures présentes dans les enclos à leur pied s'échelonnent de la seconde moitié du Ier siècle apr. J.-C. à la fin du IVe siècle[C 2]. Le chronologie du site, toujours discutée, pourrait comprendre une phase initiale de construction vers la fin du Ier siècle[2], une phase de reconstruction plus hypothétique vers le IIIe siècle, puis une phase d'abandon, mieux datée, dans le dernier quart du IVe siècle[C 4]. Même si les deux monuments et leurs enclos associés présentent de fortes similitudes (forme, dimensions et techniques de construction), rien ne prouve qu'ils soient strictement contemporains[3].

Mentions bibliographiques et études[modifier | modifier le code]

Le premier signalement de ces monuments semble dater de 1856 et à cette époque les deux piles, ainsi qu'une partie des enclos, doivent encore visibles en élévation ou n'ont disparu que récemment ; c'est l'érudit et homme politique local Justin Cénac-Moncaut qui fait ces observations[4]. Il suggère alors que l'État, devant le mauvais état des monuments, rachète tous les terrains où se trouvent des piles dans le département[5]. Si l'opération se fait à Saint-Lary et à Biran, elle n'aboutit pas à Mirande face au refus du propriétaire[6]. Philippe Lauzun fait part de cette situation dans son « Inventaire général des piles gallo-romaines du sud-ouest de la France et plus particulièrement du département du Gers » (1898)[7].

Des relevés sont effectués en 1965 puis des campagnes de fouilles conduites en 1966 et 1968 (neuf semaines réparties sur les trois années) par le bureau d'architecture antique du Sud-Ouest sous la direction de Jean Lauffray avec la collaboration de Georges Fouet (CNRS)[8],[9] ; ce site est choisi parce que, selon les fouilleurs, il promet une « fouille facile et rentable »[10]. Ces fouilles, bien que partielles, sont riches d'enseignements sur la fonction des piles en général car il est très rare que des monuments de ce type en soient l'objet[10].

Jacques Lapart et Catherine Petit (Carte archéologique de la Gaule - le Gers (32), 1993) et Pascale Clauss-Balty (Les piles funéraires gallo-romaines du Sud-Ouest de la France, 2016) font le point sur les connaissances sur le sujet. Dans ce dernier ouvrage, un chapitre spécifique est consacré à la synthèse commentée des fouilles des années 1960, dont les résultats n'avaient pas été intégralement exploités ni publiés[C 5].

Description[modifier | modifier le code]

Piles et enclos[modifier | modifier le code]

Plan des piles de Betbèze.

Le complexe se compose de deux piles et de deux enclos associés. La pile 1, ainsi dénommée par convention dans le bibliographie, est celle dont les vestiges sont encore apparents ; elle forme avec son enclos l'ensemble 1. La pile 2, au sud de la précédente, n'est plus visible en élévation ; l'ensemble 2 est constitué de cette pile et de son enclos associé. Aucun vestige apparent des enclos ne subsiste.

Ensemble 1[modifier | modifier le code]

Le massif de fondations du monument lui-même, épais de 0,76 m, mesure 3,40 × 3,05 m. Au-dessus, le soubassement mesure 3,17 × 2,78 × 1,14 m. Il est surmonté d'un podium de 2,94 × 2,56 × 3,12 m. L'étage supérieur, qui n'est conservé que sur 0,32 m, est établi sur plan rectangulaire de 2,85 × 2,50 m. La pile, au XXIe siècle, ne mesure que 4,60 m de haut[C 2].

Les restitutions qui sont faites de cette pile suggèrent un monument haut d'environ 8 m, pourvu d'une niche à fond plat[C 6] surmontée d'un arc en plein cintre sur sa face orientale et coiffé d'une toiture en pyramide ou, plus probablement en raison du plan barlong de la pile, en bâtière[C 7]. La technique de construction, courante pour ce type de monument, fait appel à un noyau en opus caementicium recouvert d'un parement en opus vittatum de moellons calcaires[C 2] ; aucun pilastre ne semble décorer les angles du podium dont l'entablement est simplement composé d'assises de pierres de teinte plus claire disposées en encorbellement[C 8]. Un fragment d'inscription illisible — seules les deux lettres « RO » sont déchiffrables — est découvert à la base du monument[C 2].

La pile est adossée au fond d'un enclos trapézoïdal dont l'entrée, large de deux mètres dans l'axe du monument, est tournée vers l'est ; elle est encadrée de pilastres[C 9]. Cet enclos mesure 12,95 à 13,30 m sur 16,65 à 17,75 m et son mur, large d'un peu moins de 0,60 m, est haut de 1,90 m au niveau où il se raccorde à la pile[8],[C 2].

Les fouilleurs identifient deux états de construction du site. Du premier état subsiste la pile elle-même ainsi que le mur oriental de l'enclos. Dans un second temps (IIIe siècle), les autres murs de l'enclos sont reconstruits et un dispositif, peut-être une galerie couverte, paraît adossé intérieurement aux trois murs libres de l'enclos. L'existence de cette galerie est très discutée car elle ne repose que sur des indices à l'interprétation difficile : des clous retrouvés peuvent provenir de sa charpente ou d'autres objets (assemblage des bûchers funéraires, coffres voire chaussures) ; en outre, aucun trou de poteau n'a été mis en évidence[C 10].

Ensemble 2[modifier | modifier le code]

Hormis le massif de fondations mesurant 3,10 × 2,65 m, soit un peu moins que la pile 1, aucun vestige de la pile elle-même ne subsiste et aucune restitution de son élévation ne peut être proposée[C 7]. Tout au plus est-il possible d'estimer que son soubassement pourrait mesurer 2,85 × 2,40 m[C 3].

Comme dans le cas de la pile 1, le monument principal est adossé au mur occidental d'un enclos qui s'ouvre à l'est. Ce dernier, là encore trapézoïdal, mesure 15,00 à 16,20 m sur 13,00 à 12,70 m. Deux phases consécutives de construction non confirmées sont suggérées mais il semble que, au moins pour le début de leur édification, pile et enclos sont rigoureusement contemporains[C 7].

Autour des enclos[modifier | modifier le code]

Le voisinage extérieur des enclos reste mal connu car il n'a fait l'objet d'investigations que sur une faible surface : seuls 50 % de l'espace séparant les deux enclos ont été fouillés[C 11] ; quant à la zone fouillée en périphérie des enclos, les plans montrent que sa largeur ne dépasse jamais 2 mètres[C 9].

Les résultats des fouilles des années 1960 suggèrent qu'une zone d'empierrement signalée à quelques mètres à l'est des seuils des enclos pourrait être le vestige d'une voie antique nord-sud longeant les enclos, et vers lesquels les piles et eux-mêmes seraient orientés. Ces conclusions ne sont cependant pas validées par les interprétations récentes, les données étant jugées trop parcellaires[C 11].

Aucun habitat antique susceptible d'être associé à ces piles n'est identifié aux environs[C 12] mais, là encore, en raison de l'absence de prospection aérienne ou au sol, il n'est pas possible de trancher de manière définitive[C 11]. La même réserve s'applique à une troisième pile ou un sanctuaire dont la présence au nord des premières est évoquée mais ce monument n'a encore jamais été localisé[C 13].

Sépultures[modifier | modifier le code]

Ce sont au total trente-et-une sépultures qui sont découvertes, dans les deux enclos (treize au total) ou à leur proximité immédiate (au nombre de dix-huit), sachant que les fouilles n'ont pas été exhaustives sur tout ce périmètre[C 14]. Vingt-sept sont des sépultures à incinération ; quatre sont des inhumations, dont celle d'un enfant. Les sépultures à inhumation semblent postérieures aux incinérations, ce qu'indique la stratigraphie et la répartition du mobilier associé à ces sépultures, monnaies notamment[C 15].

Les incinérations ne sont pas toujours accompagnées d'une urne funéraire ayant recueilli les cendres, ou bien cette urne, ou une autre, est retrouvée fragmentée dans la fosse d'inhumation, qui est parfois scellée d'une simple pierre signalant son emplacement. Les inhumations sont généralement réalisées dans des fosses creusées dans le substrat, sans cercueil ou sarcophage[C 16],[11].

L'une des sépultures à incinération de l'enclos 1 est placée au pied de la pile, dans l'axe de la porte de l'enclos ; elle est recouverte par un sol de béton au tuileau et semble avoir été pillée. Sa position privilégiée et son ancienneté par rapport à d'autres structures suggèrent qu'elle pourrait être celle du personnage pour qui la pile et l'enclos sont initialement édifiés[C 17].

Mobilier archéologique[modifier | modifier le code]

Image externe
Homme tenant un lièvre sur le portail Persée.

Les fouilles ont mis au jour plusieurs statues dans ou autour de l'enclos 2 ; elles sont confectionnées en calcaire tendre d'origine local[12] et d'une facture quaifiée de « maladroite »[13]. L'une d'elles, dont seule la partie supérieure est retrouvée, représente un homme tenant un lièvre dans ses bras ; une autre est celle d'un homme, mais la tête manque ; une troisième figure la tête d'un aigle ; une quatrième est celle du corps et d'une partie de la crinière très mutilés d'un lion ; enfin, une dernière représente la tête d'un sanglier[C 18].

Céramique sigillée de Montans.

De nombreux fragments de céramique, simple ou sigillée[14], ayant appartenu à des récipients de formes variées (gobelets et coupes, assiettes et écuelles, vases) proviennent manifestement d'ateliers locaux, sauf une coupe sigillée pouvant être issu d'un atelier de Montans (Tarn)[C 19].

Divers autres objets sont retrouvés : fibules, porte-flambeaux, peson de tisserand ainsi que de nombreux clous provenant peut-être des bois utilisés pour édifier les bûchers funéraires[C 15].

Près d'une vingtaine de monnaies sont découvertes, majoritairement autour de l'enclos 2 ; la plus ancienne est la moitié d'un dupondius de Nîmes (période augusto-tibérienne) et les plus récentes sont émises sous le règne de Constance II[1],[C 20].

Les ossements humains n'ont pas été analysé et aucun rapport de fouille ne mentionne la découverte d'ossements d'animaux[C 20].

Fonction[modifier | modifier le code]

Les piles sont mentionnées pour la première fois au milieu du XIXe siècle, époque où le statut de monument funéraire de ces tours commence à être sinon reconnu, du moins évoqué[15] et de plus en plus largement alors que la fin du siècle s'approche[16]. En outre, la présence des deux monuments côte-à-côte permet d'écarter d'emblée l'hypothèse de phares, tours à signaux ou bornes territoriales, là ou une seule pile suffirait[17].

L'existence d'enclos et les nombreuses sépultures retrouvées dans et autour de ceux-ci ne laissent plus aucun doute sur la fonction initiale des monuments. Les deux piles sont des mausolées, ou plus probablement des cénotaphes car ils ne renferment sans doute pas de sépulture, destinés à perpétuer le souvenir d'une ou plusieurs des personnes dont les sépultures se trouvent sur le site. Les statues retrouvées sont bien des objets à vocation religieuse mais leur valeur symbolique reste à préciser (offrandes, éléments de décoration des enclos). Rien ne prouve en l'état actuel des connaissances que ces sculptures, à commencer par l'homme au lièvre et la statue acéphale, soient liées aux enclos en tant qu'espace funéraire. Dans ces conditions, la question de la transformation ultérieure de la nécropole en sanctuaire, où ces statues auraient une fonction toute différente, est posée[C 21].

Les fouilles montrent que les deux piles sont des éléments d'une nécropole étendue et fréquentée pendant plus de trois siècles[C 13],[18], qui ne se limite sans doute pas à ces monuments et leurs enclos[19].

Références[modifier | modifier le code]

  • Les piles funéraires gallo-romaines du Sud-Ouest de la France, Presses universitaires de Pau et des Pays de l'Adour, 2016 :
  1. Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Catalogue des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 13.
  2. a b c d e f et g Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Catalogue des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 36.
  3. a et b Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Catalogue des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 37.
  4. a et b Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 152.
  5. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 129-155.
  6. Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Étude typologique des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 186.
  7. a b et c Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 134.
  8. Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Étude typologique des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 184.
  9. a et b Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 130.
  10. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 131.
  11. a b et c Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 151.
  12. Pascale Clauss-Balty et Georges Soukiassian, « Étude typologique des piles funéraires du Sud-Ouest », p. 196.
  13. a et b Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 153.
  14. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 134 et 152.
  15. a et b Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 143-144.
  16. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 135-136.
  17. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 137.
  18. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 147-150.
  19. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 142.
  20. a et b Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 146.
  21. Michel Vidal, « Fouilles des piles funéraires de Betbèze à Mirande. Essai de synthèse », p. 150.
  • Autres références :
  1. a et b Lapart et Petit 1993, p. 254.
  2. Lapart et Petit 1993, p. 45.
  3. Fabrice Couvin et al., « Note sur la découverte d’un petit monument funéraire à proximité d’une villa, à La Chapelle-Vendômoise (Loir-et-Cher) », Revue archéologique du Centre de la France, t. LVII,‎ , p. 15 (lire en ligne).
  4. Justin Cénac-Moncaut, Voyage archéologique et historique dans l'ancien comté de Comminges et dans celui des Quatre-Vallées, Th. Telmon, , 171 p. (lire en ligne), p. 31 (note 1).
  5. Jules Quicherat, « Communication de M. Cénac-Moncaut », Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger,‎ , p. 487-488 (lire en ligne).
  6. Jacques Lapart, « Bulletin académique de l'année 2003-2204 », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. LXIV,‎ , p. 233 (lire en ligne).
  7. Lauzun 1898, p. 23.
  8. a et b Michel Labrousse, « Midi-Pyrénées », Gallia, t. XXIV, no 2,‎ , p. 435-436 (lire en ligne).
  9. Michel Labrousse, « Midi-Pyrénées », Gallia, t. XXVI, no 2,‎ , p. 542-543 (lire en ligne).
  10. a et b Lapart 2002, p. 19.
  11. Lapart 2002, p. 24.
  12. Lapart 2002, p. 27-29.
  13. Nicole Lemaître, Religion et politique dans les sociétés du Midi, vol. 126, partie 2, éditions du CTHS, , 320 p. (ISBN 978-2-7355-0534-0), p. 34.
  14. Lapart 2002, p. 31.
  15. Pierre Audin, « La pile de Cinq-Mars et les piles gallo-romaines », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, t. LXXXIV, no 2,‎ , p. 351 et 360 (DOI 10.3406/abpo.1977.2883).
  16. Camille Jullian, « La question des piles et les fouilles de Chagnon (Saintonge) », Mémoires de la société nationale des antiquaires de France, t. VII, sér. 6,‎ , p. 42 (lire en ligne).
  17. Lapart et Petit 1993, p. 47.
  18. Sillières et Soukiassian 1993, p. 302.
  19. Sillières et Soukiassian 1993, p. 304.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pascale Clauss-Balty (dir.), Les piles funéraires gallo-romaines du Sud-Ouest de la France, Pau, Presses universitaires de Pau et des Pays de l'Adour, coll. « Archaia III », , 231 p. (ISBN 978-2-3531-1063-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jacques Lapart et Catherine Petit, Le Gers, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 32), , 354 p. (ISBN 2-8775-4025-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jacques Lapart, « Les sculptures en calcaire trouvées dans les piles gallo-romaines de Betbèze à Mirande (Gers) d’après le carnet de fouilles inédit de Georges Fouet », dans Religion et politique dans les sociétés du Midi. Actes du 126e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Terres et hommes du Sud », Toulouse, 2001, Paris, Éditions du CTHS, , 323 p. (ISBN 978-2-7355-0534-0, lire en ligne), p. 17-35. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Michel Lassure, « Le Mirandais à l'époque romaine », dans Mirande et son pays, Auch, Bouquet, 304 p., p. 27-47.
  • Philippe Lauzun, « Inventaire général des piles gallo-romaines du sud-ouest de la France et plus particulièrement du département du Gers », Bulletin Monumental, Caen, Henri Delesques imprimeur-éditeur, t. LXIII,‎ , p. 5-68 (DOI 10.3406/bulmo.1898.11144). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Auguste-François Lièvre, Les fana ou vernemets (dits piles romaines) du sud-ouest de la Gaule, Paris, E. Thorin, , 29 p..
  • Pierre Sillières et Georges Soukiassian, « Les piles funéraires gallo-romaines du sud-ouest de la France : état des recherches », Supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, no 6 « Monde des morts, monde des vivants en Gaule rurale, Actes du Colloque ARCHEA/AGER (Orléans, 7-9 février 1992) »,‎ , p. 299-306 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]