Catacombe d'Aproniano

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Catacombe d'Aproniano
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Une fresque, dans la catacombe d'Aproniano ou catacombe de la Via Latina, représentant l'Échelle de Jacob, selon l'épisode décrit dans le Livre de la Genèse (28:11-19), en référence au rêve du patriarche Jacob fuyant son frère Ésaü, avec une échelle montant vers le ciel

La catacombe d'Aproniano ou catacombe de la Via Latina est une catacombe de Rome, située sur la Via Cesare Correnti, près de la Via Latina, dans le quartier moderne d'Appio-Latino, au sud-est de Rome.

Historique[modifier | modifier le code]

L'identification de ce cimetière souterrain avec celui d'Aproniano, mentionné par les sources anciennes, est attribuée à Enrico Josi, bien que de nombreux chercheurs ne soient pas d'accord avec cette identification et préfèrent désigner la catacombe avec le nom de la rue où elle est située.

Aproniano était le propriétaire du terrain sur lequel le cimetière a été implanté. La catacombe a certainement été visitée par Antonio Bosio qui en parle dans son livre « Rome souterraine » et décrit une architecture riche avec des chapelles funéraires entièrement décorées de fresques et de mosaïques.

Dans cette catacombe, qui est construite sur quatre niveaux, ce qui en fait l'une des plus grandes et des plus audacieuses de Rome, on a trouvé deux inscriptions datées de 384 et 400.

Il reste peu de choses aujourd'hui de toute cette richesse. Les fouilles entreprises dans la nécropole, redécouverte par Josi en 1937, n'ont pas abouti à de grands résultats. On a confirmé la présence de quatre niveaux. Elles ont permis de découvrir deux inscriptions datées de 371 et 372: cela suggère que la catacombe remonterait à la seconde moitié du IVe siècle. La partie la plus ancienne est le second niveau, mais on ne connait pas l'échelle de l'entrée originale.

Les Itinéraires des pèlerinages médiévaux, destinés aux pèlerins mentionnent la présence dans cette catacombe des restes de plusieurs saints martyrs : Eugénie, Némésius diacre, Olympe, Semproniano, Théodule, Superio, Oblotere et Tiburticano. Ces deux derniers et Némésius sont complètement inconnus des anciennes sources liturgiques. Au sujet d'Olympe, de Semproniano, de Théodule et de Superio on ne trouve des renseignements que dans la légende hagiographique du martyr Étienne. La seule martyre pour laquelle on peut avoir quelques informations est Eugénie de Rome, qui serait morte sous les empereurs Valérien (253-260) et Gallien (253 - 268), et dont les restes ont été déposés dans une chapelle de l'église qui lui est dédiée sur le côté droit de la Via Latina : selon le Liber Pontificalis , au VIIIe siècle, les papes Jean VII et Adrien Ier restaurèrent l'église de sainte Eugénie et fondèrent un couvent à proximité. Malheureusement, tout le terrain situé au-dessus de la catacombe a été complètement détruit lors de travaux de construction au XXe siècle.

Références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Catacomba di Aproniano » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Enrico Josi, Cimetero christiano sulla via Latina, in RAC 17, 1940, pp. 19-20
  • (it) L. De Santis et G. Biamonte, Le catacombe di Roma, Newton & Compton Editori, Roma 1997, pp. 274-276

Articles connexes[modifier | modifier le code]