Pennedepie
Pennedepie | |
L'église de Pennedepie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Lisieux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Honfleur-Beuzeville |
Maire Mandat |
Michèle Levillain 2020-2026 |
Code postal | 14600 |
Code commune | 14492 |
Démographie | |
Gentilé | Pennedepiais |
Population municipale |
302 hab. (2018 ![]() |
Densité | 53 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 28″ nord, 0° 10′ 38″ est |
Altitude | Min. 1 m Max. 138 m |
Superficie | 5,68 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Trouville-sur-Mer (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Honfleur-Deauville |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Pennedepie est une commune française située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 302 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Pennedepie est une commune rurale[Note 2],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[5] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[10]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[11],[12].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes [ecclesiam sancti Gorgi de] Penna Pice en 1221[13],[14],[15]; Penapisce et Pennapie au XIVe siècle (Pouillé de Lisieux, p. 40)[16].
Son étymologie s'expliquerait par le mot penne qui signifie « solive » et du mot épi. Cela avait un rapport avec un appontement en bois utilisé pour charger ou décharger des bateaux[17]. Le dictionnaire de Godefroy indique au mot penne « éminence, hauteur, cime, pointe, bout », ensuite « pièce de bois placée horizontalement et enchassée dans les poteaux d'une maison dont la carcasse est en bois » et enfin « plume d'oiseau »[18]. En réalité, les formes anciennes ne renvoient aucunement à spicum « épi », mais directement à pica « pie » (l'oiseau) et l'on ne dit pas, ni n'écrit *Pennedépi, mais Pennedepie. Albert Dauzat n'a d'ailleurs pas traité la question, signe qu'il y voit un problème et René Lepelley considère l'étymologie de ce toponyme comme incertaine, bien qu'il suggère l’explication par « plume de pie » sans grande conviction[19].
Blosseville est le nom d’un manoir situé à cet endroit. Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens de « domaine rural », précédé peut-être d'un anthroponyme et qui possède plusieurs homonymes en Normandie, dont Blosseville (Seine-Maritime), Blosseville-Bonsecours (Seine-Maritime) et Blosseville (château de) à Amfreville-la-Campagne (Eure).
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[20].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2018, la commune comptait 302 habitants[Note 4], en augmentation de 1,34 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Pennedepie comptait 422 habitants, population jamais atteinte depuis.
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église (XIIe siècle, très remaniée).
- Le manoir d'Apreval et son jardin.
- Le manoir de Blosseville.
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le chanoine Bertot, curé de Pennedepie, a inspiré le personnage du roman L'abbé Constantin (1882) de Ludovic Halévy, qui fut un très grand succès de librairie [25]; il fut portraituré par la poète et aquarelliste rouennaise Jehanne Mazeline, née Heuzey (Correspondance de Gustave Flaubert et Ivan Tourguéniev -Flammarion, 1989, note 2 sous la lettre de Flaubert du 2/01/1878 (?), p 225)
- Fernand Ledoux (1897-1993), acteur de théâtre et de cinéma, a vécu à Pennedepie.
- Jean-Pierre Granval (1923-1998), comédien fils de Charles Granval et Madeleine Renaud, est inhumé à Pennedepie.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[26].
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le 24 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 24 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 24 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 24 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 24 mars 2021).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le 24 mars 2021).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 24 mars 2021).
- Archives départementales 76 14 H 797 (1680).
- Donations de Suzanne et Robert le Tort.
- Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, vol. 19, , p. 205-207.
- Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados : comprenant les noms de lieu anciens et modermesé, (lire en ligne), p. 216.
- Revue catholique d'histoire, d'archéologie et littérature de Normandie : Les ports du Calvados dans l'antiquité, vol. 25, , p. 315 et 391.
- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881-1902, p. 276 - 320 (lire en ligne) [1].
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen, (ISBN 2-905461-80-2), p. 195b.
- Réélection 2014 : « Pennedepie (14600) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 16 juin 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Ouest-france.fr - Le village au cœur de la nature entre mer et forêt - Pennedépie » (consulté le 17 juin 2011)
- « Pennedepie sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)