NGC 3507

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NGC 3507
Image illustrative de l’article NGC 3507
La galaxie spirale barrée NGC 3507
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Lion
Ascension droite (α) 11h 03m 25,3s[1]
Déclinaison (δ) 18° 08′ 08″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,9 [2]
12,7 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 14,38 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 3,4 × 2,9[2]
Décalage vers le rouge 0,003266 ± 0,000013[1]
Angle de position 110°[2]

Localisation dans la constellation : Lion

(Voir situation dans la constellation : Lion)
Astrométrie
Vitesse radiale 979 ± 4 km/s [1]
Distance 14,100 ± 4,967 Mpc (∼46 millions d'al)[3]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale barrée
Type de galaxie SB(s)b[1] SBb[2]
Dimensions environ 14,36 kpc (∼46 800 al)[1]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[4]
Date [4]
Désignation(s) PGC 33390
UGC 6123
MCG 3-28-53
CGCG 95-100
KCPG 263B[2]
Liste des galaxies spirales barrées

NGC 3507 est une galaxie spirale barrée vue de face et située dans la constellation du Lion. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 315 ± 24 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 19,4 ± 1,4 Mpc (∼63,3 millions d'al)[1]. NGC 3507 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784.

NGC 3507 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SB(s)b dans son atlas des galaxies[5],[6].

La classe de luminosité de NGC 3507 est II et elle présente une large raie HI. NGC 3507 est une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[1].

Avec une brillance de surface égale à 14.38 mag/am2, on peut qualifier NGC 3507 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.

À ce jour, trois mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 14,100 ± 4,967 Mpc (∼46 millions d'al)[3], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Puisque cette galaxie est relativement rapprochée du Groupe local, il est probable que cette valeur soit plus près de la distance réelle de NGC 3507. Notons que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie.

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3507, on obtient une valeur de 106,9  (7,9 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[7].

Groupe de NGC 3507[modifier | modifier le code]

La galaxie NGC 3507 est la galaxie la plus brillante d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Selon A.M. Garcia, le groupe de NGC 3507 comprend au moins quatre autres galaxies : UGC 6095, UGC 6112, UGC 6171 et UGC 6181[8]. Toutefois, on doit ajouter NGC 3501 à cette liste, car elle forme une paire de galaxies avec NGC 3507[9].

La paire de galaxies NGC 3501 et NGC 3507.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) « Results for object NGC 3507 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 3500 à 3599 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a et b « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 3507 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  4. a et b (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3507 » (consulté le ).
  5. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 3507
  6. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 3507 » (consulté le )
  7. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  8. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  9. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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