Montgaillard (Tarn-et-Garonne)

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Montgaillard
Montgaillard (Tarn-et-Garonne)
Blason de Montgaillard
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne tarn-et-garonnaise
Maire
Mandat
Sébastien Louart
2020-2026
Code postal 82120
Code commune 82129
Démographie
Gentilé Montgaillardais
Population
municipale
146 hab. (2021 en augmentation de 13,18 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 01″ nord, 0° 52′ 37″ est
Altitude 250 m
Min. 139 m
Max. 256 m
Superficie 9,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Garonne-Lomagne-Brulhois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard
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Montgaillard

Montgaillard est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. C'est aussi une commune de l'Occitanie et elle fait partie de la province de Gascogne. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le ruisseau de Floris et par divers autres petits cours d'eau.

Montgaillard est une commune rurale qui compte 146 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 779 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Montgaillardéens ou Montgaillardéennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montgaillard est un ancien village potier, situé aux marches du Gers, entre Saint-Clar (Gers) et Lavit de Lomagne (Tarn-et-Garonne).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Montgaillard est limitrophe de six autres communes dont une dans le département du Gers. Les communes limitrophes sont Castéron, Balignac, Lavit, Marsac, Maumusson et Poupas.

Communes limitrophes de Montgaillard[1]
Poupas Balignac Lavit
Marsac Montgaillard
Castéron
(Gers)
Maumusson

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 950 hectares ; son altitude varie de 139 à 256 mètres[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montgaillard.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Ayroux, le ruisseau de Cameson, le Tort, le ruisseau Mano, le ruisseau Tison et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[4],[Carte 1].

L'Ayroux, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Espalais, après avoir traversé 10 communes[5].

Le ruisseau de Cameson, d'une longueur totale de 23,1 km, prend sa source dans la commune de Castéron et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ayroux à Saint-Michel, après avoir traversé 13 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 754 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauroux », sur la commune de Mauroux à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montgaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[17],[I 1],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), zones agricoles hétérogènes (30,1 %), forêts (16 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montgaillard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ayroux et le ruisseau de Cameson. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006, 2007 et 2018[23],[20].

Montgaillard est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 3],[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montgaillard.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 78 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 78 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1995, 1998, 2003, 2009, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 4]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 5],[29],[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Montgaillard est aussi une commune de l'ancien duché d'Aquitaine qui s'appela aussi duché de Guyenne. Montgaillard fut aussi à partir de 1561 une commune de l'ancienne province de Guyenne comprenant la Gascogne, la Saintonge, le Limousin, qui fut érigée en gouvernement de Guyenne avec pour siège Bordeaux.

Montgaillard est une commune du Pays de Lomagne inclus dans la Gascogne orientale dite Gascogne toulousaine. Montgaillard fit partie pendant une partie du Moyen Âge de l'ancienne Guyenne anglaise.

Le duché de Guyenne : Le nom de duché de Guyenne fut attribué au duché d'Aquitaine lorsqu'il fut amputé par les conquêtes des rois de France. Pour la première fois ce nom apparaît dans le texte du traité de Paris (1229) conclu le entre saint Louis et Raymond VII de Toulouse comte de Toulouse, qui cédait la plus grande partie du Languedoc à la France et mettait fin à la croisade des Albigeois. Faisant partie des possessions des rois d'Angleterre de 1188 à 1453, la Guyenne est réunie au domaine du roi de France après la bataille de Castillon, qui mit fin à la guerre de Cent Ans.

Montgaillard a été un gros village potier : du XVIe au début du XXe siècle, sa production était vendue dans tout le Sud-Ouest, mais aussi en Espagne et au Canada.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[31],[32].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté de communes de la Lomagne Tarn-et-Garonnaise et du canton de Garonne-Lomagne-Brulhois (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgaillard faisait partie de l'ex-canton de Lavit).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1977 Georges Gineste    
1977 1983 Louis Picard DVG  
1983 2020 Séverin Beaudonnet    
2020 En cours Sébastien Louart    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 146 habitants[Note 6], en augmentation de 13,18 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700725776779708671655668632
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
585575567503511502413356403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
408370319234218213197186187
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1561291039986698183112
2017 2021 - - - - - - -
144146-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[37] 1975[37] 1982[37] 1990[37] 1999[37] 2006[38] 2009[39] 2013[40]
Rang de la commune dans le département 173 151 175 183 185 186 186 176
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement[modifier | modifier le code]

Montgaillard fait partie de l'académie de Toulouse.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Village fleuri et typique, il est au cœur de cinq chemins de randonnée, qui sillonnent ce coin du Sud-Ouest.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Chasse, pétanque,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 4,1 % 4,3 % 8 %
Département[I 5] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 86 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 63, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,3 %[I 8].

Sur ces 63 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

7 établissements[Note 8] sont implantés à Montgaillard au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 7 entreprises implantées à Montgaillard), contre 13,6 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 14 7 8
SAU[Note 9] (ha) 523 454 319 402

La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 402 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Séverin de Montgaillard. Dans la petite église du village, une statue de sainte Rufine (ou Ruffine ? ) (la patronne des villages potiers) a été remise en place le . Il s'agit d'une copie, l'original ayant été dérobé il y a une vingtaine d'années.
  • Le petit Musée sur la place du village, le four des Miquelles, ainsi que deux chemins de randonnée (entre autres ...) : le chemin des potiers, le chemin des Fontaines.
  • La plaque commémorative inaugurée le en présence du maire, Séverin Beaudonnet, du conseiller général, Francis Garrigues, d'André Dupuy, historien, et de membres de la famille de Percin. Cette plaque commémorative se trouve scellée sur ce qui reste de l'ancien mur d'enceinte du château fort de Montgaillard, qui appartenait à la famille de Percin lorsqu'il fut démantelé en 1638 sur ordre du cardinal de Richelieu.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé d'or à la tour d'azur donjonnée de trois tourelles soudées aussi d'or, et de gueules au lion d'or couronné d'une couronne de vicomte du même.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de Montgaillard, Histoire de Bretagne.
  • Jean-Yves Carluer, professeur d'histoire à l'Université de Bretagne occidentale, et Erwan Chartier, journaliste à la revue bretonne ArMen.
  • Nobiliaires de Gascogne.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  4. Le périmètre de 2 km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
  5. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montgaillard » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montgaillard » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montgaillard » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montgaillard » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Montgaillard », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « l'Ayroux »
  6. Sandre, « le Ruisseau de Cameson »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Montgaillard et Mauroux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Mauroux », sur la commune de Mauroux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Mauroux », sur la commune de Mauroux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montgaillard », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montgaillard », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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