Saint-Clar
Saint-Clar | |||||
![]() Halle-hôtel de ville | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Canton | Fleurance-Lomagne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des bastides de Lomagne | ||||
Maire Mandat |
David Taupiac 2014-2020 |
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Code postal | 32380 | ||||
Code commune | 32370 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 001 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 53′ 34″ nord, 0° 46′ 15″ est | ||||
Altitude | 160 m Min. 93 m Max. 193 m |
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Superficie | 17,91 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région culturelle) Géolocalisation sur la carte : Gers Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-st-clar.com/ | ||||
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Saint-Clar (Sent Clar en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Saint-Clar est une commune située en Lomagne, région intermédiaire entre les coteaux de Gascogne dont l'altitude peut atteindre 270 m et la vallée de la Garonne. Elle est constituée de deux vallonnements traversés en tous sens par de multiples petits ruisseaux. Trois cours d'eau sont plus importants : l'Arrats, le Gers et la Gimone. Ils ont creusé leurs vallées en direction de la Garonne. La vallée de l'Arrats où est située Saint-Clar fut une importante voie de communication. Ce paysage caractérise le Saint-Clarais.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Les sols sont constitués de terrains argilo-calcaires et de boulbènes. Le calcaire affleure par endroits dans le Saint-Clarais. Les boulbènes, provenant d'anciens dépôts d'érosion forment des sols des hautes terrasses de la Garonne. Ces sols sont très facilement imbibés d'eau. Ils sont particulièrement collants lors des périodes de pluies et secs et durs durant l'été. Ils sont pénibles à travailler. Comme la plupart des bourgades des alentours, Saint-Clar surplombe ce paysage et se situe sur une hauteur, à 162 m, à l'extrémité d'un plateau dominant la vallée de l'Arrats.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Arrats, en provenance d'Avezan, marque la limite entre les deux communes et traverse ensuite l'est de Saint-Clar avant de couler en limite de Mauroux et de Saint-Créac. Deux bras de la rive gauche viennent former deux lacs au-dessus du village[2]. Le ruisseau de la Lavassère se jette dans l'Arats à Saint-Clar après avoir longé Mauroux et Saint-Créac[3].
L'Auroue, en provenance de Saint-Léonard, traverse le sud-ouest de la commune avant de marquer la limite avec Magnas[4]. Le ruisseau du Margaridat, en provenance de Castelnau-d'Arbieu, marque la limite avec Magnas avant de se jeter dans l'Auroue à l'ouest de Saint-Clar[5].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Saint-Clar est accessible par l'autoroute A62, sortie no 8 entre Bordeaux et Toulouse et D 40 sur 20 km. Depuis Auch la commune est accessible par la route nationale 21 jusqu'à Fleurance puis la D 95 sur 11 km.
Histoire[modifier | modifier le code]
Commune de Gascogne, la ville actuelle est le fruit d'une histoire riche. Situé à proximité de deux voies antiques, le site accueillit des villas gallo-romaines puis deux châteaux : celui de l'évêque de Lectoure et celui du vicomte de Lomagne. Cette confrontation entre le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel détermina le développement spatial de Saint-Clar et la création de quartiers bien visibles sur le terrain :
- Le quartier du Château-Vieux : ce quartier prend aussi le nom de Castel Bielh. C'est le noyau primitif et historique. Les habitations se regroupent autour du château comtal et de l'église. Les rues sont étroites. Les maisons sont basses et à colombage. L'ancienne église daterait du XIIe siècle. Elle fut remaniée au XIVe siècle. Il faut y admirer les neuf enfeus sur les murs gouttereaux. Elle a été désaffectée au XIXe siècle.
- La bastide neuve : ce quartier correspond à la bastide qui fut fondée en 1289 à la suite d'un paréage entre Géraud II de Montlezun, évêque de Lectoure, seigneur de Saint-Clar et le duc d'Aquitaine, roi d'Angleterre. Le quadrillage se compose de trois rues orientées nord-sud et de trois est-ouest. Dans un ilôt non attribué, s'est élevée la halle avec tout autour des galeries couvertes ou garlandes. Plus qu’aux marchés, la halle servait surtout aux réunions et délibérations communales.
- La bastide vieille : ce quartier correspond à une bastide située au nord de Saint-Clar qui fut lotie dès le Moyen Âge. Toutefois, les constructions visibles à l'heure actuelle ne datent que du XIXe siècle. À son extrémité, on a une belle vue sur la vallée de l'Arrats.
- Le faubourg ou le barry : ce quartier se développe le long de l'axe conduisant à Fleurance.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8]. En 2016, la commune comptait 1 001 habitants[Note 1], en diminution de 0,5 % par rapport à 2011 (Gers : +0,94 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[11] | 1975[11] | 1982[11] | 1990[11] | 1999[11] | 2006[12] | 2009[13] | 2013[14] |
Rang de la commune dans le département | 26 | 27 | 30 | 31 | 31 | 32 | 32 | 33 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]

L'agriculture est d'une haute technicité. Elle représente l'activité essentielle du Saint-Clarais. Pour contrecarrer la nature, les agriculteurs ont multiplié les lacs collinaires. Ils utilisent des tracteurs à forte puissance et les productions agricoles sont à haut rendement : céréales (blé et essentiellement maïs), oléagineux et aussi cultures spécialisées comme l'ail.
Le Gers est ainsi le premier producteur d'ail en France : 5 390 tonnes en 2003 et Saint-Clar est devenu la capitale de l'ail blanc. Sur trois têtes d'ail consommées en France, une est du Saint-Clarais. Ce condiment fut rapporté par les Croisés et il a trouvé autour de Saint-Clar, les conditions nécessaires à son exploitation : des contreforts argilo-calcaires, un climat favorable et un paysan ne ménageant pas sa peine. D'où sa qualité. Les terres saines, argileuses, riches en calcaire et en humus se délitent au printemps. Les bulbes se développent alors bien. La variété spécifique, très largement dominante est l'ail blanc. Bien que n'occupant guère plus de 2 % du sol, la culture de l'ail représente 20 % du revenu des exploitations à la fin du XXe siècle. Sa commercialisation s'effectue essentiellement sur les marchés de Saint-Clar et de Beaumont-de-Lomagne.
Les élevages de basse-cour jouent aussi un grand rôle dans l'économie du Saint-Clarais.
Saint-Clar, nouvelle cité du soleil, la mairie de Saint-Clar a lancé en septembre 2009 les travaux de la plus importante centrale photovoltaïque de France métropolitaine. D'une superficie de 25 ha, cette centrale construite par la société Solarezo et financée par le Crédit agricole est entrée en service en juin 2010. Un des premiers hangars agricoles avec toiture en panneaux photovoltaïques a été inauguré en octobre 2009 à Saint-Clar alors que les travaux pour la construction de deux bâtiments industriels commençaient sur la zone d'activités.
L'activité marchande est un facteur aussi important du développement économique de Saint-Clar. Un marché traditionnel se tient tous les jeudis matins. Un marché de l'ail est organisé pendant l'été de juillet à fin septembre, tous les jeudis matins ainsi que la Fête de l'ail qui se déroule le 1er jeudi d'août (marchés, repas et animations). Un concours de l'ail anime Saint-Clar tous les 3es jeudis d'août (compositions végétales). Une foire aux vins et aux produits régionaux a lieu le 1er dimanche de décembre. Enfin des soirées gourmandes sont organisées le 2e jeudi de juillet et les 1er et 3e jeudis d'août (présentation de produits locaux et repas gastronomiques).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Saint-Clar est une bastide, créée en 1274, caractérisée par deux places à cornières : la place de la Garlande, au centre, avec sa halle d'origine sous laquelle se tient tous les jeudis le marché et la Plaçotte ou place à cornières.
- Elle possédait deux châteaux voisins, celui du seigneur et celui de l'évêque de Lectoure, aujourd'hui totalement disparus.
- Halle-hôtel de ville avec ses charpentes en bois du XVIIIe siècle et ses piliers très usés mais toujours très solides contrairement aux apparences et sa maison commune reconstruite en 1818.
- Halle centrale avec ses charpentes en bois
- Ancienne église Sainte-Catherine, clocher du XIe s., nef avec enfeus du XIIe, remaniés aux XVe et XVIIIe. C'était l'« église de Jean-Géraud d'Astros », qui en fut prêtre toute sa vie. Désaffectée après la construction de la nouvelle église, elle a été préservée et sert d’espace d’expositions, de concerts ou de théâtre.
- Ancienne église ou « église de Dastros »
Clocher (XIe siècle).
- Église moderne (XIXe s.) de style néo-gothique, bâtie de 1857 à 1864 sur les plans d’Hippolyte Durand, dit Duran, architecte diocésain, auteur de nombreux édifices en France et dans le Sud-Ouest, dont la basilique de Lourdes. La particularité de cette église est son orientation inversée. En effet, contrairement au principe marquant la plupart des églises de France, elle n'est pas orientée ouest-est mais est-ouest, l'entrée principale étant donc à l'Est.
- Musée de l'école publique. Entièrement rénové en 2009, ce musée installé dans la première école publique du village, présente une collection exceptionnelle d'objets, de cahiers et de livres. Une classe reconstituée des années 1930 vous fait revivre l'atmosphère des écoles du début du XXe siècle. 7 salles conduisent le visiteur à travers l'histoire de l'école publique dans un décor lumineux résolument moderne. On peut y voir la reconstitution du logement d'un instituteur de cette époque. Il accueille plus de 4000 visiteurs par an et propose des animations ludiques aux adultes comme aux enfants. Plusieurs expositions temporaires et conférences sont organisées chaque année par une équipe dynamique. Un jardin pédagogique complète le décor de ce lieu magnifique. Ouvert au public de 14 h à 18 h entre octobre et avril et de 15 h à 19 h d'avril à octobre. Les groupes sont accueillis sur rendez-vous. Fermeture annuelle du 15 janvier à fin février[15]
Au voisinage de Saint-Clar :
- Sur la route de Tané, une ancienne voie qui conduisait à Toulouse, il est possible de voir la chapelle de Tané ainsi qu'un beau moulin à vent.
- Sur la route département D 13 en direction de Lavit, il est possible de visiter la Ferme des étoiles. Des séjours sur le thème de l'observation des étoiles y sont organisés. La ferme propose le coucher et fait table d’hôte. Les propriétaires proposent différents types d'observations : de l'initiation découverte au stage de perfectionnement. Lorsque le ciel est clair, ils organisent des veillées aux étoiles. La ferme est parrainée par Hubert Reeves. Elle sert régulièrement de cadre à des émissions TV comme la « Nuit des Étoiles ». Un planétarium est accessible au public.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Géraud d'Astros, poète gascon, vicaire de la paroisse de Saint-Clar de 1616 à 1648. Son humble maison porte une plaque commémorative. Il chanta, dans ses vers, les plaisirs simples de la table, de la plantureuse nature, des soirées d'automne passées au bord de l'Arrats. Son nom est donné à la vieille église de Saint-Clar dite « église de Dastros » et au square situé contre l'église et dans lequel est exposé son buste en bronze sur une stèle de pierre.
- Buste de Jean-Géraud d'Astros dans le square du même nom
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blasonnement :
De gueules aux trois soleils d'or[16].
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Arrats (O---0240) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Lavassère (O6080600) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière de L'Auroue (O6150500) »
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau du Margaridat (O6150560) »
- Site de la préfecture - Fiche de Saint-Clar
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016)
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016)
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016)
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016)
- http://www.musee-ecole-publique.fr
- Banque du blason.