Montbrun-des-Corbières

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Montbrun-des-Corbières
Montbrun-des-Corbières
Blason de Montbrun-des-Corbières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Narbonne
Intercommunalité Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois
Maire
Mandat
Claude Boutet
2020-2026
Code postal 11700
Code commune 11241
Démographie
Population
municipale
339 hab. (2021 en augmentation de 10,42 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 11′ 59″ nord, 2° 41′ 07″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 206 m
Superficie 10,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Narbonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Lézignanais
Législatives Première circonscription
Localisation
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Montbrun-des-Corbières

Montbrun-des-Corbières Écouter est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montbrunois et Montbrunoises.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Ruisseau Mayral et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Chapelle Notre-Dame-de-Colombier.

Montbrun-des-Corbières est une commune rurale qui compte 339 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Montbrunois ou Montbrunoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-de-Colombier, classée en 1950.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Montbrun-des-Corbières est une commune de l'Aude située dans les Corbières, à 7 km de Lézignan-Corbières, 26 km de Narbonne et 29 km de Carcassonne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Castelnau-d'Aude, Conilhac-Corbières, Escales, Fontcouverte, Moux, Roquecourbe-Minervois et Saint-Couat-d'Aude.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Bois-Vert ;
  • Cardanès ;
  • Cavaillès ;
  • les Espinassès ;
  • l'Horte ;
  • col de la Portanelle (171 m).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La colline de Montbrun est constituée de grèse, de marne et de calcaire datant du début du Tertiaire. Elle naquit de l'érosion de la terre que causa la mer qui atteignait ses flancs.

Ruisseaux[modifier | modifier le code]

  • Ruisseau Mayral, ruisseau de la Combe des Loups, ruisseau du Puits, ruisseau du Salenc, ruisseau du Pont-Teulé, ruisseau de la Picardelle, ruisseau de la Combe-Brindière, ruisseau de Caux, ruisseau des Teuleries, ruisseau de la Denise, ruisseau du Merle, ruisseau de Labade, ruisseau de l'Oste.

Sources permanentes[modifier | modifier le code]

  • La Madone, située à la Portanelle.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Colombier
  • Climat

Précipitions et température[modifier | modifier le code]

Le niveau des précipitations se situe en moyenne autour des 600 mm d'eau par an. La température moyenne est de 14 °C. Il s'agit d'un climat méditerranéen.

Vents[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans une zone faisant partie des plus ventées en Europe.

  • Le vent de l'ouest, le Cers, est fréquent, il est chaud en été, froid en hiver.
  • Le vent du sud-ouest, le Marin, est celui qui apporte la pluie.
  • Les vents du nord-est sont secs et froids, ceux du sud, chauds.

Végétation[modifier | modifier le code]

La garrigue est couverte de végétaux et herbacées adaptés à la sécheresse. La plaine est couverte de vignes. On a affaire à une végétation de type méditerranéenne avec l'olivier, le pin, le chêne vert. Les landes sont couvertes de thym, laurier, romarin. Des ruches bordent encore les landes.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[2] : le « plateau de Montbrun et de Conilhac » (719 ha), couvrant 6 communes du département[3].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Montbrun, du latin Montem, qui signifie "mont" et bruni "brun", d'où le mont brun. La couleur brune viendrait de son sol composé de marne lutéine. Ce mont, une garrigue, était recouverte de créquiers, un cerisier sauvage qui aurait pu aussi donner le nom au village.

Formes anciennes du nom de la commune (selon des anciens textes ou plans) :

  • 1272 : Castrum de Montbruno (château de Montbrun, en occitan).
  • 1351 : Eclesia de Montbruno (première apparition de l'église de Montbrun).
  • 1360 : de Monte bruno.
  • 1389 - 1589 : Montbrun en Minervois (la commune est à la limite entre le Minervois et les Corbières).
  • 1408 : Stratum de Montebruno (étang de Montbrun, à ce jour asséché, qui recouvrait la plaine de Montbrun).
  • 1537 : Montbru puis : Montbrù.
  • 1781 : Montbrun.
  • XIXe siècle : Montbrun des Corbières.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Les premiers habitants de la commune de Montbrun des Corbières : Une première réponse à l'occupation des sols de la commune est donnée par les fouilles archéologiques réalisées au pied du village, au Nord-Ouest sur les rives Nord du ruisseau de la commune surplombé du Pont Saint-Pierre.

  • Lieu : Pourgobi (cadastre section D, parcelle n° 714). De nombreux objets de l'âge du fer furent retrouvés dont des tessons, des jarres. le site présentait des restes d'habitats ou des fosses. Il ne s'agissait pas d'un lieu d'habitation, mais d'entrepôts. D'autres objets d'âge plus récents furent découverts, des dalles de grès, des margelles, des restes de murs, des fragments d'amphores de type ibéro-puniques, des céramiques modelées, des fragments de meule en grès ou en basaltes et de grand vasques. C'est dans cette zone que le premier village de Montbrun des Corbières vit le jour. Il portait le nom du Petit-Lion. Par la suite, une motte castrale fut érigée sur la garrigue avoisinante.

Antiquité[modifier | modifier le code]

  • Durant la période gallo-romaine, Montbrun des Corbières était une place forte sur la voie Aquitania qui allait de Narbonne à Bordeaux. Des maisons sont construites autour du château fort avant que le village s'installe définitivement à cet emplacement-là.
  • Ier siècle av. J.-C., la vigne apparut dans l'Aude.
  • C'est sous le règne de Charlemagne que la vigne est introduite dans les Corbières. Les premières plantations apparaissent sur la commune de Lagrasse.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

  • Au XIe siècle, un gros village était signalé aux abords du château. À cette époque, la commune était plus importante que celle de Lézignan des Corbières. C'était un passage obligé pour les croisés qui partaient en Terre Sainte.
  • Un pèlerinage se tenait à Notre-Dame-de-Colombier, le lieu de culte était un prieuré qui faisait face à un lac qui recouvrait les plaines face au château. Les moines asséchèrent par la suite le lac qui disparut. Cependant, le sol calcaire à cet endroit trahit sa présence ancienne.
  • En 1209, Montbrun devint une des trente-et-une baronnies de la vicomté de Narbonne.
  • En 1272, première apparition d'une communauté villageoise de Montbrun.
  • Montbrun-des-Corbières était un fief du comté de Foix avant que le vicomte de Narbonne ne s'en empare. Le vicomte de Narbonne y voulait un seigneur chargé de veiller sur les routes menant à Narbonne.
  • Le seigneur de Montbrun met à disposition des villageois un four et un moulin banaux. La situation le long de la route de Narbonne favorise le commerce qui devient prépondérant. Toutefois, plusieurs épidémies de peste empêchèrent la commune de se développer convenablement.
  • Au XIIIe siècle, l'évêque de Narbonne fit bâtir une chapelle près du château-fort. Elle fut consacrée à Notre-Dame. Des maisons furent élevées tout autour, ainsi vit le jour le premier village. La chapelle fut le siège d'un archiprêtre.
  • En 1355, le Prince Noir, avec 20 000 hommes, attaque le Languedoc. Il assiège les communes voisines de Puicheric, saccage Sérame, contourne Lézignan Corbières pour atteindre Montredon des Corbières où il est refoulé par le vicomte de Narbonne. À cette époque, les villageois de Montbrun vivaient dans la plaine. Ils se réfugiaient dans le château du village à chaque menace.
  • Au XIVe siècle, la chapelle Notre-Dame-de-Colombier était une église paroissiale. Des fouilles révélèrent l'emplacement des maisons. Elle était au milieu d'un prieuré.
  • Le village faisait partie de la sénéchaussée de Carcassonne.

Famille de Montbrun[modifier | modifier le code]

À la fin du XIIe siècle la famille de Montbrun établie dans le Narbonnais où elle possédait plusieurs seigneuries situées en partie dans le Minervois entre Narbonne et Carcassonne prit le nom de la seigneurie et du château de Montbrun dont ses membres remplissait la fonction de châtelain pour le comte de Foix. Elle posséda aussi les seigneuries de Serame, Congous, Malpuech, Paulignan, Sainte-Anne, etc. dans la même région[4], [5].

On trouve à cette époque :

  • Odon de Montbrun, cité en 1177[5]
  • Pierre de Montbrun, cité en 1175 et 1204[5]
  • Raymond de Montbrun, marié à Mabilie de Saint-Martin, cité en 1180[5].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

  • Des consuls sont créés pour administrer la municipalité qui possède une milice.

Jusqu'au XVIIIe siècle, l'économie est principalement dominée par l'élevage et la culture de céréale. Le mouton est élevé dans la commune.

  • Guillaume Groc, un habitant de la commune détenait la fabrique de Montbrun.
  • L'ouverture du canal du Midi permit le développement du commerce du vin. La vigne fut plantée sur tout le territoire. Le port le plus proche se trouvait à La Redorte.
  • Un messager qui apportait le courrier, fut établi dans la commune voisine de Conilhac-Corbières.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • La commune possède un garde national. Il y a un contrôle du matricule de la Compagnie.
  • 1837 : les champs des Corbières, de même que ceux de Montbrun sont principalement couverts de cultures de blé, d'avoine, de fourrage, mais, à cette date, se développe considérablement la culture de la vigne.
  • 1875 : le phylloxéra atteint les vignes des Corbières. Les viticulteurs sont obligés de replanter avec des plants venus d'Amérique, plus résistants, d'où est originaire la maladie.
  • La vigne est replantée et le vin de l'Aude est vendu dans toute la France. Au XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer dans le Midi accéléra le développement de la vigne dans les Corbières et notamment à Montbrun. La gare de marchandise la plus proche était celle de Moux. Mais, la production de vin fut freinée par l'apparition de nombreuses maladies de la vigne : l'oïdium, le phylloxera et le mildiou.
  • Dans le courant du XXe siècle, l'arrivée de vins étrangers menace la viticulture audoise. Le résultat fut la baisse de production de vin dans la région et l'adhésion à l'AOC Corbières.
  • En 1933, les viticulteurs montbrunois se réunissent au sein d'une cave coopérative assurant des revenus stables.
  • En 1950, Notre-Dame-de-Colombier est inscrite aux monuments historiques.
  • En 1952, une campagne de restauration de la chapelle romane Notre-Dame-de-Colombier est lancée.
  • En 1963, la façade de Notre-Dame-de-Colombier fut ravalée.
  • Des fouilles dans le cimetière bordant la chapelle Notre-Dame et tout autour ont mis au jour des cazals (bâtiments en ruine) accréditant que le lieu était auparavant habité.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des Maires
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1796 Jean Boutet -  
1796 1797 Antoine Boutet -  
1797 1799 Pierre Rives -  
1799 1800 Bernard Bacou -  
1800 1830 Antoine Boutet -  
1830 1833 Alexis Vergues le Jeune -  
1833 1835 Pierre Vergues - maire par intérim
1835 1837 Pierre Vergues - élu
1837 1843 Alexis Vergues le Jeune -  
1843 1870 Victor Vergues -  
1870 1871 Maurice Ayraud - président de la commission municipale
1871 1900 Ernest Vergues -  
1900 1905 Basile Boutet -  
1905 1919 Auguste Rives -  
1919 1925 Abel Bories -  
1925 1935 Albert Bacou -  
1935 1962 Joseph Soulayrac -  
1962 1971 Louis Bacou -  
1971 1977 Jean Cahuc -  
1977 1991 Yves Boutet -  
1991 2001 Jacques Esquiva -  
2001 2008 Guy Audemard d'Alançon -  
2008 En cours Claude Boutet -  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].

En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 2], en augmentation de 10,42 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
178211228266305303296300312
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
309295359327401443436397398
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
436414423468385441425314308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
303303266258264293305307318
2015 2020 2021 - - - - - -
307339339------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Société[modifier | modifier le code]

Fête Locale[modifier | modifier le code]

La Fête patronale célébrée tous les 1er août.

Célébrations religieuses[modifier | modifier le code]

  • Célébrations de Pâques à la chapelle Notre-Dame de Colombier.
  • À l'occasion de Pâques, la statue de la vierge présente dans la chapelle est habillée pour les célébrations.
  • Tous les , un pèlerinage a lieu à la chapelle pour célébrer la Vierge Marie.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune possède un terrain de sport mis à la disposition des enfants pour jouer au football ou au rugby.

Elle dispose de courts de tennis dont les réservations se font à la mairie.

Il existe enfin un club de pétanque dans le village.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 137 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 310 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 730 [I 1] (19 240  dans le département[I 2]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 10,8 % 13,7 % 7,3 %
Département[I 4] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 193 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 4],[I 3]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 6]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 70 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,6 %[I 7].

Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

35 établissements[Note 5] sont implantés à Montbrun-des-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 35
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 11,4 % (8,8 %)
Construction 4 11,4 % (14 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 40 % (32,3 %)
Activités immobilières 4 11,4 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 17,1 % (13,3 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,9 % (13,2 %)
Autres activités de services 2 5,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 35 entreprises implantées à Montbrun-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[10] :

  • Chateau De L'horte, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (925 k€) ;
  • Societe Fonciere De Montbrun, culture de la vigne (204 k€) ;
  • Vignoble Jacques Bacou, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (43 k€).

Café du village.

Épicerie.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[11], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 2]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 42 29 21 27
SAU[Note 8] (ha) 636 576 434 482

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 29 en 2000 puis à 21 en 2010[13] et enfin à 27 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 36 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[14],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 636 ha en 1988 à 482 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 18 ha[13].

Cépage des Corbières[modifier | modifier le code]

Les raisins : Carignan, Syrah, Grenache et Mourvèdre.

Arômes de fruits rouges. Notes florales.

Vins[modifier | modifier le code]

Rouges et rosés.

AOC Corbières[modifier | modifier le code]

L'AOC a été créé en 1985., 4e appellation de France, 1re du Languedoc.

L'AOC a été créée dans le but de faire face à la concurrence de vins étrangers.

Énergies[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne à Haute-Tension en provenance de la centrale électrique de Castelnau d'Aude.

Elle est traversée par le gazoduc en provenance de La Ciotat et exploité par GSO, Gaz du Sud-Ouest. La conduite va jusqu'à la centrale de Capendu.

Bien que sur le sol de la commune de Conilhac-Corbières, à la limite avec la commune de Montbrun-des-Corbières, des éoliennes s'élèvent dans le ciel montbrunois.

Déchèterie[modifier | modifier le code]

Une déchèterie municipale est présente sur la commune.

La mairie a mis en place le tri sélectif.

Les déchets ménagers sont traités par le Syndicat intercommunal de Lézignan-Corbières

Enseignement[modifier | modifier le code]

Montbrun-des-Corbières a une école primaire communale.

Les enfants sont accueillis dans une cantine.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Un bureau de Poste occupe une partie du rez-de-chaussée de la mairie. La commune possède sa bibliothèque municipale, une salle des fêtes et un foyer rural qui accueillent divers ateliers.

Un service municipal des Eaux assure l'approvisionnement en eau de la commune.

Transports[modifier | modifier le code]

Autobus[modifier | modifier le code]

Bus du département de l'Aude : Ils passent à heures régulières dans la commune, assurent le ramassage scolaire. La commune dispose d'un mini-bus qu'elle met à disposition des habitants de la commune.

Automobile[modifier | modifier le code]

Réservation de taxis à la mairie.

Ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune est accessible par la gare de Lézignan-Corbières à 7 km, ou par la gare de Carcassonne à 29 km. La gare de Narbonne se trouve à 19 km du village.

Aéroport et aérodrome[modifier | modifier le code]

Aéroport de Carcassonne Salvaza à 29 km

Ports maritime et fluvial[modifier | modifier le code]

Port la Nouvelle à 35 km

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[15], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[16]. Elle est drainée par le ruisseau Mayral, le ruisseau de Combe Brindière, le ruisseau de Labade, le ruisseau de la Combe des Loups, le ruisseau de la Denise, le ruisseau de la Picarelle, le ruisseau du Merle et le ruisseau du Puits, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[17],[Carte 7].

Le ruisseau Mayral, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune de Conilhac-Corbières et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Roquecourbe-Minervois, après avoir traversé 5 communes[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lézignan-Corbières à 6 km à vol d'oiseau[21], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 678,7 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montbrun-des-Corbières est une commune rurale[Note 10],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 12],[26].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 13],[I 14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (71,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 8].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lotissements[modifier | modifier le code]

Le lotissement le plus ancien est celui de la Juncasse. Plus tard, ont été construits les lotissements "La Coste 1" et "La Coste 2".

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Montbrun-des-Corbières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montbrun-des-Corbières.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 238 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 238 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 9].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Églises[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Roch. Ancienne chapelle castrale, construite au XVIIIe siècle sur les vestiges d'une ancienne église plus petite. Église paroissiale dédiée à la Vierge marie, l'Église de l'Assomption de Montbrun-des-Corbières.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Colombier[31]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1950[32]. Un bel exemple des débuts de l’architecture romane datant du XIe siècle (le clocher est du XIIIe siècle). La légende raconte que le seigneur de Montbrun partit aux croisades et que, à son retour, son fils qui ne l’avait pas reconnu lança ses chiens contre lui. Le père mourut dans la nuit et quand, le lendemain matin, son fils comprit ce qu’il avait fait, il fut terrassé par le remords. Voyant une colombe se poser sur le sol, il décida de construire une chapelle à l’endroit que ses pattes avaient touché.

Château de Montbrun[modifier | modifier le code]

Le château de Montbrun est un ancien château fort perché au sommet du village, il ne reste presque plus rien, à part quelques pierres et la forme d'une motte.

  • Au XIe siècle, il existe une motte castrale et un village est mentionné aux abords.
  • C'était une fief du comté de Foix avant que le vicomte de Narbonne ne s'en empare pour surveiller sur les routes menant à Narbonne.
  • En 1209, Montbrun devint une des trente-et-une baronnies de la Vicomté de Narbonne.

Durant la période de la Croisade des Albigeois, le seigneur de Montbrun fut dépossédé de ses biens par Simon de Montfort. Ce fut son fils Amaury de Montfort qui restitua le château au vicomte de Narbonne. Le château du village comptait un châtelain qui occupait les lieux, mais aussi un viguier.

  • Au XVIIIe siècle, le châtelain qui représente le seigneur possédait une maison adossée au château devenu inhabitable.
  • La seigneurie arrive par mariage en possession de Pierre-Antoine de Trégoin, seigneur de Montbrun en 1625. Jean-Pierre de Trégoin, puis Jean-Hyacinthe de Trégoin lui succèdent et portent le titre de vicomte de Montbrun en 1693. Marie-Gabrielle de Trégoin, petite fille de l'ingénieur Antoine Niquet, apporte en dot Montbrun par son mariage avec Antoine Pascal de Saint-Félix, fils d'autre Antoine Pascal, et d'Isabeau de Gothias. Leur fils, Hyacinthe-Xavier-Joachim-Antoine Pascal, marquis de Saint-Félix et seigneur de Montbrun, lui succède. Il épouse Anne-Marie-Madeleine du Bois-des-Cours de la Maisonfort, fille de messire Alexandre du Bois-des-Cours de la Maisonfort, marquis de la Maisonfort, seigneur de Bertry et de Catherine de Chicogneau. Il meurt en 1790 et sa veuve en 1824. Le château-fort est alors vendu à Antoine Boutet, dont la maison est attenante au château et est démantelée. Les pierres du château servent alors à la construction de la métairie Boutet sur le lieu-dit Le Clus.

Remparts[modifier | modifier le code]

Les anciens remparts de la ville qui était close subsistent, ils apparaissent au détour des rues.

  • Porte Saint-Pierre : Porte médiévale emprise dans les remparts de la commune.

Moulin[modifier | modifier le code]

  • Moulin à vent du XIXe siècle.

Voie romaine[modifier | modifier le code]

Passage de la voie gallo-romaine Aquitania de Narbonne à Bordeaux : la voie subsiste, elle traverse le village, elle suit le tracé du ruisseau qui va de Lézignan-Corbières à Saint-Couat d'Aude.

Sentier pédestre de la pinède de la Bisto : Sentier parcourant la pinède et la garrigue.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille de Montbrun qui forma deux branches éteintes au début du XVIe siècle dans l'Aude et au début du XVe siècle dans le Tarn.
  • Gaspard de Villeneuve, 1491, devient seigneur de Montbrun.
  • La famille Potier, 1537, acquiert le fief de Montbrun.
  • Jean de Trégoin, 1568, seigneur et baron de Montbrun, gentilhomme et lieutenant du roi, devient consul de Narbonne.
  • Jean de Trégoin, seigneur et baron de Montbrun, devient en 1677 consul de Narbonne.
  • Jean-Pierre de Trégoin, seigneur et baron de Montbrun, devient en 1690 consul de Narbonne.
  • Jean-Charles-Hyacinthe de Montbrun, seigneur de Montbrun et des environs, vicomte de Montbrun devient consul de Narbonne en 1693, puis 1699.
  • Jean-Pierre de Frégose, 1675, devient baron de Montbrun.
  • Antoine de Pascal, seigneur de Montbrun, achète le titre de marquis de Saint-Félix (quartier de Narbonne) en 1741. Il réside à l'hôtel de Trégoin, actuel lycée Beausejour)
  • Hyacinthe-Xavier-Joachim-Antoine de Pascal, vicomte de Montbrun, marquis de Saint-Felix, lieutenant du roi de la province de Narbonne, ancien capitaine des dragons, décède en 1790, il est enterré à l'église Saint-Vincent de Narbonne.
Période contemporaine
  • Jacques Roché[33] (1926 - 2004), magistrat à la Cour des Comptes, président de la commission du permis à points le . Cofondateur du Conseil des Entreprises et Groupements de l’Économie Sociale (CEGES) en 2001. Commandeur de la Légion d'Honneur et Officier de l'ordre national du Mérite.
  • Gauthier Roubichou (1982 - ), chanteur, candidat à la saison 4 de la Star Académy, fait une carrière en Chine[34].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montbrun-des-Corbières Blason
D’argent à la montagne de gueules sommée d’un créquier de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  8. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[12].
  10. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Réseau hydrographique de Montbrun-des-Corbières » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  8. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  9. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
  2. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  3. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
  4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  7. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
  8. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  9. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  10. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montbrun-des-Corbières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  3. « ZNIEFF le « plateau de Montbrun et de Conilhac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  4. Gabriel François baron de Blaÿ de Gaïx, Études historiques sur les seigneurs et barons de Gaïx près Castres, 1880, p 49.
  5. a b c et d Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, Note généalogique sur la maison de Montbrun-Roquecourbe, pp 159-162.
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  10. « Entreprises à Montbrun-des-Corbières », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  11. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  12. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  13. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montbrun-des-Corbières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aude » (consulté le ).
  15. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  17. « Fiche communale de Montbrun-des-Corbières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  18. Sandre, « le ruisseau Mayral »
  19. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  20. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  21. « Orthodromie entre Montbrun-des-Corbières et Lézignan-Corbières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Lezignan-Corbières » (commune de Lézignan-Corbières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Station Météo-France « Lezignan-Corbières » (commune de Lézignan-Corbières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  24. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  25. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. « Les risques près de chez moi - commune de Montbrun-des-Corbières », sur Géorisques (consulté le ).
  29. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. Robert Saint-Jean - Notre-Dame de Colombiers à Montbrun - pp.95-103, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973
  32. « Chapelle Notre-Dame-de-Colombier », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  33. Biographie de Jacques Roché
  34. Closer, un ancien candidat de la Star académy devient le Bachelor chinois

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Notre-dame-de-Colombier, Janie Mayer.
  • Abbé Sabarthes, dictionnaire topographique de l’Aude, Paris 1912, p 240.
  • Charles Boyer, répertaire archéologique du département de l’Aude, Montpellier, 1941, p35.
  • Archives de l’Aude, Compoix de Montbrun, 1782.
  • Cité par Madeleine Mas, les Eglises audoises de style lombard, diplôme d’études supérieures, faculté de Lettres de Montpellier, 1955, p63.
  • Monseigneur Jean Rivière, Notre Dame en Pays de l’Aude, Carcasonne, 1946.
  • Archive des monuments historiques, dossier Montbrun : Classement du , consolidation, rejointement et couverture du cloche, 1951-1952.
  • Roger Hyvert, Métrologie monumentale en Languedoc, dans les monuments historiques de la France, 1961, n°3, p 111-122.
  • Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1971, p77-113.
  • Canton de Lézignan-Corbières, Opération Vilatges al Pais, Francis Poudou.
  • Armorial du Languedoc, Montpellier 1, Louis de la Roque
  • G Moynes série BB, inventaire des archives communales antérieures à 1790.
  • Armorial Narbonnais, feuille 8 de Quies à Sevin. Extrait : Recherche générale du diocèse de Narbonne 1537 (copie de l’époque révolutionnaire).
  • Correspondance à la faction du Compoix XIIIe siècle.
  • Jean-Pierre de Trégoin, baron de Montbrun, 1690.
  • Mahul Cartulaire de Carcassonne, volume 1.
  • Cahier des Doléances audois, Gilbert Larguier.
  • Etudes généalogiques de Vresse concernant les familles nobles, bourgeoises et ségneuriales de l’Aude, Sigean, Durban, Narbonne, Jean-Marie Blad-Lancelin.
  • Armorial du Languedoc, Louis de la Roque, Toulouse.
  • Mémoire de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne Tome III, 1931.
  • Toponyme, département de l’Aude, abbé Sabarthés.
  • Compoix de 1758, 1790 et 1791.
  • Histoires et avenir des vins du Languedoc, Jean Clavel, Robert Baillard, Privat.
  • Bulletin des Sociétés d’études scientifiques de l’Aude, Rigal.
  • Bulletins de la commune de Narbonne.
  • Minervois, Histoire, André Bounery.
  • Histoire et généalogie en Minervois, Pierre Armant-Clément.
  • Église oubliée du Languedoc, Louis Gavoy.
  • Église et Chapelle romane autour de Narbonne, J. Balmitgère.
  • Montbrun-Roquecourbe, Henry Roquecourbe.
  • Société d’Etude Scientifique de l’Aude, 1903.
  • Mémoire de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne, 1931.
  • Annales du Midi, Privat.
  • Centre d’études cathares, maison des Mémoires, Meresis.
  • Société d’études scientifiques de l’Aude, Carcassonne.
  • Généalogies françaises, E. Arnaud.
  • Bulletin du centre de recherche général et héraltique.
  • Académie des arts et des sciences de Carcassonne.
  • Etude historique sur Fontfroide, E. Cauvet, 1875.
  • Les seigneurs de Palaja, M. le chanoine A. Sabarthès.
  • Voies romaines du Rhône à l’Ebre.
  • Via Domitia et Agustia, actes d’un Colloque, Maison des Sciences de l’Homme, 1997.
  • La Voie Dominitienne, Presses du Languedoc, Clément P.A / Peyre A., 1998.
  • Armorial de la Noblesse du Languedoc, Louis de la Roque.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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