Montbard
Montbard | |||||
La rivière Brenne et le centre historique de Montbard. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Montbard (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Montbardois (siège) | ||||
Maire Mandat |
Laurence Porte 2014-2020 |
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Code postal | 21500 | ||||
Code commune | 21425 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montbardois | ||||
Population municipale |
4 788 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 103 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
8 803 hab. (2015) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 37′ 25″ nord, 4° 20′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 366 m |
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Superficie | 46,37 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Montbard (bureau centralisateur) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | montbard.com | ||||
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Montbard est une commune française d'environ 5 500 habitants, chef-lieu d'arrondissement, sous-préfecture du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Située sur la grande artère ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, elle est desservie par le TGV et est traversée par le canal de Bourgogne.
Ville natale du naturaliste Buffon, Montbard abrite une industrie de transformation métallurgique importante.
Géographie
Montbard est située au nord-ouest de Dijon. Sa gare est desservie par des TGV Paris - Dijon - Besançon - Mulhouse et Lille - Mulhouse, ce qui la relie à Paris en une heure et à Lille en deux heures.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
(liste alphabétique non exhaustive)
- Corbeton (hameau détruit)
Géologie
Hydrographie
- la Brenne
- le canal de Bourgogne.
Communes limitrophes
Verdonnet Planay |
Savoisy | Étais | ||
Arrans Saint-Rémy Quincerot |
N | Touillon Marmagne | ||
O Montbard E | ||||
S | ||||
Crépand | Montigny-Montfort | Nogent-lès-Montbard |
Toponymie
Le site de Montbard est un petit mont qui barre la vallée de la Brenne.
Le toponyme est documenté sous les formes castrum Barris montis (1065), Montbar (1096), Mons Barrum (1129)…
Il s'agit donc d'un nom pléonastique « Mont-Mont » composé du latin Monte- et du prélatin Barr- de même signification[1]. Ce terme a donné le gaulois barros 'tête' et de nombreux toponymes, comme Barr, Bar, parfois corrompus en Bard, d'où les noms de Bard, Bard-le-Régulier et Bard-les-Epoisses.
Le -d final n'est pas étymologique et, contrairement à une étymologie populaire répandue[n 1], la commune ne doit pas son nom à un barde gaulois.
La graphie restituée est Montbar.
Histoire
Le site de Montbard est occupé dès l'Antiquité.
Au temps des Gaulois, Montbard abrite une communauté de druides.
Au Moyen Âge, elle est un bourg important autour du château de Montbard du Xe siècle. En 1070, sainte Alèthe de Montbard (mère de Bernard de Clairvaux) y naît. Le futur saint Bernard a pour oncle le comte André de Montbard. En 1231 elle est érigée en commune par le duc Hugues IV de Bourgogne ; en ce siècle, Montbard a une léproserie[n 2]. Elle devient ensuite un lieu de fréquents séjours des ducs Valois de Bourgogne.
En 1590, elle est assiégée par le comte de Tavannes Guillaume de Saulx, lieutenant du roi Henri IV de France, qui combat le duc Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours.
En 1707, le naturaliste et comte Georges-Louis Leclerc de Buffon y naît, et y réside une grande part de sa vie, faisant de fréquents allers et retours à Paris où il dirige le Jardin royal des plantes médicinales (dit « le Jardin du Roi »), futur Muséum national d'histoire naturelle. Y recevant l'Europe entière des lettrés, il accueille Jean-Jacques Rousseau de son retour d’exil. C’est là qu’il peaufine, au calme, les textes qui vont constituer son œuvre monumentale, Histoire naturelle, générale et particulière avec la description du cabinet du Roy. Il s’emploie également à développer l’économie de son domaine : en 1733 il crée une pépinière d’arbres ; en 1767 il installe des forges où sont fabriqués des boulets de canon[2].
En , Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès, général et ami de longue date de l'empereur Napoléon Ier, meurt à demi-fou à Montbard, dans la maison de son père.
En 1833, le canal de Bourgogne y est ouvert à la navigation.
En 1926, par décret de Raymond Poincaré, Montbard devient sous-préfecture en remplacement des sous-préfectures de Châtillon-sur-Seine et de Semur-en-Auxois.
Le , la 10e brigade blindée polonaise du général Maczek met les Allemands en déroute près de Montbard (à Nod-sur-Seine) mais se voit alors isolée, les unités françaises sur ses deux flancs étant défaites ou en retraite. Le , la brigade est pratiquement encerclée et à court d’essence et de munitions. Le général Maczek ordonna la destruction du matériel de l’unité et la dispersion des hommes.
Traditions locales
« En fait de légendes et coutumes locales, Montbard est excessivement pauvre » déclare Ferdinand Sardin dans sa brochure sur Montbard[3]. Parmi les rares traditions locales, on peut citer la confection et la dégustation des mariottes à l'occasion de la Chandeleur, une tradition qui a perduré jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
Ses habitants sont appelés les Montbardois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5].
En 2021, la commune comptait 4 788 habitants[Note 1], en diminution de 10,19 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Villes jumelées
Économie
La ville, qui possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or, joue un rôle commercial important pour les communes qui l'entourent.
Pôle industriel
La zone industrielle est particulièrement importante à Montbard, héritière d'une longue tradition métallurgique et ouvrière. Elle regroupe neuf grandes entreprises métallurgiques, dont une usine du groupe Vallourec spécialisée dans la fabrication de tubes en acier et de faisceaux tubulaires en inconel destinés à l'industrie nucléaire.
- Métal déployé[8]
- Le métal déployé est un treillis métallique réalisé par cisaillage et étirement de feuilles de métal. L'atout majeur de ce produit réside en ce qu'il est fait d'une seule pièce sans soudure ni assemblage et n'occasionne pas de perte de matière. Fondée en 1902, l'entreprise Métal Déployé est leader français pour la production de métal déployé et se positionne parmi les premiers producteurs européens. Ses secteurs traditionnels sont l'automobile et la construction. Depuis plusieurs années, l'entreprise produit également pour l'architecture avec des applications diverses telles brise-soleil, revêtement de façade, plafond, habillage « seconde peau », etc.
- Métal Déployé Résistor[9]
- Depuis 1938, Métal Déployé Resistor est fabricant de résistances électriques de puissance pour la fabrication de bancs de charge, mise à la terre, filtrage, contrôle moteur ou résistance de traction (rhéostats de freinage et résistances auxiliaires) ou chauffage industriel. Metal Deploye Resistor intègre des composants connexes à la résistance de puissance (sectionneurs, commutateurs, traversées, TC, etc.)
Metal Deploye Resistor réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'international et compte environ 80 personnes sur son site de Montbard ; - Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes[10]
- La filiale française du groupe allemand Salzgitter produit à Montbard des tubes sans soudure en acier inoxydable et en alliages de nickel ;
- Vallourec Bearing Tubes[11]
- Tubes et tuyaux en métaux ferreux (fabrication par laminage à chaud et/ou à froid) ;
- Valinox nucléaire[12]
- Fabrique des tubes sans soudure en acier inoxydable et en inconel pour les centrales électriques et nucléaires (2d traitement thermique et finition) ;
- Bliss ;
- Viel
- caisses en bois.
Les équipements
Enseignement
- 4 écoles maternelles
- Diderot, Pasteur, Jacques-Yves-Cousteau, et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
- 4 écoles primaires
- Diderot, Joliot-Curie, Langevin et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
- 1 collège
- Louis-Pasteur ;
- 1 lycée professionnel
- Eugène-Guillaume.
Sports et loisirs
- deux stades
- un centre nautique : Amphitrite
- deux gymnases
- plusieurs courts de tennis découverts
- médiathèque
- cinéma
- une maison des jeunes et de la culture[13]
- centre équestre
- un tennis couvert
- un club de handball : AS Auxois
- un camping municipal
Lieux et monuments
- Ville fleurie : trois fleurs.
- Le château de Montbard (Xe siècle).
- Le musée Site Buffon comprend trois lieux, le parc Buffon, l'Orangerie (anciennes écuries, XVIIIe, actuellement le musée Buffon) ainsi que le Musée des Beaux Arts (ancien couvent, XIXe siècle)
- Le Petit Fontenet, ancienne résidence de l'abbé de l'abbaye de Fontenay (XIIIe siècle, remanié aux XVe et XVIIIe siècles) puis bibliothèque et laboratoire de chimie de Buffon
- L'hôtel de Buffon (XVIIIe siècle), futur musée Buffon.
- La maison d'Edme-Louis Daubenton (XVIIIe siècle), naturaliste.
- La maison de Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès, général d'Empire (XVIIIe siècle).
- Le Jacquemart, offert à la ville par le duc Philippe III de Bourgogne en 1430.
- La Pavillon de la compagnie des Arquebusiers (XVIIe siècle)
-
Entrée principale du parc Buffon. -
Statue de Daubenton, dans le parc Buffon.
-
Jacquemart sur le toit de la mairie de Montbard. -
Ancienne chapelle des Ursulines, aujourd'hui musée. -
Maison natale de Benjamin Guérard. -
Orangerie, de nos jours le musée Buffon.
Patrimoine religieux
- Église Sainte-Urse, allée Clémenceau située dans le parc, Buffon est enterré dans la crypte d'une chapelle attenante à l'église.
- Église Saint-Paul, rue Eugene Guillaume
- Chapelle Notre-Dame Grande Rue (hameau La Mairie)
- Chapelle des ursulines (Musée des beaux arts)
- Salle du royaume des témoins de jehovah, 1 rue du Square
Aux environs
- L'abbaye de Fontenay, située sur le territoire de la commune de Marmagne, à trois kilomètres au nord-est.
- À quinze kilomètres au sud-est se trouve le site archéologique d'Alésia à Alise-Sainte-Reine, avec le MuséoParc Alésia. Lieu où se déroula officiellement en -52 le siège d'Alésia entre Vercingétorix et Jules César.
- Les Forges de Buffon se trouvent à environ trois kilomètres au nord-ouest, construites en 1768 par Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, pour poursuivre ses expériences sur les métaux.
- Le château de Montigny-Montfort, XIIIe siècle, refuge à deux reprises du Saint Suaire.
-
Statue de Vercingétorix du sculpteur Aimé Millet. -
Château de Montfort (embrasement de la saint-Jean).
Transports
Un service de transport public[14] relie les différents quartiers (hameau de la Mairie, la gare, les Perrières, les Bordes, Le Beugnon, Corbeton, Cité Fays, Cités de la Marne, etc.) au centre ville et aux principales zones commerciales et zones de services (Mairie, Poste, Pôle Emploi, etc.). Le service de transport est partagé en 3 circuits[15].
La navette fonctionne les vendredis matin.
Car
Le conseil départemental assure le transport sur tout le territoire de la Côte-d'Or. Le réseau Transco vise à faciliter les déplacements interurbains quotidiens. Les lignes 70 et 73 desservent Montbard. Ainsi, de Montbard, en utilisant le car, on peut facilement rejoindre Semur-en-Auxois, Precy-sous-Thil, Saulieu et même Liernais avec un ticket unité à 1,50 euros (ligne 70). La ligne 73, quant à elle, relie Montbard à Pouilly-en-Auxois (5 allers et retours quotidiens) via les villes de Venarey et Vitteaux et des sites culturels comme le récent MuséoParc Alésia ou le village de Saint-Thibault. Les horaires de départ de Montbard sont adaptés aux passage de TER ou de TGV en gare de Montbard.
De plus, les offices de tourisme du Montbardois envisagent de mettre en place un car touristique permettant de rallier les sites majeurs de la région durant les mois de juillet et . Son itinéraire passera par Montbard, Venarey, Alise-Sainte-Reine, Bussy-Rabutin, Flavigny et le site de l’abbaye de Fontenay.
Train
Montbard possède une gare avec 10 dessertes TGV par jour et jusqu'à 40 trains qui s'arrêtent quotidiennement. La gare SNCF est située sur la ligne de chemin de fer de Paris-Gare de Lyon à Marseille avec une fréquentation annuelle d'environ 450 000 voyageurs[16].
Des tarifs préférentiels permettent d'effectuer un aller retour Paris/Montbard en TER à prix réduit[17]. Un programme de travaux a été entamé récemment dans le but de rendre la gare plus accessible et accueillante[18].
Accident ferroviaire
Le , le TEE Cisalpin est victime d'un grave accident à proximité de la gare de Montbard : lancé à 140 km/h, le RAe TEE II percute des wagons de marchandises oubliés en pleine voie et déraille. L'accident fait neuf morts et onze blessés. C'est le plus grave accident d'un TEE après celui du Bavaria (28 morts près de Kempten le ).
Personnalités liées à la commune
- Bernard de Clairvaux (1090-1153), grande figure de l'ordre cistercien, dont la famille maternelle possédait la seigneurie de Montbard.
- Sainte Alèthe de Montbard (1070-1107), mère du précédent.
- André de Montbard (1103-1156), un des neuf fondateurs de l'ordre du Temple et cinquième maître de l'Ordre, frère de la précédente.
- Pierre Daubenton (1703-1776), avocat, né à Montbard.
- Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707-1788), naturaliste, comte et mathématicien.
- Louis Jean-Marie Daubenton (1716-1799), naturaliste, né à Montbard.
- Edme-Louis Daubenton (1730-1785), naturaliste, cousin du précédent, né à Montbard.
- Jean Bardin (1732-1809) peintre d'histoire.
- Claude-Edme Trouble (1752-1843), colonel du 24e dragons sous Napoléon 1er. Né à Montbard et inhumé au vieux cimetière.
- Jean-Andoche Junot (1771-1813), général du Premier Empire, mort à Montbard dans la maison de son père.
- Benjamin Guérard (1797-1854), écrivain.
- Eugène Guillaume (1822-1905), sculpteur.
- Edme Georges Piot (1828-1909).
- Georges Loye (1841 - 1905), dessinateur et écrivain ; il signe ses croquis « G. Montbard ».
- Henri-Gédéon Daloz (1861-1941), peintre et photographe.
- René Pinon (1870-1958), historien et journaliste, né à Montbard.
- Chantal Quenneville (1887-1969), peintre.
- Ernest Boguet (1902-1975), peintre, sculpteur.
- Louis Arnoux (1913-2006), peintre.
- Bernard Galmiche (1919, 1997), commissaire
- Michel Galmiche (1946, 1992), professeur à la Sorbonne, grammairien et linguiste
- Jean Claude Misset (1947), peintre.
- Fabrice Philipot, cycliste professionnel de 1988 à 1994, est né à Montbard en 1965
- Anatole Hugot (1836,1907), maire, député et sénateur.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Montbard Cité de Buffon édité par l'Office de tourisme
- Montbard ses feux ses temps ses lieux par B. et H. Duthu
- Florence Weber, Le travail à côté. Etude d'ethnographie ouvrière, Paris, Ed. de l'EHESS, 1989 (éd. revue et augmentée en 2009).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Jean Nadault dans son manuscrit « Mémoires pour servir à l'histoire de la Ville de Montbard » dit que la ville existait à l'époque des « bardes », ces poètes et chanteurs celtes, d'où le « d » placé à la fin de son nom.Nombre de sites de la région font référence à la période gauloise.À certaines époques le nom de la ville fut amputé du « d » et à d'autres il fut remplacé par un « t ».Finalement c'est le « d » qui fut conservé.Le « castus Montusbarri » est cité dans plusieurs chartes (dont la charte communale de 1231, octroyée par le duc Hugues IV) au comte d'Auxois.Castrum désignait le château mais aussi la ville fortifiée, le château est sur un mont.La légende attribue à Bardus, cinquième roi des Gaulois, la fondation des écoles de musique où enseignaient des bardes, et l'on soutint même que celle de Montbard était la principale.Courtépée fournit quelques explications complémentaires : « le nom celtique de Montbard, mons Bardorum, séjour des anciens bardes annonce son antiquité ». Aussi Guy le Fèvre, en sa Galerie, l'appelle « le Parnasse des poètes français ». Ladonne ne doute point de cette étymologie. Le temps destructeur et les ravages des guerres ont privé la commune de monuments qui pourraient prouver l'assertion de ces auteurs.
- Dans l'Avallonnais et proche, les léproseries connues sont à Auxerre, Avallon, Vézelay, Pontaubert, Semur, Montréal (probablement Montréal, avec le prieuré Saint-Bernard) et Montbard. Voir Abbé Emile Maillot, « La léproserie de Noyers », Bulletin de la Société d'études d'Avallon, , p. 70-72 (lire en ligne [sur gallica], consulté le ), p. 70.
- Notes sur la démographie
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6).
- Yves Zarka (avec la collaboration de Marie-France Germain), Buffon, le naturaliste philosophe, éditions Chemins de tr@verse, 2014
- Paul Beau, « Les Mariottes de la Chandeleur », Bulletin de la Société archéologique et biographique du canton de Montbard n°10, , p. 21 (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site de Métal déployé
- Metal Deploye Resistor
- (en) Sainless tubes, sur le site smst-tubes.com
- non trouvée le 31 octobre 2013 sur le site businesspme.com
- Tubes pour générateur de vapeur, sur le site valinoxnucleaire.com
- Site officiel de la maison des jeunes et de la culture de Montbard.
- Informations municipales, sur le site ville-montbard.fr
- non trouvé le 31 octobre 2013, sur le site forumpro.fr
- « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
- non trouvé le 31 octobre 2013, sur le site pays-auxois-morvan.fr
- non trouvé le 31 octobre 2013, sur le site bienpublic.com
- Contra « D'azur, à deux barbeaux d'or posés en fasce l'un de l'autre ; le premier tourné à droite, et le deuxième à gauche ; au chef de Bourgogne ancien », tel que rapporté par Malte-Brun dans la France illustrée (1882) ; noter que ce blasonnement est peu orthodoxe dans son énoncé.