Moncalieri
Moncalieri | |
La ville | |
Noms | |
---|---|
Nom français | Moncalier |
Nom piémontais | Moncalé |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Piémont |
Ville métropolitaine | Turin |
Maire Mandat |
Paolo Montagna 2020-2025 |
Code postal | 10024 |
Code ISTAT | 001156 |
Code cadastral | F335 |
Préfixe tel. | 011 |
Démographie | |
Gentilé | moncalieresi |
Population | 56 117 hab. ([1]) |
Densité | 1 181 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 00′ 00″ nord, 7° 41′ 00″ est |
Altitude | Min. 219 m Max. 219 m |
Superficie | 4 753 ha = 47,53 km2 |
Divers | |
Saint patron | Bernard de Bade |
Fête patronale | 15 juillet |
Localisation | |
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Moncalieri (en français : Moncalier) est une ville et commune italienne de la ville métropolitaine de Turin dans le Piémont.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]La ville de Moncalieri est située au sud de celle de Turin et traversée par le 45e parallèle. Son territoire de 47 km2 s'étend pour partie sur la plaine du Pô à l'ouest et est arrosé également par ses affluents que sont le Sangone et la Chisola. À l'est, les autres quartiers de Moncalieri s'étagent sur une zone de collines.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom, qui provient du latin Mons Calerius ou Mons Calerii, se dit Moncalé en piémontais et Montiscalier ou Moncallier en français.
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Selon la Chronique de Savoye, datant du XIVe siècle, il semble que la construction d'un fortin au-dessus de Moncalieri et de la plaine du Pô, le futur château de la ville, soit à l'initiative du comte Thomas Ier de Savoie[2].
Bernard II de Bade, en voyage vers Rome, tombe malade à Moncalieri en . Il est installé au couvent des franciscains où il meurt le 25 juillet[réf. nécessaire]. Sa fête est cependant fixée au .
Renaissance
[modifier | modifier le code]Dans sa dixième-huitième année, le prince Henri, fils du roi de France François Ier rejoint les armées françaises au Piémont, commande l'avant-garde et collabore à la prise de Moncalieri le . Il y rencontre et a une aventure avec Filippa Duci dont naît son premier enfant, Diane de France.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Victor-Amédée II qui a abdiqué en faveur de son fils le [3], se retire au château de Chambéry. Il regrette et tente de reprendre la couronne; son fils Charles-Emmanuel III en 1731, l'assigne à résidence au château de Moncalieri. Il y meurt en 1732.
En 1849, le nouveau roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel II émet deux proclamations depuis le château de la ville.
La princesse Marie-Clotilde de Savoie, fille aînée du roi Victor-Emmanuel II d'Italie, est mariée en 1859 au prince Napoléon-Jérôme Bonaparte, cousin de l'empereur des Français Napoléon III. En 1870, à la chute de l'Empire, elle se réfugie dans son pays natal et meurt en 1911 à Moncalieri.
Le , Moncaliéri est le lieu où est donné le départ de la première course automobile de l'histoire italienne, Turin-Asti-Turin.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Moncalieri, qui date pour l'essentiel du XVIIe siècle, s'élève au sommet d'une colline dominant la ville.
- Église Notre-Dame
Bibliothèque
[modifier | modifier le code]- La Bibliothèque européenne de culture Victor Del Litto appartient au réseau national SBN.
Centre de Recherche
[modifier | modifier le code]- C.I.R.V.I. (Centre inter-universitaire de recherches sur le voyage en Italie)
Personnalités liées à la ville
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://demo.istat.it/?l=it »
- Jehan d'Orieville, dit Cabaret (traduction de Daniel Chaubet), La Chronique de Savoye, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 297 p. (ISBN 978-2-90869-795-7, lire en ligne), p. 84-85.
- « Extrait de la renonciation faite par sa Majesté Victor-Amedee II Roy de Sardaigne, en faveur du prince Charles-Emmanuel, son fils. », sur Gallica, (consulté le ).