Marchienne-au-Pont

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Marchienne-au-Pont
Marchienne-au-Pont
L'ancien hôtel de ville de 1973.
Blason de Marchienne-au-Pont
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Charleroi
Code postal 6030
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Marchiennois(e)[1]
Population 15 064 hab. (1/1/2022[2])
Densité 2 235 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 22″ nord, 4° 23′ 40″ est
Superficie 674 ha = 6,74 km2
Localisation
Localisation de Marchienne-au-Pont
Localisation de Marchienne-au-Pont dans la commune de Charleroi
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Marchienne-au-Pont
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Marchienne-au-Pont

Marchienne-au-Pont (en wallon Mårciene) est une section de la ville belge de Charleroi située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977 date à laquelle elle comptait 17 000 habitants.

Elle est située au confluent de la Sambre et de l'Eau d'Heure, et fut un centre industriel important. De nos jours, il existe encore Industeel-Charleroi (anciennement la FAFER) ; Carsid (ancien Cockerill-Sambre) a fermé ses portes en 2012.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le mot Marchienne signifie soit domaine de Marcius (nom gallo-romain), soit terres aux limites (du latin marca, via le germain marka et l'ancien français marche[note 1]). Le pont est celui sur la Sambre[3].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[4],[5]
1801 1846 1900 1947 1977[note 2] 2001
1 140 2 695 18 938 21 351 17 017 14 985

Géographie[modifier | modifier le code]

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Limites[modifier | modifier le code]

La localité est entourée au nord par Jumet, au nord-est par Lodelinsart, à l'est par Dampremy, au sud-est par Marcinelle, au sud par Mont-sur-Marchienne, au sud-ouest par Montigny-le-Tilleul, à l'ouest par Monceau-sur-Sambre, et au nord-ouest par Roux.

Terrils[modifier | modifier le code]

  • Terril Leveau-Sainte-Barbe.
  • Terril du Bayemont Saint-Charles.
  • Terril Saint-Théodore Ouest.

Principaux quartiers[modifier | modifier le code]

  • Marchienne-Est, ce quartier se trouve où il y a les anciennes Forges de la Providence.
  • Matadi, ce quartier est au sud de la commune une église a été construite et une cité porte le même nom.
  • Marchienne-Docherie, quartier au nord de Marchienne-au-Pont. Ce quartier s'est développé grâce à l'industrie et aux charbonnages.
  • Marchienne-État, ce quartier se trouve entre la Sambre et la route de Mons où se trouve l'ancienne brasserie des Alliés.
  • Marchienne-Cartier, c'est le centre-ville de Marchienne, où se trouve l'hôtel de ville et l'église.

Autres quartiers et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Le Spignat.
  • Rond-Point.
  • Les Remparts.
  • La Providence.
  • Fond Suzanne.
  • Saint-Charles.
  • Le Pêlon.
  • Le Bougnou.
  • Fond-Beghin.
  • Saint-Martin.

Cité[modifier | modifier le code]

  • Cité-parc Louis Leriche.
  • Cité du Nord.
  • Cité des Cerisiers.
  • Cité Peetermans.
  • Cité des Acacias.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Marchienne-au-Pont dans les années 1770 (extrait de la carte de Ferraris).

Pour ébaucher l'Histoire de la localité de Marchienne-au-Pont, il faut remonter au IXe siècle, à la mort de Charlemagne. Son Empire est partagé en trois parties : la Francie, la Germanie, et entre les deux, un long territoire appelé Royaume de Lothaire. Celle-ci comprenait une grande partie de la Belgique actuelle et de la Bourgogne. , Arnold de Carinthie, roi de Germanie, afin de se ménager un appui politique en Lotharingie, donne l'Abbaye de Lobbes et ses 17 villages à Francon, abbé de Lobbes et ensuite évêque de Liège. L'Histoire est en marche, la localité et ses environs proches vers le sud et l'ouest sont pour plusieurs centaines d'années possession liégeoise, et constituent une avancée vers les terres du Comté de Hainaut à l'ouest. À quelques kilomètres (à l'époque on disait « lieues »), à l'est, Charleroi, qui n'est encore qu'un bourg nommé « Charnoy », est une possession du Comté de Namur.

Le Perron de Liège sera longtemps l'emblème de la bourgade, puis de la commune. Un perron en pierre trône sur l'actuelle place Albert 1er.

En 980, le prince-évêque Notger acquiert les pouvoirs comtaux et transforme le domaine en enclave politique liégeoise avec, comme place forte, Thuin et ses remparts. Sous la protection des princes évêques Marchienne se développe et prospère.

XVIe siècle, XVIIe siècle et XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Vue du bourg et du château par Remacle Le Loup dans Les Délices du Pays de Liège (vol. 5 - 1738-1744).

Le « vieux pont de Marchienne » est l'autre élément important. La localité lui doit son nom actuel. Il est fait mention de ce pont, pour la première fois, dans les archives locales, en 1541. Il mesure 81 m de long sur 3,80 m de large. Un pont-levis barre le centre de l'édifice. Grâce à cet ouvrage de génie civil, la localité devient un lieu de passage important. Il favorise l'installation de commerces et de négoces et accroît progressivement le développement urbain. Jusqu'en 1842, et la construction du « Pont Neuf », le vieux pont à trois arches est le seul pont entre Charleroi (où il n'y a pas de pont de pierres avant 1668) et l'Abbaye d'Aulne, soit sur une distance de 15 km.

Le Vieux Pont à trois arches et le Perron figurent sur les armoiries de la commune de Marchienne-au-Pont.

Monceau réuni à Marchiennes[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le XIXe siècle fut pour Marchienne l'occasion d'affirmer sa vocation économique ; le fer et le charbon lui confèrent une solide réputation[6].

Monceau séparé de Marchiennes[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer[modifier | modifier le code]

Le chemin de fer a fait son apparition à Marchienne-au-pont en 1843, avec l'ouverture par les Chemins de fer de l'État belge de la ligne Braine-le-Comte, Manage, Luttre, Charleroi (actuelles lignes 117 et 124).

Le 1erdécembre 1848, la Société du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse, financée par des capitaux anglais, inaugure la section Marchienne - Walcourt - Morialmé (actuelles lignes 132 et 135), avec une antenne vers Laneffe (à traction chevaline).

Ces travaux sont supervisés par Eugène Gremez, de Cerfontaine, contrôleur du Service des Transports, placé directement sous les ordres de George Sheward, administrateur anglais de la ligne, dont l’adresse n’est autre que Jardinet-lez-Walcourt, c-à-d à l’ancienne abbaye.

Gremez multiplie les visites non seulement aux diverses stations de ligne, mais il s’enquiert des multiples développements commerciaux possibles, étudie les prix de revient, passe commande de tous les instruments et objets nécessaires, nomme des responsables à tous les niveaux[7].

Quatre années plus tard, cette ligne est continuée vers le sud (Silenrieux, Cerfontaine, Mariembourg, Vireux-Molhain).

Le canal de Chimay[modifier | modifier le code]

Avant de décider de la construction d’un chemin de fer au centre de l’Entre-Sambre-et-Meuse, les milieux économiques de l’époque avaient proposé la construction d’un canal pour désenclaver la région.

A la fin de l’amalgame avec la Hollande, la Chambre de Commerce de Charleroi — qui désirait favoriser la forgerie de l’Entre-Sambre-et-Meuse — proposait la construction du canal de Chimay : depuis Thuin, sur la Sambre, à Chimay, avec une « rigole » vers Couvin, alimentée par le trop-plein de l’étang de Virelles. Le but premier : « permettre aux bateaux partant de Chimay et Couvin, de transporter le fer fabriqué, la fonte et les ardoises, etc, jusqu’à l’Escaut. » Quelques chiffres de base : profondeur de l’eau : 1 m 50 ; largeur des écluses : 2 m 80 ; longueur des écluses : 20 m.

Assez vite, ce tracé est abandonné au profit d’un canal depuis l’embouchure de l’Eau-d’Heure (Marchienne-au-pont) jusqu’à sa source dans les bois de Cerfontaine ; de là, la voie d’eau devait traverser le coteau de partage, partie à ciel ouvert, partie en souterrain, vers la Brouffe et l’Eau Blanche.

Finalement, c’est le chemin de fer qui l’emporte[7].

En 1852, la Compagnie du chemin de fer de Charleroi à la frontière de France (qui devint par mise à bail la Compagnie du Nord - Belge en 1854) inaugure la ligne de Charleroi à Erquelinnes (actuelle ligne 130A). Le principal dépôt de locomotives du Nord-Belge fut installé au lieu-dit Saint-Martin, près de la gare de Marchienne-Zone. En plus du dépôt se trouvaient des ateliers de réparation, où le Nord-Belge fit construire des wagons et quelques locomotives ; une cité ouvrière, actuellement appelée la Cité du N, fut construite à proximité immédiate.

En 1867, le « vieux pont » cède la place à une passerelle en fer, développement technologique oblige.

Le 22 janvier 1871 le ballon monté Général-Daumesnil s'envole de la gare de l'Est à Paris, alors assiégée par les Prussiens (Guerre de 1870), et termine sa course à Marchienne-au-Pont après avoir parcouru 277 kilomètres[8].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

photo noir et blanc
Yvonne Vieslet.

Au début de la Première Guerre mondiale, lors de l'invasion allemande, la commune de Marchienne-au-Pont fut relativement épargnée comparé à ses voisines, ne déplorant que quelques otages civils tués et peu de maisons incendiées[9].
Elle connut un événement tragique, peu avant la fin de la guerre, lorsqu’une écolière, Yvonne Vieslet, âgée de 10 ans, fut tuée par un soldat allemand, le .

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Les bombardements aériens, visant les installations ferroviaires de Saint-Martin causèrent des dégâts importants. Le centre de Marchienne-au-Pont est dévasté, les ponts enjambant la Sambre sont détruits, l'ancien hôtel de ville est touché (le clocher à bulbe est détruit), les moulins à vapeur sont incendiés.

Économie[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Hôpital[modifier | modifier le code]

Hôpital psychiatrique Vincent Van Gogh.

Maison de repos[modifier | modifier le code]

Résidence Jules Hustin, (faisant partie du C.P.A.S. de Charleroi), rue de l'Hôpital.

Industries historiques[modifier | modifier le code]

Forges de la Providence[modifier | modifier le code]

La « Société anonyme des laminoir, forge, fonderie et usines de la Providence » fut fondée en 1838 par des membres de la famille Puissant et l'ingénieur anglais Thomas Bonehill. Les forges de la Providence, reconnues internationalement, fonctionneront pendant 150 ans[10].

Moulins à vapeur et brasserie de Marchienne[modifier | modifier le code]

Centrale électrique[modifier | modifier le code]

En 1953, une nouvelle centrale électrique a été mise en service à côté de l'ancienne. Elle était quasiment identique à la Centrale de Monceau juste en amont. Les deux sites étaient exploités par Intercom (plus tard fusionné avec Electrabel). La capacité de la centrale a été portée à 115 MW en 1959. Dans les années 1970, la centrale a été modifiée pour pouvoir également fonctionner au fioul et au grisou. Il a été fermée en 1997.

Autres industries[modifier | modifier le code]

En outre la localité possède quelques entreprises se situent sur le site des anciennes Forges de la Providence comme par exemple : Marcinelle Energie, centrale électrique, Air Liquide, fournisseur de gaz et Arcelor Mittal, métallurgie.

Culture[modifier | modifier le code]

Folklore[modifier | modifier le code]

Le 2e dimanche de mai a lieu un mini-cortège carnavalesque. Le Pardon de la Batellerie, se déroule au mois de septembre.

Cinéma[modifier | modifier le code]

1993 : Marchienne de vie de Richard Olivier[note 3].

Musique[modifier | modifier le code]

Le Rockerill, salle de concert dans les anciens bâtiments des Forges de la Providence.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ecoles primaires[modifier | modifier le code]

Réseau communal[modifier | modifier le code]

Ecole des Chrysalides, rue Edmond Jacquin, école du Spignat, rue Arthur Brédat, école Victor Hachez, rue Victor Hachez et école de La Docherie, rue des Dochards.

Ecoles libres[modifier | modifier le code]

Ecole Libre de la Docherie : école Saint-Pierre, place Astrid et école Saint-Louis, rue Léon Dubois, école des Étoiles, rue des Chantiers.

Ecoles secondaires[modifier | modifier le code]

Athénée Royal Yvonne Vieslet, rue des Remparts et Institut Médico Pédagogique René Thone, rue de Beaumont.

Académie[modifier | modifier le code]

Académie de Marchienne-au-Pont, rue de Châtelet.

Sceau et armoiries[modifier | modifier le code]

Sceau de Marchienne-au-Pont.
Blasonnement : Un pont de trois arches surmonté du perron liégeois[11].
  • Délibération communale : 9 juillet 1892
  • Arrêté royal : 7 novembre 1892
Armoiries officieuses de la commune de Marchienne-au-Pont inspirées de l'ancien sceau[note 4].


Liste des bourgmestres[modifier | modifier le code]

Buste du bourgmestre Robert Fesler (nl) dans le parc de l'hôtel de ville.

Les bourgmestres de 1830 à 1977 avec leur parti politique.

  • Sylvain Pirmez (1830-1836) ;
  • Joseph de Cartier (1836-1844) ;
  • A. De Paul (1844-1847) ;
  • Pierre Parent[note 5] (1847-1848) ;
  • A. Cossée (1848-1854) ;
  • Eudore Pirmez (1854-1860), (Parti Libéral) ;
  • J. Caludriau (1860-1885) ;
  • Joseph Lefève (1885-1895) ;
  • Léon Pourbais (1895-1896) ;
  • Camille Dessart (1896-1901) ;
  • Léopold Vasse (1901-1905) ;
  • Omer Bernard (1905-1921) ;
  • Robert Fesler (nl) (1921-1931), (POB) ;
  • Pierre Bauwens (1931-1933) ;
  • Edmond Jacquin (1933-1957) ;
  • Louis Leriche[note 6] (1957-1976)[12], (PSB).

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Religieux[modifier | modifier le code]

Eglises[modifier | modifier le code]

  • L'église de la Sainte-Vierge remplace celle du XVIe siècle qui était trop exiguë pour les fidèles donc démolie en 1903. La nouvelle église a été construite entre 1901 et 1904 par l'architecte C. Sonneville. Elle possède dans le porche quelques pierres tombales de l'ancienne église.
    • Dans le porche de l'église se trouve la pierre tombale du chevalier Jehan de Labricque (mort en 1556) écuyer et greffier à la Cour de Marchienne entouré de ses deux épouses (Françoise du Fary et Isabeau de Davre)[13].
  • Église paroissiale Sainte-Bernadette, construction mono-nef de trois travées en briques dessinée par l'architecte Letroye en 1935-1936 et consacrée en 1954 seulement[14].
  • Église Saint-Pierre, située dans le quartier de La Docherie. Construite en 1868 à 1871 et vite lézardée par les galeries minières ; le clocher n'a été terminé qu'en 1893.
  • Église Notre-Dame des sept Douleurs, deuxième église du quartier de La Docherie, bâtie en 1935-1936, elle est aujourd'hui une église Orthodoxe.
  • Temple protestant, bâti en 1897 dans un style éclectique.

Chapelles[modifier | modifier le code]

  • Château Bilquin de Cartier.
    Le bateau-chapelle, amarré sur la Sambre sous le pont.
  • Chapelle Saint-Roch, bâtie en 1891.

Autres[modifier | modifier le code]

  • Sanctuaire Sainte-Rita.
  • Presbytère, ancienne minoterie en briques et pierre calcaire remontant à la seconde moitié du XVIIIe siècle, restaurée en 1933 par l'architecte M. Letroye[15].
  • École et couvent Notre-Dame, bâtiment qui remonte à la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Civils[modifier | modifier le code]

Monuments et statues[modifier | modifier le code]

  • Buste de Robert Fesler, bourgmestre de 1921-1931, il se situe dans le parc de l'hôtel de ville.
  • Le monument Marchiennes à ses glorieux morts, il se situe dans le cimetière de Marchienne-centre.
  • Monument aux morts de la guerre de 1940-1945 dans le parc communal.
  • Monument aux fusillés du 22 août 1914 situé route de Beaumont.
  • Monument aux morts 1914-1918, il se situe dans le parc communal. Face à l'Hôtel de Ville, l'œuvre monumentale due à Monsieur Van den Houten représentera la Belgique libérée sous les traits d'une femme. Les quatre rivières Sambre, Meuse, Escaut et l'Yser représentées par quatre personnages versant de l'eau dans un bassin circulaire évoquent les quatre grandes batailles du conflit. Toutes ces figures allégoriques sont bien dans l'esprit de l'époque[16].
  • Monument à l'endroit ou Yvonne Vieslet, âgée de 10 ans, fut atteinte le 12 octobre 1918 par une balle tirée par un soldat allemand.
  • Monument à la France, il se situe route de Beaumont.
  • Monument des Déportés, il se situe dans un square à La Docherie.
  • Monument aux Mamans, il se situe devant l'école du Spignat à Matadi.
  • Monument « À nos Martyrs », il se situe au pied du campanile de l'église Sainte-Bernadette.

Sport[modifier | modifier le code]

Clubs[modifier | modifier le code]

Royale Association Marchiennoise des Sports (club de football 1922-2000), Jeunesse Olympic Charleroi Marchienne asbl.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Stade de football (Marchienne-Centre) date de 1966[17], centre sportif et la piscine en 1975[17] (en cours de rénovation pour 2026[18]), salle des sports (La Docherie) en 1972[17], stade de La Docherie.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La gare de Marchienne-au-Pont est la principale gare ferroviaire de la commune. Elle est desservie par tous les trains de voyageurs circulant, au départ de Charleroi, sur les lignes 112 et 124 : InterCity, trains P, Réseau Suburbain de Charleroi (anciens trains omnibus renommés en 2017).

Il existe ou existait d'autres gares à Marchienne-au-Pont :

  • Marchienne-Zone, sur la ligne 130A (uniquement desservie par les trains S63).
  • Marchienne-Est, sur la ligne 124. Cette gare, fermée et démolie, se situait approximativement au niveau de l'arrêt de bus TEC du même nom.
  • La Sambre, à Mont-sur-Marchienne sur les lignes 130A et 132. Construite par la compagnie qui exploitait la ligne 132, cette gare établie rue de la Sambre au nord de l'ancienne commune de Mont-sur-Marchienne, était principalement une gare de marchandises. Désormais fermée, son bâtiment trouva d'autres usages avant d'être démoli vers 2012.

La commune est également desservie par le métro léger de Charleroi et de nombreux bus de l'opérateur de transport de Wallonie (TEC).

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Paulin Marchand (1873-1927) : compositeur de musique né à Marchienne-au-Pont.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ce mot marche signifie [endroit situé sur une] limite, frontière. Ces limites furent fixées par l'administration impériale romaine et ont été conservées par les Francs, qui y ont créé des zones tampons, démilitarisées, qu'ils ont nommés markan, terrains neutres et lieux de rencontre entre regiones (du latin regio, territoires soumis à l'autorité royale) (Jespers 2011, p. 424)
  2. Année de la fusion des communes en Belgique
  3. Marchienne de vie est édité en DVD en novembre 2015 par la Cinémathèque royale de Belgique associée pour l'occasion à la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  4. On retrouve ces armoiries officieuses sur le vitrail présent dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Charleroi (Institut royal du Patrimoine artistique), mais également sur la grille protégeant le monument "À la France" situé sur la route de Beaumont. (50° 23′ 34″ N, 4° 23′ 16″ E). Toutefois dans cette dernière représentation le blason est peint en "bleu-blanc-rouge"
  5. Pierre Parent qui a construit l'église Saint-Pierre.
  6. Dernier bourgmestre avant la fusion des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
  2. https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  3. Jespers 2011, p. 425
  4. Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
  5. 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3), p. 337
  6. Willy Staquet, Le Pays de Charleroi, Mons, Fédération du Tourisme du Hainaut, , 197 p., p. 143
  7. a et b Lépine 2021.
  8. Ballon no 66 : « Le Général-Daumesnil »
  9. Daubanton 1984, p. 109.
  10. « Forges de la Providence », sur www.charleroi-decouverte.be
  11. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 218
  12. Boudart et Bertrand 1988, p. 87.
  13. « Origine historique des noms de famille et des prénoms l », sur retrouversonnord.be (consulté le ).
  14. Le patrimoine monumental de la Belgique, p. 143.
  15. Le patrimoine monumental de la Belgique, p. 141.
  16. Boudart et Bertrand 1988, p. 95.
  17. a b et c Boudart et Bertrand 1988, p. 141.
  18. Xavier De Brabander, « Une nouvelle piscine à Marchienne en 2026, après une rénovation en profondeur pour un budget de 13 millions€: «Trois piscines seront opérationnelles d’ici trois ans!» », sur sudinfo.be, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Marchienne-au-Pont, Charleroi, Espace Environnement, , 16 p. (lire en ligne)
  • Joseph Boudart et Jo Bertrand, Souvenir de Marchienne-au-Pont : Première partie, , 72 p. — Édité en 1987 au profit de la restauration du Château de Cartier.
  • Joseph Boudart et Jo Bertrand, Souvenir de Marchienne-au-Pont : Deuxième partie, , 77 p. — Édité en 1988 au profit de la restauration du Château de Cartier. Pages numérotées de 73 à 150.
  • Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 155-157
  • Jean-Jacques Jespers, Le nouveau dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Éditions Racine, , 752 p. (ISBN 978-2-87386-733-1)
  • André Lépine, Le canal de Chimay (1831) et le chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse (1844) : deux projets de désenclavement ambitieux, avec une carte de l'ESM (1844) ; voir le chapitre : L’ouverture de la ligne de chemin de fer de l’Entre-Sambre-et-Meuse — section de Marchienne-au-Pont à Walcourt (1848), Cahier du Musée de Cerfontaine, , 468e éd., 18 p.
  • Pierre-Antoine Masset, Histoire de Marchienne-au-Pont, Malines, Paul Ryckmans, , 686 p. (BNF 30902908, lire en ligne) — Reproduction anastaltique par les éditions Cultures et civilisation en 1975 à Bruxelles.
  • Claude Daubanton, La Royale feuille d'étain de Marchienne-au-Pont, , 179 p.
  • Guy Weyn, « Les avoués de Thuin : Contribution à l'histoire de l'abbaye de Lobbes et des seigneurs de Marchienne, Mont-sur-Marchienne et Montigny-le-Tilleul », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LVIII,‎ 1979-1981, p. 73-168
  • André Lépine, Les charbonnages du Pays noir en cartes postales anciennes, Cahier du Musée de Cerfontaine no 503, 100 vues, 1996.
  • Gérard Amand, La Docherie au passé recomposé : 125e anniversaire de la paroisse Saint-Pierre, 88 p.
  • Émile Van Aelst, Les fantômes de la Docherie, , 152 p.
  • Émile Van Aelst, Gens de la Docherie, , 207 p.
  • Gwanaëlle Vernans, La vie quotidienne à La Docherie : Un quartier populaire de Wallonie de années 20' à 60', Charleroi/Bruxelles, Couleur livres, , 165 p. (ISBN 2-87003-430-X)