Luc Recordon

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Luc Recordon
Illustration.
Portrait de Luc Recordon (2007)
Fonctions
Conseiller aux États
[1]
(7 ans, 11 mois et 26 jours)
Législature 48e (2007-2011)
49e (2011-2015)
Conseiller national
[1]
(4 ans et 1 jour)
Législature 47e (2003-2007)
Exécutif de la commune de Jouxtens-Mézery
En fonction depuis mois de janvier 1990[1]
Coprésident des Verts vaudois
[1]
(4 ans et 1 mois)
Député au Grand Conseil du Canton de Vaud
[1]
(13 ans et 8 mois)
Législatif de la commune de Jouxtens-Mézery
[1]
(14 ans et 1 mois)
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Pully
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Parti politique Les Verts
Diplômé de École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL)
Université de Lausanne (UNIL)
Profession Avocat[1]

Luc Recordon, né le à Pully, originaire de Pont-en-Ogoz (canton de Fribourg), est une personnalité politique suisse. Ingénieur-physicien diplômé de l'EPFL, avocat, docteur en droit[2], membre du parti des Verts, il siège de 2007 à 2015 au Conseil des États, chambre haute du Parlement suisse[1].

Formation

Après une maturité latin-mathématique-anglais au gymnase du Belvédère à Lausanne, Luc Recordon étudie la physique à l'École polytechnique fédérale de Lausanne et le droit à l'Université de Lausanne. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur-physicien, d'une licence et d'un doctorat en droit. Outre son brevet d'avocat, décerné par le canton de Vaud, il possède un certificat de gestion d'entreprise de l'EPFL.

Parcours professionnel

Après avoir œuvré comme juriste auprès de l'Office fédéral de l'aménagement du territoire en 1979 et en 1980, Luc Recordon travaille comme ingénieur technico-commercial et comme conseiller juridique et technique indépendant, puis comme secrétaire-juriste auprès de l'Association suisse pour l'aménagement national (ASPAN). En 1987, il entreprend un stage d'avocat, au terme duquel il est admis au Barreau en 1989. Suivront plusieurs mois de pratique dans une grande étude de Bruxelles, et l'ouverture de sa propre étude à Lausanne en 1990. Luc Recordon se consacre en particulier au droit des contrats, au droit commercial, au droit des constructions et au droit de l'environnement. Il exerce plusieurs mandats d'administrateur dans des sociétés commerciales. En 2002, il devient membre du Conseil d'administration de la Banque cantonale vaudoise et, en 2004, membre du Conseil de fondation d'IPT (Intégration pour tous)[3].

Carrière politique

En 1975, Luc Recordon est élu au législatif de sa commune à Jouxtens-Mézery, puis en 1989, à l'exécutif, où il siège toujours en 2015[4]. Il entre en mars 1990 au Grand Conseil du Canton de Vaud, où il siégera jusqu'en 2003. Luc Recordon a coprésidé les Verts vaudois de 1997 à 2001. Il a été membre de l'Assemblée constituante du canton de Vaud de 1999 à 2002 et l'un des principaux animateurs de la Table ronde sur les finances publiques vaudoises en 1999[1],[5]

De 2003 à 2007, il est conseiller national puis, dès le , conseiller aux États pour le Canton de Vaud. Il est ainsi le deuxième écologiste à accéder au Conseil des États en Suisse après Robert Cramer, élu lors du premier tour déjà, le . Il fait actuellement partie de cinq commissions parlementaires : affaires extérieures, sécurité, affaires juridiques, commission judiciaire et commission de rédaction.

Il est nommé comme candidat officiel des Verts lors de l'élection au Conseil fédéral de , puis de . Ces candidatures étaient cependant uniquement destinées à faire un écran de fumée, vu que Luc Recordon a retiré sa candidature dans les minutes précédant le vote.

Lors des élections fédérales de 2011, il arrive en seconde place pour l'élection au Conseil des États, derrière sa colistière socialiste Géraldine Savary, mais sans obtenir la majorité absolue. À l'issue du second tour, qui a lieu le , il est réélu aux côtés de la candidate socialiste avec près de 72 000 voix, soit 51 % des suffrages.

Lors des élections fédérales de 2015, il se représente au Conseil des États avec sa colistière Géraldine Savary, et arrive 2e au 1er tour le [6]. Au 2e tour, le , avec ses 74 972 suffrages, il ne parvient pas à être réélu, et arrive 3e, derrière l’unique candidat de droite pour ce second tour, le libéral-radical Olivier Français, qui obtient lui, 78 068 suffrages[7].

Bien que non réélu au Conseil des États en 2015, Luc Recordon aurait pu siéger au Conseil national pour la 50e législature avec Daniel Brélaz, car il est arrivé 13e, avec 38 199 votes[8]. Il a néanmoins préféré céder sa place à Adèle Thorens Goumaz, la première vienne ensuite des verts, pour ne pas faire barrage à ce qu'il décrit comme une jeune femme brillante qui s'est engagée de manière extrêmement forte au conseil national lors de la 49e législature. Le , il annonce qu’il se retire de la vie politique au niveau national, mais continue néanmoins à vouloir œuvrer pour sa commune, en déclarant se porter candidat pour les élections communales de 2016 à Jouxtens-Mézery, à la municipalité[9],[10].

Engagements associatifs[1]

Luc Recordon est Président de la société Coopérative Tunnel-Riponne, président de l’assemblée générale de l’Association vaudoise d’établissements médico-sociaux à Pully. Il est également membre du conseil d’administration de la Banque cantonale vaudoise, de Clavel SA à Berne et de Swiss éducation group SA à Lausanne.

Notes et références

Liens externes