Jean-Robert Pitte
Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques | |
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Président Académie du vin de France | |
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Président Société de géographie | |
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Président Université Paris-Sorbonne | |
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Président Comité national français de géographie (d) | |
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Directeur Institut d'urbanisme et d'aménagement (d) | |
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Academia Europaea () Académie des sciences d'outre-mer () Académie des sciences morales et politiques () Institut de géopolitique des populations (d) |
Directeur de thèse | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Broquette-Gonin de littérature () Prix Diane-Potier-Boès () Docteur honoris causa de l'université de Tel Aviv () Docteur honoris causa de l'université Alexandre-Jean-Cuza de Iași () Commandeur des Arts et des Lettres () Docteur honoris causa de l'université d'État de Tbilissi () Ordre du Soleil levant de deuxième classe () Prix Paulée de Meursault () Docteur honoris causa de l'université York () Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de l'ordre national du Mérite () Médaille de la Culture () Prix du Guesclin () Ordre des Nuages Propices () Officier de l'ordre des Palmes académiques Prix Broquette-Gonin |
Jean-Robert Pitte est un géographe français, né le , à Paris. Spécialiste du paysage et de la gastronomie, il est président de la Société de géographie, et président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), ainsi que du salon Livres en vignes au Château du Clos de Vougeot.
Il a été élu, le , membre de l’Académie des sciences morales et politiques, dans la section Histoire et géographie, au fauteuil laissé vacant par le décès du géographe Pierre George. Il en a été secrétaire perpétuel de 2017 à 2022, succédant à Xavier Darcos.
Il a été de 2003 à 2008 président de l'université Paris-Sorbonne (Paris IV)[1].
Il préside, de 2008 à 2013, l'Association pour le développement du Festival international de géographie[2] de Saint-Dié-des-Vosges (ADFIG).
Il a pris position pour la sélection des étudiants à l'entrée à l'université[3] et pour une augmentation des frais d'inscription à l'université[4], compensés par une augmentation des bourses au mérite et une modulation en fonction des revenus[5]. Il souhaite également une réforme en profondeur de la gouvernance des universités.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et formation[modifier | modifier le code]
Jean-Robert Pitte a des racines variées : normandes, alsaciennes, parisiennes, lyonnaises, hongroises, etc. Catholique et français, il se sent aussi juif et pleinement européen. En effet, de par son grand-père paternel hongrois, il possède des racines juives qu'il revendique, comme il le dit lui-même dans son livre autobiographique Une famille d'Europe paru en 2011[6].
De 1966 à 1971, il suit des études de géographie à la Sorbonne et obtient son agrégation en 1971. En 1975, il obtient son doctorat de géographie à l'université Paris-Sorbonne. En 1986, il passe un doctorat ès lettres dans la même université.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Après son agrégation il devient professeur au lycée Chaptal à Paris pendant un an, avant de passer deux ans comme professeur à l’École normale supérieure de Nouakchott (Mauritanie), comme volontaire du service national actif. Il rejoint l'université de Paris IV en 1974, en tant qu'assistant, puis maître-assistant, ensuite maître de conférences. En 1988, il y devient professeur de géographie jusqu'à sa retraite en 2014. Les thèmes sur lesquels il enseigne relèvent de la géographie historique et culturelle avec, comme principaux centres d'intérêt, l'histoire du paysage et de l'aménagement du territoire, la gastronomie et le vin. Il a donné des conférences et enseigné dans plus de trente pays, en particulier au Japon. Il a enseigné de 2015 à 2017 en tant que Distinguished Professor à l'université de Hokkaidō à Sapporo (Japon) au sein de la nouvelle Graduate School of Global Food Resources.
Directions et présidences[modifier | modifier le code]
Il crée en 1981 l'Université inter-âges de Paris-Sorbonne qu'il dirige jusqu'en 2006. Il dirige de 1988 à 1991 l'Institut d’urbanisme et d’aménagement, puis l'UFR de géographie et aménagement de 1991 à 1993. En 1992, il devient président du Comité national français de géographie, et effectue deux mandats jusqu'en 2000. Entre 1993 et 1995, il est également chef de la Mission de la carte universitaire et des affaires régionales au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Entre 1997 et 2001, il est vice-président de l'université de Paris IV. De 2003 à 2008, il est président de cette même université. Au cours de son mandat, il achève la maison de la recherche de la rue Serpente, il lance la construction du nouveau centre universitaire de Clignancourt, il mène l'intégration de l'Institut universitaire de formation des maîtres de Paris au sein de Paris-Sorbonne. Il ouvre par ailleurs en 2006 une antenne de l'université à Abou Dhabi (Paris-Sorbonne Abu Dhabi, PSUAD). Cette université de droit émirien confère le monopole de l'enseignement (dispensé par des professeurs de la Sorbonne sur des programmes identiques à ceux de la maison-mère) et de la collation des grades à Paris-Sorbonne et aux établissements français avec lesquels elle passe contrat (Paris-Descartes, par exemple) dans un cadre francophone, mixte et laïque.
Depuis et jusqu'en , il a occupé le poste de "Délégué à l’information et à l’orientation" (DIO) auprès du Premier ministre, chargé de coordonner la politique d'orientation tout au long de la vie des ministères de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du Travail et de l'Emploi, des organismes publics ou privés chargés de la formation et de l'emploi (chambres consulaires, Pôle Emploi, Cités des métiers, collectivités territoriales variées, en particulier les régions, etc.). Cette fonction de DIO a été supprimée par la loi au printemps 2014, principalement en raison d'un refus de "certains milieux" de l'Éducation nationale de travailler en harmonie avec le monde de l'entreprise et de l'insertion professionnelle.
Il est également depuis 2007 président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), organisme qui a porté et obtenu en 2010 l'inscription du "Repas Gastronomique des Français" sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité (PCI UNESCO). Il coordonne à ce titre le réseau des quatre cités de la gastronomie (Dijon, Lyon, Paris-Rungis et Tours). De 2014 à 2018, il a été le premier Président d'honneur de Ferrières, la nouvelle école consacrée à la gastronomie, à l'hôtellerie et au luxe, implantée dans le château de Ferrières, construit par la famille de Rothschild entre 1855 et 1859 à Ferrières-en-Brie.
Depuis 2012, il est membre du conseil scientifique du Figaro histoire, où il assure une chronique d'histoire de la gastronomie[7].
Prises de position[modifier | modifier le code]
Réformes gouvernementales et universitaires[modifier | modifier le code]
Il a pris position à de nombreuses reprises dans le débat public, en particulier depuis le mouvement étudiant contre le CPE (Contrat première embauche) en 2006[8]. Il avait alors pris parti contre l'occupation des universités, selon lui « illégale et scandaleuse » et considérait que les étudiants se comportaient en « enfants gâtés » qui croient que « tout leur est dû »[9]. Ces critiques avaient inspiré l'ouvrage Jeunes on vous ment, sorti quelques semaines après la fin du mouvement. Il rappelait qu'un étudiant à la Sorbonne dispose d’un espace de 2,6 m2, alors qu’un poulet de Bresse dispose de 10 m2, et en rendait responsables « l'étatisation du système » ou « le blocage de toute réforme par les syndicats »[10]. Ce livre a suscité des réactions très négatives de la Fédération syndicale étudiante[réf. nécessaire].
Il appuie également ses demandes de sélection sur la dénonciation d'« étudiants fantômes » qui à l'en croire « profitent du nom et de la réputation de l'établissement à son détriment », dérive contre laquelle la seule solution est selon lui l'augmentation des frais d'inscription[11].
Ces prises de position lui ont valu le qualificatif de « Sorbonnard incorrect »[12].
Il a annoncé en qu'il pourrait demander le statut de « Grand établissement » comme l'Université Paris-Dauphine ou Sciences Po si les réformes sur l'autonomie, la sélection ou les droits d'inscription ne voyaient pas rapidement le jour[13].
En 2007, il avait plaidé pour que la loi relative aux libertés et responsabilités des universités aille plus loin, en particulier en matière de gouvernance qu'il estime trop enfermée sur la communauté universitaire. Il souhaiterait que l'on sorte de l'hypocrisie actuelle de la sélection des étudiants par l'échec et qu'une orientation-sélection intelligente permette la réussite de tous, c'est-à-dire l'obtention d'un diplôme débouchant rapidement sur un emploi[14]. C'est la raison pour laquelle il soutint la réforme portée en 2006 par le gouvernement et créant un contrat première embauche (CPE) qui fut combattue par la gauche et par une grande partie des syndicats universitaires d'enseignants, d'étudiants et de personnels administratifs. Ces prises de position lui ont valu d'être « connu pour son engagement à droite[15] », et il en fit les frais en perdant la présidence de l'université de Paris IV Sorbonne le au profit du Professeur Georges Molinié, classé à gauche, qui avait soutenu Ségolène Royal durant la campagne présidentielle française.
En décembre 2007, sa décision d'interdire la projection d'un film consacré à l'université lui a valu de recevoir les « Ciseaux d'or » décernés par Sauvons la recherche[16].
Il a soutenu la réforme du baccalauréat mise en place par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale de 2017 à 2022, qui donne plus de poids au contrôle continu, au livret scolaire et aux équipes pédagogiques des lycées. De même en est-il de la procédure Parcoursup mise en place par Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche pendant la même période, et qui donne aux établissements d'enseignement supérieur une vraie responsabilité dans le choix de leurs étudiants en appréciant leur niveau, leur motivation, leur projet et leurs capacités à réussir, c'est-à-dire à trouver un emploi qualifié au terme de leurs études. Il regrette que les facultés littéraires soient les plus réticentes à entrer dans cette démarche, alors qu'elles en ont un évident besoin au regard du taux de chômage ou d'emploi précaire de leurs diplômés, y compris les docteurs. Il continue à plaider pour que les droits d'inscription soient sensiblement revalorisés, comme c'est le cas de beaucoup de grands établissements (Sciences Po, par exemple), de même que les bourses étudiantes accordées au mérite.
Réchauffement climatique[modifier | modifier le code]
En 2012, Olivier Godard cite Jean-Robert Pitte comme une figure climato-sceptique médiatique en France, parmi quelques dizaines d'autres personnalités[17].
En 2021, dans une étude sur les discours climatosceptiques, les chercheurs en science politique Renaud Hourcade et en analyse du discours Albin Wagener citent l'ouvrage de Jean-Robert Pitte et Sylvie Brunel Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête (2010) comme exemple d'un « scepticisme sur les conséquences [qui] estime que les modèles d’impact du réchauffement climatique sont erronés et souffrent d’une tendance à l’exagération »[18].
Dans son ouvrage "Qui sauvera la planète? Les technocrates, les autocrates ou les démocrates?" le professeur Wallenhorst cite comme exemple de la faiblesse de l'ouvrage un passage de ce livre au sujet duquel il entend établir que "tout est faux". Par exemple, lorsque Sylvie Brunel et Jean-Robert Pitte affirment que "nous créons notre propre environnement. La ville en constitue l'archétype. La moitié de l'humanité, vit désormais dans un cadre profondément humanisé, "artificiel" en ce sens qu'il est le produit des sociétés humaines, et qui pourtant abrite sa propre biodiversité [ ] Nons seulement il n'existe plus gère de milieux et de paysages qui n'aient été transformés par l'hpmme... mais c'est tant mieux : l'humanité est créatrice de biodiversité ....", Wallenhorst rappelle que "l'humanité n'est pas créatrice de biodiversité comme l'ont montré, entre autres chercheurs, Anthony Barnosky ou Gerardo Ceballos à travers l'ensemble de leurs travaux : le nombre d'espèces et leurs aires de répartition ont diminué de façon inédite dans l'histoire de la Terre -deux effets directs des sociétés humaines. "[19]
En 2020, dans un interview recueilli par Sociétal, la revue de l'Institut de l'Entreprise, questionné sur le rôle des hommes dans le réchauffement climatique, il répond " Cette question mérite mieux que les certitudes assénées à longueur de journée dans les médias, mais aussi par un certain nombre de scientifiques étroitement spécialisés le plus souvent et sans aucune culture historique. Coïncidence n’est pas corrélation. Comment a-t-on pu oublier cette base de toute démarche scientifique ? Il est essentiel de poursuivre des recherches ouvertes et pragmatiques sur ce sujet." [20]
Divers[modifier | modifier le code]
En 2012, avec dix-sept autres intellectuels, il signe une tribune dans la presse pour soutenir Nicolas Sarkozy, lors de l'élection présidentielle[21].
En , il signe le « manifeste contre le nouvel antisémitisme » paru dans Le Parisien[22].
Œuvre[modifier | modifier le code]
Auteur d'une thèse sur l'histoire des rapports entre l'homme et le châtaignier[23], Jean-Robert Pitte, élève de Xavier de Planhol (1926-2016), a orienté ses recherches vers la géographie historique et culturelle, principalement vers l'étude des paysages, de la gastronomie et du vin, envisagés séparément, mais aussi dans leurs rapports mutuels.
Son Histoire du paysage français, publiée en 1983[24], retrace l'évolution du paysage français, aussi bien rural qu'urbain. Il souligne la manière dont l'activité humaine a entièrement remodelé le paysage, depuis l'urbanisme systématique de la Gaule romaine et la domestication progressive de l'espace rural jusqu'aux remembrements modernes et à la construction des grands ensembles. Il oppose une première période marquée par un rapport « sacré » avec la nature et l'organisation urbaine, jusqu'au Moyen Âge, au traitement « profane » de l'espace qui caractériserait l'époque moderne depuis la Renaissance, au risque d'aboutir à l'époque contemporaine à la mise en place d'un « paysage banal ».
Depuis la fin des années 1980, il travaille principalement sur la géographie de la gastronomie et du vin et montre que le seul avenir de la production alimentaire réside dans la diversité et la qualité, lesquelles contribuent fortement à créer de beaux paysages qui peuvent aussi être valorisés par des formes diversifiées de tourisme. Il tente de développer l'idée selon laquelle dans le monde contemporain et sous toutes les latitudes, seule la qualité et le terroir permettent la viabilité économique sur le long terme, avec des retombées culturelles positives pour l'ensemble de la chaîne qui va de l'environnement à la consommation et à la santé, en passant par tous les stades de la production et de la transformation agroalimentaire.
Ouvrages[modifier | modifier le code]
- 1977 : Nouakchott, capitale de la Mauritanie, Publications du département de géographie de l'Université de Paris IV.
- 1977: avec Charles Toupet, La Mauritanie, PUF.
- 1983 : Histoire du paysage français, 2 vol., Éditions Tallandier 5e édition, 1 vol. 2011.
- 1986 : Terres de Castanide. Hommes et paysages du Châtaignier de l'Antiquité à nos jours, Fayard.
- 1991 : Gastronomie française. Histoire et géographie d'une passion, Fayard.
- 1991 : Le Japon, Sirey.
- 1993 : Paris. Histoire d'une ville (sous la dir.), Hachette.
- 1997 : La France, Nathan. Nouvelle édition, Armand Colin, 2009.
- 2002 : Philippe Lamour, Père de l'aménagement du territoire, Fayard .
- 2004 : Le Vin et le divin, Fayard.
- 2005 : Bordeaux-Bourgogne. Les passions rivales, Hachette.
- 2006 : Géographie culturelle, Fayard.
- 2006 : Jeunes, on vous ment ! Reconstruire l'université, Fayard (ISBN 2213630518)
- 2007 : Stop à l'arnaque du bac : plaidoyer pour un bac utile, Oh! Éditions (ISBN 2915056544)
- 2009 : Le désir du vin à la conquête du monde, Fayard
- 2009 : À la table des dieux, Fayard.
- 2010 : Le génie des lieux, CNRS Éditions.
- 2011 : Une famille d'Europe, Fayard.
- 2013 : L'Amour du Vin, CNRS Éditions.
- 2013 : La Bouteille de vin. Histoire d'une révolution, Tallandier.
- 2015 : Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Plon.
- 2016 : Cent petites gorgées de vin, Tallandier.
- 2017 : Atlas gastronomique de la France, Armand Colin.
- 2017 : Les accords mets-vins. Un art français, CNRS Éditions.
- En 2019, avec Guillaume Gomez, Roselyne Bachelot et Philippe Faure , il participe à la direction de l'ouvrage Les cuisiniers de la République française : Les meilleures recettes (Glénat).
- 2020 : La planète catholique. Une géographie culturelle, Tallandier.
- 2021 : Dardanus, roman, Calmann-Lévy.
- 2021 : co-direction avec Perrine Michon, À quoi sert la géographie ?, PUF.
- 2021 : avec Benoist Simmat et Philippe Bercovici, L'incroyable histoire de la géographie, Les Arènes BD.
Distinctions[modifier | modifier le code]
Prix[modifier | modifier le code]
- 1984 : Prix Broquette-Gonin en littérature pour Histoire du paysage français[25]
- 1984 : Prix Jean Sainteny
- 1987 : Prix Diane-Potier-Boès et Sully-Olivier de Serres pour Terres de Castanide[26]
- 2011 : Prix Paulée de Meursault
- 2021 : Prix du Guesclin pour Dardanus
Décorations[modifier | modifier le code]
Officier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le [27], et est promu officier le [28].
Commandeur de l'ordre national du Mérite Il est fait chevalier le [29], promu officier le [30], et commandeur le [31].
Commandeur de l'ordre des Palmes académiques
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Il est fait officier le [32], promu commandeur en 2011. Il reçoit ses insignes du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, le [33].
Chevalier du Mérite agricole (31 juillet 2021)
Titulaire 2e classe de l'ordre du Soleil levant, rayons d'or et d'argent, en 2009 (Japon)
Médaille de la Culture en 2020 (Taïwan)[34], dont il est l'un des premiers récipiendaires et remise par la ministre de la Culture de Taïwan, Cheng Li-chiun
Grand cordon de l'Ordre des Nuages propices en 2022 (Taïwan)[35].
Sociétés savantes[modifier | modifier le code]
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, élu le dans la section Histoire et géographie; Secrétaire perpétuel à partir du [36]
- Membre de l’Académie des sciences d'outre-mer, élu le [37]
- Membre de l’Academia Europaea, élu en 2002[38]
- Membre de l'Académie du vin de France (président de 2010 à 2016)
- Membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon
- Membre de l'Académie Stanislas de Nancy
- Membre de l'Académie du vin de Bordeaux
- Membre de la Société de géographie (président depuis 2009)
- Membre d'honneur de la Société de géographie de Chine (2022).
Honneurs[modifier | modifier le code]
En 2017, un ouvrage en son honneur a été publié : L'Univers d'un géographe, mélanges en l'honneur de Jean-Robert Pitte aux Presses de l'université Paris-Sorbonne (PUPS), sous la direction de Jean-René Trochet, Guy Chemla et Vincent Moriniaux.
Il possède plusieurs doctorats honoris causa :
- 2004 : Université de Tel Aviv en Philosophie[39]
- 2004 : Université Alexandru Ioan Cuza de Iași en Roumanie
- 2007 : Université d'État de Tbilissi en Géorgie
- 2012 : Université York de Toronto au Canada[40]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Georges Molinié président de la Sorbonne », Le Figaro, 15 mars 2008, consulté sur http://www.lefigaro.fr le 10 juillet 2010.
- « Biographie de Jean-Robert Pitte », sur Académie des sciences morales et politiques - section histoire et géographie/, (consulté le ).
- «Instaurer la sélection à l'entrée de l'université» « Copie archivée » (version du 2 novembre 2015 sur Internet Archive), Tribune dans Le Figaro,
- « Université: insérer d'abord ? », L'Express, 3 juin 2006.
- Interview de Jean-Robert Pitte, linternaute.com.
- Une famille d'Europe par Pitte, Jean-Robert.
- Jean-Christophe Buisson, « Le Figaro fait l'Histoire », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Caroline Franc, « Mobilisation anti-CPE: "J'ai honte de mon pays", déclare le président de Paris-IV - Paris-Sorbonne dans le "Financial Times" », AEF Info - Dépêche n° 398235, (lire en ligne, consulté le ).
- CPE : "Nos étudiants vivent dans le rêve et l'illusion", LCI.fr, 6 avril 2006.
- Jean-Robert Pitte, Jeunes, on vous ment ! : Reconstruire l'Université, Fayard, , 132 p. (ISBN 2213630518, présentation en ligne).
- Justine Ducharne et Marie-Estelle Pech, « Des milliers d'étudiants fantômes inscrits dans les universités », lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Robert Pitte Sorbonnard incorrect, lemonde.fr, 8 juin 2006
- Paris-Sorbonne n'exclut pas de demander le statut de grand établissement comme Dauphine, boivigny.com, 25 mars 2007.
- [MP3]Entretien avec Jean-Robert Pitte, lemensuel.net.
- M. Pitte, classé à droite, perd la présidence de la Sorbonne, Le Monde.
- Les "Ciseaux d'or" de la censure au président de la Sorbonne
- Olivier Godard, « Le climato-scepticisme médiatique en France : un sophisme moderne », Écologie & politique, 2eme trimestre 2012, p. 47 à 69 (lire en ligne
)
- Renaud Hourcade et Albin Wagener, « Le climatoscepticisme : une approche interdiscursive », Mots : Les Langages du politique, no 127, , p. 9-22 (DOI 10.4000/mots.28715).
- Nathanaël Wallenhorst, Qui sauvera la planète? Les technocrates, les autocrates ou les démocrates?, Actes Sud
- Aude de Castet et Yann Le Galès, « Interview de Jean-Robert Pitte : L’écologisme n’aime pas l’homme », sur www.societal.fr, (consulté le )
- « 18 intellectuels et artistes signent une tribune pour défendre Nicolas Sarkozy », sur archive.wikiwix.com, (consulté le ).
- « Manifeste contre le nouvel antisémitisme », sur leparisien.fr, .
- Terres de Castanide, Hommes et paysages du Châtaignier de l’Antiquité à nos jours, Fayard, 1986.
- Histoire du paysage français, de la Préhistoire à nous jours, Tallandier, 1983. Nouvelles éditions en 2001, 2003 et 2011.
- « Prix Broquette-Gonin (littérature) », sur Académie française (consulté le ).
- « Prix Diane Potier-Boès », sur Académie française (consulté le ).
- Décret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination.
- Décret du 18 avril 2014 portant promotion et nomination.
- Décret du 14 mai 1994 portant promotion et nomination.
- Décret du 14 novembre 2006 portant promotion et nomination.
- Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.
- « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2006 », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
- « Remise de décorations par Frédéric Mitterrand à Françoise Bonnot, Jean-Robert Pitte, et Mehdi Qotbi », sur Ministère de la Culture (consulté le ).
- https://fr.rti.org.tw/archives/110699.
- https://www.einnews.com/pr_news/589579236/president-tsai-confers-decoration-on-member-of-institut-de-france-jean-robert-pitte
- « Jean-Robert Pitte », sur Académie des sciences morales et politiques (consulté le ).
- « PITTE Jean-Robert », sur Académie des sciences d'outre-mer (consulté le ).
- (en) « Jean-Robert Pitte », sur Academia Europaea (consulté le ).
- (en) « Honorary Doctor of Philosophy », sur Université de Tel Aviv (consulté le ).
- (en) « June 2012 Convocation », sur Université York (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Sylvain Allemand (dir.), « Jean-Robert Pitte », in Comment je suis devenu géographe, Le Cavalier Bleu, Paris, 2007 (ISBN 978-2846701778)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
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- Enseignant au lycée Chaptal
- Professeur de l'université Paris-Sorbonne
- Docteur honoris causa de l'université de Tel Aviv
- Docteur honoris causa de l'Université York
- Docteur honoris causa de l'université Alexandre-Jean-Cuza de Iași
- Docteur honoris causa de l'université d'État de Tbilissi
- Lauréat du prix Broquette-Gonin (littérature)
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer
- Membre de la Société de géographie
- Membre de l'Academia Europaea
- Officier de la Légion d'honneur
- Officier des Palmes académiques
- Commandeur de l'ordre national du Mérite
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Récipiendaire de l'ordre du Soleil levant de deuxième classe
- Naissance en août 1949
- Naissance à Paris
- Climatoscepticisme