Isabelle Hayeur (artiste plasticien)

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Isabelle Hayeur
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Isabelle Hayeur est une artiste des arts visuels née en 1969, à Montréal (Québec, Canada)[1]. Elle a étudié les arts plastiques à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) obtenant un baccalauréat en 1996 et une maîtrise en 2002.

Biographie[modifier | modifier le code]

À ses débuts, la pratique artistique d'Isabelle Hayeur est orientée surtout autour de la video[2]. En 1997, elle est l'une des fondatrices du collectif Perte de signal, consacré aux arts médiatiques[2], dans lequel elle s'implique jusqu'en 2000.

Elle se fait connaître en 2001 dans le cadre du Mois de la photo à Montréal, alors qu'elle présente son exposition individuelle Chantiers au Centre des arts actuels Skol, pour laquelle elle reçoit le Prix de la relève[3].

Pratique artistique[modifier | modifier le code]

Artiste de l’image, elle travaille essentiellement en photographie et en vidéo. Elle réalise des corpus de photographies grands formats, des monobandes vidéo et des installations in situ. Son approche se situe dans la perspective d'une critique écologique et urbanistique[4]. Les discours entourant la question environnementale, comme les problématiques d'aménagement du territoire, viennent nourrir sa vision[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Installations vidéo[modifier | modifier le code]

  • 2004 : Issue
  • 2010 : Fire with Fire
  • 2012 : Rising

Monobandes vidéo[modifier | modifier le code]

  • 1995 : Mine eye
  • 1996 : Passage sous zéro
  • 1997 : Voyage d'hiver
  • 1998 : Si jamais la mer
  • 1999 : Traverse
  • 2000 : Vertige (11 min 45)

Installations photographiques[modifier | modifier le code]

  • 1996 : Instants détournés

Œuvres interactives web[modifier | modifier le code]

  • 1998-2000 : Si / Jamais
  • 2001 : Capella

Expositions[modifier | modifier le code]

Œuvres publiques[modifier | modifier le code]

  • Sommeil (ou Les séjours sous terre) : une œuvre photographique intégrée au réseau piétonnier de la ville intérieure de Montréal (quartier international) - réalisée au cours des années 2005 et 2006.
  • Songes : un triptyque photographique intégré à l'architecture de la maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord - réalisé au cours des années 2005 et 2006.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • Prix du CALQ – Artiste de l’année dans Lanaudière (2022)
  • Prix de la Fondation Hnatyshyn pour les arts visuels (2021)
  • Prix du duc et de la duchesse d’York en photographie (2019)
  • Prix OFQJ, Champ Libre, Le Fresnoy (2004). Prix décerné à la meilleure œuvre d'art lors de La 6e Manifestation internationale vidéo et art électronique de Montréal.
  • Prix Contact (2001). Prix décerné à un artiste de la relève dans le cadre du Mois de la photo, Montréal[9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Peggy Gale, Mona Hakim, Ann Thomas, Isabelle Hayeur, monographie, Plein sud édition, Galerie d’art Antoine-Sirois de l’Université de Sherbrooke, Maison des arts de Laval, 2020
  • Bilbo Cyr, Alain Deneault, Isabelle Hayeur, Le Camp de la rivière, Édition et conception graphique par Isabelle Hayeur, 2020
  • Raymond Beaudry, Isabelle Hayeur, Dépayser / Strangeland, Édition et conception graphique par Isabelle Hayeur, 2019
  • Isabelle Hayeur : République, Les éditions Escuminac, 2016[10]
  • Marcel Blouin, Frank Michel et Bénédicte Ramade, Isabelle Hayeur : Vraisemblances/Versimilitudes, catalogue d'exposition, éditions EXPRESSION et Musée régional de Rimouski, 2014
  • Pascale Bureau, Isabelle Hayeur, Dazibao et VU, coll. Monographies, 2013
  • Chris Balashak, Maisons modèles, Centre Sagamie, 2008
  • Isabelle Hayeur, Inhabiting : the works of Isabelle Hayeur / Habiter : les oeuvres d'Isabelle Hayeur, catalogue d'exposition, Oakville Galleries et Musée national des beaux-arts du Québec, 2006

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Isabelle Hayeur - BIOGRAPHY », sur www.scotiabank.com (consulté le )
  2. a et b Hayeur, Isabelle., Michel, Franck, 1965 August 30-,, Ramade, Bénédicte, 1974-, et Expression, Centre d'exposition de St-Hyacinthe,, Isabelle Hayeur : vraisemblances = verisimilitudes (ISBN 978-2-922326-84-0 et 2-922326-84-5, OCLC 884616813, lire en ligne)
  3. Hayeur, Isabelle., Bureau, Pascale,, VU, centre de diffusion et de production de la photographie, et Dazibao (Art gallery),, Isabelle Hayeur (ISBN 978-2-921440-26-4 et 2-921440-26-1, OCLC 828767239, lire en ligne)
  4. « Isabelle Hayeur », sur Art Public Montréal (consulté le )
  5. James Campbell, « La pensée nomade et les mondes possibles d’Isabelle Hayeur », Vie des arts, vol. 49, no 198,‎ , p. 68–72 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
  6. « La réussite des Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie », sur Le Devoir (consulté le )
  7. Isabelle Hayeur – Dépayser. Du 3 juin 2017 au 17 septembre 2017
  8. « Isabelle Hayeur | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )
  9. Christine Palmiéri, « Mémoire du paysage : Nature et culture chez Isabelle Hayeur / Isabelle Hayeur, Paysages incertains, Le Mois de la photo, automne 2001 », Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, no 180,‎ , p. 28–29 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  10. Isabelle Hayeur, République, Les éditions Escuminac, , 95 p. (ISBN 978-2-9816058-0-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]