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Congrès européen d'Arezzo

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Statue de Guy d'Arezzo dans la ville d'Arezzo.

Le congrès européen d'Arezzo pour l'étude et l'amélioration du chant liturgique est une conférence internationale et importante, tenue à Arezzo en Italie du 11 au , en rendant hommage à Guy d'Arezzo (992 - 1050). Son objectif était de trouver et proposer la meilleure manière du chant liturgique de l'Église romaine.

En fait, le congrès n'était autre qu'une compétition entre deux éditions, respectivement insistant le chant authentique issu de saint Grégoire Ier : une nouvelle édition grégorienne préparée par l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes pour une réforme d'une part ; l'édition de Ratisbonne en usage, dite néo-médicéenne d'autre part.

Si la conférence avait effectivement avancé la connaissance concernant le chant liturgique, l'année suivante le Saint-Siège refusa ses vœux adoptés. À la suite de l'élection du pape Pie X en 1903, participant de ce congrès, certains eurent lieu sous le pontificat de ce Saint-Père.

Restauration du chant grégorien

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Il est certain que le chant grégorien avait peu de défenseurs, après la Renaissance.

Au XIXe siècle, quelques musicologues tentèrent de rétablir la tradition ancienne. L'un des pionniers était François-Joseph Fétis († 1871)[ve 1], directeur du Conservatoire royal de Bruxelles. Si l'abbé Prosper Guéranger († 1875) du monastère de Solesmes souhaitait profondément la restauration de la liturgie ancienne, il restait de nombreuses difficultés, faute de ressources. C'étaient principalement les musicologues qui étudiaient ce chant liturgique, jusqu'à ce que Félix Danjou, organiste de la cathédrale Notre-Dame de Paris, découvre le Tonaire de Saint-Bénigne de Dijon en 1847[ve 1].

Une fois la Pierre de Rosette musicale retrouvée, les neumes anciens sans lignes n'étaient plus indéchiffrables. En profitant de cette notation, le Graduel romain (édition rémo-cambraisienne) fut sorti en 1851, sous initiative de deux cardinaux, si bien que les offices en grégorien étaient célébrés dans leurs paroisses[ve 2].

Le mouvement devint tellement dynamique qu'à Paris fut tenu en 1860 le Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église dont Charles Gounod était un membre. Surtout, ce congrès décida de cesser la pratique des notes égales, manière typique du plain-chant.

Puis en 1862, une autre décision fut effectuée par deux moines de Solesmes, Dom Paul Jausions et Dom Joseph Pothier : afin de restaurer correctement la mélodie grégorienne, il faut consulter les neumes dans les manuscrits les plus anciens et sans lignes. C'est la raison pour laquelle ils commencèrent à visiter de nombreux archives en France et en Europe[pc 1]. Cette discipline était, dès années 1870, répartie par un autre moine important, François-Florentin Bernard, dit Pie Bernard. Ce prêtre dominicain publiait et toujours remaniait plusieurs livres de chant de bonne qualité en faveur de son ordre, à partir de 1854[eg41 1]. Leurs travaux selon les manuscrits étaient en train d'établir un répertoire du chant grégorien restauré, au début des années 1880.

Édition de Ratisbonne

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En Allemagne, les religieux avaient une autre tendance pour l'amélioration liturgique, c'est-à-dire le mouvement cécilien. Celui-ci était notamment distingué lors du Congrès de Bamberg en 1868, duquel le Vatican s'intéressait. L'édition Pustet de Ratisbonne invita les deux présidents du mouvement, Franz Xaver Witt et Franz Xaver Haberl, afin de répondre au charge du Saint-Siège en faveur d'un nouveau graduel[1]. Non seulement la Congrégation des rites admit cette édition mais aussi un privilège de 30 ans fut octroyé à Pustet, à partir de 1871[ve 2].

Édition non officielle, mais cette authentification donna une grande autorité à l'édition de Ratisbonne :

« Le chant grégorien que l'Église Romaine a toujours conservé, peut donc être considéré, au regard de la tradition, comme le plus conforme à celui que le Souverain Pontife saint Grégoire a introduit dans la Liturgie Sacrée[cd 1] »

— Bref du 14 août 1871

Assez naturellement, l'édition Pustet n'hésitait pas à manifester l'édition selon la tradition issue de saint Grégoire.

En réalité, il s'agissait d'une reproduction de l'Édition médicéenne (1614 - 1615), republiée en 1848 à Malines chez Hanicq, par Edmond Duval, ancien élève du Conservatoire de Paris. Les pratiquants de celle-ci ne savaient pas, nonobstant, que rédacteur Franz Haberl avait introduit un considérable nombre de modifications discutables dans cette édition de Pustet. Si bien que l'édition néo-médicéenne s'était vraiment éloignée de la tradition du chant grégorien authentique[ve 2]. De plus, on attribuait faussement la rédaction de l'Édition médicéenne à Giovanni Pierluigi da Palestrina, pour une autre autorité. Plus tard, un musicologue auprès du Vatican doutera de cette attribution, en raison de nombreuses erreurs incompréhensibles que Palestrina n'aurait jamais commises, dans l'édition de Haberl[pc 2].

Centenaire de Guy d'Arezzo

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À cette époque-là, l'année 1882 était considérée comme centenaire de la naissance du moine Guy d'Arezzo (vers 992 - † 1050). Il est normal qu'un congrès à sa ville natale fût préparé par des religieux italiens, tel Dom Ambrogio Maria Amelli du Mont-Cassin. Le sujet prévu n'était autre que le chant liturgie duquel Guy d'Arezzo avait aisément amélioré les pratique et théorie. Pour Solesmes et Ratisbonne, il n'existait aucune raison afin d'éviter cette conférence.

Participants

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Membres du bureau

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Quelques participants

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En tant que chanoine de Trévise, Giuseppe Sarto, futur pape Pie X, assistait à ce congrès d'Arezzo[cd 2] (1835 - 1903 - † 1914).

Parmi ces participants, Dom Pothier fut nommé en avril 1904, par le pape Pie X, lui-même congressiste, président et un des dix membres de la commission pontificale de l'Édition Vaticane ainsi que Dom Amelli et le docteur Perriot, consulteurs[pc 3].

D'ailleurs, le congrès accueillait un autre personnage vraiment important, en faveur de la restauration du chant grégorien. Il s'agissait du docteur Xavier van Elewyck, cette fois-ci en qualité de maître de chapelle de l'église Saint-Pierre de Louvain[5]. Mais ce chevalier avait été envoyé, d'abord, par le cardinal-archevêque de Malines Engelbert Sterckx au Congrès pour la restauration du plain-chant et de la musique de l'Église tenu à Paris en 1860. Puis, ils avaient organisé les Congrès de Malines I et II en 1863 et 1864 desquels le docteur Elewyck de l'université catholique de Louvain était secrétaire général[17]. À cette époque-là, le cardinal Sterckx se distinguait en tant que défenseur du chant grégorien le plus important, non seulement en Belgique mais également en Europe. Il est probable que le soutien de van Elewyck était considérablement favorable pour le succès des moines de Solesmes lors de cette bataille d'Arezzo.

  1. État actuel du chant liturgique dans les différentes partie de l'Europe
    1. Livre de chœur aujourd'hui en usage dans les cathédrales les plus importantes
    2. Exécutions du plain-chant d'après ces livres
    3. Étude et méthodes d'enseignements en vigueur dans les séminaires diocésains et les établissements misicaux
    4. Ouvrages théoriques sur le chant liturgiques
    5. Zèle du clergé et des maîtres de musique sur ce point
    6. Vœux pour l'amélioration de l'état actuel du chant liturgique en Europe[cr 7]
  2. État primitif et phases par lesquelles est passée successivement le chant liturgique
    1. Origine du chant liturgique — ses éléments primitifs
    2. Époque de son apogée — ses caractères et ses éléments constitutifs
    3. Sa vraie tradition conservée fidèlement dans les manuscrits
    4. Zèle et discipline de l'Église au sujet de l'étude et de l'unité du chant liturgique
    5. Phases ou modifications principales par où le plain-chant a été obligé de passer ensuite
    6. Causes de ces modifications
    7. Possibilité, utilité, convenance et opportunité d'un rétablissement du chant liturgique selon la vraie tradition, en tenant compte des exigences liturgiques et musicales d'aujourd'hui[cr 7]
  3. Moyens de préparer et de développer une amélioration du chant liturgique
    1. Commission archéologique pour recueillir les différentes versions du vrai chant liturgique contenus dans les manuscrits les plus anciens et les plus importants qui soient conservés dans les diverses parties de l'Europe
    2. Édition critique et scientifique de livres de plain-chant basée sur les données de la susdite commission
    3. Commission archéologico-artistique pour la vérification et le choix des notes et formes musicales représentant la phrase substantielle, originelle du chant liturgique, et de celles qui représentent de simples ornements et des modulations accessoires, dont l'omission ne défigurerait point le caractère natif de la mélodie liturgique
    4. Édition pratique de livres de plain-chant basée sur les conclusions et les données sur la commission archéologico-artistique, à soumettre à l'examen définitif du Saint-Siège, afin qu'une fois approuvée et reconnue comme la plus conforme à la tradition du vrai chant liturgique et artistique de notre époque, elle soit adoptée uniformément par toutes les églises qui ne jouissent pas du privilège d'avoir une liturgie particulière.
    5. Fondation d'une Société européenne de Gui d'Arezzo pour développer les études d'archéologie musicale et à la restauration du vrai chant liturgique par la publication des travaux ci-dessus mentionnés, des œuvres de Gui d'Arezzo de tous les autres ouvrages qui intéressent le plus l'histoire, la théorie et la pratique de ce chant[cr 8].
  4. Accompagnement du plain-chant
    1. Liturgiquement et artistiquement est-il permis d'accompagner le plain-chant avec l'orgue ?
    2. Cet accompagnement comporte-t-il une harmonie propre, différente de l'harmonie moderne ? En cas de réponse affirmative, quels sont les principes de cette harmonie ?
    3. Doit-on traiter, comme dans la musique, certaines notes comme notes de passage ? Peut-on admettre les accords dissonants ?
    4. Peut-on caractériser chaque ton ecclésiastique par une formule harmonique spéciale, analogue aux formules harmoniques des modes majeur et mineur de la musique moderne[cr 9] ?
Cathédrale d'Arezzo.

Le Congrès se commença avec l'exécution d'une hymne d'Agostino Mercuri, consacrée à Guy d'Arezzo[cr 9]. Puis, chaque jour, une célébration de messe précédait les séances[cr 10].

  1. le 11 septembre
    messe du Saint-Esprit, composition antique d'un moine inconnu, en pur chant guidonien, accompagnée de l'orgue
    direction : Ignatio Bellini, maître de chapelle d'Arezzo, avec son clergé
  2. le 12 septembre
    messe en honneur de sainte Cécile, avec accompagnement de l'orgue
    direction : Nicolas Couturier, organiste et maître de chapelle de Langres
  3. le 13 septembre
    messe en honneur de saint Amboise, selon l'édition de Ratisbonne (1871), accompagne de l'harmonium
    direction : Franz Xavier Haberl, rédacteur de cette édition
  4. le 14 septembre
    messe en honneur de saint Grégoire
    chœur principalement composé de prêtres italiens, dirigé par François Perriot, vicaire général de Langres
  5. le 15 septembre
    messe dite De Beata en honneur de Sainte Marie, selon la notation du futur Liber gradualis (1883)
    direction : Joseph Pothier, moine de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes, restaurateur du chant grégorien

le 11 septembre (séances I et II)

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Toutes les communications orales étaient effectuées, soit en italien, soit en français, à l'exception d'une allocution de bienvenue en latin, au début du congrès, par l'abbé Ristori, archiprêtre de Sainta Maria della Pieve. Celle-ci fut suivie du discours du président Dom Ambrogio Maria Amelli. Après que le secrétaire avait présenté le résumé des documents envoyés par les congressistes, la délibération sur divers détails administratifs et la nomination des commissions scientifique et archéologique furent tenues lors de la deuxième séance[cr 11].

le 12 septembre (III - V)

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Dom Joseph Pothier.

Programme : 1.1-6 et 2.1-3

Les exposés se commencèrent avec ceux de Dom Joseph Pothier de l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes. On s'aperçoit qu'il avait soigneusement préparé ses présentations, afin de défendre la restauration du chant grégorien et de convaincre les participants.

Tout d'abord, il présenta son analyse bibliographique et critique de principaux livres de chant. Selon lui, la plupart des livres en usage étaient très loin de la tradition qui se trouvait dans les manuscrits anciens, car il existait de nombreux abrégements et modifications des notes dans les éditions contemporaines. Les notes étaient abrégées, notamment dans les graduels et l'alléluia ainsi que dans toutes les éditions publiées au XVIIe siècle à Dijon, Lyon, Digne, Rennes, Paris et Malines. (Il faut remarquer qu'elles étaient issues de l'Édition médicéenne, source principale de l'édition de Pustet.) Cependant, en tant qu'exceptions, seuls trois livres respectaient en général ces manuscrits que Dom Pothier consultait : il s'agissait de l'Édition rémo-cambraisienne (1851), de l'édition de Chartreux ainsi que du graduel récemment rétabli chez l'ordre des Prêcheurs (1881[eg41 2])[cr 12].

Avant de finir son exposé, ce moine dénonça que les Bénédictins étaient en train de préparer, avec cette distinction, la publication d'une édition d'après les manuscrits, futur Liber gradualis.

Lors de la discussion, chaque membre présenta ses livres en usage dans son pays. Il était important que Franz Xavier Haberl, rédacteur de l'édition de Ratisbonne, ait précisé que, dans son édition, toutes les notes sont égales[cr 13].

La deuxième présentation fut également effectuée par Dom Pothier, concernant la question de l'origine du plain-chant, en donnant une classification, à savoir soit récitatif, soit musical, ou intermédiaire entre deux. Avec son avis, il soulignait la particularité du Te Deum entre les deux systèmes, ambrosien et grégorien. Toutefois, en expliquant les ornements mélodiques de l'introït, il attribuait l'origine du chant liturgique à saint Grégoire Ier[cr 14],[18].

Dom Pothier exécuta encore une fois son exposé pour la dernière séance de ce jour-là, dans le domaine de la tradition du chant de l'Église. Il distingua notamment le rythme mesuré du rythme non mesuré, ou prosaïque, en prose, caractéristique typique du chant grégorien. Le moine de Solesmes citait le chapitre XV du Micrologues de Guy d'Arezzo, afin de justifier la nature du rythme non mesuré[cr 15]. Le congrès d'Arezzo adoptera aisément cette citation pour ses vœux.

le 13 septembre (VI - VIII)

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Programme : 2.4-7 et 3.1-5

Ce jour-là se commença la compétition entre deux éditions, de Ratisbonne et de Solesmes.

Un professeur hollandais pratiquant l'édition de Ratisbonne, Michael Lans, tenta d'établir et de conclure l'unité du chant liturgique d'après l'autorité ecclésiastique. Le président et Dom Pothier durent souligner que l'objectif du congrès était retrouver une véritable tradition du chant liturgique et différent de celui des conciles[cr 4]. À la suite de cet événement, plusieurs membres présentèrent un certain nombre de réformes liturgiques liées au chant de l'Église, notamment celles des papes Gélase Ier, Grégoire Ier, Léon II. De sorte que la discussion suivante confirma que l'Église elle-même engageait les réformes liturgiques, afin d'optimiser, corriger et compléter le chant liturgique[cr 3].

Au début de la septième séance, on parlait encore des exemples des notes égales. À nouveau, Michael Lans insista, cette fois-ci, qu'il était impossible à restaurer le chant liturgique selon les manuscrits anciens, en raison de la multiplicité et de l'insuccès qui se trouvaient dans les éditions récemment sorties. Si bien que la séance se concentra désormais sur ce sujet[cr 16]. Edmund von Blum Hirt, secrétaire du congrès, avait déjà souligné l'importance des règles de l'art dans ce domaine et même manifesté que la fonction de la Congrégation des rites soit sa recommandation pour la composition du chant liturgique, en admettant l'évolution du chant[cr 17]. Toutefois, plusieurs membres commencèrent à protester contre l'avis de Michael Lans.

D'abord, le vice-président François Perriot dénonça que les travaux de la restauration avaient effectivement été avancés. En présentant la pratique des chants restaurés, établie à Langres, il exprima que le résultat de l'usage de ces livres sera satisfaisant, si l'on forme les chantres et crée les écoles de chant, en dépit d'une difficulté lors du commencement[cr 18]. Puis, l'abbé F. Raillard, de l'église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris, n'admit pas la conclusion de Lans, d'une part, en citant une écriture d'Guy d'Arezzo sur les neumarum figuræ avec ses commentaires. D'autre part, il expliqua scientifiquement aux congressistes quelques exemples des manuscrits neumatiques les plus anciens[cr 19] [lire en ligne un de ses livres]. Ce musicologue à l'âge de 78 ans fut suivi de Jules Bonhomme, curé de l'église Saint-Jean-Baptiste de Grenelle. Il souligna qu'il faut garder religieusement ceux que l'on avait rétablis. Lorsqu'il dit « grâce aux travaux de M. l'abbé Raillard qu'on peut proclamer le Champollion de l'écriture musicale », il y avait, écrivit Charles-Émile Poisot, les « Applaudissements unanimes. » [cr 19] [lire en ligne un de ses livres].

Franz Xavier Haberl, rédacteur de l'édition de Ratisbonne.

Dans la dernière séance, Franz Xavier Haberl lut une lettre du chanoine Jacob de Ratisbonne, adressé au président du congrès : « le meilleur guide dans l'étude du chant liturgique est l'autorité de l'Église, et que tous les travaux en cette matière doivent se conforment à ses désirs. Sans aucun doute les études et les recherches relatives au plain-chant sont utiles ; mais elles ne sont pas encore arrivées au bout final[cr 20]. » En présentant celle-ci, il insista que la conclusion n'arriverait pas avant que les recherches ne soient évoluées dans l'avenir. Selon lui, de meilleures exécutions étaient plus importantes que ce sujet et la reproduction de l'Édition de Ratisbonne contribuerait à cet objectif, si l'usage de l'édition n'était pas imposé[cr 20].

Ensuite, les congressistes se discutèrent concernant la création d'une commission internationale. D'après l'avis du vice-président le docteur Perrot, cette création ne fut pas adoptée, en raison des ressources actuelles insuffisantes. Mais, celle d'une société consacrée à Guy d'Arezzo, proposée par le président, fut effectivement approuvée[cr 21].

À la suite de l'exposé du président Amelli comparaissant le chant grégorien au chant ambrosien, Dom Pothier chanta l'introït Ad te levavi selon le texte de Raillard. Le prêtre Haberl suivit tout de suite avec son édition[cr 21].

le 14 septembre (IX - X)

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Programme : 4.1-4

Le quatrième jour était principalement consacré au sujet de l'accompagnement. Certes, il s'agissait d'un autre sujet inévitable qui divisait les participants, car un certain nombre d'organistes et de facteurs d'orgue assistaient au congrès. Cependant, concernant ce domaine, celui-ci ne donnait quasiment aucun avancement.

Certains opposaient à l'accompagnement, tel l'abbé Juget, maître de chapelle du séminaire de Saint-Memmie-lès-Chalons, en raison de l'incohérence avec la mélodie neumatique[cr 22]. Nicolas Couturier et Aloys Kunc soulignaientt l'effet de l'accompagnement, à condition de l'exécution convenable[cr 23]. Ils étaient, tous les deux, organistes et maîtres de chapelle. Edmund von Blum Hirt, secrétaire du congrès, exprima qu'en Allemagne, l'exécution selon l'édition de Ratisbonne adaptait bien à l'accompagnement[cr 24]. Le président et Dom Innocenz Pasquali, chantre pontifical, parlaient de la beauté nouvelle ajoutée par l'orgue[cr 25].

Après avoir résumé les deux séances, le président Dom Amelli dénonça que l'objectif du congrès n'était autre que glorifier Guy d'Arezzo et suivre sa trace. Plusieurs voœux furent donc proposés[cr 24] :

  1. Recommander dans l'exécution des livres choraux la plus grande conformité possible avec la tradition antique ;
  2. Ouvrir des écoles grégoriennes ;
  3. Instituer une commission archéologique internationale chargée de préparer une édition scientifique des livres de chant ;
  4. Entreprendre, au moyen d'une souscription internationale, la traduction en langue moderne, avec commentaire perpétuel des œuvres de Guy d'Arezzo.

le 15 septembre (XI - XII)

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Programme : vœux (voir ci-dessous)

Pareillement, le congrès élut les membres de bureau de deux commissions[cr 26] :

  1. Commission scientifique
    1. Dom Joseph Pothier
    2. F. Raillard, vicaire de l'église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris
    3. Otto Kornmüller, bénédictin bavarois
    4. (Juan de Castro, secrétaire de l'Académie espagnole des Beaux-Arts à Rome, mais démissionné avant la fin du congrès)
  2. Commission artistique
    1. Charles-Émile Poisot, compositeur, fondateur du conservatoire de Dijon
    2. Nicolas Couturier
    3. Dom Innocenzo Pasquali, chantre pontifical
    4. Dom Pietro Paolo Balestra, prêtre de la mission à Plaisance

Conclusions et vœux

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Avant de terminer toutes les séances, la commission du congrès adopta plusieurs conclusions et vœux desquels les traductions seraient publiées dans quelques documents, tel le compte rendu de Charles-Émile Ruelle, p. 37-42 (1884)[cr 27]. Voici la traduction de Dom Paul Cagin (1883)[pc 4],[19] :

Le Congrès européen réuni à Arezzo, dans le but d'honorer la mémoire de Guido monaco, de promouvoir l'amélioration du chant liturgique, après avoir entrepris ses travaux dans l'esprit de la plus filiale soumission au Saint-Siège et ouvert ses séances sous les auspices de la Bénédiction Apostolique, est heureux de pouvoir témoigner de son respect le plus absolu pour l'autorité suprême et de son abandon tout filial à la bonté paternelle de Celui que N. S. Jésus-Christ a établi pour régir son Église.
Ayant constaté, non sans douleur, que depuis longtemps le chant sacré dans les diverses parties de l'Europe, à peu d'exceptions près, se trouve négligé et dans un état déplorable, état qui est produit :
  1. par la divergence et l'incorrection des divers livres choraux dont on se sert dans les Églises ;
  2. par la différence des travaux théoriques modernes et par la variété et l'insuffisance des méthodes d'enseignement, tant dans les séminaires que dans les sociétés musicales ;
  3. par la négligence avec laquelle traitent le plain-chant les maîtres de musique de notre temps, parmi lesquels de nombreux membres du clergé trop peu soucieux de cet objet ;
  4. par l'oubli de la vraie tradition pour la bonne exécution du chant liturgique ;
Il exprime les vœux suivants :
  1. Que les livres choraux en usage dans les Églises soient rendus le plus conformes qu'il est possible à l'antique tradition ;
  2. Que l'on accorde le plus grand encouragement et que l'on donne la plus large diffusion aux études et aux travaux théoriques déjà faits et à faire, qui mettent en lumière les monuments de la tradition liturgique ;
  3. Que l'on donne dans l'éducation du clergé une place convenable à l'étude du plain-chant, remettant ainsi en vigueur et appliquant avec un plus grand zèle les prescriptions canoniques sur ce point ;
  4. Qu'à l'exécution du plain-chant à notes égales et martelées, soit substituée l'exécution rythmique conforme aux principes exposés par Gui d'Arezzo dans le chapitre XV de son Micrologue ;
  5. Qu'à cet effet toute méthode de chant sacré renferme les principes de l'accentuation latine.

À peine s'était terminé le congrès, les membres du bureau, « accompagnés d'un grand nombre d'autres congressistes », arrivèrent à Rome. Le 17 septembre, le pape les accueillit en audience particulière[cr 28].

Postérité

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Décret Romanorum pontificum sollicitudo et bref Quamquam nos

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Il n'est pas étonnant qu'à la suite du congrès, l'édition de Ratisbonne ait appelé au secours. L'année suivante, le 10 avril, la Sacrée Congrégation des rites dénonça le décret Romanorum pontificum sollicitudo.

Ce décret se composait de quatre principes. D'abord, celui-ci désapprouvait nettement les vœux du congrès. Puis, le Saint-Siège approuvait toujours, comme seul chant légitime et authentique de l'Église, l'édition de Pustet. Ensuite, son usage y était fortement recommandé, mais sans l'imposer. Enfin, l'Église accordait pleine liberté en faveur des études théoriques et archéologiques du chant liturgique[cd 3].

Si les deux derniers restaient encore favorables, la conclusion était vraiment dure pour Solesmes : « En conséquence, il ne doit plus y avoir de doute, ni de discussions, sur l'authenticité et la légitimité de cette forme de chant [néo-médicéen], parmi ceux qui sont sincèrement soumis à l'autorité du Saint-Siège[cd 3]. »

Pape Léon XIII (1810 - 1878 - † 1903)

Certes, après la publication du Liber gradualis en 1883, Léon XIII félicita les travaux de Solesmes, le 3 mars 1884, avec son bref Redditum fuit nobis. Mais cette publication ne changea rien. De fait, le pape confirma à nouveau son désaccord, deux mois plus tard :

« Léon XIII, Pape. Cher fils [Dom Pothier], salut et bénédiction apostolique.

Bien que, dans la réponse que Nous avons faite à votre lettre du 24 décembre de l'année dernière, en louant l'habileté avec laquelle vous et vos frères avez expliqué et commenté les anciens monuments de la musique sacrée, Nous ayons uniquement considéré le Graduel édité par vous comme un ouvrage concernant l'histoire et la science de la musique sacrée et écrit au point de vue de l'érudition, ainsi qu'il résulte de la teneur de Notre lettre, toutefois, afin d'éviter que cette Lettre ne donne occasion à de fausses interprétations, Nous avons jugé, très cher fils, devoir vous faire connaître par la Présente que, dans la Lettre susdite, que Nous vous avons adressée, Nous n'avons pas eu la pensée de nous écarter en quoi que ce soit du décret publié en vertu de Notre autorité, le 10 avril de l'année dernière, par Notre Congrégation des Saints Rites et commençant par ces mots Romanorum pontificum sollicitudo, et que Notre intention n'a pas été d'approuver pour l'usage de la Sainte Liturgie le Graduel qui Nous a été offert, lequel aurait dû nécessairement, à cet effet, être soumis à un soigneux examen de la même Congrégation, selon la coutume du Siège Apostolique en pareil cas. Cette explication donnée, par laquelle Nous déclarons vouloir que la force du susdit décret soit pleine et entière, Nous vous accordons affectueusement dans le Seigneur, à vous, cher fils, et à vos frères, comme gage de Notre amour paternel et comme présage de la protection céleste, la Bénédiction Apostolique.

Donne à Rome, près S. Pierre, le 3 mai 1884, la septième année de Notre Pontificat[pc 5]. »

— Léon XIII, Pape — Bref (contre-bref) Quamquam nos


Dès 1884, l'édition de Pustet citait triomphalement le Romanorum pontificum sollicitudo dans son graduel, en soulignant l'autorisation solide de Léon XIII et de la congrégation [6]. Le résultat du congrès demeura donc, pendant quelque temps, une véritable catastrophe pour les restaurateurs.

Après ce contre-bref, on ne se souvenait guère du congrès d'Arezzo. Néanmoins, une fois Dom André Mocquereau avait réussi à présenter scientifiquement l'irrégularité de l'édition de Ratisbonne, avec sa publication de la Paléographie musicale à partir de 1889 [7], le vent favorable commença à souffler. De fait en octobre 1891, Léon XIII ordonna à la Congrégation des rites, de revoir le règlement du 14 septembre 1884, selon le décret du 10 avril 1883[pc 6]. Si de nombreux religieux restaient encore opposants, c'était le Vatican lui-même qui commença à réfléchir[1].

Commission internationale de l'Édition Vaticane

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Faute de renouvellement, le privilège de l'Édition néo-médicéenne expira en 1901. Après quoi Carlo Respighi, consulteur de la congrégation, fut chargé par Léon XIII d'étudier la création d'une commission internationale[pc 7]. Ensuite de quoi le Saint-Père expédia le bref Nos quidem à l'abbé de Solesmes Dom Paul Delatte, afin de féliciter les travaux de l'abbaye depuis si longtemps[1]. Le privilège de Ratisbonne fut formellement révoqué par un décret de la Sacrée congrégation des rites le 8 janvier 1904[20].

Finalement, c'était le pape Pie X, ancien participant du congrès d'Arezzo, qui nomma sa commission pontificale pour l'Édition Vaticane par son motu proprio daté du 25 avril 1904[pc 3]. Les membres de cette première commission furent aussitôt désunis, à cause d'une variété importante des manuscrits du kyriale[ve 3]. Mais elle ne fut officiellement supprimée qu'au 16 janvier 1914, par un motu proprio[pc 8]. Au contraire, la deuxième commission créée en 1913 fonctionnait effectivement, comme prévu par le congrès d'Arezzo, et continua sa mission en faveur de l'Édition Vaticane, présidée par Dom Paolo Ferretti[pc 9].

Certes, l'idée du congrès d'Arezzo fut aisément réalisée au XXe siècle, à partir du pontificat de saint Pie X. Cependant, au regard de livre du chant grégorien, une édition de commission ne pourrait être qu'une synthèse des manuscrits, jamais chantée[21]. De nos jours, on peut restaurer correctement et strictement, par les meilleurs spécialistes, ceux que les moines carolingiens chantaient il y a 1100 ans, d'après les critères d'une science, sémiologie grégorienne, et en manière de l'édition critique. C'est pourquoi le Vatican confie contrairement, aujourd'hui, la rédaction de l'Antiphonale romanum à Solesmes ainsi que celle du Graduale novum à l'AISCGre, sans créer aucune commission, afin de remplacer officiellement l'Édition Vaticane.

Édition critique de livres de chant

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Déjà, le congrès proposait également la nécessité de l'édition critique. Le premier projet ne fut inauguré qu'après la Deuxième Guerre mondiale. Les livres en usage, quant à eux, il fallut attendre les années 1990.

D'autres congrès du chant liturgique aux XIXe et XXe siècles

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Dès le milieu des années 1890, quelques congrès afin de soutenir la restauration du chant furent tenus en France. Puis, à la suite de l'officialisation du chant grégorien, plusieurs congrès européens furent organisés au début du XXe siècle.

Articles connexes

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Publications

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Pour le congrès

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  1. Joseph Pothier et Antonin Schmitt, 4 opuscules (brochures) en faveur du congrès, Imprimerie Saint-Pierre, Solesmes août 1882[pc 25]
    1. De la virga dans les neumes (Pothier), 48 p.
    2. Une petite question de grammaire à propos du plain-chant (Pothier), 24 p.
    3. La tradition dans la notation du plain-chant (Pothier), 32 p. et tableau[37]
    4. Propositions sur le chant grégorien d'après les faits universellement admis par les archéologues (Schmitt), 30 p[cr 29].
  2. L'édition de Pustet aussi fit distribuer 70 kg de livres. On ignore cependant ses détails[cd 5].
  • Luigi Nerici, Del Congresso europeo di canto liturgico in Arezzo e della restaurazione del canto gregorano, Tipografia Giusti, Lucca 1882, 80 p.
  • Paul Cagin, Le chant grégorien au Congrès d'Arezzo, Imprimerie Oudin, Poitiers 1883[pc 26]
  • Michael Joannes Antonius Lans, Lettres sur le Congrès d'Arezzo, par Mich. J. A. Lans, professeur au petit séminaire Hageveld, près [de] Leiden (Hollande), traduite du hollandais par un musicien belge, P. Lethielleux, Paris 1883, 74 p[38].
  • Charles-Émile Ruelle, Le congrès européen d'Arezzo pour l'étude et l'amélioration du chant liturgique, compte rendu non officiel suive d'un apprendice bibliographieque, Librairie de Firmin-Didot et Cie., Paris 1884 [lire en ligne]
  1. a b c et d p. 15, note no 1
  2. p. 34
  3. a b et c p. 23
  4. a et b p. 22
  5. p. 18
  6. p. 18, 31 et 32
  7. a et b p. 12
  8. p. 12-13
  9. a et b p. 13
  10. p. 14
  11. p. 14-15
  12. p. 15
  13. p. 16
  14. p. 19 - 20
  15. p. 20
  16. p. 27
  17. p. 26
  18. p. 27-28
  19. a et b p. 29
  20. a et b p. 30
  21. a et b p. 31
  22. p. 32
  23. p. 32 et 33
  24. a et b p. 37
  25. p. 33
  26. p. 42
  27. p. 37-42
  28. p. 44
  29. p. 48

Comptes rendus des séances

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Références bibliographique

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  • Pierre Combe, Histoire de la restauration du chant grégorien d'après des documents inédits, Solesmes et l'Édition Vaticane, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 1969, 488 p.
  1. p. 46
  2. p. 182 : « D'ailleurs, le Père de Santi continuait à étudier toujours plus à fond le côté historique du problème: d'une part les décrets eux-mêmes (14 août 1893), et d'autre part l'œuvre attirbuée à Palestrina, qui n'était pas sans poser quelques problèmes : comment Palestrina avait-il pu faire une œuvre si peu musicale ? (2 décembre 1893.) »
  3. a et b p. 299
  4. p. 111 ; Le chant grégorien au Congrès d'Arezzo, Oudin, Poitiers 1883, p. 39-40
  5. p. 113
  6. p. 171
  7. p. 216
  8. p. 461
  9. p. 462
  10. p. 98
  11. p. 100
  12. p. 146
  13. p. 160
  14. p. 168
  15. p. 189
  16. p. 190
  17. p. 243
  18. p. 291
  19. p. 313
  20. p. 417 - 418
  21. p. 440
  22. p. 443
  23. p. 444
  24. a et b p. 452
  25. p. 102 et 108
  26. p. 111
  • Eugène Cardine, Vue d'ensemble sur le chant grégorien, Abbaye Saint-Pierre, Solesmes 2002 (ISBN 978-2-85274--2369) 31 p.
  1. a et b p. 24
  2. a b et c p. 25
  3. p. 27 ; certes, le kyriale fut publié en 1905, après la rédaction de la commission. Toutefois, dorénavant les moins de Solesmes y compris membre Dom André Mocquereau suspendirent leur collaboration tandis que la plupart des membres italiens de la commission n'y assistaient plus. Par conséquent, le président Dom Joseph Pothier dut sortir ses graduel (1908) et antiphonaire (1912) selon son ancienne version de Liber gradualis (1883, révisée 1895).
  1. p. 97 « cantus gregorianum quem semper Ecclesia Romana retinuit, proinde ex traditione conformior haberi potest illi quem in Sacram Liturgiam Summus Pontifex sanctus Gregorius invexerat. »
  2. p. 163
  3. a et b p. 95
  4. p. 156
  5. p. 94
  1. p. 299
  1. p. 93 - 115
  2. p. 113, note no 77 : Pie Bernard (éd.), Missale juxta ritum Sacri Ordinis Prædicatorum auctoritate Apostolica approbatum et Reverendissimi Patris Fr. Josephi Mariæ Larroca ejusdem Ordinis Magistri Generalis jussu editum, Desclée et Lefebvre, Tournai 1881
  1. p. 168

Notes et références

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  1. a b et c Le Mouvement Theologique Dans le Monda Contemporain, 260 p. (lire en ligne), p. 23.
  2. « Amelli, Ambrogio Maria (1848-1933) », sur idref.fr (consulté le ).
  3. (en)https://books.google.fr/books?id=hsPLPDSQI-YC&pg=PA129
  4. Il existe plusieurs variantes concernant le nom de ce personnage. D'ailleurs, il est difficile à l'identifier. Cependant, il est certain qu'il était venu de Munich, selon plusieurs documents.
  5. a b c d e f g h i j k et l (it)https://books.google.fr/books?id=nXYRAAAAYAAJ&pg=PA385 liste partielle des Italiens dans la Civiltà cattolica, tome 11, première partie, p. 385, 1882
  6. Biographie universelle des musiciens et bibliographie génèrale de la musique, , 1094 p. (lire en ligne), p. 161.
  7. (it)http://www.treccani.it/enciclopedia/de-lorenzi-giovanni-battista_(Dizionario-Biografico)/
  8. « Stephen Morelot (1820-1899) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  9. Théophile Gautier, Correspondance générale, , 401 p. (ISBN 978-2-600-03701-3, lire en ligne), p. 475.
  10. « Alexandre Stanislas Neyrat (1825-1913) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  11. a et b « Charles-Émile Ruelle (1833-1912) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  12. Vincent Viaene, Papauté et le nouvel ordre mondial, , 516 p. (ISBN 978-90-5867-518-7, lire en ligne), p. 226.
  13. (it) Pietro Paolo Balestra, Il maestro del canto sacro che insegna colla maggior brevità possibile le regole teoretiche e pratiche del canto fermo non che l'essenziale del canto figurato corale, , 41 p. (lire en ligne).
  14. http://cths.fr/an/prosopo.php?id=106416
  15. (it)http://www.bibliotecamusica.it/cmbm/scripts/gaspari/libri.asp?id=3297
  16. (it)https://books.google.fr/books?id=6nzPO5MkyzsC&pg=PA90
  17. Théodore Joseph de Vroye et Xavier Van Elewyck, De la musique religieuse, , 379 p. (lire en ligne).
  18. D'une part, il s'agissait de la limité de connaissance à l'époque. Mais, d'autre part, Solesmes avait besoin de l'autorité de saint Grégoire le Grand, afin de lutter contre l'édition de Ratisbonne.
  19. « Cagin, Paul (1847-1923 ; bénédictin) », sur idref.fr (consulté le ).
  20. Gregorio Maria Sunol, Introduction à la paléographie musicale grégorienne, p. 420, Desclée 1935
  21. http://palmus.free.fr/Article.pdf Dom Daniel Saulnier, Un nouvel antiphonaire monastique, 2005
  22. Bernard Guillemain, Raymond Darricau et Jean Bernard Marquette, Le Diocese de Bordeaux, 308 p. (lire en ligne), p. 293.
  23. http://data.bnf.fr/documents-by-rdt/13894814/70/page1
  24. a et b Data Bnf [1]
  25. a b c d e f g h i j k et l Dominique-Marie Dauzet, Le congrès de musique sacrée à l'époque contemporaine, dans Le catholicisme en congrès, p. 140 - 141, 2009 [2]
  26. http://data.bnf.fr/12207610/fernand_de_la_tombelle/ puis, rubrique [catalogue] d'Auteur du texte → La Musique d'église (Il s'agit du compte-rendu du congrès.)
  27. http://www.salve-regina.com/salve/Le_mouvement_liturgique Didier Bonneterre, Le mouvement liturgique, 1980
  28. http://www.sfmusicologie.fr/index.php?id=78&voir=art_lien_2185#art2185
  29. a et b http://gregofacsimil.free.fr/02-ARTICLES/Article-pdf/Dom_Jacques-Marie_Guilmard/JG-Cardine-Bibliographie-Studi-Gregoriani(2004).pdf
  30. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, Richard-Masse (Paris), (consulté le ).
  31. Bibliothèque diocésaine de Salzbourg, IV. Internationaler Kongreß für Kirchenmusik : in Köln, 22 - 30. Juni 1961 , (de) [3] consulté le 6 janvier 2022
  32. Consociatio Internationalis Musicæ Sacræ, Histoire [4]
  33. James Frazier, Maurice Duruflé, p. 350, 2007 [5] voir Johannes Overath (auteur)
  34. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, la Psalette grégorienne de Strasbourg (Strasbourg), (consulté le ).
  35. Jean-Paul II, Discours du pape Jean-Paul II aux participants au Congrès international de musique sacrée, promu par la Conseil pontifical de la culture, le 27 janvier 2011 [lire en ligne]
  36. Vatican, programme du Congrès international de musique sacrée, le 10 janvier 2001 [lire en ligne]
  37. « BnF Catalogue général », sur bnf.fr, Impr. Saint-Pierre (Solesmes), (consulté le ).
  38. http://opacapitolino.cineca.it/Record/RMR0294314
  39. a et b Charles-Émile Ruelle, p. 48