Adolphe Duparc

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Adolphe Yves-Marie Duparc
Image illustrative de l’article Adolphe Duparc
Adolphe Duparc en 1908.
Biographie
Nom de naissance Adolphe Yves Marie Duparc
Naissance
à Lorient (Morbihan)
Ordination sacerdotale
Décès (à 89 ans)
à Quimper (Finistère)
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par
Henri Gouraud
Évêque de Quimper et Léon

Blason
« Meulet ra vezo Jesus Krist ! »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Adolphe Duparc, né à Lorient le et mort à Quimper le , est un évêque catholique français, évêque de Quimper et Léon de 1908 à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Armes de l'évêque sur une cloche de l'église Saint-Pierre d'Hanvec.

Ordonné prêtre pour le diocèse de Vannes le , il devient curé de Lorient de 1895 à 1908, puis est nommé évêque de Quimper et Léon le . Il est consacré deux semaines plus tard, le 25 février, par Henri Gouraud, évêque de Vannes. Il est installé à Quimper le 10 mars suivant où il succède à François-Virgile Dubillard, transféré à Chambéry.

Il a le souci de la formation du clergé. En 1913, il rachète le petit séminaire de Pont-Croix, fondé en 1823 qui avait été confisqué par l'État en 1905.

Gisant d'Adolphe Duparc en la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.

Il est l'homme de plusieurs combats : séparation de l’Église et de l’État, laïcisation des écoles, lutte contre l'alcoolisme, nationalisme breton, interdiction aux religieux de s'investir dans le mouvement nationaliste, excommunication des nationalistes bretons du PNB le , patriotisme français (il voit dans les Bretons morts pendant la Grande Guerre « les témoins de l'union cordiale et complète de la Bretagne et de la France »[1]), pétainisme (son adhésion aux idéaux de la Révolution nationale et sa fidélité au Maréchal ne se sont jamais démenties[1]) : il déclare par exemple en février 1943, à la suite de bombardements alliés sur Brest : « Une nouvelle page de sang que la barbarie vient ajouter au tableau de ses exploits »[2]. Il s'attache tout particulièrement à développer l'école catholique (par la création de 110 écoles primaires et de 8 écoles techniques) et à promouvoir l'Action catholique. C'est lui qui consacre le breton Édouard Mesguen, évêque de Poitiers, le 22 février 1934.

Il meurt le à 89 ans, après avoir occupé le siège épiscopal de Quimper pendant trente-huit ans. Il est enterré à la cathédrale Saint-Corentin de Quimper où le public peut voir son gisant en bronze sculpté par François Bazin.

Armes[modifier | modifier le code]

Parti : au premier d'azur, au mouton passant d'argent, onglé d'or, au second d'or au lion morné de sable tenant une crosse de gueules, au chef d'hermines[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Yvon Tranvouez, dans sa communication au colloque intitulée Les catholiques et la question bretonne (1940-1944), page 291, Bretagne et identités régionales pendant la Seconde Guerre mondiale, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale, Brest, mai 2002
  2. Georges Cadiou, L'Hermine et la Croix gammée, Mango Document, 2001, [ (ISBN 2-914353-065)]
  3. André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, 1917, H/ Daragon éditeur, 288p. Disponible sur Gallica
  4. « Cote 19800035/243/32315 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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