Charles Péguy

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Charles Péguy
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Portrait de Charles Péguy par Jean-Pierre Laurens.
Naissance
Orléans
Décès (à 41 ans)
Villeroy (Seine-et-Marne)
Auteur
Langue d’écriture Français

Compléments

Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort au combat le 5 septembre 1914 à Villeroy, est un écrivain, poète et essayiste français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin[1].

Son œuvre multiple comprend des pièces de théâtre en vers libres Le Porche du Mystère de la deuxième vertu (1912) et des recueils poétiques en vers réguliers La Tapisserie de Notre-Dame (1913) d'inspiration mystique et évoquant notamment Jeanne d'Arc, un personnage historique auquel il reste toute sa vie profondément attaché. C'est aussi un intellectuel engagé, après avoir été militant socialiste, anticlérical puis dreyfusard au cours de ses études, il se rapproche du catholicisme à partir de 1908 et du conservatisme[2], et reste connu pour des essais où il exprime ses préoccupations sociales et son rejet de la modernité (L'Argent, 1913).

Biographie

Jeunesse

Charles Péguy naît en 1873 à Orléans dans une famille modeste : sa mère, Cécile Quéré, est rempailleuse de chaises, et son père, Désiré Péguy, est menuisier. Ce dernier meurt d'un cancer de l'estomac[3] quelques mois après la naissance de l'enfant, qui est élevé par sa grand-mère et sa mère. De 1879 à 1885, il fréquente les classes de l'école primaire annexe de l'École normale d'instituteurs d'Orléans. L'ayant remarqué, le directeur de l'École normale, Théodore Naudy, le fait entrer en 1885 au lycée d'Orléans en lui faisant obtenir une bourse qui lui permet de continuer ses études. Pendant ces années passées à Orléans, Péguy suit des cours de catéchisme auprès de l'abbé Cornet, chanoine de la cathédrale. Au lycée Pothier, quoique bon élève, il se fait remarquer par son caractère : en avril 1889, le proviseur du lycée écrit sur son bulletin : « Toujours très bon écolier, mais j'en reviens à mon conseil du dernier trimestre : gardons-nous du scepticisme et de la fronde et restons simple. J'ajouterai qu'un écolier comme Péguy ne doit jamais s'oublier ni donner l'exemple de l'irrévérence envers ses maîtres[4]. »

Il obtient finalement son baccalauréat le . Demi-boursier d'État, Péguy prépare ensuite le concours d'entrée à l'École normale supérieure au lycée Lakanal, à Sceaux, puis à Sainte-Barbe. Il fréquente encore la chapelle du lycée Lakanal en 1891-1892. D'après son condisciple Albert Mathiez, c'est peu à la fin de cette période qu'il devient « un anticlérical convaincu et pratiquant[5] ». Il intègre l'École normale supérieure le , sixième sur vingt-quatre admis. Entre temps, de septembre 1892 à septembre 1893, il fait son service militaire au 131e régiment d'infanterie.

À l'École normale supérieure, il est l'élève de Romain Rolland et de Bergson, qui ont une influence considérable sur lui : « nourri … de la fleur de l'esprit classique en même temps que des généreux idéaux de l'esprit moderne, Péguy était appelé à concilier en lui les appels les plus divergents et à incarner la totalité de l'esprit français[6] ». Il y affine également ses convictions socialistes, selon une vision personnelle faite de rêve de fraternité et de convictions tirées de sa culture chrétienne, qu'il affirme dès sa première année à l'École. Lorsque éclate l'affaire Dreyfus, il se range d'emblée du côté des dreyfusards. En février 1897, il écrit son premier article dans la Revue socialiste, et en juin 1897, achève d'écrire Jeanne d'Arc, pièce de théâtre ; œuvre en vue de laquelle il avait fait un important travail de documentation.

Son socialisme n'est pas un programme politique, et ne relève pas d'une idéologie plus ou moins fondée sur le marxisme ; pour Péguy, le socialisme choisi et formulé dès sa jeunesse est essentiellement un idéal rêvé de société d'amour et d'égalité entre les hommes : « Comme il eut souci de tenir ensemble sa foi politique et sa foi religieuse, Péguy n'entend pas séparer son baptême et sa culture[7]. »

Sur la Commune de Paris, Charles Péguy a écrit dans Notre jeunesse : « Le 18 mars même fut une journée républicaine, une restauration républicaine en un certain sens, et non pas seulement un mouvement de température, un coup de fièvre obsidionale, mais une deuxième révolte, une deuxième explosion de la mystique républicaine et nationaliste ensemble, inséparablement patriotiques[8] ».

L'affaire Dreyfus

Charles Péguy, dès le début de ses études supérieures, est profondément révolté par l'antisémitisme - au point d'avoir réclamé une réparation par duel au pistolet après une plaisanterie faite sur son ami Albert Lévy. Il garde de l'année 1898 le souvenir d'« un temps inoubliable de béatitude révolutionnaire[9] ». En janvier de cette même année, il signe toutes les protestations publiées dans l'Aurore pour demander la révision du procès Dreyfus, alors même qu'il prépare l'agrégation. Il participe à de nombreux affrontements entre dreyfusards et antidreyfusards.

Intellectuel et visionnaire

Le , il épouse civilement Charlotte-Françoise Baudouin, sœur de Marcel Baudouin, un de ses proches amis décédé trois mois plus tôt, et s'installe avec elle au 7, rue de l'Estrapade (aujourd'hui no 21). Ils ont quatre enfants : Marcel (1898-1972), Germaine (1901- ?), Pierre (1903-1941) et Charles-Pierre (1915- ?). Un an plus tard, il fonde, près de la Sorbonne, la librairie Bellais, qui fut le quartier général du mouvement dreyfusiste ; son échec à l'agrégation de philosophie l'éloigne définitivement de l'université. À la même époque, il écrit dans la Revue blanche[10].

Cependant, dès 1900, après la quasi-faillite de sa librairie, il se détache de ses associés Lucien Herr et Léon Blum et fonde dans la foulée Les Cahiers de la quinzaine, au 8 rue de la Sorbonne, revue destinée à publier ses propres œuvres et à faire découvrir de nouveaux écrivains. Romain Rolland, Julien Benda, Georges Sorel, Daniel Halévy et André Suarès y contribuent. Le premier numéro paraît le , tiré à 1 300 exemplaires ; en quatorze années d'existence et 229 Cahiers à parution très irrégulière, la revue ne dépasse jamais les 1 400 abonnés, et sa survie reste toujours précaire.

En 1913, dans L'Argent, Charles Péguy est le premier à employer l'expression « hussards noirs » à propos des élèves-maîtres de l'École normale d'Orléans dont il fréquenta l'école primaire annexe de 1879 à 1885 : l'expression est employée depuis lors pour désigner les instituteurs de la IIIe République après le vote des lois Jules Ferry.

En politique, après sa « conversion[11] » au socialisme, Péguy soutient longtemps Jean Jaurès, son compagnon d'études à Normale sup', avant qu'il n'en vienne à considérer ce dernier, à cause de son pacifisme, comme un traître à la nation et à sa vision du socialisme[12]. Dans l'immédiat avant-guerre et le climat de fièvre d'une revanche longtemps espérée sur l'Allemagne, il écrit dans le Petit Journal daté du 22 juin 1913 : « Dès la déclaration de guerre, la première chose que nous ferons sera de fusiller Jaurès, nous n'avons pas besoin d'un traître pour nous poignarder dans le dos[réf. nécessaire] ».

Pour Péguy, la République se doit de poursuivre, par son organisation, ses exigences morales et donc son énergie, l'œuvre de progrès de la monarchie au service du peuple tout entier, et non pas au service de quelques-uns - comme la IIIe République le faisait selon lui, à cause de la faiblesse de son exécutif et de l'emprise abusive des partis. Son nationalisme est spontanément philo-judaïque par fidélité à nos racines autant judéo-chrétiennes que gréco-romaines. Pour lui, la « race française » est le fruit millénaire d'une correspondance entre un peuple et une terre irriguée par des siècles de christianisme ; le christianisme est d'abord païen, au sens de paganus (paysan). C'est à cette vision de la nation qu'adhèrent plus tard Bernanos et de Gaulle. Par conviction, il s'oppose fermement à cet « universalisme facile » qui commence, à ses yeux, à marquer la vie économique et culturelle : « Je ne veux pas que l'autre soit le même, je veux que l'autre soit autre. C'est à Babel qu'était la confusion, dit Dieu, cette fois que l'homme voulut faire le malin[réf. nécessaire] ». Pour Péguy, tout ce qui relève de la confusion et du désordre enchaîne ; ce sont l'ordre, l'organisation, la rationalité qui libèrent.

Écrivain et mystique

Son retour au catholicisme, dont il avait été nourri durant son enfance, a eu lieu entre 1907 et 1908[13]. Il confie en septembre 1908 à son ami Joseph Lotte : « Je ne t'ai pas tout dit… J'ai retrouvé la foi… Je suis catholique… »[14]. Cependant, son entourage remarquait depuis quelques années déjà ses inclinations mystiques ; ainsi, les frères Jean et Jérôme Tharaud se souviennent l'avoir fait pleurer en racontant les miracles de la Vierge, à la Noël 1902[15]. Le paraît Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, qui s'inscrit clairement dans la perspective d'une méditation catholique et manifeste publiquement sa conversion. La réaction du public catholique est plutôt méfiante, même si L'Amitié de France et La Croix font une critique élogieuse de l'ouvrage. Son intransigeance et son caractère passionné le rendent suspect à la fois aux yeux de l'Église, dont il attaque l'autoritarisme, et aux yeux des socialistes, dont il dénonce l'anticléricalisme ou, un peu plus tard, le pacifisme, pour lui inopérant et, et encore plus, à contre-sens, quand l'Allemagne redevient menaçante.

En juin 1912, touché par la maladie de l'un de ses enfants, il part en pèlerinage à Chartres : 177 km[réf. nécessaire] en trois jours ; Alain-Fournier l'accompagne sur une partie du chemin. Il fait à nouveau ce pèlerinage en 1913. Il écrit : « … j'ai tant souffert et tant prié … Mais j'ai des trésors de grâce, une surabondance de grâce inconcevable[16]… ». Pourtant, il ne devient pas catholique pratiquant. En effet, Charles Péguy n'aurait jamais communié adulte et n'aurait reçu les sacrements qu'un mois avant sa mort, le 15 août 1914, à Loupmont, alors qu'il était sous l'uniforme.

La bénédiction de son patriotisme par Dieu s'inscrit dans le courant de pensée majoritaire des années d'avant-guerre qui, après les années d'abattement dues à la défaite de 1870, attendait et espérait une revanche :

« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. […]
Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
Couchés dessus le sol à la face de Dieu […]
Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés »

fait écho aux Béatitudes.

L'œuvre de Péguy célèbre avec flamme des valeurs qui pour lui sont les seules respectueuses de la noblesse naturelle de l'homme, de sa dignité et de sa liberté : d'abord, son humble travail, exécuté avec patience, sa terre cultivée avec respect, sa famille (« le père de famille, aventurier du monde moderne[réf. nécessaire] »). Ce sont là ses valeurs essentielles, liées à son patriotisme et sa foi dans une République qui serait enfin forte, généreuse et ouverte. Et c'est précisément là, pour lui, que dans une action résolue, se rencontre Dieu. C'est à ce titre que Péguy peut apparaître comme un théologien, chantre des valeurs de la nature créée par un Dieu d'amour. D'où aussi son attachement profond à Marie : il aurait passé la nuit précédant sa mort à fleurir la statue de la Vierge dans la petite église du village où stationnait son unité[réf. nécessaire].

Antimoderne

La réforme scolaire de 1902, portant sur les humanités modernes et l'enseignement secondaire unique, est sans doute la première occasion à laquelle Péguy exprime aussi violemment son rejet du monde moderne[17] : « Comme le chrétien se prépare à la mort, le moderne se prépare à la retraite ». Dans ses Cahiers de la quinzaine, il écrit : « Aujourd'hui, dans le désarroi des consciences, nous sommes malheureusement en mesure de dire que le monde moderne s'est trouvé, et qu'il s'est trouvé mauvais. »[18]. Il se sépare ainsi peu à peu de la gauche parlementaire, à ses yeux, coupable de trahir ses idéaux de justice et de vérité, pour rejoindre les rangs des nationalistes qui jugent inévitable une nouvelle guerre, au moins pour recouvrer l'intégrité du territoire d'une France mythifiée par le culte de figures comme Richelieu (« le plus grand des révolutionnaires[réf. nécessaire] »), et surtout de Jeannne d'Arc.

Deux ans plus tard, dans Zangwill, il allie ce rejet de la modernité à celui d'une certaine idée du progrès, « grande loi de la société moderne[19] ». Péguy critique dans la modernité d'abord la vanité de l'homme qui prétend remplacer Dieu, et un avilissement moral largement inévitable, en raison surtout de la part donnée à l'argent et à l'âpreté mise dans sa recherche et son accumulation ; un monde qui tourne le dos aux humbles vertus du travail patient de l'artisan ou du paysan.

Mort au champ d'honneur

Memorial à Villeroy-sur-Marne (Péguy se trouve en haut à droite)

Son fils aîné devant rentrer à Sainte-Barbe en octobre 1913, Péguy loue une maison à Bourg-la-Reine, 7 rue André Theuriet[20]. Il y demeure avec son épouse et ses enfants : Marcel, né en 1900, Germaine, née en 1901 et Pierre, né en 1903. À Bourg-la-Reine, il termine Ève, rédige la Note sur Bergson et la Philosophie bergsonienne, la Note conjointe sur Descartes et la philosophie cartésienne et continue la rédaction des Cahiers de la Quinzaine[20].

Lieutenant de réserve, il part en campagne dès la mobilisation en août 1914, dans la 19e compagnie du 276e régiment d'infanterie. Il meurt au combat la veille de la bataille de la Marne, tué d'une balle au front, le samedi 5 à Villeroy (ou au Plessis-l'Évêque[21]), près de Neufmontiers-lès-Meaux, alors qu'il exhortait sa compagnie à ne pas céder un pouce de terre française à l'ennemi. Un de ses proches, Joseph Le Taconnoux que ses camarades mobilisés surnommaient Taco a rapporté qu'avant son départ pour le front, Péguy lui avait affirmé : « Tu les vois, mes gars ? Avec ça, on va refaire 93 »[22].

Sa famille quitte alors la maison de Bourg-la-Reine et laisse la place au romancier et essayiste Léon Bloy[20] ; son fils posthume Charles-Pierre naît en février 1915.

Postérité

En France, de nombreuses rues portent aujourd'hui le nom de Charles Péguy ; celui-ci a également été attribué à plusieurs établissements scolaires : lycée d'Orléans, d'Eysines, de Marseille et Clisson, collèges du 11e et du 19e arrondissements de Paris, du Chesnay, d'Arras, de Wittelsheim, Moulins, Morsang-sur-Orge, Chartres, Cattenom, Bobigny, Tourcoing, Moncoutant, Palaiseau, Bondoufle et Verneuil-l'Étang.

Le philosophe Alain Finkielkraut a contribué à réhabiliter Charles Péguy dans son essai Le Mécontemporain (1992), après une longue période où beaucoup associaient l'écrivain à la récupération qui en avait été faite par le régime de Vichy et le courant nationaliste catholique. Comme lui, il déplore la part prise dans nos sociétés par l'esprit de lucre, la spéculation, la publicité et les impératifs d'une société de spectacle, au détriment du souci de l'éducation de tous[réf. nécessaire]. « Péguy a cette destinée singulière d'être, parmi les grands écrivains du XXe siècle, celui qui, de son vivant, a été enseveli sous le plus lourd silence de la critique, et qui, depuis sa mort, a provoqué la plus abondante foison d'articles et de volumes[23] »

Une grande partie des archives concernant Péguy sont rassemblées au Centre Charles Péguy[24],[25] d'Orléans, fondé par Roger Secrétain en 1964. On y trouve notamment la quasi-totalité de ses manuscrits.

Œuvres

Sur les autres projets Wikimedia :

Essais
  • De la raison , 1901
  • De Jean Coste, 1902
  • Notre Patrie, 1905
  • Situations, 1907–1908
  • Notre jeunesse, 1910
  • Victor-Marie, Comte Hugo, 1910
  • Un nouveau théologien, 1911
  • L'Argent, 1913
  • Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne, 1914
  • Note conjointe sur M. Descartes et la philosophie cartésienne, 1914 (posth.)
  • Clio. Dialogue de l'histoire et de l'âme païenne, 1931 (posth.)
  • L'Argent suite, 1932 (posth.)
  • Véronique. Dialogue de l'histoire et de l'âme charnelle, Gallimard, 1972 (posth.)
Poésie
Théâtre
Divers
  • Lettres et entretiens, 1927 (posth.)
  • Correspondance Charles Péguy - Pierre Marcel, Paris, L'Amitié Charles Péguy, XXVII (posth.)
Œuvres complètes
  • Œuvres complètes de Charles-Péguy (1873-1914), Paris, NRF, Gallimard, 1916-1955 (20 vol.)
  • Œuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1941
  • Œuvres en prose complètes I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1987
  • Œuvres en prose complètes II, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1988
  • Œuvres en prose complètes III, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1992

Bibliographie

Biographies générales
  • Jean Bastaire (dir.), Cahier Péguy, Coll. Cahiers de L'Herne, Paris, L'Herne, 1977.
  • Robert Burac, Charles Péguy : la révolution et la grâce, Laffont, 1994 (ISBN 2-221065-12-3)
  • Bernard Collignon, Pourquoi ont-ils tué Péguy ?, Le Bord de l'eau, coll. « Documents », 2005 (ISBN 2-915651-13-2)
  • Maurice David, Initiation à Charles Péguy, La Nouvelle Edition, Paris, 1945
  • Jean Delaporte, Péguy dans son temps et dans le nôtre, Plon, 1944
  • Jean Delaporte, Connaissance de Péguy, Plon 2 Vol., 1942
  • Henri Guillemin, Charles Péguy, Le Seuil, 1981
  • Bernard Guyon, Péguy : l'homme et l'œuvre, 1960
  • Daniel Halévy, Charles Péguy et les Cahiers de la Quinzaine, Payot & Cie, 1918.
  • Michel Leplay, Charles Péguy, Desclée de Brouwer, 1998
  • Romain Rolland, Charles Péguy, Albin Michel, 1944
  • Jean Roussel, Mesure de Péguy, Editions Corrêa, Paris, 1946.
  • Roger Secrétain, Péguy, soldat de la vérité, Paris, Emile-Paul, 1943.
  • Rémi Soulié, Péguy de combat, éd. Les Provinciales, 2007, 112 p.
  • Marc Tardieu, Charles Péguy, F. Bourin, 1993
  • Arnaud Teyssier, Charles Péguy : une humanité française, Perrin, 2008 (ISBN 978-2-262-02321-8)
  • (en) Marjorie Villiers, Charles Péguy: A Study in Integrity, Londres, Collins, 1965
Sur les idées philosophiques et politiques de Charles Péguy
  • Jean-Michel Rey, Colère de Péguy, NRF, essais Gallimard.
  • Jean-Noël Dumont, Péguy - L'axe de détresse, Le bien commun, Michalon, 2005, 124 p.
  • (de) Elisbeth Gremminger, Charles Peguy, vom Sozialismus zur christlichen Weltschau, Olten, O. Walter, 1949.
  • Alain Finkielkraut, Le Mécontemporain : Péguy, lecteur du monde moderne, Gallimard, 1991.
  • Géraldi Leroy, Les Idées politiques et sociales de Charles Péguy, thèse Lille-III, 1980.
  • Géraldi Leroy, Péguy entre l'ordre et la révolution, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1981 (ISBN 2-7246-0458-X)
  • Emmanuel Mounier, Charles Péguy philosophe, 1930.
  • André Robinet, Métaphysique et Politique selon Péguy: Péguy entre Jaurès, Bergson et l'Eglise: Les données immédiates de l'anarchie, L'Archipel, Seghers, 1968.
  • (it) Giaime Rodano, "Il pensiero politico di Charles Péguy", Quaderni della Rivista Trimestrale, Roma 1973-1975.
  • (en) Hans A. Schmitt, Charles Péguy: The Decline of an Idealist .
  • Romain Vaissermann, Charles Péguy, l'écrivain et le politique, Rue d'Ulm, 2003.
Sur l'œuvre littéraire de Charles Péguy
  • Pierre-Henri Simon :"Histoire de la littérature française au XXe siècle, Paris, Armand Colin, t. I, 1959.
  • Robert Burac, Le sourire d'Hypatie : essai sur le comique de Charles Péguy, Paris, H. Champion, 1999.
  • Robert Vigneault, L'univers féminin dans l'œuvre de Charles Péguy : essai sur l'imagination créatrice d'un poète, Paris, Desclée de Brouwer, 1967.
  • (it) Gino Collenea Isernia, Charles Péguy poeta e pensatore della speranza, Napoli, M. D'Auria, 1993.
Sur la religion de Charles Péguy
  • Jean Bastaire, Péguy l'inchrétien, 1991.
  • Pie Duployé, La Religion de Péguy, Slatkine, 1965.
  • (de) Paul Gregor, Charles Péguy und die christliche Revolution, Einsiedeln, Johannes Verlag, 1969.
  • (en) Yvonne Servais, Charles Péguy: The Pursuit of Salvation, Cork University Press, 1953.
Recueils d'articles
  • Jean Bastaire (dir.), Charles Péguy, L'Herne, 1977.

Notes

  1. Source BnF
  2. Jérôme Grondeux, « Péguy conservateur ? », Mil neuf cent. Revue d'histoire intellectuelle 1/2002 (n° 20), p. 35-53.
  3. Robert Burac, Charles Péguy. La révolution et la grâce, Robert Laffont, 1994, p.17
  4. Charles Péguy, La Révolution et la grâce, p. 36
  5. Réponse à l'enquête : Y a-t-il une renaissance religieuse en France ?, dans La Grande revue, mai 1915.
  6. Pierre-Henri Simon, Histoire de la littérature française au XXe siècle, Paris, Armand Colin, 1959.
  7. Pierre-Henri Simon, Histoire de la littérature française au XXe siècle, Paris, Armand Colin, 1959.
  8. Notre jeunesse, (p. 35-36.
  9. Œuvres en prose complète, I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1987, p. 1197
  10. Henri Guillemin, Charles Péguy, p. 108.
  11. Œuvres en prose complètes I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1987, p. 144, cité dans Henri Guillemin, Charles Péguy, Seuil, 1981, p. 171.
  12. Sur les relations qu'ont entretenu Péguy et Jaurès, voir Henri Guillemin, ch. 3, « Péguy et Jaurès », dans Charles Péguy, Seuil, 1981, p. 63-103 et Arnaud Teyssier, Charles Péguy, Perrin, 2008.
  13. Jules Sageret, Les Grands Convertis, Soc. du Mercure de France, 1906. Ce mouvement de retour au catholicisme touche aussi Claudel, Huysmans, Paul Bourget, Brunetière, Léon Bloy et Mauriac.
  14. J. Lotte, Bulletin des professeurs catholiques de l'Université, 23 mai 1911.
  15. Charles Péguy, p. 223
  16. Cité par Arnaud Teyssier "Charles Péguy ", Paris, Perrin 2008
  17. Sur Péguy antimoderne, voir "Péguy", dans Les antimodernes. De Joseph de Maistre à Roland Barthes, Antoine Compagnon, Gallimard, 2005
  18. Œuvres en prose complète, I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1987, p. 1390
  19. Œuvres en prose complètes, I, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris, 1987, p. 1398
  20. a b et c Xavier Lenormand, Histoire des rues de Bourg-la-Reine, p. 19
  21. Lieu de décès porté sur le fichier des morts pour la France au Ministère de la Défense : Plessis-Lévêque (Seine et Marne)
  22. http://archives.tsr.ch/dossier-18esiecle/guillemin-peguy2
  23. P.-H. Simon.
  24. Présentation du Centre Charles-Péguy
  25. centre Charles Péguy d'Orléans
  26. a et b Disponible sur Wikisource

Voir aussi

Lien interne

Liens externes