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Charles Huber

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Charles Huber
Description de cette image, également commentée ci-après
Facture des établissements Charles Huber, 1868

Naissance
Lahr (Grand-duché de Bade)
Décès
Hyères (France)
Résidence Heidelberg, Hyères, Nice
Domaines Botanique, Horticulture
Institutions Heidelberg
Renommé pour Acclimatation de plantes exotiques
Gravure du jardin Huber représentant un homme regardant des agaves, des palmiers et des cycas dans une pépinière. Une agave en fleur au premier plan avec une hampe florale verticale.
Le jardin Huber en 1882, agaves et Yucca filifera en fleur[1].
Un homme en costume sombre et chapeau pose devant des arbres dans l'allée d'un parc.
Charles Huber dans le jardin d'Alphonse Denis en 1888.

Charles Gottlieb Huber, né à Lahr (Grand-duché de Bade) vers 1818, et mort à Hyères le [2] (à 88 ans), est un horticulteur hyérois, fondateur en 1856 de la société Charles Huber frères et compagnie[3]. Il est, au XIXe siècle, un des principaux animateurs de l’acclimatation de palmiers et de plantes exotiques sur la Côte d’Azur[4]. Sa pépinière acquiert une renommée internationale.

Charles Huber embauche un jeune jardinier et paysagiste allemand, Ludovic Winter, qui travaille ensuite chez Thomas et Daniel Hanbury à la Mortola. Winter crée par la suite une palmeraie ainsi qu’une pépinière à vocation commerciale européenne Palm Garten sur la Riviera Ligure, à l’embouchure du vallon du Sasso. Une collaboration scientifique et commerciale ainsi qu’un réseau s’organisent entre les frères Huber à Hyères, les frères Hanbury à la Mortola et Charles Naudin, devenu directeur de la Villa Thuret à Antibes en 1878. Dès la fin du XIXe siècle, les palmiers de Bordighera vont pouvoir fournir les plantations des grandes villes de la côte d’Azur[5]. Toute une économie de l’acclimatation se construit autour des collectionneurs : production, vente, exportation, entretien, transplantation.

Charles Huber — aussi à l’origine de travaux sur les Cucurbitacées — définit notamment le taxon de la courge du Mexique, Cucurbita argyrosperma C.Huber en 1867. Son catalogue horticole propose enfin des variétés de tomates rares et disparues aujourd'hui.

Biographie

Prussien naturalisé français en 1870

Charles Huber fait des études à Heidelberg et travaille ensuite pour le compte du maire d’Hyères, Alphonse Denis, qui lui demande de créer son jardin[6]. Il devient chef-jardinier du maire[7]. Il est protestant[8] et participe activement aux activités de la paroisse réformée d'Hyères[9]. Il est à ce titre membre du Conseil de l'Église d'Hyères.

Le pasteur Philippe Mook désire en effet donner à l’Église réformée un aspect officiel. Pour cela, il adresse en décembre 1887 une convocation à toutes les familles se rattachant notoirement au point de vue du culte, aux principes des Églises Réformées de France.

« La réunion à laquelle assiste Charles Huber, a lieu le 18 décembre 1887. M. Mook explique qu’il a réuni en assemblée générale tous les membres de l’Église, français et étrangers, et outre les messieurs qui ont seul droit de vote dans l’Église, les dames qui, par leur influence dans la famille, exercent d’une manière indirecte mais non moins réelle leur légitime part d'action dans la marche de l’Église. Il explique que les Églises réformées de France, voulant améliorer leur organisation, se sont partagées en 14 circonscriptions avec chacune leur assemblée générale ecclésiastique, nommées Synode Officieux, car leur existence n'est pas reconnue par la loi, et leur autorité n’est pas imposée, mais acceptée par les pasteurs évangéliques. Il propose que l’Église d'Hyères soit rattachée au Synode de la 11e circonscription. Pour ce faire, il donne lecture de la Confession de Foi du Synode général de 1872, et déclare qu’un registre d’électeurs est ouvert, où seront inscrits tous les protestants âgés d'an moins 25 ans et déclarant accepter la Confession de Foi de 1872. Puis, M. Mook invite l’assemblée à élire le Conseil de l’Église. Le vote a lieu aussitôt, et le premier Conseil de l’Église d'Hyères est constitué. »

— Christian Fontan, P. Jeannet, Historique de la paroisse réformée d'Hyères[9].

Premiers pas dans l'acclimatation de plantes exotiques

Charles Huber devient un acclimateur de palmiers et de plantes exotiques reconnu dans la région hyéroise[10] et contribue à développer, entre autres, les collections de plantes exotiques du Plantier de Costebelle que l'acclimateur lorrain, Nicolas Husson, baron de Prailly, lui commande. Ainsi en 1860, Charles Huber[11] fait un semis avec les graines des Yucca filifera de la maison Vilmorin-Andrieux et vend un lot de dix pieds de cette plante mexicaine, en 1866 et 1867 au baron de Prailly. Il en est de même pour les Cocotiers du Chili que Charles Huber propose à plusieurs acclimateurs hyérois[12].

En 1883, Charles Huber rachète le jardin horticole d'acclimatation de Barthélémy Victor Rantonnet[13], cultivateur botaniste hyérois et pionnier de l'acclimatation sur la Côte d'Azur, mort en 1872[14]. Le jardin de la pépinière Rantonnet[15] est connu pour avoir été créé par Jean-Baptiste Fihle de Sainte-Anne[16], les Hyérois l'appellent alors « le jardin de Flore ». Hyères est à cette époque un centre important pour l'acclimatation des palmiers et plusieurs propriétaires créent des jardins exotiques : le Docteur Germain de Saint-Pierre (château Saint-Pierre des Horts), Alphonse Denis (château Denis), Gustave Bonnet (villa Marguerite) ou Gustave Charles Ferdinand de Bonstetten (villa Mathilde).

Société horticole Charles Huber

Catalogue des plantes proposées

La pépinière des frères Huber acquiert rapidement une renommée internationale[17] puisque Charles Huber est le seul professionnel en France, à proposer Phoenix dactylifera et Chamaerops humilis, vers 1864 - 1865. En 1860, le jardin des frères Huber, avenue Victoria à Hyères, possède les premiers pieds d'Eucalyptus importés en Provence[18],[conflit 1] :

« (...) L’introduction de l’eucalyptus dans la Provence orientale remonte à peu près à 1858. Le jardin des frères Huber à Hyères en possède depuis 1860 le premier pied caractérisé, c’est-à-dire monté en arbre et dressant au sommet d’un gros tronc une cime pyramidale. À la même époque, M. Gustave Thuret d’Antibes en avait un seul exemplaire planté sans abri sur une pelouse, et déjà victorieux de deux hivers, ce qui en fait remonter la plantation à 1858 (...) »

— Jules Émile Planchon, L’Eucalyptus globulus au point de vue botanique, économique et médical, .

En 1870, il commence la culture du palmier des Canaries (Phoenix canariensis). Les premières plantations ont eu lieu en 1873 dans le jardin d’acclimatation (actuel Parc Olbius-Riquier).

Charles Huber cultive tout particulièrement des plantes qui ne supportent pas des températures hivernales basses. D'après son catalogue des plantes proposées par sa pépinière, on compte 57 espèces d'acacia, le genre Eucalyptus n'en compte pas moins de 38 ; puis ce sont les palmiers : dattiers, chamaerops, lataniers, corypha, Cocos australis. Le majestueux Dahlia imperialis est également présent dans le catalogue Huber en janvier 1870[19] ainsi qu'une espèce rivale, Dahlia arborea, réintroduite et mise au commerce par Huber à la même époque[20]. Mais les cultures des frères Huber sont plus encore affectées à la production des graines d'arbres et d'arbustes de la Nouvelle-Hollande particulièrement ; d'espèces herbacées et vivaces, nouvelles et anciennes, aquatiques ou grimpantes. Parmi ces dernières se trouve une belle série d'Ipomées du Japon à feuilles panachées[21]. Les graminées ornementales comprennent environ 240 espèces et 140 Canna. Les statices, plantes vivaces à floraison prolongée, figurent pour le chiffre 33[22]. Gymnothrix japonica est également proposée par le catalogue Huber en 1872[23] ainsi qu'une variété rare de primevères de Chine[24].

La société des frères Huber semble avoir travaillé avec Arthur Veitch (en), frère du célèbre horticulteur londonien John Gould Veitch qui importe depuis les îles Philippines l'Amaranthus salicifolius. Cette amarante à feuille de saule, cultivée d'abord exclusivement par Charles Huber, donne de beaux résultats dès 1871 dans la pépinière hyéroise[25].

Charles Huber propose enfin dans son catalogue de 1868 Ebenus cretica (en)[26].

Modèle:Message galerie

Rayonnement international et la collaboration de Ludwig Winter

Portrait d'un homme âgé avec lunettes et grande barbe blanche ; tête légèrement inclinée.
Ludwig Winter.

En 1878, cette maison est un des principaux fournisseurs pour l'Exposition à Paris[27] et elle exporte aussi pour Covent Garden[28] :

« (...) Larger quantities for Paris and for Covent Garden are dispached every day by express together with innumerable trees packed in a wonderfull manner, and that travel safely thousands of miles[trad 1] (...) »

— (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères, J.Evans and company, .

La pépinière, qui a acquis une réputation dans toute l'Europe dans la production et le commerce des graines, exporte ces produits régulièrement[29] et ouvre une succursale à Nice, la société Charles Huber et Cie (Alpes-Maritimes)[30]. Cette société propose à sa clientèle un Catalogue des plantes annuelles, plantes annuelles grimpantes, graminées ornementales, industrielles et potagères, plantes vivaces, plantes aquatiques et cucurbitacées. Un architecte paysagiste américain rend visite à Charles Huber pour examiner les plantes présentées dans le catalogue de la pépinière ; il s'agit de Charles Eliot (en)[31].

Un apprenti jardinier célèbre travaille chez Charles Huber et Compagnie durant quelques années, il s'agit de Ludwig Winter (1846 1912)[32], qui devient ensuite jardinier chargé du développement architectonique du parc botanique chez Sir Thomas Hanbury, à la Mortola durant six années, à partir de 1868[33], avant de créer sa propre pépinière à Bordighera[34]. C'est depuis cette station d'acclimatation italienne que Winter lance la mode des palmiers en pots[35]. Les premiers végétaux exotiques plantés dans le parc Hanbury, sont d'ailleurs achetés par Thomas Hanbury auprès du grand pépiniériste hyérois[36].

Travaux d'hybridation avec Charles Naudin et Alphonse Denis

Charles Huber travaille en collaboration avec le botaniste Charles Naudin sur les Cucurbitacées notamment[22],[37].

« MM. Huber nous annoncent en même temps l'introduction, dans leurs cultures de quelques autres plantes exotiques, plus que la précédente à la portée du commun des amateurs. L'une d'elles est le Lotus australis, de la Nouvelle-Hollande. C'est un sous-arbuste à fleurs lilas pourpre, touffu, très-florifère, hautement ornemental sous le ciel lumineux du Midi, et également propre à la culture en pleine terre et en pots. Sa petite taille, qui permet de l'abriter sous un châssis, le fera certainement adopter par les amateurs du Nord. Il en sera de même du Cuphea Galeottiana, autre sous-arbuste du Mexique à corolle d'un pourpre si foncé qu'elle en parait noire. »

— Charles Naudin, Journal d'horticulture pratique, édition de la Librairie Agricole de la Maison Rustique, Paris, 1862, p. 272-273 .

L'acclimateur est également particulièrement remarqué pour son travail sur les Eucalyptus, et comme le maire hyérois Alphonse Denis, il fait visiter son jardin en 1882. Il participe à des études sur l'hybridation des palmiers avec Charles Naudin et Alphonse Denis[38], ainsi que le rapportent les procès-verbaux de la Société Impériale d'Acclimatation en 1867[39]. Adolphe Smith nous apprend qu'un partenaire de la société de Charles Huber n'est autre qu'Hippolyte Dellor, le pépiniériste hyérois voisin de l'hybridateur Jean-Baptiste A. Deleuil (1825 1906)[40],[41], et qui a créé le jardin voisin de La Blocarde[42]. François Nardy, un autre grand nom de la profession à Hyères, prend la suite de Charles Huber[43] au tournant du XXe siècle, après avoir été son chef de cultures pendant de nombreuses années[44].

Travaux sur les Cucurbitacées et les Solanacées

Courge du Mexique en gros plan en forme de gourde, verte avec herbes et feuilles.
Cucurbita argyrosperma C.Huber.

Les travaux qu'ils entreprennent sur les Cucurbitacées conduisent les frères Huber à étudier plus particulièrement l'espèce Cucurbita argyrosperma C.Huber, originaire du Mexique, dans leur Catalogue des graines de 1867[45]. Charles Huber décrit de nombreux taxons concernant la courge mexicaine, plante herbacée annuelle rampante. Cultivée en Amérique comme plante alimentaire, à la fois pour ses fleurs, ses jeunes pousses et ses fruits, mais surtout pour ses graines, qui servent, moulues ou grillées, à la préparation de nombreuses sauces, cette plante s'est répandue aux États-Unis sous le nom de Cushaw. Des sous-espèces sont également identifiées à partir du taxon de l'horticulteur hyérois : Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma[46], Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. argyrosperma[47], Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. callicarpa L. Merrick & D. M. Bates[48], Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. palmeri (L. H. Bailey) L. Merrick & D. M. Bates[49], Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. stenosperma (Pangalo) L. Merrick & D. M. Bates[50], Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. sororia (L. H. Bailey) L. Merrick & D. M. Bates[51].

Charles Huber cultive aussi certaines tomates rares et présente dans son catalogue des plantes de 1892 des Solanacées de la variété Grenier à tiges raides OP[Note 1]. Il propose aussi en 1875 dans son catalogue des variétés de tomates aujourd'hui disparues comme la Belle de Leuville, ancienne variété autrefois cultivée à Leuville-sur-Orge en Essonne, région qui compte alors de nombreux maraîchers.

Galerie

Notes et références

Notes

  1. L'abréviation « OP » signifie Open Pollinated en anglais, c'est-à-dire Pollinisation Ouverte. Cette terminologie s'oppose à la notion d'hybride.

Références

  1. Page de couverture de l'ouvrage de (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères, Londres et Hyères, J.Evans and company, (BNF 31377323).
    Cette gravure est une des très rares représentations de la maison Charles Huber frères et compagnie, horticulteurs hyérois à l'origine de la commercialisation des premiers pieds de yuccas en France.
  2. « Archives départementales du Var en ligne, décès année 1907, acte no 306 du 21/8/1907, vue 397 », sur www.archives.var.fr (consulté le ).
  3. Norbert Parguel, « Jardins d'acclimatation sur la Riviera », Nice-Historique, Nice, Acadèmia Nissarda, no 1,‎ , p. 4 (présentation en ligne).
  4. Un ouvrage d'Émile Sauvaigo mentionne les diverses plantes acclimatées par Charles Huber : Émile Sauvaigo (Éditeur scientifique), Énumération des plantes cultivées dans les jardins de la Provence et de la Ligurie : avec un tableau des collections botaniques les plus importantes de Marseille à Gênes, Nice, J.Ventre et Compagnie, coll. « Flora mediterranea exotica », (BNF 31304436, lire en ligne), p. XIV.
  5. Catherine Ducatillion, « AFPP – Colloque Méditerranéen sur les ravageurs des palmiers », sur www.afpp.net, Association Française de Protection des Plantes, (consulté le )
  6. François Nardy, « Le jardin de M. Denis à Hyères », Revue horticole, Paris, s.n.,‎ , p. 178 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Charles Naudin, « Charles Huber, chef-jardinier au Château Denis », sur www.archive.org, Revue Horticole (consulté le ).
  8. [PDF] Claire Caronia, « La Communauté protestante à Hyères de 1800 A 1945 », Recherches régionales, Alpes-Maritimes et contrées limitrophes, Nice, Université de Nice, no 143,‎ 1998, 39e année, p. 27 (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Christian Fontan, P. Jeannet, « Historique de la paroisse réformée d'Hyères » [PDF], sur www.oustaou.org, s.n. (consulté le ) : « M.Huber, horticulteur tenant un commerce de grains (prussien naturalisé français en 1870) », p. 13.
  10. Axel Robertson – Proschowsky, G. Roster et Justin-Baptistin Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Marly-le-Roi, Champflour, (ISBN 2-87655-039-3, BNF 36709655), p. 249.
    Ce livre reprend des textes importants du début du XXe siècle sur les principaux jardins d'acclimatation de l'époque. Photographies et gravures d'époque.
  11. (en) D. J. Mabberley, « Die neuen pflanzen von Ch. Huber frères and Co in Hyères », Taxon, Vienne (Autriche) et Bratislava, International Association for Plant Taxonomy, vol. 34, no 3,‎ , p. 448 (DOI 10.2307/1221212, présentation en ligne)Inscription nécessaire.
  12. Justin-Baptistin Chabaud, Les palmiers de la Côte d'Azur, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1915, Paris) (ISBN 2-86276-292-X, BNF 35829853), p. 102.
  13. Pierre Bellue, L'Ermite Toulonnais : faisant suite à L'Ermite en province de M. de Jouy, Toulon et Paris, Bellue et Roret, (BNF 36398399, lire en ligne), p. 189, note 1.
  14. Édouard André, « Nécrologie », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  15. P.N. Fellon, Hyères Guide des Voyageurs, Marseille, Peissat Aîné et Demonchy, (BNF 30425910, lire en ligne), p. 21.
  16. Axel Robertson – Proschowsky, G. Roster et Justin-Baptistin Chabaud, La résistance au froid des palmiers, Champflour, (ISBN 2-87655-039-3, BNF 36709655), p. 241.
  17. Charles Naudin, « journal d'horticulture pratique », Revue horticole, Édition de Librairie Agricole de la Maison Rustique,‎ , p. 54-55 (lire en ligne, consulté le ).
  18. Jules Émile Planchon, « L’Eucalyptus globulus au point de vue botanique, économique et médical », Revue des deux Mondes, Paris, Au Bureau de la Revue des deux Mondes,‎ 1875, tome 7, p. 165 (ISSN 0035-1962, lire en ligne, consulté le ).
  19. Édouard André, « Revue des plantes nouvelles », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 42 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Édouard André, « Chronique horticole », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 89 (lire en ligne, consulté le ).
  21. Édouard André, « Les peintres japonais et les fleurs », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 51 (lire en ligne, consulté le ).
  22. a et b François Herincq (éditeur scientifique), L'Horticulteur français de mil huit cent cinquante et un : journal des amateurs et des intérêts horticoles, Paris, E. Donnaud, (BNF 30596371, lire en ligne), p. 33 et 34.
  23. F. Boisard, « Horticulture d'ornement », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 148, note 1 (lire en ligne, consulté le ).
  24. Édouard André, « Chronique horticole », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 238 (lire en ligne, consulté le ).
  25. François Nardy, « Amaranthus Salicifolius », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 264 (lire en ligne, consulté le ).
  26. [PDF] (en) J.C. Vlahos, « Exotic Horticultural Plants with Commercial Potential in the United states market : Ebenus cretica L. an attrative endemic plant of Crete with potential for floricultural use », HortScience, Alexandria, American Society of Horticultural science, vol. 31, no 5,‎ , p. 769 (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères, Londres et Hyères, Evans and Co, Fleet Printing Works (GB) et Souchon (FR), (BNF 31377323), p. 44.
  28. (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères, Londres et Hyères, Evans and Co, Fleet Printing Works (GB) et Souchon (FR), (BNF 31377323, lire en ligne), p. 52.
  29. Alphonse Denis et Raoul Chassinat (Éditeur scientifique), Hyères ancien et moderne : promenades pittoresques, scientifiques et littéraires sur son territoire, ses environs et ses îles, Marseille, Laffitte Reprints, (1re éd. 1910) (BNF 34557441), p. 407, sur les exportations européennes de la société Huber.
  30. J.B. Chabaud, « La succursale niçoise de Charles Huber », sur www.archive.org (consulté le ), p. 459.
  31. (en) Charles William Eliot, Charles Eliot, Landscape architect, Boston, Houghton Mifflin Company, (LCCN 02018949, lire en ligne), p. 83.
  32. (en) Michael Nelson, « Ludwig Winter à La Mortola », sur www.books.google.fr, Queen Victoria ans the discovery of the Riviera (consulté le ), p. 27, 28 et 29.
  33. (it) « Ludwig Winter, jardinier chez Charles Huber puis chez Sir Thomas Hanbury », sur jardimformoso.blogspot.com, (consulté le ).
  34. Robert Castellana, Les Palmes de la passion : d'un rêve d'Orient à l'invention de la Côte d'Azur, Nice, Rom édition, (ISBN 2-910410-08-0, BNF 36164226), p. 32.
    À la croisée de l'histoire et de l'ethnologie, cet ouvrage permet de découvrir les usages religieux des palmes, en Provence, en Corse et autour du site exceptionnel de Bordighera.
  35. (it) Giuseppe E. Bessone, Palme d'Autore, Bordighera, Bordighera, Città di Bordighera, , exposition Centro Culturale Chiesa Anglicana, 11-26 aprile 1992.
  36. (en) Alwin Berger (curator of the garden), Hortus mortolensis, catalogue of plants, Hatton garden, West Newman and Co, (LCCN agr14000202, lire en ligne), p. XII et XIII, préface.
  37. Charles Naudin, « La collaboration de Naudin et Huber, décrite par Charles Naudin. », sur jardimformoso.blogspot.fr, Revue horticole : journal d'horticulture pratique, (consulté le ).
  38. Charles Naudin, « Végétaux naturalisés à Hyères », Revue Horticole, sur www.archive.org, s.n. (consulté le ) : « Nous recevons de MM. Huber, horticulteurs à Hyères, les échantillons de quatre plantes », p. 352.
  39. Bulletin de la Société Impériale Zoologique d'Acclimatation, t. IV, 2e série, Paris, Au siège de la Société Impériale Zoologique d'Acclimatation, 19 rue de Lille, Hôtel Lauraguais, (BNF 32724940, lire en ligne), p. 458 et 459.
  40. « Jean-Baptiste A. Deleuil », sur www.crassulaceae.net, International Crassulaceae Network (consulté le ) : « Jean-Baptiste A. Deleuil (1825-1906), Hyères ».
  41. « Hyères et les activités d'acclimatation », sur www.crassulaceae.net, International Crassulaceae Network (consulté le ) : « Le contexte de Hyères pour l'horticulture et les expériences d'acclimatation ».
  42. (en) Adolphe Smith, The Garden of Hyères, Londres et Hyères, Evans and Co, Fleet Printing Works (GB) et Souchon (FR), (BNF 31377323, lire en ligne), p. 45.
  43. Norbert Parguel, « Jardins d'acclimatation sur la Riviera » [PDF], sur jejardine.org, Société Nationale d'Horticulture de France (SNHF) (consulté le ) : « François Nardy, successeur de Charles Huber ».
  44. Édouard André, « Le jardin potager et fruitier », L'Illustration horticole, Gand, J.Linden,‎ , p. 274 (lire en ligne, consulté le ).
  45. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber.
  46. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma.
  47. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. argyrosperma.
  48. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. callicarpa L. Merrick & D. M. Bates.
  49. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. palmeri (L. H. Bailey) L. Merrick & D. M. Bates.
  50. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. argyrosperma var. stenosperma (Pangalo) L. Merrick & D. M. Bates.
  51. (en) Référence GRIN : espèce Cucurbita argyrosperma C. Huber subsp. sororia (L. H. Bailey) L. Merrick & D. M. Bates.

Conflits

  1. Selon le docteur Gimbert, établi à Cannes, Eucalyptus globulus est importé en France, en 1860, par le botaniste Ramel, dans les jardins de la ville de Paris puis par Gustave Thuret à Antibes. Cependant, Gimbert note qu'un sujet énorme, cultivé dans le jardin des frères Huber, aurait été planté en 1857 : Docteur Gimbert, L'Eucalyptus globulus, Paris, Adrien Delahaye, (BNF 30507979, lire en ligne), partie 1, chap. 2 (« De l'acclimatation de l'Eucalyptus globulus »), p. 12 à 16.

Traductions de

  1. (fr) « De grandes quantités [de plantes] à destination de Paris et de Covent Garden sont expédiées chaque jour par express avec un nombre infini d'arbres conditionnés avec soin pour le transport ; ces végétaux peuvent ainsi voyager en toute sécurité durant des milliers de kilomètres. »

Annexes

Articles connexes

C.Huber est l’abréviation botanique standard de Charles Huber.

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