Bouvron (Loire-Atlantique)

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Bouvron
Bouvron (Loire-Atlantique)
La mairie.
Blason de Bouvron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Blain
Maire
Mandat
Emmanuel Van Brackel
2020-2026
Code postal 44130
Code commune 44023
Démographie
Gentilé Bouvronnais
Population
municipale
3 069 hab. (2021 en diminution de 1,32 % par rapport à 2015)
Densité 64 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 00″ nord, 1° 50′ 49″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 82 m
Superficie 47,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Bouvron
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Bouvron
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Bouvron
Liens
Site web https://www.bouvron.eu/
Situation de la commune de Bouvron dans le département de la Loire-Atlantique

Bouvron est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Bouvron fait partie de la communauté de communes de la région de Blain, qui correspond au « pays de Blain ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Bouvron se situe à 36 km au nord-est de Saint-Nazaire, à 10 km au nord-est de Savenay et à 49 km au nord-ouest de Nantes.

Les communes limitrophes sont Quilly, Campbon, Savenay, Blain, Fay-de-Bretagne et Guenrouet.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 811 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Blain à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouvron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (41,2 %), prairies (12,3 %), forêts (2,7 %), zones urbanisées (2,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est Bouvron en français. Il est attesté sous la forme Buluuron en 878[13].

Une étude étymologique nous dit que Buluuron viendrait du gaulois bebronnos, de bebros (castors) et de onno (rivière, cf. l'étymologie de l'Ogne). Bouvron signifierait donc « rivière aux castors »[14]. Bouvron tirerait ainsi son nom du petit cours d'eau situé à l'est du bourg (ruisseau de Gautret) et qui va se jeter dans l'Isac.

Une autre explication plausible veut que le nom de Bouvron vienne du mot « bovus » (bœuf en latin) puisque Bouvron était réputé anciennement pour sa foire aux jeunes bœufs. Les marchands de ces bêtes s'appelleraient les bouverons et un boveron serait un lieu de pacage de bœufs. Mais le nom « Boveron » ou « Bouveron » n'apparaît dans les textes que vers le XIIe siècle alors que dans un texte daté du du cartulaire de Redon, on retrouve le nom de « Buluuron » (nom donné aux terres de Bouvron) cédé au monastère de Saint-Sauveur de Redon.».

Le patois parlé à Bouvron, issu du gaulois et du latin s'est enrichi par la suite de mots venus d'ailleurs (invasions de l'Est, nordiques), comme toute langue vivante. L'apport du breton y est relativement présent[15].

Toponymie des rues du bourg de Bouvron[modifier | modifier le code]

Après le décès de Louis Guihot survenu en 1932, le nouveau maire Pierre Hervy et son conseil municipal décident de donner des noms de rues et de place  au bourg de Bouvron en 1933 [16].

La rue principale devient la rue Louis Guihot dont le conseil vient d'apprendre la générosité faite à la commune et au canton de Blain. Les rues adjacentes porteront respectivement le nom des quatre précédents maires de Bouvron :

- Jean-Louis Maillard, maire de 1889 à 1892,

- Albert de Serrant, maire de 1886 à 1889,

- Louis Waldeck-Rousseau, maire de 1883 à 1886,

- Eugène Couétoux du Tertre maire de 1852 à 1883.

La rue, au nord de la place, portera le nom de Jean Lemée, identifié alors comme le premier maire de Bouvron.

Dans son prolongement, en allant vers le cimetière et devant la cure, la rue de la Cure portera le nom de Jean-Baptiste Ollivier, prêtre trop âgé pour entreprendre la construction de la future église mais qui avait  œuvré à la collecte des fonds nécessaires à sa construction.

La place au sud de la mairie d'alors, là où se trouvait l'ancien cimetière et là où fut fusillé Nicolas Corbillé en 1794, par le peloton d’exécution des volontaires du bataillon de la Manche, portera le nom de la Place de l' Abbé Corbillé.

Les noms de Saint-Julien et Saint-André sont donnés aux deux rues qui aboutissent à la chapelle Saint-Julien, alors en ruine, et à l'ermitage Saint-André.

La rue de Bardoux est créée à la sortie du Bourg vers Campbon, perpétuant le souvenir du village de Bardoux venu s'agglomérer au bourg.

La rue des Étangs, vient se substituer à la Malrue, en référence aux moines de Redon venus les creuser fin XIe, début XIIe siècle, nous indique le journal qui relate cette dénomination des rues.

Le journaliste déplore qu'aucune rue ne commémore la Grande Guerre dont l'armistice ne date que de 15 années.

Sur l'ossuaire de la partie nouvelle du cimetière, on vient d'ériger l'ancienne croix de granit monolithe de l'ancien cimetière qui se trouvait Place de l' Abbé Corbillé avant son transfert en 1840 auprès de la chapelle Saint-Mathurin, aujourd'hui disparue.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 2 décembre 1870 le ballon monté Volta, s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les prussiens et termine sa course à Bouvron, après avoir parcouru 466 kilomètres[17].

C'est à Bouvron, à l'hippodrome du Grand Clos, que se déroule le , la cérémonie de la reddition des soldats allemands mettant fin à l'existence de la poche de Saint-Nazaire.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La période de la révolution fut très agitée à Bouvron. Le mémorial des maires, sur marbre, de la mairie comporte quelques erreurs. À l'époque où ce mémorial a été gravé, on a dû avoir du mal à trouver des sources fiables sur le début de la municipalité.

Sur ce mémorial, Nicolas Corbillé et Mathurin Pirio ne figurent pas alors qu'ils ont été les deux premiers maires, Guillaume Lebatard y figure alors qu'il n'a été que " l'officier municipal en charge de l'état civil" et Julien Letourneur est prénommé Michel.

Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1965 Patrice Walsh de Serrant[20],[Note 3]
(1886-1967)
RPF puis
DVD
Propriétaire et rentier, Le Verger
Conseiller général de Blain (1949 → 1961)
Petit-neveu d'Albert Walsh de Serrant, maire en 1886
mars 1965 mars 1989 Jean Hervy[Note 4]
(1920-2002)
DVD Responsable commercial, négociant en grains
Conseiller général de Blain (1967 → 1992)
Président de l'ADDM de Loire-Atlantique
mars 1989 août 1991
(décès)
Geneviève Datin
(1934-1991)
SE Première adjointe au maire (1983 → 1989)
1991 mars 2001 Claude Mordel[Note 5] SE Agriculteur
mars 2001 mai 2020 Marcel Verger[Note 6] PS puis
LREM
Ingénieur en agriculture et environnement
Conseiller général (2004 → 2015) puis départemental
de Blain
(2015 → 2021)
Vice-président du conseil départemental (2015 → 2021)
Président de la CC de la Région de Blain (2003 → 2014)
mai 2020 En cours Emmanuel Van Brackel ECO Professeur agrégé
5e vice-président de Pays de Blain communauté (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, Bouvron fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Blain. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[21]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 91 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 9 % dans des zones « très peu denses »[22].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 3 069 habitants[Note 7], en diminution de 1,32 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 9231 8972 1652 3172 3052 4452 5322 7032 716
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9123 0043 0583 0123 1183 1933 2833 1773 112
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0553 1682 9532 5652 4992 4702 4182 3212 222
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 2782 2852 2952 3342 4022 4082 5792 5752 810
2014 2019 2021 - - - - - -
3 0753 0683 069------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 550 hommes pour 1 542 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,58 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,7 
5,7 
75-89 ans
9,1 
12,2 
60-74 ans
12,5 
20,7 
45-59 ans
17,8 
23,9 
30-44 ans
21,8 
15,2 
15-29 ans
14,8 
21,5 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Patrimoine et culture locale[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Quéhillac
Château de Quéhillac
Vue d'ensemble de la Chapelle st Julien
Chapelle St Julien

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Manoir de Boisjourdan, construction du XVe siècle en plein centre ville, ayant appartenu à Pierre Raboceau, secrétaire des ducs de Bretagne Pierre II de Bretagne (1418-1457), duc, et comte de Montfort de 1450 à 1457 et François II de Bretagne (1435-1488), duc et comte de Montfort de 1458 à 1488. Dont la destruction de ce patrimoine de 600 ans est programmé malgré les vives protestations des personnalités en charge de la protection du petit patrimoine et de celles du monde de l'art.
  • Le monument de la reddition de la poche de Saint-Nazaire le . Il est en forme de croix de Lorraine et se trouve à la sortie sud-ouest du bourg sur le site de l'hippodrome du Grand Clos. Il est inauguré le en remplacement d'une précédente croix de Lorraine en bois datant de 1947 et commémoré le par la venue du général de Gaulle qui déclare à cette occasion : « Le , c'est ici que s'est terminée la deuxième guerre mondiale en Europe »[29].
  • Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 est situé dans le cimetière communal. La liste des soldats décédés des deux guerres se trouve sur le relevé no 32792 du site MémorialWebGen [archive].
  • Le château de Quéhillac forme un ensemble architectural remarquable des XVIe et XVIIe siècles, composé du château, de la chapelle Saint-Matthieu, du logis du chapelain, des écuries, de la fuie, des ponts et des douves. L'ensemble est inscrit sur la liste des Monuments Historiques depuis le . En 1640, Nicolas Fouquet, ministre des finances de Louis XIV épouse en premières noces Louise Fourché de Quéhillac qui lui apporte 160 000 livres de dot et la terre de Quéhillac. Cette terre reviendra à la famille Fourché de Quéhillac par le rachat qu'en fera son cousin par alliance, Jean Fourché (v. 1617-1675], mort sans postérité et est encore actuellement la propriété de ses héritiers.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Sauveur, dite église de la Transfiguration, construite en 1892[30],[31], sise dans l'îlot Datin[32].
  • La chapelle Saint-Julien, située dans le village de Saint-Julien, sur la RD43, est considérée comme la chapelle de la frairie de la Gavalais (village situé à 2,5 km au sud-ouest). Elle est dédiée à Saint-Julien l'Hospitalier et abrite une statue le représentant en costume militaire. Endommagée à la Révolution, cette chapelle a été plusieurs fois restaurée. Elle s'est effondrée une nuit de l'hiver 1915, et a été reconstruite à l'initiative de l'abbé Pierre Roberdel en 1962.
  • La chapelle Saint-André située au village du Chatel, à 1 km au sud-est de Bouvron, elle est dédiée dès le Xe siècle au premier apôtre du Christ, patron de la paroisse. Au Moyen Âge, autour de la chapelle, on érige des maladreries, où les lépreux trouvent refuge et réconfort. Le site Saint-André a longtemps été un centre d'affaires et de foires. La chapelle a bénéficié de rénovations successives et d'une solennelle bénédiction, en 1963, après avoir été rebâtie en plus grand et en retrait de la route.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
De sinople au chevron d'or accompagné en chef de deux castors assis affrontés et en pointe d'une épée tombante posée en pal, le tout d'argent ; au chef d'argent chargé de neuf mouchetures d'hermine de sable posées 5 et 4.
Commentaires : Bouvron tire son nom du vieux français bouvron : « rivière aux castors », d'où les deux castors ; l'épée tombante rappelle la reddition allemande de la poche de Saint-Nazaire le . Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de Bouvron à la Bretagne. Blason conçu par la mairie.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Raboceau (14..-vers 1473), propriétaire du manoir de Boisjourdan, il fut secrétaire des ducs Pierre II, Arthur III, et François II, jusqu'en 1471, son neveu Jacques Raboceau reprit la charge de 1473 à 1476[33].
  • Jean Fourché (v1556-v1612) seigneur de Quéhillac, acteur nantais des guerres de religion et proche du duc de Mercœur, maire de Nantes (1597 - 1599)
  • Nicolas Fouquet (1615-1680), surintendant des finances de Louis XIV, a épousé en 1640 Louise Fourché de Quéhillac (1619-1641), petite fille de Jean Fourché (ci-dessus). Elle lui apporte en dot la terre de Quéhillac.
  • Nicolas Corbillé (1755-1794), prêtre, vicaire à Bouvron. Prêtre réfractaire, il exerça clandestinement son ministère et fut fusillé à Bouvron le 25 germinal de l' an II.
  • Jules Janssen (1824-1907), astronome, inventeur, photographe, parti de Paris à 5 h à bord du ballon Le Volta, le , il atterrit au lieu-dit Brèche-Blanc à Bouvron à 11h30.
  • Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904) séjourna dans la maison de campagne familiale de Vilhouin pendant ses années de retrait de la politique.
  • Pierre Loti (1850-1923), officier de marine, écrivain et académicien, ayant des origines aux Aulnais à Bouvron
  • Julien Chotard (1853-1897) né aux Aulnais, prêtre des Missions étrangères de Paris. Il est décédé au Tonkin en 1897.
  • Octave Terrienne (1902-1994), le plus jeune évêque du monde en 1938[34], est né à la Voliais en 1902.
  • Charles de Gaulle inaugura le monument de la reddition (du ) de la poche de Saint-Nazaire le 20 mai 1951[35].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Pierre Roberdel, Bouvron au cours des siècles, 1988 éditions Résiac

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 1947, 1953 et 1959.
  4. Réélu en 1971, 1977 et 1983.
  5. Réélu en 1995.
  6. Réélu en 2008 et 2014.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Bouvron et Blain », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Blain », sur la commune de Blain - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Office public de la langue bretonne, « Kerofis ». .
  14. Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes de Loire Atlantique. Froger SA. 1996.
  15. Arthur Maillard, Le PARLER du PAYS de BOUVRON, Editions Label LN, , 168 p. (ISBN 978-2-915915-24-2, BNF 42071296), avant-propos - page 9 et 10.
  16. L' Echo de la Loire du 16 décembre 1933,
  17. Ballon N° 39 : « Le Volta »
  18. Les maires depuis 1790, sur bouvron.eu
  19. L'Ouest-Éclair du 18 aout 1927, page 1, avec photo https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k497381z/
  20. Fiche généalogique Patrice Paul Louis Marie Joseph WALSH DE SERRANT, sur Geneanet
  21. « Commune de Bouvron (44023) », Insee (consulté le ).
  22. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bouvron (44023) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
  29. « Bouvron en bref », sur le site de la mairie (consulté le ).
  30. Eglise St Sauveur alias de la Transfiguration
  31. Alcime (1888-1962) Auteur du texte Bachelier, Jean (1920- ) Auteur du texte Guéhenneuc et Jean (1919-2010) Auteur du texte Fréour, Bouvron : son histoire, son église, ses vieilles croix / [par le chanoine Bachelier, l'abbé Guéhenneuc et M. Fréour], (lire en ligne)
  32. « Edito Ilot Datin », sur Bouvron Patrimoine (consulté le ).
  33. Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, Le Conseil des ducs de Bretagne d'après ses procès-verbaux, note:1,p.139.
  34. L'Est républicain du 17 décembre 1937, page 7/10 ; l'Aube du 10 juin 1938
  35. actu.fr/pays-de-la-loire