La Chevallerais
La Chevallerais | |||||
![]() L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Châteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Blain | ||||
Maire Mandat |
Tiphaine Arbrun 2020-2026 |
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Code postal | 44810 | ||||
Code commune | 44221 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chevalleraisiens | ||||
Population municipale |
1 541 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 151 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 06″ nord, 1° 40′ 12″ ouest | ||||
Altitude | Min. 18 m Max. 42 m |
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Superficie | 10,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guémené-Penfao | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | https://lachevallerais.fr/ | ||||
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La Chevallerais est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Géographie[modifier | modifier le code]
La Chevallerais est située à 35 km au nord de Nantes, 40 km au sud de Châteaubriant et 5 km à l'est de Blain.
Les communes limitrophes de La Chevallerais sont La Grigonnais, Puceul, Saffré, Héric et Blain.
Selon le classement établi par l'Insee en 2010, La Chevallerais est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
La Chevallerais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme La Chevalleraie au XVIIIe siècle[6].
Le nom de Chevallerais remonterait au Moyen Âge et fait référence au patronyme Chevalier dont elle est la propriété (le terminal « -ais » signifie « propriété de »). Ce patronyme renvoie à un ancien noble déchu ou montant à cheval[7].
Selon le site de mairie, le nom de la commune viendrait du fait qu'elle était un lieu de leurs rendez-vous des chasseurs qui venait traquer le gibier dans la forêt environnante. Ces derniers, appartenant à la noblesse, se considéraient comme des chevaliers[8].
La Chevallerais possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Chevaleraè (écriture ELG, prononcé [la.ʃvɑl.ʁə])[9]. Le nom breton de la commune est Kergaval mais le breton n'est plus parlé à La Chevallerais depuis le IXe siècle.
Histoire[modifier | modifier le code]
Autrefois, le territoire était une forêt qui rejoignait celles de la Groulaie et de Saffré[8].
La construction d'une chapelle, dite « chapelle du Vœu », premier élément figurant dans les archives de Saffré, daterait de 1620. Elle aurait été consécutive à un accident de chasse dont l'auteur involontaire aurait promis cette construction dédiée à Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, si sa victime guérissait de ses blessures. La chapelle fut incendiée en 1794 par les patriotes du district de Blain. La statuette de Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles fut miraculeusement sauvée par une fillette à qui un des soudards la confia. Cette statuette polychrome fait toujours partie du patrimoine paroissial[8].
La Chevallerais obtint le statut de paroisse en 1842, mais faisant partie de la commune de Puceul depuis la Révolution[8].
La Chevallerais est érigée en commune le [10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
La commune est créée en 1949 par démembrement partiel de Puceul. Le recensement de 1946 tient compte de ce découpage.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 1 541 habitants[Note 3], en augmentation de 2,19 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (9,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[15],[16],[17]. Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[15],[16],[17].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Sur le territoire de la commune se situent deux écoles scolaires, l'école publique « L'Écol'Eau » et l'école privée Saint-Aubin.
Manifestations et festivités[modifier | modifier le code]

- L'élection de la « reine des Battages » aura lieu le samedi en soirée.
- La « Fête des Battages et des métiers anciens », qui se tient le dernier dimanche de juillet. En 2020, la 49ème Fête des Battages qui devait avoir lieu dimanche a été annulée due à la crise sanitaire.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La fontaine Notre-Dame-de-Bonnes-Nouvelles, située près de la mairie, date approximativement du XVIIe siècle[réf. nécessaire]
- .
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- La Chevallerais sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 28 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 28 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 28 mars 2021).
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages - Loire-Alantique, Saint-Jean-d'Angély, Éditions Boudessoules, , 287 p. (ISBN 2-913471-45-5), p. 65.
- Histoire de la Chevallerais
- « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le 18 mars 2013).
- Commune de La Chevallerais (44221)., sur le site de l'Insee
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - La Chevallerais - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).