Bischwihr
Bischwihr | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Colmar-Ribeauvillé |
Intercommunalité | Colmar Agglomération |
Maire Mandat |
Marie-Joseph Helmlinger 2020-2026 |
Code postal | 68320 |
Code commune | 68038 |
Démographie | |
Population municipale |
1 134 hab. (2020 ![]() |
Densité | 351 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 48″ nord, 7° 26′ 15″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 187 m |
Superficie | 3,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Porte du Ried (banlieue) |
Aire d'attraction | Colmar (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Colmar-2 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bischwihr [biʃviʁ] est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Depuis 1996, elle est jumelée avec la commune de Bahlingen am Kaiserstuhl (Baden-Württemberg, Allemagne).
Ses habitants sont appelés les Bischwihrois et les Bischwihroises.
Géographie[modifier | modifier le code]
Village du canton de Colmar-2 et de l'arrondissement de Colmar-Ribeauvillé, sur la Blind et près de la route départementale 415 de Colmar à Neuf-Brisach.
Cours d'eau[modifier | modifier le code]
- La Blind ;
- le Canal de Colmar
Lieux et écarts[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bischwihr est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Porte du Ried, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 553 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86 %), zones urbanisées (13,9 %), forêts (0,1 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
- Bischoveswilre, XIIe siècle ;
- Pischwir en 1750, carte Cassini ;
- Bischwir en 1790 ;
- Bischweyer en allemand au XVIIIe ;
- Bischweier en allemand en 1870.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village se trouve sur l'emplacement d'une ancienne route gauloise, comme en témoignent quelques bornes milliaires qui jalonnent encore la contrée. Au XIIe siècle, le village est une dépendance de l'évêque de Bâle et ce n'est qu'à partir de cette époque que le village est nommé précisément. L'évêque y perçoit la dîme et y possède des terres. Des couvents sont également possessionnés dans le bourg : celui de Sainte-Croix-en-Plaine, d'Unterlinden et de Sainte Catherine à Colmar, de même que le chapitre Saint-Martin, les chevaliers et les dominicaines et les chevaliers de Saint-Jean. Plus tard, c'est le seigneur de Horbourg qui administre le village. Puis vers 1324, le village passe entre les mains des comtes de Wurtemberg qui le confient en fief au Seigneur de Ribeaupierre qui à leur tour le cèdent aux nobles de la famille des Rathsamhausen. En 1400, les Horbourg confient de nouveau le village à Smassman de Ribeaupierre. Au début du XVIe siècle, le Dinghof - cour domaniale - est aux mains de Jacques de Rottemburg et de sa femme. La Réforme est introduite dans le village jusqu'alors catholique en 1536. La reconquête catholique n'a lieu qu'à partir de 1687 après la guerre de Trente Ans. L'intendant de Louis XIV, Louvois, exige le patronage sur l'église, ce qui contraint les protestants à se rendre dans le village voisin de Fortschwihr pour assister au culte. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village est l'objet de violents bombardements lors des combats de la poche de Colmar, en 1945.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Bischwihr se blasonnent ainsi : |
---|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 1 134 habitants[Note 3], en augmentation de 19,75 % par rapport à 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Maison de 1755, 55 Grand-Rue.
- Église Saint-Joseph (1851).
-
L'église protestante.
-
L'église catholique Saint-Joseph.
-
Monument aux morts des Première et Seconde Guerres mondiales.
Les bus Trace[modifier | modifier le code]
Parcours | Arrêts dans la commune | ||
---|---|---|---|
9 | Sundhoffen Centre – Place du 1er février - Fortschwihr Etangs | Ried, Bischwihr Centre | |
20 | Fortschwihr Etangs – Vauban - Théâtre - Gare | Ried, Bischwihr Centre | |
24 | Grussenheim / Riedwihr – Théâtre - Gare | Bosquet, Bischwihr Mairie, Bischwihr Centre |
Les Associations[modifier | modifier le code]
- Amicale des classes 1948/49/50
- Association Sportive de Tennis de Table
- Chorale St Cecile
- Club les petites croix du ried brun
- Conseil de fabrique
- Football club
- Foyer club
- Pecheurs du ried
- Petanque club
- Sapeurs Pompiers Volontaire
- Amicale des sapeurs pompiers
- Société de quilles Espérance
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Charles Vogel (1878-1958), évêque en Chine
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Bischwihr sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la Communauté de Communes du Pays du Ried Brun
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Porte du Ried », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Colmar », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.