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Bataille de Gueltat Zemmour (octobre 1981)

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Bataille de Gueltat Zemmour (octobre 1981)

Informations générales
Date 13 -
Lieu Gueltat Zemmour, Sahara occidental
Issue

Victoire du Front Polisario[N 1]

  • Prise de la position par le Polisario
  • Contre-attaque marocaine réussie
  • Abandon de la position par le Maroc
Belligérants
Drapeau du Sahara occidental RASD Drapeau du Maroc Maroc
Commandants
Drapeau du Sahara occidental Lahbib Ayoub[N 2] Drapeau du Maroc Ali Bezzaa[N 3]
Drapeau du Maroc Mohamed Ghoujdami
Forces en présence
2 000-3 000 hommes
90 blindés
2 000-2 600 hommes initialement
Pertes
Inconnues 300-400 tués et prisonniers

1 C-130H abattu
2 Mirage F1 abattu
1 SA330 Puma abattu

Guerre du Sahara occidental

Batailles

Coordonnées 25° 08′ nord, 12° 22′ ouest
Géolocalisation sur la carte : Sahara occidental
(Voir situation sur carte : Sahara occidental)
Bataille de Gueltat Zemmour (octobre 1981)
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Bataille de Gueltat Zemmour (octobre 1981)

La bataille de Gueltat Zemmour a lieu du 13 au 29 octobre 1981 entre les troupes du Front Polisario et l'armée marocaine à Gueltat Zemmour, dans le Sahara occidental revendiqué par les deux belligérants. Utilisant du matériel lourd (chars et missiles sol-air), le Polisario défait la garnison retranchée autour de la localité. Cinq aéronefs marocains sont abattus, dont un C-130 Hercules. Malgré une contre-attaque marocaine réussie, la localité est abandonnée le 7 novembre.

La bataille témoigne de l'efficacité militaire du Front Polisario, qui rompt avec sa stratégie de guérilla et de raids, alors que le Maroc commence à construire le mur des sables. L'efficacité de la défense sol-air sahraouie met en échec l'aviation marocaine.

Une carte du Sahara occidental, indiquant les étapes de la construction du mur des sables.
Étapes de construction du mur des sables. On remarque que Guelta Zemmour ne sera incluse dans le périmètre protégé par le mur qu'en septembre 1985.

En novembre 1975, le Maroc annexe la colonie du Sahara espagnol, après le retrait des troupes espagnoles et les accords de Madrid qui entérine la partition de l'ancienne colonie entre le Maroc et la Mauritanie. Le Front Polisario, créé en 1973 et initialement allié au Maroc et à la Mauritanie contre les Espagnols, revendique l'indépendance du Sahara occidental. Avec l'aide de l'Algérie, il entame des actions de combat contre le Maroc et la Mauritanie. Il rallie un grand nombre de Sahraouis, qui partent pour des camps de réfugiés à Tindouf en Algérie[L 1], et fondent la République arabe sahraouie démocratique[L 2].

En 1976-1977, le Polisario harcèle les garnisons marocaines, obtenant de nombreux succès, avant de regrouper des colonnes de plus de cent véhicules en 1978[L 3]. L'apparition des chasseurs Mirage F1 en 1979 lors de la bataille de Smara amène le Polisario à revenir à des actions de guérilla à plus petite échelle[L 4]. Bien coordonnées, notamment grâce aux avions Lockheed C-130 Hercules utilisés comme avions de contrôle, l'aviation marocaine réduit considérablement la marge de manœuvre du Polisario[L 5].

Après le renversement du président mauritanien Moktar Ould Daddah en 1978, la junte militaire mise en place se retire du conflit du Sahara occidental en 1979. Deux ans plus tard, en 1981, le Polisario circule librement dans le désert du nord de la Mauritanie[L 6], ce pays étant incapable de sécuriser son territoire[L 7].

La position de Gueltat Zemmour, à 25 km de la frontière mauritanienne, est jugée « facile à défendre »[1], car située sur un terrain rocheux très accidenté. Fin mars 1981, une première incursion du Polisario est repoussée après plusieurs jours de combat. Toutefois, la garnison est stationnée hors du mur que le Maroc a commencé à construire en 1980 pour séparer le Sahara occidental des sanctuaires de la guérilla indépendantiste en Algérie et en Mauritanie[2]. La construction de ce mur débute en août 1980, après la seconde bataille victorieuse de l'Ouarkziz pour le Maroc, qui permet de rompre le siège de Zag, grande place forte marocaine. Parti de l'Ouarkziz, le premier mur long de 300 km atteint Smara en mars 1981[3], et permet de protéger le « triangle utile » du Sahara occidental, où se trouvent les principales villes et mines de phosphate. Cependant, la brèche qui subsiste de Boukraa jusqu'à Boujdour, située sur la côte atlantique, pousse le Maroc à débuter les travaux de prolongement du mur[4].

Ordres de bataille

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La base est défendue par le 4e régiment d'infanterie motorisée, soit les 1er, 2e et 3e bataillons d'infanterie motorisée, plus une compagnie du génie, 2 groupes d'AML, une batterie de mortiers de 120 mm et un peloton de missiles antichars TOW[L 8], renforcés par de l'artillerie de 105 mm[L 9],[5]. Au moment de l'attaque, la bourgade de Gueltat Zemmour n'est défendue que par 200 hommes[6], tandis que le reste des 2 000 à 2 600 soldats marocains[L 5] sont retranchés dans les montagnes stratégiques autour de la localité[7].

Interviendra en renfort le 6e régiment d'infanterie motorisée du colonel Ghoujdami[L 10], appuyé par deux groupes d'AML et l'artillerie de 155 mm du 6e groupe d'artillerie royale[L 8].

Un blindé à roue, avec une tourelle armée d'un canon et d'une mitrailleuse.
Un Cascavel II (ici de l'armée brésilienne), tel qu'utilisé par l'APLS.

Les indépendantistes engagent les 1re, 2e, 3e et 4e régions militaires de l'armée populaire de libération sahraouie (APLS), renforcées par la 3e compagnie de la 5e région et des compagnies d'artillerie et de défense antiaérienne[L 11]. La 2e engage notamment des unités mécanisées : un bataillon de 30 BTR et 30 blindés Cascavel, une compagnie de 20 blindés BMP-1 et une compagnie de 10 chars T-54 et T-55[L 8],[L 12]. Le tout regroupe 2 000[8] à 3 000 hommes[9]. Selon François Soudan, les troupes sahraouies « [qui abattent] en mars [sic] 1981, à Guelta Zemmour, [...] un C-130, deux bombardiers F-5 et un hélicoptère » étaient sous le commandement de Lahbib Ayoub[10].

Déroulement

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Attaque initiale sahraouie

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Dessin d'un char avec un rouleau accroché à l'avant.
Un engin de déminage accouplé à un char T-54, tel qu'utilisé dans l'attaque[L 13].

Le 13 octobre, l'attaque du Polisario est menée selon trois axes : (A) la 2e région, avec les moyens mécanisés, attaque de front par le Nord-Est, (B) la 3e attaque par le Sud-Est et (C) la 4e région attaque par le Sud. La 1re région garde les flancs face à une possible contre-attaque venue de Boukraa ou Laâyoune, tandis que la compagnie de la 5e région doit bloquer au Nord la route de Smara[L 12].

À l'aube, le Polisario commence à déminer les accès à Guelta Zemmour. Toutefois, au même moment, un avion de transport C-130H utilisé pour coordonner la défense marocaine est repéré et abattu par des 2K12 Kub (SA-6) sahraouis[L 13]. La destruction de l'avion déclenche l'attaque générale des Sahraouis et alerte la garnison. L'artillerie sahraouie, dont des BM-21, commence alors à bombarder la base[L 14]. À midi, un F-5E et un Mirage F1 venus soutenir la garnison sont abattus, respectivement par un 2K12 Kub (SA-6) et par un 9K31 Strela-1 (SA-9). Les Sahrouis se rendent maîtres de l'ancien fortin espagnol. Les Marocains continuent de résister autour de l'état-major du régiment ainsi qu'autour de leur artillerie[7],[L 15], et contre-attaquent dans la nuit, sans succès. Le 14 au matin, le Polisario contrôle le quartier général marocain[L 16]. 1 400 soldats marocains maintiennent leurs positions jusqu'à l'arrivée des renforts[11]. Le , l'aviation marocaine attaque à nouveau et un autre Mirage F1 est détruit par un Strela-1 (SA-9)[L 16].

Contre-attaque marocaine et reprise de la base

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Un lance-missile sur un trépied
Illustration du lance-missile Milan, qui bloque efficacement les assauts du Polisario face au 6e RIM marocain.

Le 15 octobre, le 6e RIM, parti de Boukraa, arrive à Gueltat Zemmour mais la bataille continue[L 16]. Le 16 au matin, les attaques indépendantistes, appuyées par des orgues de Staline, échouent face au 6e RIM. Le brouillard qui couvre le champ de bataille désorganise l'attaque du Polisario et trois blindés sahraouis sont détruits par des missiles Milan et TOW mais le Polisario parvient à récupérer leurs carcasses. Le régiment du colonel Ghoujdami évite l'après-midi du 16 une embuscade près de l'oued Auleitis[N 4] et une autre embuscade à Oum Ghreid le 17[L 17]. Le 18, la localité est sécurisée et le Maroc revendique la victoire[9]. Des journalistes viennent visiter la ville le 20[7].

Poursuite des combats

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Le Maroc accuse des soldats mauritaniens d'avoir participé à l'attaque[12], les assaillants étant venus de la frontière mauritanienne, ce que dément Nouakchott[L 18]. Le Maroc reconnaît avoir le 21 octobre bombardé une « base sahraouie » en territoire mauritanien[12]. D'après un officier mauritanien en poste à la frontière, les combats se poursuivent le dans le massif du Zemmour noir[13]. Dans cette zone, le relief très difficile permet aux Sahraouis de tendre des embuscades meurtrières aux Marocains[L 19]. Le , un système Strela-1 (SA-9) monté sur BRDM abat un hélicoptère Puma marocain[L 20]. Des combats se poursuivent jusqu'au [14].

Abandon de la ville

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Les bases de Guelta Zemmour et Bir Anzarane, finalement jugées « indéfendables » à cause des nouveaux armements lourds du Polisario, sont abandonnées par l'armée marocaine le [2]. Les soldats marocains prennent soin de ne pas laisser d'installations derrière eux[15].

Bilan et conséquences

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L'arrière d'un avion biréacteur de chasse abattu, portant un drapeau marocain sur la dérive
Un avion de chasse Northrop F-5E marocains est détruit par l'ALPS pendant la bataille. Ici la carcasse d'un F-5E détruit 10 ans plus tard, en 1991.

Selon le roi du Maroc, Hassan II, 36 militaires marocains ont été faits prisonniers. Le Polisario annonce la capture d'environ 200 prisonniers dont 160 ont été présentés à des journalistes[11]. Selon The New York Times, 200 soldats marocains ont été tués et 200 faits prisonniers[16], ce que confirment des « observateurs militaires » au journal Le Monde[11]. La CIA considère que les pertes (prisonniers et tués) marocaines sont d'environ 300, tandis que le matériel suffisant pour équiper un bataillon complet a été capturé[L 9]. Un avion de commandement C-130H, deux chasseurs Mirage F1, un chasseur F-5E et un hélicoptère Puma ont été abattus par des missiles sol-air sahraouis[L 21]. Le Polisario revendique la capture de 49 Land Rover, d'une jeep, de 64 camions, de 2 grues, de 2 canons de 105 mm, de 13 canons de 106 mm, de 2 mortiers de 120, de 10 mortiers de 81, de 6 pièces ZU-23-2, de 17 mitrailleuses de 12,7 mm, de 15 mitrailleuses MAG , d'un grand nombre de fusils FAL et d'un radar[L 22].

Les autorités marocaines déclarent avoir détruit ou endommagé six chars et un certain nombre de BTR du Polisario[17]. Selon le Maroc, des journalistes auraient pu observer des rampes de lancement de missiles détruites pendant la contre-attaque[18]. Le Polisario reconnaît en 2015 plus de 30 morts et 104 blessés, ainsi que la destruction de 3 T-55, de 2 BTR et d'un BMP[L 22].

Bien que le Maroc revendique la victoire, les observateurs considèrent que cette bataille est une victoire importante du Front Polisario[L 9],[L 5],[L 23]. La perte de deux pilotes de Mirage[N 5] et d'un pilote de F-5E grève les capacités des forces aériennes royales. Alors que depuis fin 1980 l'efficacité de l'aviation marocaine gênait considérablement les opérations sahraouies dans le désert[L 4], elle se révèle incapable de contrer les défenses anti-aériennes sahraouies et cesse pratiquement ses opérations jusqu'en décembre 1981[L 5].

Controverse sur l'équipement du Polisario

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Un véhicule blindé à roues vu de trois-quart, avec un système lance-missiles sur le toit.
Un système sol-air 9K31 Strela-1 en Afrique du Sud. Ce type de véhicule est utilisé par le Polisario pour abattre plusieurs aéronefs marocains pendant la bataille.

Les déclarations marocaines, ainsi que celles du secrétaire d’État américain, Alexander Haig, identifient les systèmes sol-air utilisés comme étant des 2K12 Kub (SA-6) soviétiques à guidage radar, fournis via la Libye[19],[20], même si des experts occidentaux considèrent à l'époque qu'il s'agirait plutôt d'une version améliorée du Strela-1 (SA-9) à guidage infrarouge[16]. D'après les déclarations officielles marocaines, les missiles étaient mis en œuvre par des étrangers, soit des Palestiniens entrainés en Libye[16], soit des Cubains ou des Allemands de l'Est[21]. Un rapport de la CIA, daté de , confirme qu'en 1981 le Polisario a reçu de la Libye trois ou quatre lanceurs 2K12 Kub (SA-6) et des 9K31 Strela-1 (SA-9)[22].

Selon le capitaine Ali Najab[N 6], certains prisonniers marocains travaillant dans le plus grand centre d'armement du Polisario lui ont rapporté que ces missiles venus de Libye auraient été déployés et tirés par des Algériens, le niveau technique nécessaire impliquant la présence de spécialistes non-Sahraouis. De même, les pilotes de chasse marocains capturés durant la bataille auraient été interrogés par des officiers algériens à Gueltat Zemmour. D'autres prisonniers affirment avoir vu des Cubains en uniforme parmi les éléments du Polisario[23].

Loin de l'image d'une guérilla menée avec seulement des fusils d'assauts, les forces de la république sahraouie se révèlent disposer d'une puissance de feu supérieure à celle des Marocains grâce au soutien libyen et algérien[L 24]. L'utilisation de matériel lourd soviétique par le Polisario, et l'exploitation de la situation politique par le roi Hassan II, permettent, selon l'analyse d'un responsable du Polisario citée par la CIA, de transformer une victoire militaire indépendantiste en échec stratégique et politique[L 9].

Notes et références

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  1. Le Maroc revendique également la victoire après sa reconquête de la position.
  2. D'après François Soudan
  3. Commandant du 4e RIM
  4. Oued Auleitis en espagnol, oued awlitis en anglais
  5. Dont l'adjudant-chef Driss El-Yazami, lire Samy Ghorbal, « Les soldats maudits du Sahara », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne)
  6. Ali Najab est un pilote marocain fait prisonnier après que son avion a été abattu par un missile sol-air près de Smara le .

Références

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Ouvrages
  1. Dean, p. 34.
  2. Dean, p. 35.
  3. Dean, p. 43.
  4. a et b Dean, p. 45.
  5. a b c et d Dean, p. 47.
  6. Dean, p. 37.
  7. CIA, p. 9.
  8. a b et c Abdalahe, p. 334.
  9. a b c et d CIA, p. 15.
  10. Merini, p. 464.
  11. Mulud, p. 5.
  12. a et b Mulud, p. 7.
  13. a et b Mulud, p. 8.
  14. Mulud, p. 9.
  15. Mulud, p. 10.
  16. a b et c Mulud, p. 11.
  17. Mulud, p. 12.
  18. Vergniot, p. 349.
  19. Merini, p. 471.
  20. Mulud, p. 13.
  21. Ali, p. 156.
  22. a et b Abdalahe, p. 336.
  23. Vergniot, p. 340.
  24. Dean, p. 51.
Pages web
  1. Roland Delcour, « Après l'attaque de Guelta-Zemmour par le Polisario, le Maroc entend "reprendre sa liberté d'action" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (en) « Morocco gives up 2 bases in Western Sahara », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  3. « Les "murs" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Roland Delcour, « Le "mur" de protection du "Sahara utile a été prolongé jusqu'à l'Atlantique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Roland Delcour, « À Guelta-Zemmour, position fortifiée conquise et occupée par le Polisario », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. « Le Maroc se bat pour ses frontières sahariennes », FAN - L’Express, no 301,‎ samedi 26 et dimanche 27 décembre 1981, p. 7 (lire en ligne)
  7. a b et c Roland Delcour, « La garnison marocaine a été submergée par les chars lourds du Polisario », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. (en) « Major Battle Reported In the Western Sahara », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  9. a et b Roland Delcour, « Rabat : nous avons remporté le plus grand combat du conflit saharien », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. François Soudan, « Sahara Le Retour du guerrier : Pour la première fois depuis son ralliement au Maroc, Lahbib Ayoub, l'ancien chef militaire du Polisario, parle », L'intelligent (Jeune Afrique), no 2180,‎ , p. 34 (lire en ligne)
  11. a b et c Roland Delcour, « La visite de M. Cheysson à Rabat : Hassan II confirme sa volonté de voir organiser rapidement un référendum au Sahara occidental », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. a et b « Crise entre Rabat et Nouakchott », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. D.J., « Le conflit saharian : Des témoignages contredisent plusieurs points de la version de Rabat sur la bataille de Guelta-Zemmour », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. « Afrique. Attaque de Guelta Zemmour par le Front Polisario », sur universalis.fr (consulté le )
  15. « Le conflit saharien : une visite à Guelta-Zemmour abandonné par les Marocains », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. a b et c (en) James M. Markham, « 400-mile wall changing war in Western Sahara », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  17. AFP, « Le conflit saharien : M. Kodjo assure que Hassan II entend "ne rien faire pour compromettre le processus de paix" », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  18. R. D., « Le Maroc accuse la Mauritanie de servir de base arrière au Polisario », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  19. Roland Delcour, « Moscou dément avoir fourni des SAM-6 et des chars lourds au Polisario », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  20. (en) Barbara Crossette, « Sahara rebel official warns US on military aid to Morocco », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  21. (en) « King Hassan warns Rabat will respond to attack in Sahara », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  22. (en) Summary: The Polisario has had some success in the Western Sahara (Rapport de la CIA, déclassifié en 2010) (no CIA-RDP85T00176R001700120006-0), (lire en ligne)
  23. « Sahara Marocain L'implication de l'Iran dans le soutien du Polisario inquiète Londres », Afrique L'Adulte,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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  • (en) Lyakat Ali, « Military dimension of Western Sahara Conflict », dans The Western Sahara issue-decolonisation or greater Morocco (thèse encadrée par K.R. Singh), New Delhi, Université Jawaharlal-Nehru, , 269 p. (présentation en ligne, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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  • (en) David J. Dean, « Morocco-Polisario war : a case study of a modern low-intensity conflict », dans The Air Force Role in Low-Intensity Conflict, Maxwell Air Force Base, Alabama, Air University Press, , 139 p. (ISBN 1-58566-014-0, lire en ligne), p. 29-54. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
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  • Olivier Vergniot, « La question du Sahara occidental 1981-1982 », Annuaire de l'Afrique du Nord, Éditions du CNRS, vol. 21,‎ , p. 331-387 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article