Saint-Genis-l'Argentière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2021 à 21:53 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Genis-l'Argentière
Saint-Genis-l'Argentière
Blason de Saint-Genis-l'Argentière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Alexis Badoil
2020-2026
Code postal 69610
Code commune 69203
Démographie
Population
municipale
987 hab. (2021 en diminution de 7,15 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 39″ nord, 4° 29′ 34″ est
Altitude Min. 331 m
Max. 870 m
Superficie 10,65 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Sainte-Foy-l'Argentière
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Genis-l'Argentière
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Genis-l'Argentière
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte topographique du Rhône
Saint-Genis-l'Argentière
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Voir sur la carte administrative du Rhône
Saint-Genis-l'Argentière

Saint-Genis-l'Argentière est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

Situé dans les Monts du Lyonnais, ce village est très proche de Sainte-Foy-l'Argentière.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Saint-Genis-l'Argentière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Foy-l'Argentière, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 3 135 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), forêts (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2 %)[9].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

Toponymie

Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère). La commune doit son nom à une mine de plomb argentifère exploitée au Moyen Âge.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Pique-sur-Brevenne[11].

Histoire

Héraldique

Armes

Les armes de Saint-Genis-l'Argentière se blasonnent ainsi :

D'azur au buste de saint Genis d’argent nimbé d’or et accompagné à dextre d’un S, à senestre d’un G et en pointe d’un A aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’un griffon d’or et d’un lion d’argent couronné d’or issants et affrontés.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 En cours Christian Rivoire    
1983 2008 Gilbert Dussuyer SE  
1966 1983 Joseph Murigneux    
1965 1966 Victor Duvignau    
1945 1965 Joseph Viviant    
1944 1945 Pierre Basset    
1926 1944 François Balay    
1908 1926 Henri Balay    
1903 1908 Jean-Marie Bazin    
1896 1903 Henri Balay    
1884 1896 Jean-Marie Bazin    
1881 1884 Francisque Naime    
1876 1881 Jean-Marie Bazin    
1876 1876 Louis Balay    
1874 1876 Jean-Marie Bazin    
1872 1874 Joseph-Claude Charvolin    
1865 1872 Louis-Charles Balay    
1858 1865 Fleury Regnard    
1852 1858 Jean-Marie Margeois    
1845 1852 Jean-Louis Ducreux    
1838 1845 Jean-Baptiste Mazard    
1835 1838 Jean-Antoine Bayard    
1832 1835 Jean-Louis Siméan    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

En 2021, la commune comptait 987 habitants[Note 3], en diminution de 7,15 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6104206308608048709091 0201 004
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8669549828929061 0129331 011978
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
936908850803808807804706685
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6005695496568028609639931 045
2018 2021 - - - - - - -
1 030987-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Construite en 1878, de style néogothique de la fin du XIXe siècle, l'église actuelle a été construite en remplacement de l'ancienne devenue trop petite.

Située à côté de la mairie, La maison forte date de la fin du Moyen Âge. On dit même qu'elle aurait pu être un prieuré de l'abbaye de Savigny.

Des restes de l'aqueduc romain de la Brévenne sont visibles dans les bois de la Valsonnière. Celui-ci servait à acheminer l'eau de l'Orjolles jusqu'à Lyon.

En 1870, fut construit le Clos Saint-Joseph. Sanatorium après la Première Guerre mondiale, il accueille une communauté religieuse.

Sur la place du hameau de Boussoure se trouve un tilleul centenaire, une croix restaurée datant du XVIIIe siècle.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Foy-l'Argentière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  11. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.