Maison de Durfort

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Maison de Durfort
Image illustrative de l’article Maison de Durfort
Armes

Blasonnement d'argent à la bande d'azur
Période XIIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Languedoc Languedoc

La maison de Durfort est une famille de la haute noblesse de Guyenne, tirant son nom de Durfort-Lacapelette près de Lauzerte (Tarn-et-Garonne).

Histoire

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter la filiation suivie et certaine de cette famille en 1262[1].

Les principales branches sont celles de Duras et de Lorges.

Branche de Clermont-Dessus

Cette branche, dont sont issues toutes les autres, commence avec :

  • Raymond de Durfort, seigneur de Clermont-Soubeyran (47), fils de Bernard de Durfort, seigneur de Belvèze, marié vers 1030 avec la fille de Guilhem Arnal de Gabarret.

Branche de Malause

Branche de Boissières

Cette branche, qui continue celle des seigneurs de Clermont-Soubeyran, commence avec :

  • Raymond-Bernard II de Durfort, seigneur de Boissières, fils de Raymond-Bernard de Durfort, seigneur de Clermont-Dessus, et de Delphine de Bérail, dame de Boissières (46). Il épouse en 1356 Sibylle d'Astarac.

Branche de Duras

Cette branche commence avec :

1re Branche de Lorges

Cette branche commence avec :

Le titre de duc de Lorges s'éteint avec ce dernier en 1773. Il fut recréé en 1774 pour la branche de Durfort de Civrac. Il est encore porté aujourd'hui.

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Frémont d'Auneuil, de Saint-Simon, de Caumont-Lauzun, Chamillart de La Suze, de Mesmes, Butault de Marsan, de Choiseul, de Poitiers de Rye, de La Trémoille, etc.[2]

Branche de Civrac

Cette famille commence avec Jean de Durfort (1488-1535), baron de Civrac, fils de Jean de Durfort, seigneur de Duras, maire de Bordeaux, et de Jeanne Angevin. Il épouse en 1524 Louise de Castelbajac.

On trouve depuis :

2e Branche de Lorges

Cette branche s'est alliée aux :

Maisons de Castelbajac, de Castelnau-en-Chalosse, d'Aydie, de Lannes, de La Rochefoucauld-Montendre, de Pons-Bourg-Charente, de l'Isle, de Courtenay, de Calvimont, Jaubert de Barrault, Acarie du Bourdet, Fouquet de Belle-Isle, de Génissac, de Mélac, de Carles, de Grammont, en Franche-Comté, de La Faurie, de Lescure, etc.[2]

Autres branches

Armoiries

Image Blasonnement
Armes antiques de la famille

D'argent à la bande d'azur[3].

Gailhard II de Durfort
  • Le sceau de « magnifique et puissant homme Gaillard de Durfort », seigneur de Duras et de Blanquefort, apposé à un acte du , représente un écu :

Parti, au I une bande, au II un lion[4].

Jean de Durfort (vers 1450 - 1520)
  • Un autre sceau de Jean de Durfort, seigneur de Duras, maire de Bordeaux, et gouverneur de Crémone, en Lombardie, appendu a une quittance de 2 000 livres pour une année de sa pension, qu'il donna le à Jeun Brachet, receveur général des finances, représente l'écu :

Coupé, en chef un lion, et en pointe une bande[4]. C'est donc postérieurement à l'année 1514 que la branche de Duras porte les mêmes armoiries en écartelures[4].

Famille de Duras

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[5],[3],[6].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[5].

Branche de Lorges

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la bande d'azur (Durfort); aux 2 et 3, de gueules, au lion d'argent (Lomagne), au lambel de gueules en chef, brochant sur les deux premiers quartiers[3],[7].

Branche de Civrac

Écartelé, aux 1 et 4 d'argent, à la bande d'azur ; aux 2 et 3 de gueules, au lion d'argent ; au lambel de gueules brochant sur les deux premiers cantons[5],[3],[6].

Cette branche ne porte le lambel que depuis 1775, époque à laquelle elle est devenue seconde branche de Lorges. Avant cette époque, elle portait, comme la branche de Duras, sans brisure[5].

Branche de Léobard

Notes et références

  1. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 Durfort (de).
  2. a et b Courcelles 1827, p. 303.
  3. a b c d et e Rietstap 1884.
  4. a b et c Courcelles 1827, p. 295.
  5. a b c et d Courcelles 1827, p. 297.
  6. a et b Velde 2005, p. Lay peers.
  7. Popoff 1996, p. 89.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 15, pages 230 à 242 Durfort (de)

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Pour approfondir
  • Jean Favre, Précis historique sur la famille de Durfort-Duras : dédié à Madame la comtesse de La Rochejaquelein, née de Durfort Duras, , 224 p. (lire en ligne) ;
  • H. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, V. Forest & E. Grimaud, Aug. Aubry, , 447 p. (lire en ligne), p. 110-117 ;
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur euraldic.com (consulté le ) ;
  • Ferdinand de Laroussilhe (d'après des documents inédits), La Marquise de Durfort-Boissières, roman quercynois, Cahors, J. Girma, , 307 p. ;
  • Michel Popoff (préf. Hervé Pinoteau), Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X).