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Harold en Italie

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La Symphonie en quatre parties avec alto principal « Harold en Italie » (op. 16 = H 68) est une œuvre musicale d'Hector Berlioz (1803-1869). Composée en 1834 et dédiée à Humbert Ferrand, un ami intime de l'auteur, elle tient à la fois de la symphonie et du concerto, bien que le rôle assigné à l'alto soit très différent de celui qui aurait été le sien dans un véritable concerto, ce qui constitue l'une des nombreuses originalités de cette partition extraordinaire à plus d'un titre.

Histoire

Paganini.

C'est le célèbre violoniste italien Niccolò Paganini (1782-1840) qui est à l'origine de cette œuvre. De passage à Paris, il assiste à une représentation de la Symphonie fantastique le . Selon les dires de Berlioz, enthousiasmé pour sa musique, il lui commande quelques semaines plus tard une œuvre pour alto solo. Il s'agit pour lui d'explorer toutes les possibilités de l'alto Stradivarius qu'il vient d'acquérir (voir Quatuor Paganini). Berlioz raconte leur rencontre dans ce passage de ses Mémoires[1] :

« Paganini vint me voir. “J’ai un alto merveilleux me dit-il, un instrument admirable de Stradivarius, et je voudrais en jouer en public. Mais je n’ai pas de musique ad hoc. Voulez-vous écrire un solo d’alto ? Je n’ai confiance qu’en vous pour ce travail.” “Certes, lui répondis-je, elle me flatte plus que je ne saurais dire, mais pour répondre à votre attente, pour faire dans une semblable composition briller comme il convient un virtuose tel que vous, il faut jouer de l’alto ; et je n’en joue pas. Vous seul, ce me semble, pourriez résoudre le problème.” “Non, non, j’insiste, dit Paganini, vous réussirez ; quant à moi, je suis trop souffrant en ce moment pour composer, je n’y puis songer. J’essayai donc pour plaire à l’illustre virtuose d’écrire un solo d’alto, mais un solo combiné avec l’orchestre de manière à ne rien enlever de son action à la masse instrumentale, bien certain que Paganini, par son incomparable puissance d’exécution, saurait toujours conserver à l’alto le rôle principal. La proposition me paraissait neuve, et bientôt un plan assez heureux se développa dans ma tête et je me passionnai pour sa réalisation. Le premier morceau était à peine écrit que Paganini voulut le voir. À l’aspect des pauses que compte l’alto dans l’allegro : “Ce n’est pas cela ! s’écria-t-il, je me tais trop longtemps là-dedans ; il faut que je joue toujours.” “Je l’avais bien dit, répondis-je. C’est un concerto d’alto que vous voulez, et vous seul, en ce cas, pourrez bien écrire pour vous”. Paganini ne répliqua point, il parut désappointé et me quitta sans me parler davantage de mon esquisse symphonique. […] Reconnaissant alors que mon plan de composition ne pouvait lui convenir, je m’appliquai à l’exécuter dans une autre intention et sans plus m’inquiéter de faire briller l’alto principal. J’imaginai d’écrire pour l’orchestre une suite de scènes, auxquelles l’alto solo se trouverait mêlé comme un personnage plus ou moins actif conservant toujours son caractère propre ; je voulus faire de l’alto, en le plaçant au milieu des poétiques souvenirs que m’avaient laissés mes pérégrinations dans les Abruzzes, une sorte de rêveur mélancolique dans le genre du Childe-Harold de Byron. De là le titre de la symphonie : Harold en Italie. Ainsi que dans la Symphonie fantastique, un thème principal (le premier chant de l’alto) se reproduit dans l’œuvre entière ; mais avec cette différence que le thème de la Symphonie fantastique, l’idée fixe s’interpose obstinément comme une idée passionnée, épisodique, au milieu des scènes qui lui sont étrangères et leur fait diversion, tandis que le chant d’Harold se superpose aux autres chants de l’orchestre, avec lesquels il contraste par son mouvement et son caractère, sans en interrompre le développement. »

Portrait de Berlioz par Signol, 1832

Le , on peut lire dans les colonnes de la Revue musicale la nouvelle suivante :

« Paganini, dont la santé s'améliore de jour en jour, vient de demander à Berlioz une nouvelle composition dans le genre de la Symphonie Fantastique, que le célèbre virtuose compte jouer lors de sa tournée en Angleterre. Cet ouvrage sera intitulé Les Derniers Instants de Marie Stuart, fantaisie dramatique pour orchestre, chœur et alto solo. Paganini tiendra, pour la première fois en public, la partie d'alto. »

Mais il semble que Berlioz ait renoncé à cette idée première, car l'œuvre qu'il commence ne comporte pas de chœur et n'a aucun lien avec l'histoire de la reine d'Écosse décapitée. Au contraire, il compose une symphonie avec alto principal où celui-ci se marie habilement à l'orchestre, sans toutefois le dominer comme dans un concerto. Une fois le premier mouvement achevé, il le montre à Paganini, qui se montre déçu, car il ne trouve pas assez de brio dans la partie d'alto et regrette les nombreux « vides » de la portée d'alto. Là-dessus Paganini part pour Nice et ne reviendra pas à Paris avant trois ans. De son côté, Berlioz poursuit la composition de cette œuvre symphonique où l'alto se fait l'interprète d'un personnage mélancolique et pensif dont le chant « se superpose aux autres chants de l'orchestre »[1]. Il trouve notamment l'inspiration dans les souvenirs de son voyage dans les Abruzzes et dans le roman en vers Childe-Harold's Pilgrimage (en français Le Pèlerinage de Childe Harold 1812-1818) de Lord Byron, à l'origine du titre qu'il donne à sa symphonie : Harold en Italie.

Exécutée pour la première fois le au Conservatoire de Paris avec Chrétien Urhan en soliste, elle obtient un réel succès, même si le compositeur est déçu par la direction de Narcisse Girard. Par la suite, l'œuvre sera souvent reprise, tant en France qu'à l'étranger, et bénéficiera du concours d'interprètes aussi prestigieux que Ferdinand David et Joseph Joachim. Berlioz l'a souvent dirigée lui-même dans toute l'Europe, et elle figurait intégralement au programme de son dernier concert, donné à Saint-Pétersbourg le .

C'est le que Paganini, affaibli par la maladie qui le rongeait, l'entend pour la première fois au Conservatoire, couplée avec la Symphonie fantastique dans un concert dirigé par le compositeur lui-même. Berlioz raconte en ces termes la réaction du violoniste[2] :

« Le concert venait de finir, j’étais exténué, couvert de sueur et tout tremblant, quand, à la porte de l’orchestre, Paganini, suivi de son fils Achille, s’approcha de moi en gesticulant vivement. Par suite de la maladie du larynx dont il est mort, il avait alors déjà entièrement perdu la voix, et son fils seul, lorsqu’il ne se trouvait pas dans un lieu parfaitement silencieux, pouvait entendre ou plutôt deviner ses paroles. Il fit un signe à l’enfant qui, montant sur une chaise, approcha son oreille de la bouche de son père et l’écouta attentivement. Puis Achille redescendant et se tournant vers moi : « Mon père, dit-il, m’ordonne de vous assurer, monsieur, que de sa vie il n’a éprouvé dans un concert une impression pareille ; que votre musique l’a bouleversé et que s’il ne se retenait pas il se mettrait à vos genoux pour vous remercier. » À ces mots étranges, je fis un geste d’incrédulité et de confusion ; mais Paganini, me saisissant le bras et râlant avec son reste de voix des oui ! oui !, m’entraîna sur le théâtre où se trouvaient encore beaucoup de mes musiciens, se mit à genoux et me baisa la main. Besoin n’est pas, je pense, de dire de quel étourdissement je fus pris ; je cite le fait, voilà tout. »

L'admiration de Paganini se traduit quelques jours plus tard par un don de vingt mille francs-or à Berlioz, somme considérable qui permet à celui-ci de régler de nombreuses dettes et d'engager sereinement la composition d'une nouvelle symphonie (ce sera Roméo et Juliette).

Harold en Italie est publié pour la première fois en 1848 chez Maurice Schlesinger.

Séduit par l'œuvre, Liszt, le fidèle ami de Berlioz, en a effectué une réduction pour piano et alto dès 1836-1837. Il donnera le manuscrit à relire à Berlioz, le récupérera en 1852 et y apportera quelques changements (Berlioz ayant modifié la partition de sa symphonie), confiant notamment à l'alto la partie exacte de l'œuvre originale. Cette réduction ne paraîtra pourtant qu'en 1879 chez l'éditeur Gemmy Brandus.

Mouvements

La symphonie dure une quarantaine de minutes environ et comprend quatre mouvements :

  1. Harold aux montagnes : scènes de mélancolie, de bonheur et de joie (Adagio-Allegro) = 15'
  2. Marche des pèlerins chantant la prière du soir (Allegretto) = 7'
  3. Sérénade d'un montagnard des Abruzzes à sa maîtresse (Allegro assai-Allegretto) = 6'
  4. Orgie de brigands. Souvenirs des scènes précédentes (Allegro frenetico-Adagio) = 11'

Orchestration

Symphonie « avec alto principal », Harold en Italie est écrit pour les instruments suivants de l'orchestre[3] :

Instrumentation d'Harold en Italie
Cordes
15 premiers violons, 15 seconds violons, 10 altos,
12 violoncelles, 9 contrebasses.
1 harpe, 1 octobasse.
Bois
2 flûtes, l'une jouant le piccolo,
2 hautbois, l'un jouant le cor anglais,
2 clarinettes, 4 bassons.
Cuivres
4 cors 2 trompettes, 2 cornets, 3 trombones,
1 ophicléide ou 1 tuba.
Percussions
Timbales, deux tambours de basque,
triangle, cymbales.

Musique des Abruzzes

Dans le chapitre XXXIX de la partie de ses Mémoires consacrée à son séjour à Rome, Berlioz note au sujet des pifferari (de) :

« J'ai remarqué seulement à Rome une musique instrumentale populaire que je penche fort à regarder comme un reste de l'antiquité : je veux parler des pifferari. On appelle ainsi des musiciens ambulants, qui, aux approches de Noël, descendent des montagnes par groupes de quatre ou cinq, et viennent, armés de musettes et de pifferi (espèce de hautbois), donner de pieux concerts devant les images de la madone. Ils sont, pour l'ordinaire, couverts d'amples manteaux de drap brun, portent le chapeau pointu dont se coiffent les brigands, et tout leur extérieur est empreint d'une certaine sauvagerie mystique pleine d'originalité. J'ai passé des heures entières à les contempler dans les rues de Rome, la tête légèrement penchée sur l'épaule, les yeux brillants de la foi la plus vive, fixant un regard de pieux amour sur la sainte madone, presque aussi immobiles que l'image qu'ils adoraient. La musette, secondée d'un grand piffero soufflant la basse, fait entendre une harmonie de deux ou trois notes, sur laquelle un piffero de moyenne longueur exécute la mélodie ; puis, au-dessus de tout cela deux petits pifferi très-courts, joués par des enfants de douze à quinze ans, tremblotent trilles et cadences, et inondent la rustique chanson d'une pluie de bizarres ornements. Après de gais et réjouissants refrains, fort longtemps répétés, une prière lente, grave, d'une onction toute patriarcale, vient dignement terminer la naïve symphonie. Cet air a été gravé dans plusieurs recueils napolitains, je m'abstiens en conséquence de le reproduire ici. De près, le son est si fort qu'on peut à peine le supporter ; mais à un certain éloignement, ce singulier orchestre produit un effet auquel peu de personnes restent insensibles. J'ai entendu ensuite les pifferari chez eux, et si je les avais trouvés si remarquables à Rome, combien l'émotion que j'en reçus fut plus vive dans les montagnes sauvages des Abruzzes, où mon humeur vagabonde m'avait conduit ! Des roches volcaniques, de noires forêts de sapins formaient la décoration naturelle et le complément de cette musique primitive. Quand à cela venait encore se joindre l'aspect d'un de ces monuments mystérieux d'un autre âge connus sous le nom de murs cyclopéens, et quelques bergers revêtus d'une peau de mouton brute, avec la toison entière en dehors (costume des pâtres de la Sabine), je pouvais me croire contemporain des anciens peuples au milieu desquels vint s'installer jadis Évandre l'Arcadien, l'hôte généreux d'Énée. »

— Hector Berlioz, Mémoires

C'est cette musique traditionnelle de la montagne des Abruzzes, qui a si vivement ému Berlioz, que l'on entend, transposée pour l'alto et les autres instruments concertants de l'orchestre[4], dans le troisième mouvement d'Harold en Italie, la Sérénade d'un montagnard des Abruzzes à sa maîtresse[5].

Phonographie

La liste des enregistrements répertoriés ci-après dans l'ordre chronologique de leur réalisation ne tient pas compte du support (disque 78 tours ou microsillon, film, bande magnétique, CD, DVD, Internet). La date indiquée est celle de la captation – qu'elle figure sur l'édition originale ou sur une réédition du document considéré, ou qu'elle soit connue par une source fiable (archives de firmes discographiques et d'organismes de radiodiffusion, catalogues de bibliothèques, discographies spécialisées, etc.) – ou, à défaut, celle de la publication d'origine (précédée du sigle ℗). Concernant les enregistrements ayant fait l'objet d'une diffusion publique ou privée, on n'a signalé que la première édition, accompagnée du nom de l'éditeur et d'une des références mentionnées dans la base WorldCat de l'OCLC. Il n'est donc pas fait état d'éventuelles rééditions. Rappelons enfin que, dans le cas des enregistrements de concert, une grande partie d'entre eux n'ont été disponibles dans le commerce que plus ou moins longtemps après leur captation.

Soliste Orchestre Chef Enregistrement Édition d'origine ou institution possédant le document ; réédition(s)
Primrose, William William Primrose NBC Symphony Orchestra Toscanini, Arturo Arturo Toscanini concert, 02/01/1939 Music & Arts (OCLC 53712000)
William Primrose Boston Symphony Orchestra Koussevitzky, Serge Serge Koussevitzky 28/11/1944 RCA ; Biddulph (OCLC 33071047)
William Primrose NBC Symphony Orchestra Arturo Toscanini concert, 27/10/1946 Arturo Toscanini Society – 1973 Special edition (OCLC 931515997)
Pasquale, Joseph de Joseph de Pasquale Boston Symphony Orchestra Serge Koussevitzky concert, 09/12/1947
Carlton Cooley NBC Symphony Orchestra Arturo Toscanini concert, 12/02/1949 New York Public Library (OCLC 427642423)
Hermann Hirschfelder Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR Hans Müller-Kray concert, 1950
Günther Breitenbach Wiener Symphoniker Moralt, Rudolf Rudolf Moralt 08/1950 Vox (OCLC 7481458)
William Primrose Royal Philharmonic Orchestra Beecham, Thomas Thomas Beecham 13-15/11/1951 CBS (OCLC 27056307) ; Cascavelle VEL 1581 2019
Ladislav Černý Česká filharmonie Václav Jiráček 02/1952 Supraphon
Frederick Riddle Philharmonic Symphony Orchestra of London[6] Scherchen, Hermann Hermann Scherchen 09/1953 Nixa (OCLC 18139600) ; Tahra
Carlton Cooley NBC Symphony Orchestra Arturo Toscanini concert, 29/11/1953 RCA (OCLC 26115876)
Joseph de Pasquale Boston Symphony Orchestra Munch, Charles Charles Munch concert, 04/1954
David Dawson Indiana University Philharmonic Orchestra Ernst Hoffman concert, 05/1955
Heinz Kirchner Berliner Philharmoniker Markevitch, Igor Igor Markevitch 1955 Deutsche Grammophon (OCLC 67235253)
Frederick Riddle Royal Philharmonic Orchestra Thomas Beecham concert, 08/1956 BBC Music (OCLC 840348318)
William Primrose Boston Symphony Orchestra Charles Munch 31/03/1958 RCA (OCLC 166887939)
William Lincer New York Philharmonic Orchestra Bernstein, Leonard Leonard Bernstein 09/10/1961 CBS (OCLC 44148662)
Menuhin, Yehudi Yehudi Menuhin Philharmonia Orchestra Davis, Colin Colin Davis 16, 22-23/10/1962 EMI (OCLC 472461529 et 123568149)
Klaas Boon Concertgebouw Orchestra Monteux, Pierre Pierre Monteux concert, 24/11/1963 Audiophile (OCLC 263448476)
Barshai, Rudolf Rudolf Barshai Orchestre philharmonique de Moscou Oistrakh, David David Oistrakh 1964 Melodiya (OCLC 41081079)
Georg Schmid Symphonieorchester des Bayerische Rundfunk Kubelík, Rafael Rafael Kubelík concert, 03/1964 Topazio (OCLC 35300164)
Joseph de Pasquale Philadelphia Orchestra Ormandy, Eugene Eugene Ormandy 21/01/1965 CBS (OCLC 229167506)
Stefano Passaggio Zagrebačka filharmonija Horvat, Milan Milan Horvat ℗ 1966 Philips (OCLC 5947069)
Trampler, Walter Walter Trampler London Symphony Orchestra Prêtre, Georges Georges Prêtre 10/1968 RCA (OCLC 5956097)
Mikhail Tolpygo Orchestre symphonique d'État de l'URSS David Oistrakh 1972 Melodiya
Claude Ducrocq Orchestre philharmonique de Strasbourg Lombard, Alain Alain Lombard 1974 Erato (OCLC 156739925)
Pasquier, Bruno Bruno Pasquier Orchestre national de l'ORTF Fournet, Jean Jean Fournet concert, 01/1974
Scott Nickrenz New England Conservatory Symphony Orchestra Schuller, Gunther Gunther Schuller 11/1974
Daniel Benyamini Israël Philharmonic Orchestra Mehta, Zubin Zubin Mehta 12/1974 Decca (OCLC 223643805)
Imai, Nobuko Nobuko Imai London Symphony Orchestra Colin Davis 05/1975 Philips (OCLC 42525220)
Josef Suk Česká filharmonie Fischer-Dieskau, Dietrich Dietrich Fischer-Dieskau 02-04/02/1976 Supraphon (OCLC 26784389)
Zukerman, Pinchas Pinchas Zukerman Orchestre de Paris Barenboim, Daniel Daniel Barenboim 06/1976 CBS (OCLC 80221199)
Joseph de Pasquale Philadelphia Orchestra Eugene Ormandy concert, 10/1976 (OCLC 155865826)
Donald McInnes Orchestre national de France Bernstein, Leonard Leonard Bernstein 03/11/1976 EMI (OCLC 42995658)
Pinchas Zukerman Aspen Festival Orchestra Comissiona, Sergiu Sergiu Comissiona concert, 24/07/1977 (OCLC 162649303)
Robert Vernon Cleveland Orchestra Maazel, Lorin Lorin Maazel 10/1977 Decca (OCLC 872299877)
Geri Brown Indiana University Symphony Orchestra Katsuhiko Watanabe concert, 04/1980
Milan Telecký Symfonický orchester Českého rozhlasu v Bratislave Ondrej Lenárd 1981 Opus (OCLC 905272253)
Lubomír Malý Česká filharmonie Jílek, František František Jílek 07-09/12/1981 Supraphon (OCLC 16983823)
Bruno Giuranna BBC Symphony Orchestra Chostakovitch, Maxime Maxime Chostakovitch concert, 02/09/1982 BBC Radio Classics (OCLC 44994399)
Seanad Dunigan Indiana University Symphony Orchestra Thomas Baldner concert, 02/1984
Wolfram Christ Berliner Philharmoniker Lorin Maazel concert, 04/1984 Deutsche Grammophon (OCLC 13117937)
Douglas McNabney Orchestre symphonique de Québec Streatfeild, Simon Simon Streatfeild ℗ 1985 CBC (OCLC 49088363 et 13654030)
Yizhak Schotten Houston Symphony Orchestra Sergiu Comissiona concert, 02-04/03/1985 (OCLC 849344369)
Lynne Ramsey Irvine Aspen Concert Orchestra Paul Vermel concert, 23/07/1986 (OCLC 884472274)
Pinchas Zukerman Orchestre symphonique de Montréal Dutoit, Charles Charles Dutoit 05/1987 Decca (OCLC 463436260)
Bruno Pasquier Orchestre philharmonique régional Montpellier Languedoc-Roussillon Diederich, Cyril Cyril Diederich concert, 09/1987 Forlane (OCLC 658340848)
Frank Avsenek Simfonični orkester RTV Slovenija Nanut, Anton Anton Nanut ℗ 1988 Stradivari Classics (OCLC 24368746)
Ulrich Koch SWR Sinfonieorchester Baden-Baden Jan Latham-Koenig 03/1988
Bachmet, Iouri Iouri Bachmet Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt Inbal, Eliahu Eliahu Inbal 24-25/03/1988 Denon (OCLC 21586156)
Iouri Bachmet Grand orchestre de la Radio et de la Télévision de l'URSS Fedosseïev, Vladimir Vladimir Fedosseïev 1989 Audiophile Classics (OCLC 44881475)
Lawrence Dutton Aspen Festival Orchestra Jorge Mester concert, 07/1990
Caussé, Gérard Gérard Caussé Orchestre du Capitole de Toulouse Plasson, Michel Michel Plasson 03/1991 EMI (OCLC 759901191 et 52004378)
Laurent Verney Orchestre de l'Opéra Bastille Chung, Myung-Whun Myung-Whun Chung 06/1994 Deutsche Grammophon (OCLC 976771449)
Gérard Caussé Orchestre Romantique et Révolutionnaire Gardiner, John Eliot John Eliot Gardiner 10/1994 Philips (OCLC 35524947)
Rivka Golani San Diego Symphony Orchestra Talmi, Yoav Yoav Talmi 05/1995 Naxos (OCLC 884179997)
Atar Arad Indiana University Concert Orchestra Keith Brown concert, 11/1996
John Graham Eastman School Symphony Orchestra Mark Gibson concert, 11/1996
Gérard Caussé Orchestra del Teatro La Fenice Jean Fournet concert, 04/10/1997 Mondo Musica (OCLC 489566504)
Juliet White-Smith University of Northern Colorado Symphony Orchestra Russell Guyver concert, 11/1999
Jean-Éric Soucy SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg Cambreling, Sylvain Sylvain Cambreling concert, 01/2001 Hänssler Classic (OCLC 767880842)
Zimmermann, Tabea Tabea Zimmermann Orchestre de Paris Eschenbach, Christoph Christoph Eschenbach concert, 02/2001 Bel Air Media (OCLC 840065032)
George Taylor Eastman School Symphony Orchestra Rodan, Mendi Mendi Rodan concert, 02/2001
Csaba Erdélyi New Zealand Symphony Orchestra Marc Taddei 07/2001
Iouri Bachmet Radio-Sinfonieorchester Stuttgart des SWR Norrington, Roger Roger Norrington concert, 2003
Tabea Zimmermann London Symphony Orchestra Colin Davis concert, 16-17/02/2003 LSO Live (OCLC 811549751)
Lawrence Dutton Aspen Festival Orchestra Andreas Delfs concert, 08/2003
Cynthia Phelps New York Philharmonic Orchestra Lorin Maazel concert, 08/2006
Iouri Bachmet Orchestre du Théâtre Mariinsky Gergiev, Valery Valery Gergiev concert, 01/2007
Naoko Shimizu Sendai Philharmonic Orchestra Koizumi, Kazuhiro Kazuhiro Koizumi 01/2007
William Frampton New England Conservatory Philharmonia Joseph Silverstein concert, 04/2007
Sabine Toutain Orchestre national de France Davis, Colin Colin Davis concert, 04//06/2009
Kayleigh Miller Eastman Philharmonia Girard, Jonathan Jonathan Girard concert, 02/2010
Domingo Mujica Orquesta Sinfónica Municipal de Caracas Rodolfo Saglimbeni concert, 05/06/2010
Matthew Michelic Lawrence University Symphony Orchestra David E. Becker concert, 11/2010
David Aaron Carpenter Helsinki Philharmonic Orchestra Ashkenazy, Vladimir Vladimir Ashkenazy 13-16/04/2011 Ondine (OCLC 744318975)
Tamestit, Antoine Antoine Tamestit Les Musiciens du Louvre-Grenoble Minkowski, Marc Marc Minkowski 04/2011 Naïve (OCLC 880909887)
Oleg, Raphaël Raphaël Oleg Symfonický orchestr Českého rozhlasu Ronald Zollman concert, 10/2012
Berthaud, Lise Lise Berthaud Orchestre national de Lyon Slatkin, Leonard Leonard Slatkin concert, 24-26/10/2013 Naxos (OCLC 881670566)
Antoine Tamestit London Symphony Orchestra Valery Gergiev concert, 11/2013 LSO Live (OCLC 905076249)
Ehnes, James James Ehnes Melbourne Symphony Orchestra Davis, Andrew Andrew Davis concert, 11/2014 Chandos (OCLC 910713046)
Amihai Grosz Orquestra Simfònica de Barcelona i Nacional de Catalunya Krivine, Emmanuel Emmanuel Krivine concert, 14/11/2014
Aníbal dos Santos Orquesta Filharmónica de Bogotá Francesco Belli concert, 10/2015
Lise Berthaud BBC Symphony Orchestra Michael Seal concert, 13/11/2015 BBC Music (OCLC 1098205649)
Lawrence Power Bergen Philharmonic Orchestra Manze, Andrew Andrew Manze 05/2017 Hyperion (OCLC 1055308884)
Tabea Zimmermann Les Siècles Roth, François-Xavier François-Xavier Roth 03/2018 Harmonia Mundi (OCLC 1081323617)
Antoine Tamestit Sinfonieorchester des Hessischen Rundfunks Eliahu Inbal concert, 28/06/2018
Nicolas Bône Orchestre national de France Emmanuel Krivine concert, 06/06/2019 France Musique

Notes

  1. a et b Mémoires de Berlioz, chapitre 45 disponible sur le site hberlioz.com.
  2. Mémoires de Berlioz, chapitre 49, disponible sur le site hberlioz.com.
  3. (en) « Berlioz: Harold in Italy, Opus 16 », note de programme de l'Orchestre symphonique de San Francisco (lire en ligne).
  4. « Hector Berlioz, Harold in Italy, Op. 16 - III. Sérénade », Sir Colin Davis, Orchestre symphonique de Londres, Nobuko Imai, alto solo (écouter en ligne).
  5. Les musiciens de l'association culturelle Zampogne d'Abruzzo ont procédé à l'inverse en transcrivant pour un ensemble de zampogne et cialamelle la présumée mélodie entendue par Berlioz (écouter en ligne).
  6. Philharmonic Symphony Orchestra of London est le nom sous lequel enregistrait pour Westminster et Nixa le Royal Philharmonic Orchestra fondé par Beecham en 1946. F. Riddle faisait lui-même partie de cet orchestre.

Voir aussi

Sources

Articles connexes

Liens externes