Fleurs des landes

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Fleurs des landes
op. 13 (H124)
Image illustrative de l’article Fleurs des landes
Page de titre de la partition (no 1), éd. Richault.

Genre Mélodies
Nb. de mouvements 5
Musique Hector Berlioz
Langue originale Français
Dates de composition 1833 à 1850

Fleurs des landes est un recueil de cinq mélodies composées par Hector Berlioz, de 1833 à 1846, et publié comme op. 13 en 1850.

Composition[modifier | modifier le code]

Les mélodies de Fleurs des landes sont composées par Hector Berlioz sur plusieurs années, sans compter les différentes versions de certaines mélodies : Le Jeune Pâtre breton est composé en 1833[1], Le Chant des Bretons en 1835[2] et Le Trébuchet en 1846[3]. Le Matin et Petit oiseau étaient deux pièces inédites lors de la publication, en 1850[4].

Présentation[modifier | modifier le code]

Le catalogue des œuvres de Berlioz établi par le musicologue américain Dallas Kern Holoman présente les versions successives des mélodies de Fleurs des landes, publié par le compositeur sous le numéro d'op. 13 en novembre 1850[4] :

  1. Le matin, romance ;
  2. Petit oiseau, chanson de paysan ;
  3. Le Trébuchet, scherzo à deux voix ;
  4. Le Jeune Pâtre breton ;
  5. Le Chant des Bretons.

La publication de Feuillets d'album, Fleurs des landes et Vox populi rapporta « un peu d'argent » au compositeur — « ce n'était cependant pas assez[5] » : Berlioz, qui ne trouve pas d'éditeur pour Les Soirées de l'orchestre, « se débat dans des difficultés financières[6] ».

Fleurs des landes constitue les six derniers numéros dans la grande Collection de 32 mélodies de Berlioz publiée en novembre 1863, en même temps que la partition, également réduite pour chant et piano, des Troyens (en deux parties, La Prise de Troie et Les Troyens à Carthage)[7].

Analyse[modifier | modifier le code]

Par ses thèmes, Fleurs des landes paraît « comme un pendant d'Irlande, cette fois dédié à la Bretagne[8] ».

Dernier cycle de mélodies publié[9], Fleurs des landes est caractéristique des méthodes de composition de Berlioz, multipliant « ces pages conçues isolément, mais incluses dans des ensembles plus vastes[10] ».

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Biographies[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

Articles et analyses[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Citron 2000, p. 38.
  2. Citron 2000, p. 47.
  3. Citron 2000, p. 122.
  4. a et b Citron 2000, p. 143.
  5. Cairns 2002, p. 479.
  6. Citron 2000, p. 136.
  7. Citron 2000, p. 213.
  8. Serna 2006, p. 126.
  9. Serna 2006, p. 149.
  10. Serna 2006, p. 134.

Liens externes[modifier | modifier le code]