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Église Saint-Jean-Baptiste de Vif

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Église Saint-Jean-Baptiste
Façade orientale de l'église avec le clocher et le chevet.
Façade orientale de l'église avec le clocher et le chevet.
Présentation
Nom local Église Saint-Jean
Église de Vif
Culte Catholique romain
Dédicataire Saint Jean-Baptiste
Type église paroissiale
Rattachement Diocèse de Grenoble-Vienne
Début de la construction XIe siècle (environ 1030)
Fin des travaux 1709
Autres campagnes de travaux Ve siècle - VIe siècle, XIIe siècle, XVIIe siècle
Style dominant Roman
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1926)

Logo monument historique Classé MH (2011)

Site web http://www.saintloup-cathisere.cef.fr/spip.php?rubrique86
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Province historique Dauphiné
Département Isère
Ville Vif
Coordonnées 45° 03′ 20″ nord, 5° 40′ 14″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Jean-Baptiste de Vif
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Église Saint-Jean-Baptiste de Vif
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Église Saint-Jean-Baptiste de Vif
Géolocalisation sur la carte : Grenoble-Alpes Métropole
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Église Saint-Jean-Baptiste de Vif

L'église Saint-Jean-Baptiste, également appelée église Saint-Jean ou encore église de Vif, est un édifice religieux situé au cœur de la ville de Vif, dans le département français de l'Isère.

Église paroissiale, elle est gérée par la paroisse Saint-Loup.

Localisation

L'église Saint-Jean-Baptiste se trouve au cœur de Vif, dans la vallée de la Gresse, à 16 km au sud de Grenoble. Elle se situe tout près de l'hôtel de ville, de la place de la Libération et du centre-ville. Elle longe le côté nord de l'avenue Rivalta, à la frontière entre les quartiers vifois du Pied du Bourg (nord) et de la Tête du Bourg (sud).

L'entrée principale de l'église se trouve côté ouest, sous la Tour du Porche[1].

Hagiotoponymie

Le saint patron et vocable des lieux, auquel l'église de Vif est dédiée, est Jean le Baptiste[2].

Histoire

L'église en 1908.

Chronologie

Si des traces d'un lieu de culte dans le bourg de Vif ont été trouvées grâce à des épitaphes remontant aux IIe, Ve et VIe siècles, l'église actuelle tient ses origines du prieuré de Vif, bâti au XIe siècle par des bénédictins assujettis à Saint-Laurent de Grenoble.

  • Ve ou VIe siècle : présence attestée d'un lieu de culte à Vif grâce aux épitaphes (trouvées par les fouilles de 1965-1966).
  • 1030 : fondation du prieuré bénédictin au cœur du bourg.
  • 1130 : L'église est rattachée au prieuré bénédictin assujetti à Saint-Laurent-de-Grenoble et prend la double vocation d'église abbatiale et paroissiale[3].
  • Fin du Xe, milieu du XIIIesiècle : présence attestée (grâce aux fouilles de 1966) d'un cimetière médiéval autour de l'église Saint-Jean-Baptiste[2].
  • 1562 : Durant la première guerre de religion, Vif et l'église Saint-Jean-Baptiste sont pillés ; l'église est fortement endommagée[4].
  • 5- : Durant la quatrième guerre de religion, l'église et le château des Dauphins de Vif sont incendiés par les troupes huguenotes composées de 3 000 fantassins et 500 cavaliers. La garnison du château est massacrée, l'église est saccagée et ses voûtes sont abattues[4].
  • 1630 : L'église est restaurée et le culte rétabli ; les voutes détruites sont remplacées.
  • 1685 : Effondrement du clocher.
  • 1686-1709 : Reconstruction à l'identique du clocher qui est achevé en 1709[5]. Une inscription commémorative de la réédification est encastrée à l'angle du clocher.
  • 1732 : L'évêque de Grenoble constate que le cimetière primitif de Vif qui entoure l'église devient exigu et profané par les habitants qui viennent y étendre leur linge ou faire paraître leurs animaux[6]. Un nouveau cimetière est construit puis inauguré plus loin au nord de la ville le 27 septembre 1780 ; la terre est bénie par l'abbé Antoine Guilhermoz, curé[7].
  • 1764 : la visite du délégué de l'abbaye de Cluny liste le mobilier liturgique présent dans l'église : autel orné d'un retable en bois et décoré d'un parement en cuir doré, tabernacle contenant un ciboire et un ostensoir, six chandeliers et croix en bois argenté, tableau représentant la Flagellation[2].
  •  : Fin du conflit entre la municipalité et la paroisse ; le curé de Vif est expulsé de l'église par la force publique à grand renfort d'une foule « passionnée et vociférant », d'huissier, de commissaire de police, de gendarmes, de serruriers et de déménageurs[8]. Après l'expulsion, l'église est fermée et interdite de culte jusqu'en 1936, et c'est le couvent de la Visitation Sainte-Marie qui se chargera durant ce laps de temps de fermeture d'organiser les messes du dimanche et autres cérémonies paroissiales du village.
  • 1936 : l'évêque de Grenoble nomme un nouveau curé à Vif, le père André Pichat, ce qui met définitivement fin au conflit entre la municipalité et la paroisse et permet la réouverture de l'église[8].
  • 1965 : Restauration du chœur par un architecte départemental des monuments de France ; les enduits qui recouvraient les murs sont retirés pour laisser les pierres originelles apparentes[9]. Des fouilles sont aussi réalisées, permettant la découverte de trois chapiteaux ainsi que d'une frise décorative de la première moitié du XIe siècle[2].
  • 1966 : Fouilles entreprises à l'église par Raymond Girard ; découverte d'un ancien cimetière médiéval autour de l'église Saint-Jean-Baptiste[2].
  • 2007 : Découverte de peintures murales dans l'église grâce à des sondages.
  • 2011 : L'église est classée Monument Historique par l'arrêté du [10].

L'ancien cimetière

Jusqu'en 1780, le cimetière de Vif s'étendait autour de l'église Saint-Jean-Baptiste, avant d'être changé de place et implanté un peu plus au nord[11]. Mais durant des fouilles de l'église en 1966 (entreprises par Raymond Girard), treize sépultures ont été découvertes, révélant les traces d'un cimetière médiéval dont les inhumations présentaient des caractéristiques de nécropoles régionales datant de la fin du Xe siècle au milieu du XIIIe siècle[12]. Certaines de ces sépultures sont rapportées à l'époque carolingienne[12].

Architecture

L'église est construite avec un style majoritairement roman, bien qu'elle fût remaniée plusieurs fois depuis le XIe siècle.

La forme générale de l'église est un ensemble de trois vaisseaux (deux bas-côtés et une nef) dénué de véritable transept[2]. Cette architecture s'apparente à la structure d'une église à plan basilical.

La nef

Façade nord de l'église avec, à gauche, la sacristie.

La nef, surélevée en style gothique (vers la fin XIIe - début XIIIe) et introduite à l'ouest par la tour du Porche, est longue de 23 mètres et haute de 15 mètres. Composée de deux bas-côtés chacun surmontés de tribunes (ou triforiums), sa largeur atteint les 16,40 mètres[13],[2].

Les bas-côtés

Les collatéraux jouxtent la nef en deux files de six arcades reposant sur cinq piles carrées massives. Chaque bas-côté est composé de six travées de plan carré voûtés en arc brisé sur croisées d'ogives[2].

Le chevet

Façade orientale de l'église avec le chevet et le clocher.

Le chevet de l'église, situé à l'extrémité orientale de la nef, comporte un chœur en demi-cercle avec trois absides. Il est cerné au nord et au sud de deux portes arquées en plein cintre à double rouleau qui communiquent avec la chapelle dite du Saint Sacrement (au nord) et le clocher du XVIIe siècle (au sud)[2].

La porte sud ouvrait anciennement sur une chapelle située sous le clocher primitif.

La chapelle du Saint Sacrement sert aussi de sacristie[9].

Le chœur présente un hémicycle avec arcature de sept arcs en plein cintre portant six fines colonnes ornementales, percé de trois fenêtres en berceau[2]. Aujourd'hui, seul le chevet (dont la sacristie et le chœur) conserve sa forme originelle du XIe siècle, la majorité des autres morceaux de l'église ayant été réparés ou reconstruits au fil de l'histoire.

La Tour du Porche

La Tour du Porche est une imposante tour carrée, clocher-porche de style roman primitif[9], percée sur ses façades nord, sud et ouest par des triplets roman. Le premier étage de la tour est occupé par une chapelle ouvrant sur les galeries des triforiums ainsi que sur la nef. Le porche, lui, est voûté en berceau par un arc en plein cintre[9].

Le clocher

Le clocher de l'église.

Le clocher, beaucoup moins imposant que la Tour du Porche mais plus haut, est aussi une tour carrée de type clocher à pavillon, divisé en quatre parties distinctes : la base, à hauteur du chevet, le second étage, à hauteur de la nef, le troisième étage, composé d'une simple baie en arc en plein cintre pour chaque façade, puis le dernier étage, percé par quatre biforas (baie verticalement divisée par une colonne en deux ouvertures voûtées en berceau) habillés d'abat-sons. Le tout est couronné par une toiture en pierre pyramidale à huit pans avec sa flèche, dont chaque côté est décoré d'une colonne représentant une miniature du clocher. Chaque angle sommital des quatre façades est aussi décoré d'une gargouille en forme de tête de lion.

La façade occidentale du dernier étage du clocher abrite l'horloge de l'église.

Mobilier liturgique

Au sein de l'église sont conservés trois chapiteaux, de type « Saint Maria de Cavour » : un utilisé en réemploi du mur extérieur de l'abside, et les deux autres provenant de la Tour du Porche, tous semblablement datés du XIe siècle (entre 1016 et 1037)[2]. S'y trouvent aussi des restes d'un sarcophage, une cloche datée de 1666, classée aux Monuments Historiques en 1963, ainsi qu'un calice du XVIIe siècle classé aux Monuments Historiques en 1965.

Inscriptions

L'église possède cinq inscriptions, dont quatre ont été classées entre 1911 et 1968 aux Monuments Historiques[14].

Pierre tombale

Inscription du maréchal-ferrant sur le clocher.

On retrouve tout d'abord à l'angle du clocher (sur le mur sud) l'inscription d'une pierre tombale réemployée appartenant à un maréchal-ferrant vifois. C'est une dalle de calcaire de 1,47m de longueur sur 0,48m de largeur possédant plusieurs motifs : un fer à cheval, des tenailles, un marteau et une poignée d'épée en forme de croix tréflée[2]. Cette inscription semble remonter au XVe siècle[2].

Épitaphes paléochrétiennes

Deux inscriptions paléochrétiennes ont aussi été retrouvées par Raymond Girard durant des fouilles de l'église Saint-Jean-Baptiste en 1965, prouvant la présence d'un lieu de culte à Vif autour du Ve siècle ou VIe siècle[15]. Les deux épitaphes ont été classées Monument Historique ; la première n'est que fragmentaire mais la seconde, complète, parle d'un prêtre nommé Valérianus mort le ou 579, assurant l'existence d'un culte Chrétien primitif d'une certaine importance dans la vallée de la Gresse (sans doute une église paroissiale)[15]. Elle a été classé en 1968 :

« IN HOC TVMOLVM RE QVIISCIT IN PACE BONE MEMORIAE FAMOLVS DI VALERIANVS PRBES IN SPE RESURRECXIONES MESERE CORDIAE XPI QVI VIXIT ANS LV OBIIT VII POST CONS BA SILI VC INDICTIONE DVODE CIMA » (« Dans ce tombeau repose en paix le serviteur de Dieu, de bonne mémoire, Valérianus, prêtre, dans l'espoir de la résurrection par la miséricorde du Christ. Il vécut 55 ans et mourut le 7 des Ides de mars, la 37e année après le consulat de Basile, clarissime, indiction douzième »)[15].

Inscription « aux feux éternels »

L'inscription aux feux éternels.

L'église possède une inscription dite « aux feux éternels » d'époque gallo-romaine a été classée en 1911. Elle est encastrée dans la partie supérieure du clocher, trace du passage de Iulius Placidianus dans la région entre l'an 270 et 272[16],[14] :

« IGNIBVS AETERNIS IVL PLACIDINAVS VC PRAEF PRAE TORI EX VOTO POSVIT » (« Aux Feux Eternels, Iulius Placidianus, homme consulaire, préfet du prétoire a élevé (cet autel) à la suite d'un vœu »)[16].

Les « feux éternels » pourraient correspondre à la Fontaine Ardente située dans le village voisin, au Gua.

Inscription funéraire

Inscription funéraire du curé Jean de Lerro.

Une inscription funéraire d'un curé de Vif du XVIe siècle, Jean de Lerro, encastrée contre le mur droit du porche, dans l'entrée de l'église, a été classée en 1911. L'épitaphe est la suivante :

« HIC IACET IOHNES DE LE RVO CVDAVS VIWI CIVIS ANIMA IN PACE REQVIESCAT » (« Ci-gît Jean de Lerro, curé de Vif, que son âme repose en paix. »)[17]

Inscription commémorative

Une dernière inscription, commémorant l'érection du nouveau clocher en 1686, a été classée en 1911.

« RELIGIOSORVM ET ECCLESIASTICORVM NECNON PAVPERVM 16 BENEFICIO 86 REEDIFICATVM FVIT. » (« Grâce au concours des religieux, des ecclésiastiques et même des pauvres, (ce clocher) a été reconstruit en 1686. »)[18]

Les peintures murales

Peinture murale de Saint-Jean-Baptiste.

Un ensemble de peintures murales datant des XIVe et XVe siècles a été découvert en 2007, après que des sondages aient été effectués pour rechercher l'éventuelle présence de fresques au sein de l'église[19]. Les morceaux de peintures murales recouvreraient environ entre 300 m² et 500 m² de murs situés dans la partie supérieure des collatéraux nord et sud[20].

Ces peintures du Moyen Âge, recouvertes alors sous cinq couches de badigeon blanc accumulés au fil des siècles[20], ont tout de suite suscité l'intérêt des médias et de laboratoires scientifiques comme celui d'Orsay ou de l'université du Michigan à Ann Arbor.

Quelques éléments de ces peintures ont été exhumés et sont désormais visibles : ils représentent entre autres des visages de saints sur un fond de couleur rouge vermillon, une scène de résurrection, un dragon… le tout donnerait une nouvelle perspective des peintures médiévales[21].

Courant 2007, une demande fut déposée au service des monuments historiques pour le classement de ces peintures et permettre ainsi une participation de l'État afin d'effectuer les travaux de restauration[22].

Les églises disparues de la commune

La donation de Léotgarde du faite à l'abbaye Saint-Chaffre en Velay nomma, en plus de l'église Saint-Jean-Baptiste, trois autres églises situées sur le territoire de Vif et aujourd'hui presque totalement disparues[23] :

Église Sainte-Marie

L'église Sainte-Marie est citée en première dans la donation[23]. Elle était située dans le bourg de Vif et fut citée dans trois cartulaires de saint Hugues (vers 1100)[23]. Elle exista peut-être jusqu'en 1179, date d'un privilège du pape Alexandre iii mentionnant les « ecclésias de Vivo (Vif) ».

Église Saint-Étienne

Le patronage de cette église, très ancien (datant environ du Ve siècle), permet de supposer que sa fondation remonte à l'époque du royaume Burgonde[23]. Si on ignore tout de sa localisation, on sait qu'elle a vraisemblablement disparu avant la fin du XIe siècle puisque que le cartulaire de Saint Hugues n'en fait pas mention[23]. La donation laisse entendre qu'en 1030 cette église était déjà désaffectée ; les abandonnataires des biens de Vif ont certainement dû supprimer l'église Saint-Étienne à cause de divers problèmes matériels dont celui de pérennité de l'église paroissiale principale, Saint-Jean-Baptiste[23].

Église Notre-Dame de Bréga

La donation de Léotgarde situe cette église « tout près des trois autres églises »[23] ce qui signifie qu'elle se trouvait non-loin du bourg. Si l'idée d'envisager sa présence au Genevrey est désormais grandement contestée, on peut supposer que Notre-Dame de Bréga se situait vers la colline du Grand Brion (à l'ouest de la vallée de la Gresse) au bord du chemin d'accès à Roussière où se tiennent aujourd'hui des vestiges informes d'un ancien site cultuel de petites dimensions[23]. De plus, on peut retrouver une analogie entre les mots Bréga et Brion.

Cette église était certainement encore un lieu de culte important du temps de saint Hugues de Grenoble[23].

Église Saint-Michel et Saint-Loup d'Uriol

Statue de Saint-Loup (sur l'église de Noës-près-Troyes).

L'église Saint-Michel et Saint-Loup d'Uriol, elle, est mentionnée vers la fin du XIe siècle dans le cartulaire de saint Hugues sous le nom « capella de Auriol » : c'était alors la chapelle du château d'Uriol, édifié près du rocher de Saint-Loup, sur la montagne d'Uriol[24].

L'enquête papale de 1339 la décrit de cette façon concise : l'église est placée sous le vocable de saint Michel, mesure 10 mètres sur 6 mètres et est intégrée au château d'Uriol. Une autre enquête de la même année (cette fois-ci des commissaires delphinaux) décrit l'église comme située à côté d'une tour carrée à deux étages[24].

Entre 1473 et 1488, on ajoute à cette église le patronat de saint Loup (évêque de Troyes) qui était alors devenue une église paroissiale. Malgré cela, elle ne comporte ni baptismaux, ni cimetière[24].

L'église d'Uriol reçut les visites de plusieurs évêques de Grenoble, notamment celle de Siboud Alleman (en juin 1473) et de Laurent Ier Alleman (en juillet 1488). En 1692, l'église est rebâtie par les habitants du hameau d'Uriol dans un lieu plus convenable, mais elle tombe très vite en mauvais état puis, autour de 1729, en ruine. Elle sera reconstruite une troisième et dernière fois en 1731 : mesurant environ 8 mètres sur 4, pavée de blutins avec un chœur fermé par une balustrade et possédant un tableau de Saint Loup, cette église et la paroisse de Saint-Loup sera finalement supprimée et vendue comme bien national en 1792[24].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. 45°03'20.3"N 5°40'14.3"E
  2. a b c d e f g h i j k l m et n Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 1ère Partie, Chapitres Généraux, « Églises et chapelles : Église Saint-Jean dite aussi Saint-Jean-Baptiste », p. 49-56
  3. a et b « Patrimoine », sur Ville de Vif (consulté le )
  4. a et b Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 1ère Partie : Chapitres Généraux, « Les Guerres de Religion », p. 99-101
  5. « Paroisse Saint-Loup, Vif »
  6. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, mairie de vif, 292 p., III - Du 18ème siècle à nos jours, « Le 18ème siècle : un monde qui s'achève », p. 106-121
  7. Yves Armand, A la Découverte du Patrimoine Vifois, Mairie de Vif, , 60 p. (lire en ligne), « Visite au champ des morts », p. 26-29
  8. a b et c Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 1ère Partie : Chapitres Généraux, « L'expulsion du curé de Vif », p. 135
  9. a b c et d « Vif », sur www.saintloup-cathisere.cef.fr (consulté le )
  10. « Eglise Saint-Jean-Baptiste »
  11. Yves Armand, A la Découverte du Patrimoine Vifois, Mairie de Vif, , 53 p., p.26 "Visite au champ des morts"
  12. a et b Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 290 p., p.51 "L'église Saint-Jean dite aussi Saint-Jean-Baptiste"
  13. « Trésor inestimable découvert à Vif », sur leFigaro.fr,
  14. a et b Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 2ème Partie : Chapitres Particuliers, « La protection du patrimoine », p. 266
  15. a b et c Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 1ère Partie : Chapitres Généraux, « Les inscriptions paléochrétiennes de Vif », p. 42-44
  16. a et b Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., 1ère Partie : Chapitres Généraux, « L'inscription de Vif », p. 36
  17. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., p. 55
  18. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 290 p., p.56 "L'église Saint-Jean-Baptiste"
  19. « Vif », sur www.saintloup-cathisere.cef.fr (consulté le )
  20. a et b « Les miraculeuses peintures murales de l'église de Vif », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « Les peintures de l'église », sur Ville de Vif
  22. Véronique Granger, « Un trésor médiéval découvert à Vif », Isère Magazine, p. 10-11,
  23. a b c d e f g h et i Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., chap. 1ère Partie : Chapitres généraux (Eglises et chapelles) (« Les églises de 1030 »), p. 47-48
  24. a b c et d Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, , 292 p., Les autres églises : église Saint-Michel et Saint-Loup d'Uriol, « Eglises et chapelles », p. 62-63