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Le Renault R 312 est un modèle d'autobus construit par Renault de fin 1987 à 1997.
Histoire
Il est appelé à succéder au Renault SC10, construit jusqu'en 1989. La RATP a conçu et testé entre 1982 et 1984 (Avec RVI) les concepts de Renault R 312. Le prototype no 5001 fut présenté au public sur la ligne 21 courant 1985.
Entre 1987 et 1997, le R 312 a été doté de moteurs répondant aux normes d'anti-pollution Euro 0, Euro 1 et Euro 2. Ces différentes versions sont reconnaissables à différents capots moteurs.
Après presque 10 ans de commercialisation, le Renault Agora lui succédera. Avec les nouvelles normes d'accessibilité de 2015, les réseaux sont contraints de les enlever progressivement du service commercial, ce pourquoi ils sont de plus en plus rares. Parmi les véhicules réformés, certains ont été revendus et continuent à être utilisés dans les pays émergents, par exemple à Varna (Bulgarie), à Cluj (Roumanie) ou à Abidjan (Côte d'Ivoire) chez la SOTRA.
On peut noter qu'à partir de 1995, la RATP et le petit réseau d’Istres a commandé des R312 à deux portes. Cette version résulte d'une volonté de celle-ci de lutter contre la fraude apparue en masse avec l’accessibilité en libre service (par n'importe quelle porte) des R312 à trois portes. C'est aussi dans l'atelier central de Championnet que la RATP a construit le prototype "Archibus" ainsi que les premiers bus qui lui étaient destinés. La RATP a donc fait circuler 3 prototypes puis 939 R312 à 3 portes et 656 à 2 portes.
Le moteur Renault MIDR 06.20.45 disponible en deux puissances est vertical, disposé transversalement dans le porte-à-faux arrière sur la gauche du véhicule, la boite de vitesses également transversale est placée sur sa droite avec un renvoi d'angle à sa sortie[a].
↑Autobus GM old-look utilisant ce principe.Cette disposition transversale à l'arrière avec renvoi d'angle permettant de réduire la place prise par le moteur et sa boite de vitesses est assez rare en Europe et à l'inverse répandue aux États-Unis particulièrement chez General Motors qui l'utilise massivement sur ses autobus depuis le modèle old-look grâce à un brevet déposé par Dwight E. Austin en 1932[1].
Bibliographie
Monographie
Dimitri Van Boque (préf. Jean Panhard), L'autobus parisien 1905-1991, Paris, Éditions Alcine, , 461 p. (ISBN290939400X, EAN978-2909394008), p. 139-141