185e division d'infanterie

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185e division d'infanterie
Création mai 1915
Dissolution janvier 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de la Somme
(Bataille de la crête de Bazentin)
(Bataille de Ginchy)
1917 - Bataille d'Arras
1917 - Bataille de la cote 70
1917 - Bataille de Passchendaele
1917 - Bataille de Cambrai
1918 - Offensive Michael

La 185e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande, créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale. La division occupe durant l'été 1915 un secteur du front en Alsace avant d'être transférée en Champagne. En 1916, elle est engagée à trois reprises dans la bataille de la Somme en juillet, septembre et novembre. En 1917, la division est engagée vers Arras et vers Lens, puis participe aux derniers combats dans la région d'Ypres avant d'être engagée dans la bataille de Cambrai en novembre.

En 1918, la 185e division fait des divisions engagées dans l'offensive Michael, elle occupe ensuite un secteur du front nouvellement formé. Au cours de l'automne, la division renforce la ligne de front vers Saint-Quentin et subit de lourdes pertes, elle est ensuite employée en Belgique dans des combats défensifs devant la pression des troupes alliées. À la fin de la guerre, la division est rapatriée en Allemagne et dissoute l'année suivante.

Dénomination[modifier | modifier le code]

  •  : 185e brigade d'infanterie
  •  : 185e division d'infanterie

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

1916[modifier | modifier le code]

  • 185e brigade d'infanterie
185e régiment d'infanterie
186e régiment d'infanterie
190e régiment d'infanterie
  • 185e régiment d'artillerie de campagne
  • 185e bataillon de pionniers

1917[modifier | modifier le code]

  • 29e brigade d'infanterie
28e régiment d'infanterie de réserve
65e régiment d'infanterie
161e régiment d'infanterie (de)
185e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
  • 185e bataillon de pionniers

1918[modifier | modifier le code]

  • 29e brigade d'infanterie
28e régiment d'infanterie de réserve
65e régiment d'infanterie
161e régiment d'infanterie
  • 3e escadron du 5e régiment de chasseurs à cheval
  • 185e commandement divisionnaire d'artillerie
185e régiment d'artillerie de campagne (9 batteries)
2e bataillon du 24e régiment d'artillerie à pied de réserve
  • 185e bataillon de pionniers

Historique[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

  • juin : mouvement vers le front et occupation d'un secteur dans la région d'Hébuterne.
  • juillet -  : à la fin du mois de juillet, la brigade est transportée par V.F. de Douai en Alsace, repos dans la région de Mulhouse. Mouvement vers le front et occupation d'un secteur du front entre la frontière suisse et Altkirch.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. en Champagne, occupation d'un secteur ouest de la route entre Souain et Sommepy durant le mois d'octobre ; puis occupation d'un secteur vers Tahure[1].

1916[modifier | modifier le code]

  • - 1er juillet : retrait du front, mise au repos.
  • 2 -  : engagée dans la bataille de la Somme, combats au nord-est de Fricourt, vers Thiepval, Contalmaison et Bazentin. La division subit des pertes importantes.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Saint-Quentin, Vermand et Le Cateau. Réorganisation de la division, les régiments d'infanterie sont remplacés par les 65e et 161e régiment d'infanterie en provenance de la 15e division et par 28e régiment d'infanterie de réserve en provenance de la 16e division de réserve[1].
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front dans la région ouest de Soissons entre l'Oise et Autrêches au lieu-dit Chevillecourt.
  • -  : à nouveau engagée dans la bataille de la Somme vers Guinchy et Combles.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Soissons.
  • -  : mouvement vers le front, engagée une troisième fois dans la bataille de la Somme dans le secteur de Saillisel. Puis à partir du , organisation du terrain occupé.
  • -  : retrait du front, mouvement dans la région d'Alost en Belgique ; repos.

1917[modifier | modifier le code]

  • janvier : mouvement vers le front, occupation d'un secteur au sud du bois Grenier dans la région de Lille.
  • février -  : occupation d'un secteur dans la région d'Ypres vers Wieltje.
  • -  : mouvement dans le secteur d'Arras, engagée dans la bataille d'Arras au nord de la Scarpe avec des pertes importantes.
  • -  : mouvement de rocade, occupation d'un secteur vers Hulluch et Vermelles[2].
15 -  : engagée dans la bataille de la cote 70.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Carvin.
  • -  : mouvement en Belgique, engagée dans les derniers combats de la bataille de Passchendaele à l'ouest de la forêt de Houthulst.
  • -  : retrait du front, mouvement par V.F. en Artois. Engagée à partir du dans les contre-attaques allemandes de la bataille de Cambrai, puis à partir du occupation et organisation des positions conquises autour de Gonnelieu.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : relevée par la 9e division de réserve[2], retrait du front ; repos et instruction dans la région de Solesmes.
  • -  : relève la 24e division d'infanterie[2] dans le secteur de Monchy-le-Preux.
  • -  : engagée dans l'offensive Michael, le attaque repoussée par des tirs en enfilades de mitrailleuses entraînant des pertes très lourdes.
  • -  : retrait du front, repos.
  • -  : relève la 26e division de réserve[2], occupation d'un secteur du front dans la région de Mercatel.
  • 2 -  : relevée par la 39e division d'infanterie[2] ; retrait du front, repos.
  • -  : mouvement vers le front, en renfort dans le secteur d'Herleville.
  • 5 -  : retrait du front, repos.
  • - 1er octobre : mouvement vers le front, renforcement du secteur vers Villeret au nord-est de Saint-Quentin[n 1].
  • 1er -  : retrait du front, repos.
  • 8 -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers Ligny-en-Cambrésis.
  • -  : retrait du front, mouvement vers la Belgique. À partir du , relève de la 6e division d'infanterie dans la région de Mons[2]. Après la fin du conflit, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date
Generalmajor/Generalleutnant Paul von Uthmann (de) -
Generalmajor Rudolf von Horn (de) -

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Durant les combats du mois de septembre 1918, plus de 2 050 hommes de la 185e division d'infanterie sont faits prisonniers[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b US Army 1920, p. 628
  2. a b c d e f et g US Army 1920, p. 629

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]