Élections au Parlement de Galice de 2012

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Élections au Parlement de Galice de 2012
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 697 717
Votants 1 481 379
54,91 % en diminution 9,5
Votes exprimés 1 443 848
Votes nuls 37 531
PP – Alberto Núñez Feijóo
Voix 661 281
45,79 %
en diminution 0,9
Députés élus 41 en augmentation 3
PSdeG-PSOE – Pachi Vázquez
Voix 297 584
20,61 %
en diminution 10,4
Députés élus 18 en diminution 7
AGE – Xosé Manuel Beiras
Voix 200 828
13,90 %
en augmentation 12,9
Députés élus 9 en augmentation 9
BNG – Francisco Jorquera
Voix 146 027
10,11 %
en diminution 5,9
Députés élus 7 en diminution 5
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
Alberto Núñez Feijóo
PP
Alberto Núñez Feijóo
PP
resultados2012.xunta.es

Les élections au Parlement de Galice de 2012 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 2012, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 2012) se tiennent de manière anticipée le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la IXe législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans. Elles ont lieu le même jour que les élections au Parlement basque.

Avec une participation en baisse, le scrutin voit le Parti populaire du président de la Junte Alberto Núñez Feijóo confirmer et renforcer sa majorité absolue. Grâce à la bonne image de son chef de file et au souhait de stabilité des électeurs dans un contexte d'incertitude, le parti au pouvoir ne souffre pas dans les urnes des conséquences de la crise économique en termes de chômage et de réduction de la dépense publique. Si le Parti socialiste et le Bloc nationaliste galicien sont en net recul, l'Alternative galicienne de gauche du nationaliste historique Xosé Manuel Beiras est l'autre vainqueur du scrutin en prenant directement la troisième place des forces politiques.

Six semaines après les élections, Alberto Núñez Feijóo est investi par le Parlement pour un deuxième mandat.

Contexte[modifier | modifier le code]

Contrairement à l'incertitude que laissaient planer les sondages, le Parti populaire (PP) de l'ancien vice-président de la Junte, Alberto Núñez Feijóo, remporte clairement la majorité absolue lors des élections régionales du 1er mars 2009. Quatre ans après avoir conquis le pouvoir, le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) du président de la Junte Emilio Pérez Touriño et le Bloc nationaliste galicien (BNG) du vice-président Anxo Quintana (es) sont renvoyés dans l'opposition, perdant initialement un député chacun[1]. Finalement, le décompte des voix des expatriés permet au PSdeG-PSOE d'obtenir un représentant supplémentaire, réduisant la majorité du PP au minimum requis de 38 députés sur 75 pour gouverner seul[2].

Emilio Pérez Touriño dès le lendemain[3] puis Anxo Quintana quinze jours après[4] renoncent tour à tour à leurs responsabilités dirigeantes au sein de leurs partis respectifs, assumant la défaite de leur coalition gouvernementale. Le , Alberto Núñez Feijóo est investi président de la Junte par le Parlement, par 38 voix pour et 37 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[5]. Il prend ses fonctions deux jours plus tard[6] et forme son premier gouvernement le [7].

Les élections municipales du 22 mai 2011 marquent la rupture de l'hégémonie socialiste dans la Galice urbaine. Le PP parvient à conquérir la majorité absolue dans trois des sept plus importantes villes de la région : La Corogne, qui connaît sa première alternance au détriment du PSOE ; Saint-Jacques-de-Compostelle, où le PP n'a gouverné qu'un an ; et Ferrol, où jamais encore un parti n'avait obtenu plus de la moitié des élus. En conséquence, le PP reprend la majorité à la députation de La Corogne. Défait dans les villes moyennes, comme O Carballiño, ancien fief de son secrétaire général Pachi Vázquez, le PSdeG-PSOE résiste à Vigo, où il progresse, ainsi qu'à Lugo et à Orense, tandis que le BNG se renforce nettement à Pontevedra, seule grande ville qu'il contrôle[8].

Alberto Núñez Feijóo annonce le , à la suite d'une réunion extraordinaire du Conseil de la Junte, qu'il dissout le Parlement et convoque des élections anticipées pour le suivant. Il justifie cette décision notamment par la nécessité que la loi de finances pour 2013 soit votée et mise en œuvre par le même gouvernement alors que l'Espagne traverse une importante crise économique et qu'il souhaite éviter une période d'incertitude en faisant coïncider le scrutin avec les élections au Parlement basque, avancées à la même date par le lehendakari Patxi López[9].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[10]. L'article 12 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[11]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[12].

Nombre de députés par circonscription[modifier | modifier le code]

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[10], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[13]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[10].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[14] :

Circonscriptions Députés
La Corogne 24
Lugo 15
Ourense 14
Pontevedra 22

Présentation des candidatures[modifier | modifier le code]

Peuvent présenter des candidatures[15],[16] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
    • ceux n'ayant pas obtenu de représentation lors du scrutin précédent doivent représenter au moins 0,1 % des inscrits ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[17],[18] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 2009
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Alberto Núñez Feijóo
(Président de la Junte)
Centre droit à droite
Libéral-conservatisme, démocratie chrétienne, galléguisme
46,68 % des voix
38 députés
Parti des socialistes de Galice-PSOE
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE
PSdeG-PSOE Pachi Vázquez Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme
31,02 % des voix
25 députés
Bloc nationaliste galicien
(gl) Bloque Nacionalista Galego
BNG Francisco Jorquera Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
16,01 % des voix
12 députés
Alternative galicienne de gauche
(gl) Alternativa Galega de Esquerda
EU-ANOVA Xosé Manuel Beiras Gauche
Socialisme, écologie politique, galléguisme
0,97 % des voix[a]
0 député

Résultats[modifier | modifier le code]

Participation[modifier | modifier le code]

Taux de participation En 2009 En 2012 Différence
à 12 heures 16,10 % 12,74 % en diminution 3,36
à 17 heures 49,34 % 42,52 % en diminution 6,82
à 20 heures 70,43 % 63,42 % en diminution 7,01
Final 64,43 % 54,91 % en diminution 9,52

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement de Galice de 2012[19]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 661 281 45,79 en diminution 0,89 41 en augmentation 3
Parti des socialistes de Galice-PSOE (PSdeG-PSOE) 297 584 20,61 en diminution 10,41 18 en diminution 7
Alternative galicienne de gauche (EU-ANOVA) 200 828 13,90 en augmentation 12,93[a] 9 en augmentation 9[a]
Bloc nationaliste galicien (BNG) 146 027 10,11 en diminution 5,90 7 en diminution 5
Union, progrès et démocratie (UPyD) 21 335 1,47 en augmentation 0,06 0 en stagnation
Sièges en blanc (EB) 17 141 1,18 Nv 0 en stagnation
Société civile et démocratie (SCD) 15 990 1,10 Nv 0 en stagnation
Engagement pour la Galice (CxG) 14 586 1,01 en diminution 0,10[b] 0 en stagnation[b]
Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA) 8 041 0,55 Nv 0 en stagnation
Démocratie d'Orense (DO) 4 245 0,29 en augmentation 0,23 0 en stagnation
Parti de la Terre (PT) 3 131 0,21 Nv 0 en stagnation
Communistes de Galicie-PCPE (CdG-PCPE) 1 664 0,11 Nv 0 en stagnation
Unification communiste de l'Espagne (UCE) 1 556 0,10 Nv 0 en stagnation
Pirates de Galicie (Pirata.gal) 1 551 0,10 Nv 0 en stagnation
Centre démocrate libéral (CDL) 1 455 0,10 Nv 0 en stagnation
Autres partis[c] 8 985 0,62  – 0 en stagnation
Blancs 38 448 2,66 en augmentation 1,00
Suffrages exprimés 1 443 848 97,47
Votes invalides 37 531 2,53
Total 1 481 379 100,00 75 en stagnation
Abstentions 1 216 338 45,09
Inscrits / participation 2 697 717 54,91

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription La Corogne Lugo Ourense Pontevedra
Sièges 24 en stagnation 15 en stagnation 14 en stagnation 22 en stagnation
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 1 088 796 100,00 350 946 100,00 363 990 100,00 893 985 100,00
Abstentions 495 438 45,50 154 413 44,00 176 553 48,50 389 934 43,62
Votants 593 358 54,50 196 533 56,00 187 437 51,50 504 051 56,38
Nuls 13 621 2,30 5 609 2,85 4 340 2,32 13 961 2,77
Exprimés 579 737 97,70 190 924 97,15 183 097 97,68 490 090 97,23
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 263 167 45,39 13 en augmentation 1 98 284 51,47 9 en augmentation 1 90 026 49,16 8 en augmentation 1 209 804 42,80 11 en stagnation
PSdeG-PSOE 108 886 18,78 5 en diminution 3 43 370 22,71 4 en diminution 1 43 340 23,67 4 en diminution 1 101 988 20,81 5 en diminution 2
EU-ANOVA 96 278 16,60 4 en augmentation 4 19 639 10,28 1 en augmentation 1 14 245 7,78 1 en augmentation 1 70 666 14,41 3 en augmentation 3
BNG 55 716 9,61 2 en diminution 2 16 622 8,70 1 en diminution 1 15 492 8,46 1 en diminution 1 58 197 1,87 3 en diminution 1
UPyD 10 438 1,80 0 en stagnation 1 730 0,90 0 en stagnation 1 151 0,62 0 en stagnation 8 016 1,63 0 en stagnation
EB 8 709 1,50 0 en stagnation 1 440 0,75 0 en stagnation 2 079 1,13 0 en stagnation 4 913 1,00 0 en stagnation
SCD 2 824 0,48 0 en stagnation 623 0,32 0 en stagnation 2 938 1,60 0 en stagnation 9 605 1,95 0 en stagnation
CxG 5 503 0,94 0 en stagnation 1 173 0,61 0 en stagnation 3 270 1,78 0 en stagnation 4 640 0,94 0 en stagnation
Autres 10 727 1,85 3 007 1,57 6 523 3,56 10 371 2,12
Blanc 17 489 3,02 5 036 2,64 4 033 2,20 11 890 2,43

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

En dépit des conséquences économiques et sociales de la crise économique et de l'impopularité du président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, le Parti populaire (PP) du président de la Junte Alberto Núñez Feijóo conserve et renforce sa majorité absolue, remportant 41 députés, soit 3 sièges de plus qu'en 2009, bien qu'il perde environ 145 000 voix[20]. Il bénéficie à la fois de la bonne image de son candidat et du souhait de stabilité de l'électorat face à la crise et à la possibilité d'accession au pouvoir d'une coalition multipartite de gauche, trois ans après l'échec de la précédente, marquée par les divisions et les tensions internes[21].

Avec 9 députés, l'Alternative galicienne de gauche (EU-ANOVA), surnommée « la SYRIZA galicienne », est l'autre grand vainqueur du scrutin. Captant des voix aussi bien du Parti socialiste (PSdeG-PSOE) que du Bloc nationaliste galicien (BNG), cette alliance entre le nationaliste historique Xosé Manuel Beiras, qui revient au Parlement après sept ans d'absence, et la quasi-inexistante Esquerda Unida (EU) de Yolanda Díaz engrange plus de 200 000 voix et devient la troisième force politique de la communauté autonome. Le Parti socialiste de Pachi Vázquez perd huit députés et recule de 235 000 voix, tandis que le Bloc nationaliste de Francisco Jorquera abandonne 125 000 suffrages et se contente de sept députés, à peine deux de plus que lors des élections de 1985, où il était conduit par Xosé Manuel Beiras. Le succès de ce dernier est particulièrement visible dans les zones urbaines, puisqu'il devance le PSdeG-PSOE à La Corogne et Saint-Jacques-de-Compostelle et manque de le faire à deux voix près à Ferrol. La circonscription de La Corogne, habituel territoire favorable au Parti socialiste, lui fait cette fois-ci défaut avec trois représentants en moins[20],[21].

Si l'abstention hors expatriés reste contenue, en dépit des craintes des acteurs politiques et de la forte baisse de la participation à 17 heures[22], le mécontentement d'une partie des électeurs s'exprime par les votes blancs et nuls, qui représentent plus de 5 % des bulletins glissés dans l'urne[20]. Parmi les émigrés, seulement 3,25 % prennent part au vote au cours du premier scrutin galicien convoqué après la réforme de la loi électorale rendant plus complexe le vote des résidents à l'étranger, et le PP s'impose largement avec plus de 49 % des suffrages exprimés[23].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le , Alberto Núñez Feijóo est investi président de la Junte pour un deuxième mandat par le Parlement, par 41 voix pour et 34 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[24]. Il prête serment et entre en fonction deux jours plus tard, en présence notamment de la vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Sáenz de Santamaría[25] et préside à l'assermentation de son deuxième exécutif, constitué de huit membres, le [26].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Résultats d'Esquerda Unida (EU) en 2009.
  2. a et b Résultats de Terra Galega (TeGa) en 2009.
  3. 11 partis, moins de 0,10 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Sonia Vizoso, « El PP gallego arrolla a socialistas y BNG », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) X. A. T. et V. R., « El voto de la emigración otorga al PSOE su quinto escaño en Ourense a costa del PP », Faro de Vigo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (es) « Touriño dimite y Blanco abre una etapa 'autocrítica' tras el batacazo en Galicia », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) « Anxo Quintana dimite como portavoz nacional del BNG tras el retroceso en las elecciones gallegas », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) « Investidura.-Feijóo es investido presidente de la Xunta con los 38 votos del PPdeG, mientras PSdeG y BNG votan en contra », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) « Rajoy, Gallardón y Aguirre arropan una toma de posesión con sólo 60 gaiteiros », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) « Toma posesión el «Gobierno diez» de Feijóo, para superar «unidos» las dificultades », ABC,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Pablo López, « El PP rompe la hegemonía urbana del PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) « Feijóo adelanta las elecciones gallegas para celebrarlas con las vascas el 21 de octubre », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b et c (es) Espagne, Galice. « Ley Orgánica 1/1981, de 6 de abril, de Estatuto de Autonomía para Galicia. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 18 mai 1981) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  11. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  12. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  13. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  14. (es) Espagne, Galice. « DECRETO 174/2012, do 27 de agosto, de disolución do Parlamento de Galicia e de convocatoria de eleccións. », DOG, art. 3. (version en vigueur : 28 août 2012) [lire en ligne (page consultée le 21 janvier 2024)].
  15. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  16. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  17. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  18. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  19. (gl) Commission électorale de Galice, « ACORDO do 5 de novembro de 2012 polo que se fan públicos os resultados xerais e por circunscricións e a relación de deputados e deputadas proclamados electos nas eleccións ao Parlamento de Galicia realizadas o día 21 de outubro de 2012. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  20. a b et c (es) Sonia Vizoso, « Feijóo arrasa ante un PSOE hundido », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a et b (es) Natalia Puga, « Galicia apuesta por la estabilidad », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (es) Natalia Puga, « El descontento no hace mella en los gallegos: la abstención se contiene », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (es) « El PP gana ampliamente en el voto emigrante y AGE supera al BNG », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. (es) « Feijóo, investido presidente de Galicia tras un tenso debate calentado por Beiras », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. (es) « Alberto Núñez Feijoo toma posesión como presidente de la Xunta », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. (es) « Feijoo a sus conselleiros: «Elixide sempre o camiño que sitúa a Galicia o primeiro» », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]